CHAPITRE 8 : Le repentir et la foi

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CHAPITRE 8 : Le repentir et la foi

Le repentir des œuvres mortes et la foi font partie des fondements doctrinaux cités dans Hébreux 6:1-2 qui mènent en fin de compte à la perfection et à la vie éternelle. Quand Il prêchait, Jésus-Christ donnait un exemple important en incitant régulièrement ceux qui l’écoutaient à « se repentir et à croire » (Marc 1:15). L’apôtre Paul prêcha également « la repentance envers Dieu et la foi en notre Seigneur Jésus-Christ » (Actes 20:21).

Jésus montra l’importance du repentir en déclarant par deux fois : « Mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous également. » (Luc 13:3-5) Dieu exige que chacun se repente (Actes 17:30 ; 2 Pierre 3:9).

Dans le premier sermon relaté de l’Église du Nouveau Testament, Pierre dit à l’auditoire de se repentir (Actes 2:38).

Nous devons nous repentir de nos péchés car ils représentent la transgression de la loi de Dieu (1 Jean 3:4)

Le repentir représente plus que le fait d’être désolé et de faire preuve de remords pour ses actions passées (2 Corinthiens 7:8-11). Le véritable repentir implique une prise de conscience de notre nature et de son opposition à Dieu (Romains 8:7). Il nécessite un changement, une volte-face complète et profonde, un changement allant au fait de pécher à celui de ne plus pécher — de la désobéissance à l’obéissance de la loi de Dieu.

Nous devons cesser de suivre la voie du monde et nous tourner vers celle de Dieu (Ésaïe 55:7-8 ; Actes 26:20 ; Romains 12:2). La repentance est une abdication totale et une obéissance volontaire, basées sur la connaissance de la façon dont Dieu veut que nous menions notre vie. (Voir le chapitre intitulé « Le péché et la loi de Dieu »)

Implorer Dieu de pardonner nos péchés et accepter Jésus-Christ en tant que Sauveur personnel constituent le début du repentir. Ce n’est pas une décision basée uniquement sur l’émotion, bien que celle-ci en soit certainement une partie importante (Actes 2:37) ; mais c’est la décision d’obéir sincèrement à Dieu par la foi en Jésus-Christ. Par cette foi en Jésus-Christ, Sa justice devient également la nôtre (Philippiens 3:8-9 ; Romains 8:1-4).

Cette foi est une croyance et une confiance profonde (Hébreux 11:1). Nous ne pouvons venir à Dieu sans elle : « Or, sans la foi, il est impossible de lui être agréable; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. » (Hébreux 11:6) Une telle foi conduira à l’obéissance à Dieu. Elle amène une personne à croire, non seulement au pardon initial du péché, mais elle apporte également une confiance totale dans le fait que Dieu aidera les fidèles à rester fidèle.

Le repentir n’est pas le simple fait de se plier à un système de religion ou à un ensemble de règles. La confiance en Dieu et en Ses voies nous pousse à agir en accord avec Sa volonté et à manifester des œuvres de justice (Jacques 2:17-26).

Le véritable repentir divin ne peut être obtenu par un effort personnel. C’est un don de Dieu (2 Timothée 2:25 ; Actes 11:18). Il représente l’une des nombreuses bonnes choses que notre Père céleste nous accorde (Jacques 1:17). C’est Dieu qui nous mène au repentir (Romains 2:4).

Le repentir est une étape primordiale du processus de conversion. Pierre poursuivit dans le premier sermon : « Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. » (Actes 2:38) Donc, le repentir précède le baptême — ce dernier étant un signe extérieur de notre engagement à abandonner nos vieilles habitudes pour nous lancer dans une nouvelle vie, purifiée par le Christ.

Après le repentir et le baptême, l’Esprit de Dieu nous est donné par l’imposition des mains par un serviteur de Dieu dûment ordonné Le repentir et la foi (Actes 8:14-18 ; 2 Timothée 1:6 ; Hébreux 6:1-2) (Voir le chapitre intitulé « Le baptême d'eau et l’imposition des mains »)

Le Saint-Esprit nous aide à honorer notre engagement au repentir, nous amenant alors à vivre véritablement selon la voie de Dieu (Romains 8:14). Nous possédons désormais l’amour de Dieu qui nous motive à garder S es lois (1 Jean 5:3). Les vrais chrétiens ont le Saint-Esprit (Romains 8:9) et s’efforcent de vivre comme le Christ a vécu (1 Jean 2:6).

Le repentir cause à la fois du chagrin et de la joie. Il mène à une relation joyeuse et éternelle avec notre Dieu aimant, notre Créateur et source de vie. Il concentre notre vision sur l’amour et la miséricorde de Dieu et sur le pardon des péchés rendu possible par le sacrifice de notre Seigneur et Sauveur, Jésus-Christ. Le repentir est nécessaire pour se débarrasser du « vieil homme », notre ancien caractère, et pour faire partie de la famille de Dieu (Éphésiens 4:20-24).

À nouveau, ceci est une réponse de foi. Dans Marc 1:15 cité en partie ultérieurement, Jésus appelait spécifiquement les gens à « se repentir et à croire » en l’Évangile — se référant à la bonne nouvelle du Royaume de Dieu (Marc 1:14). L’espérance de faire partie du royaume de Dieu est certainement une raison de se réjouir — et elle motive ceux qui prennent à cœur de faire la volonté de Dieu.

Peu après le repentir selon Dieu, nous devrions, comme nous l’avons vu, être baptisés afin que nos péchés soient effacés (Romains 3:25) et recevoir le don du Saint-Esprit (Actes 2:37-38). Vient ensuite une vie conduite par l’Esprit de Dieu, une vie qui croît dans la grâce et la connaissance, qui porte du fruit et est perfectionnée dans la sainteté et la justice (2 Pierre 3:18 ; Matthieu 13:23 ; 2 Corinthiens 7:1).

Le fait de recevoir en nous le Saint-Esprit produit un effet très important car il développe notre foi (Galates 5:22-23 ; 1 Corinthiens 12:4-9). Dès lors, « La foi au Fils de Dieu » est ce que nous vivons chaque jour (Galates 2:20). En effet, le juste (celui qui sera justifié ou qui fait le bien devant Dieu) vit par la foi (Habacuc 2:4 ; Romains 1:17 ; Galates 3:11 ; Hébreux 10:38).

Il faut être conscient que le repentir doit cependant être continuel. Ce n’est pas une action qui n’a lieu qu’une seule fois, dans la vie du croyant. Une personne convertie doit continuer à com battre le péché dans sa vie (1 Jean 1:8-10 ; 1 Jean 2:1). Sa nature humaine est présente tout le reste de sa vie et fait la guerre à son esprit, la conduisant à pécher (Romains 7:17 ; Romains 7:20-21). Le but ultime d’une personne convertie spirituellement est de plaire et d’obéir à Dieu. L’amour de Dieu déversé dans le cœur de cette personne par le Saint-Esprit (Romains 5:5) cherche à suivre la voie parfaite de Dieu, mais la faiblesse de la chair fait souvent obstacle à ce bon désir intérieur (Romains 7:12-25).

Dieu ne condamne pas le croyant (Romains 8:1) tant que celui-ci garde une attitude repentante pour vaincre le péché (Apocalypse 2:7 ; Apocalypse 2:11 ; Apocalypse 2:17 ; Apocalypse 2:26 ; Apocalypse 3:5 ; Apocalypse 3:12 ; Apocalypse 3:21). Si la repentance régulière cesse, il n’y a plus de pardon. (Consultez le chapitre intitulé « Le péché et la loi de Dieu ».)

La personne convertie continue, par le repentir et la foi, à compter sur le sacrifice de Jésus-Christ pour couvrir ses péchés dans ce combat de toute une vie. Grâce à l’aide miraculeuse du Christ vivant en lui par l’Esprit Saint, le chrétien peut croître dans la voie de vie divine, en marchant de plus en plus par la foi dans l’obéissance à la loi d’amour de Dieu (Galates 2:20 ; Philippiens 4:13 ; Colossiens 1:29).

(Pour de plus amples détails, veuillez télécharger ou demander nos brochures intitulées « Qu’est-ce que la conversion ? » et « Le chemin de la vie éternelle ».)