Actualités & Tendances Internationales
Les pressions exercées sur Israël s’intensifient
Israël est un pays de petite taille aux prises avec de graves problèmes qu’il doit affronter de toute part.
Tout récemment, le président des États-Unis, Barack Obama, a demandé à ce très petit pays de retourner à ses frontières d’avant 1967 (lesquelles, en réalité, représentent les lignes de cessez-le-feu de la guerre de 1948). Le premier ministre Benjamin Nétanyahou a immédiatement répondu que ces frontières étaient indéfendables. Dans le Wall Street Journal, Bret Stephens déclarait dans sa chronique « Global View » que « la proposition de paix du président est une formule favorisant la guerre. » (An Anti-Israel President, 24 mai)
Le retour aux frontières de 1967 précipiterait vraisemblablement une autre guerre, car Israël lutterait encore une fois pour sa simple survie. Comme l’auteur israélien Avi Perry l’expliquait dans un article d’opinion publié dans le Jerusalem Post :
« Les Palestiniens refusent de mettre fin au conflit. S’ils avaient été intéressés par une solution pacifique créant deux États, ils auraient abandonné leur demande du droit au retour ; ils auraient accepté de régler le problème des réfugiés dans l’enceinte d’un État palestinien indépendant et sans occupation militaire. Ils auraient cessé d’enseigner la haine des Israéliens à leurs enfants. Ils auraient cessé de donner des noms de terroristes à leurs places publiques. Ils n’auraient pas lancé des missiles antichar sur des autobus scolaires israéliens, des roquettes et des obus de mortier sur des civils ou (même) sur des soldats israéliens ; ils auraient travaillé sans relâche à gagner la confiance d’Israël. Mais ils n’ont fait rien de tel. » (Was Netanyahu Right to Rebuff Obama?, 1er juin 2011)
Depuis qu’il est devenu un État moderne en 1948, Israël a presque toujours pu compter sur l’appui des États-Unis. Aujourd’hui, toutefois, « les puissants groupes de pression pro-Israël des États-Unis pourraient être moins résistants qu’ils n’en ont l’air… Pour être plus précis, la plupart des juifs votent pour les Démocrates et continueront probablement de le faire, quelle que soit leur opinion de l’attitude du président à l’égard d’Israël. » (Lexington Column, The Economist, 28 mai 2011)
Les déclarations du président Obama constituent en fait un retrait partiel de la politique américaine au Moyen-Orient. Cependant, le danger d’une diminution graduelle du penchant favorable des États-Unis à l’égard de l’État d’Israël est loin d’être le seul problème qu’a ce petit pays avec le monde extérieur.
Le traité de paix qu’Israël a signé avec l’Égypte a largement contribué à renforcer la sécurité israélienne depuis plus de 30 ans. Nous devrions tous prendre note d’un article du Financial Times mentionnant que « le groupe d’opposition des Frères musulmans en Égypte a demandé que l’on revoie ce traité signé en 1978 entre l’Égypte et Israël, et affirme qu’il devrait être présenté de nouveau devant un parlement « librement élu» aux fins de son approbation. » (Heba Saveh, Cairo Urged to Review Peace Deal With Israel, 6 mai 2011)
Le prétendu « Printemps arabe », salué par la plupart comme étant un fait progressiste et positif, nuit à Israël, car il a déclenché une vague d’antisémitisme virulent dans certains pays arabes.
Le prétendu « Printemps arabe », salué par la plupart comme étant un fait progressiste et positif, nuit à Israël, car il a déclenché une vague d’antisémitisme virulent dans certains pays arabes.
N’oublions pas que l’Autorité palestinienne a intégré le Hamas (une organisation terroriste vouée à la destruction d’Israël) au sein de son gouvernement. Rappelons-nous également que le Hezbollah, une autre organisation terroriste, mène la barque au Liban. Ajoutons à cela le spectre de l’arme nucléaire que l’Iran pourrait mettre au point et qui pourrait facilement atteindre Israël. Toutefois, la sombre possibilité qu’un vote unilatéral des Nations-Unies reconnaisse un État palestinien vient éclipser toutes ces pressions.
Ce qui sert à équilibrer ce portrait négatif, en quelque sorte, c’est l’accueil chaleureux qui a été fait au discours exaltant du premier ministre Nétanyahou devant une séance conjointe du Congrès américain. Cela favorisera la cause israélienne. Même la leader de la minorité démocrate en Chambre, Mme Nancy Pelosi, a semblé être en désaccord avec l’insistance du président Obama sur le retour d’Israël à ses frontières de 1967. Il ne fait nul doute que M. Nétanyahou a conquis la faveur de la vaste majorité des membres du Congrès américain.
Pourquoi ce si petit pays du Moyen-Orient est-il si important ? Principalement parce que l’établissement d’un État juif en Terre Sainte marque une réalisation importante des prophéties du cadre divin portant sur la fin des temps. Parmi d’autres événements importants, il ouvre la voie au retour de Jésus-Christ.