Des inscriptions réfutent les détracteurs de la Bible

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Des inscriptions réfutent les détracteurs de la Bible

Les érudits pour qui l'Ancien Testament est un mythe, « minimisent » et pensent que les Hébreux formaient quelques tribus errantes qui n'apprirent à écrire qu'après la captivité babylonienne amorcée en 586 avant notre ère, ont dû avoir une désagréable surprise, il y a quelques mois.

Lors des fouilles à Tel Zayit, un ancien site situé à quelque 45 km au sud de Jérusalem, des archéologues ont découvert une dalle, dans un mur, comportant des inscriptions. Un examen plus approfondi a révélé qu'il s'agit d'un ancien abécédaire, d'une liste des lettres de l'alphabet (hébreu), dans l'ordre, du début à la fin.

Ce qui est encore plus remarquable, c'est que l'analyse des poteries et la position du mur dans les ruines ont révélé que le texte date du Xe siècle avant notre ère, bien avant l'époque à laquelle, selon les critiques de la Bible, les Israélites étaient supposés avoir appris à écrire.

Les inscriptions datant de l'Ancien Testament sont extrêmement rares. Quelques-unes, seulement, ont été découvertes, et les critiques, bien entendu, déclarent qu'il s'agit de supercheries. Seuls des objets de pierre, de terre cuite et de métal de cette période ont survécu. D'autres écrits comme les papyrus et les parchemins qui étaient employés à l'époque, comme indiqué dans Jérémie 36:2 (version Synodale) sont depuis longtemps tombés en poussière.

Comme l'expliquent certains archéologues, les critiques se servent de « l'absence de preuves » comme « preuve d'absence ». Ils prétendent que le manque d'artefact, et d'écrits de cette période, prouve que les gens ne savaient ni lire ni écrire. Et, partant de ce principe, selon eux, la Bible n'aurait pu être rédigée à cette époque ; mais écrite longtemps après que les événements dont elle parle se soient produits.Toujours selon eux, la description biblique du Xe siècle avant notre ère - époque où le roi David et son fils Salomon- gouvernèrent un puissant empire, est pure imagination.

Cette dernière découverte, ainsi que plusieurs autres dont vous avez déjà pris connaissance dans la présente rubrique, démontrent une fois de plus la sottise de tels arguments, et à quel point certains experts nient les faits. Elle indique même, que dans une ville plutôt éloignée de la capitale du pays, Jérusalem, l'alphabet hébreu était utilisé.

De plus, d'après Ron Tappy, l'archéologue du Pittsburg Theological Seminary dirigeant les fouilles, une analyse des anciennes structures, sur place, indique qu'il s'agissait jadis d'une ville frontalière importante fondée par un royaume israélien florissant centré sur Jérusalem, comme la Bible le mentionne.