Dieu, la science et la Bible :
Ce que la fourmi nous enseigne !
Salomon nous exhorte à considérer les voies de la fourmi afin de devenir sages (Proverbes 6:6).
La plupart d’entre nous considèrent plutôt la fourmi comme un parasite – une nuisance indésirable qui perturbe notre pique-nique ou envahit notre cuisine. Toutefois, il y a tant de choses à apprendre au sujet de ce petit insecte.
Elle représente l’antithèse vivante de la paresse
Pourquoi Salomon admirait-il ainsi la fourmi ? « Elle n’a ni chef, Ni inspecteur, ni maître ; Elle amasse pendant la moisson de quoi manger. » (Proverbes 6:7-8) Salomon met au défi une personne habituellement paresseuse, l’incitant à apprendre comment ces petites créatures pleines d’énergie et de courage accomplissent sans relâche leur travail — et sans qu’aucun ordre ne leur soit donné ! Salomon dénonce la façon dont un paresseux dort trop longtemps et au mauvais moment (Proverbes 6:10-11).
Sa devise : « Un peu de sommeil, un peu d’assoupissement, Un peu croiser les mains pour dormir ... » Lorsque le réveil sonne, par habitude, sa main lourde appuie sur le bouton pour arrêter la sonnerie ! La journée terminée, il n’a encore rien fait.
Par habitude, il devient professionnel dans l’art de remettre à plus tard. Lorsque des opportunités dans la vie se présentent à lui — tout comme elles se présentent à ceux qui font de bons choix et réussissent — il les gaspille. Salomon met en garde contre un tel comportement qui ne conduit qu’à la pauvreté, et le véritable danger est celui de la pauvreté spirituelle. Pourtant, il y a d’autres observations à faire concernant la fourmi.
La fourmi ouvrière ou l’oeuf ? — au défi de l’évolution
Bien que la fourmilière ait une reine et qu’elle ne puisse pas survivre sans elle, la seule fonction de cette reine est de pondre des oeufs. Dans une étude effectuée sur une colonie de fourmis coupeuses de feuilles — selon le documentaire de la BBC 2013 intitulé Planet Ant : Life inside the Colony (La planète des fourmis : la vie à l’intérieur de la colonie) –– il a été calculé que la reine pondait environ 30 000 oeufs.
Les myrmécologistes (les experts en fourmis) affirment que tous les oeufs sont exactement identiques. Pourtant, fait remarquable, la quantité de nourriture qu’une fourmi travailleuse donne à chaque oeuf, détermine si celui-ci devient une autre fourmi ouvrière, une fourmi soldat ou une reine ! Pensez à l’importance de ce que cela signifie –– que contient donc cet aliment ?
Augmenter la quantité de nourriture afin d’obtenir une plus grande fourmi se comprend fort bien. Mais comment expliquer qu’une quantité différente de la même nourriture puisse créer des fourmis destinées à occuper des fonctions différentes ? Il n’est pas surprenant que le film ne donne aucune explication.
Pouvez-vous même imaginer une théorie pouvant expliquer l’évolution d’un tel phénomène ? Comment la fourmi ouvrière peut-elle « savoir » qu’elle doit aller vers un oeuf en particulier et le nourrir d’une certaine manière ?
Comment l’évolution pourrait-elle produire à chaque fois, et par chance, une répartition équilibrée des différents types de fourmis pour le bon fonctionnement de la colonie ? De plus, la véritable question est de savoir — tout comme le fameux dilemme de la poule et de l’oeuf — d’où est-ce que l’oeuf de la première fourmi ouvrière a-t-il obtenu ce qui lui était nécessaire afin de devenir la première fourmi ouvrière ?
Comme il en est de toute la merveilleuse création de Dieu, l’ensemble des caractéristiques uniques ainsi que les différents éléments nécessaires ont dû oeuvrer parfaitement la toute première fois, sans quoi la colonie de fourmis n’aurait pas survécu, et encore moins prospéré. Bien que le film fasse de vagues références à l’évolution, il déclare avec une certaine admiration : « Dans cette oeuvre, rien n’est laissé au hasard ». Comme cela est vrai !
Des qualités de porteuses extraordinaires
Les fourmis coupeuses de feuilles ne les coupent pas comme les naturalistes le pensaient. Elles n’utilisent pas leurs mandibules comme une paire de ciseaux. Elles maintiennent une feuille solidement à l’aide d’une de leurs mandibules, puis font tomber l’autre rapidement à la manière d’une guillotine !
Les fourmis coupeuses de feuilles s’ancrent également avec leurs pattes arrière, ce qui fait que plus la fourmi est grande, plus large est la coupe dans la feuille. Le film appelle cela « un dispositif très efficace pour assurer que les plus grandes fourmis portent les charges les plus importantes. »
Bien que son apparence ne suggère pas la force, la fourmi ouvrière peut néanmoins transporter jusqu’à quatre fois son poids, sur près d’un kilomètre, ce qui équivaut à des centaines de kilomètres pour un être humain. Certaines sources affirment qu’une fourmi peut soulever 20 fois le poids de son propre corps !
En comparaison, quels sont les plus lourds poids soulevés par les plus forts êtres humains ? Le record officiel de l’épaulé jeté dans la catégorie masculine des « 105 kg et plus » est détenu par l’Iranien Hossein Reza Zadeh –– 263 kg, record obtenu lors des Jeux olympiques d’Athènes en 2004. Dans la catégorie féminine des « 75 kg et plus » aux mêmes Jeux olympiques, la chinoise Gonghong Tang a soulevé 182,5 kg. Cela représente environ deux fois et demi leur poids.
Ces performances humaines ont été le résultat d’un entraînement rigoureux, d’une bonne alimentation et de beaucoup de détermination –– et certainement pas d’un hasard aveugle. Elles ne sont aucunement comparables aux prouesses d’une fourmi ordinaire !
Les fourmis peuvent-elles prévoir les séismes ?
Lors d’une étude remarquable, il a été observé que les fourmis rouges des bois qui vivent le long des failles actives en Allemagne, ont modifié leur comportement la veille d’un tremblement de terre (de magnitude 2 ou plus). Au lieu de rassembler leur nourriture dans la journée et de se reposer la nuit, elles sont restées actives toute la nuit. Le lendemain du tremblement de terre, elles reprirent leurs habitudes.
Ces résultats surprenants ont été présentés le 11 avril 2013, par Gabriele Berberich de l’Université de Duisburg-Essen en Allemagne lors de la réunion annuelle de l’Union européenne des géosciences à Vienne, en Autriche.
Utilisant un appareil photo et un logiciel spécialisé, Berberich et ses collègues suivirent le déplacement des fourmis pendant trois ans, de 2009 à 2012. Pendant cette période, il y eut 10 tremblements de terre de magnitude 2,0 à 3,2.
Comment les fourmis pressentent-elles la venue d’un tremblement de terre? Berberich envisage deux théories: soit elles enregistrent l’évolution des émissions de gaz à l’aide de cellules spéciales appelées chémorécepteurs, soit elles réagissent à de minuscules changements du champ magnétique de la terre à l’aide de leurs magnétorécepteurs.
Pour la première fois, les scientifiques ont donc noté que les fourmis réagissent avant la venue d’un tremblement de terre. Berberich envisage de procéder à des recherches similaires dans les zones sujettes à de plus en plus grands séismes –– dans l’espoir de sauver de nombreuses vies.
L’imitation et l’efficacité dans la technologie
En 2006, des chercheurs de l’Université de Bristol, en Angleterre, ont passé d’innombrables heures à analyser les fourmis Temnothorax albipennis à la recherche de leur nourriture. Ils ont constaté que les deux fourmis leaders et les suiveuses semblaient travailler en tandem afin de fournir un flux bidirectionnel d’informations.
Bien qu’une fourmi leader puisse courir et atteindre la nourriture quatre fois plus vite si elle est seule, elle travaille néanmoins avec une fourmi suiveuse afin de lui enseigner comment trouver la nourriture et se souvenir de son emplacement. La fourmi qui enseigne semble adapter son rythme en fonction de la capacité de la fourmi suiveuse. Puisque les colonies de fourmis semblent fonctionner dans une communication sans faille, les chercheurs analysent ce que nous devrions imiter en nous inspirant de leur exemple.
Le monde actuel, axé sur la technologie, « considère les voies de la fourmi » pour en tirer des indices afin de résoudre des problèmes techniques.
Examinons la capacité des fourmis à déterminer rapidement le chemin le plus efficace vers leur nourriture afin de la ramener à la colonie. En termes simples, lorsqu’une fourmi arrive à un croisement, si elle trouve de la nourriture sur le chemin de gauche, elle y laisse une odeur. Si elle ne trouve aucune nourriture sur celui de droite, la fourmi revient au croisement et ne laisse aucune odeur sur la voie de droite. À cette jonction, le reste des fourmis emprunte le chemin où se trouve l’odeur, renforçant ainsi le signal.
Reconnaissant le succès évident de cette technique, une entreprise d’envergure nationale prend en considération les méthodes des fourmis afin de déterminer la meilleure séquence de livraison de ses entrepôts. Les experts du voyage dans l’espace étudient ces facteurs pour lancer un vaisseau spatial d’une planète à une autre se servant de la gravitation dans le but d’obtenir une efficacité énergétique maximale.
Voici quelques-unes des découvertes remarquables que les chercheurs ont faites sur les fourmis. En effet, selon le conseil de Salomon, nous avons beaucoup à apprendre d’elles! Depuis plus de 3000 ans, des hommes et des femmes, pleins de sagesse, ont constaté qu’il est bon de prendre le temps de « considérer » cet élément incroyable de la création de Dieu !