Dieu pardonne, à condition que vous…

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Dieu pardonne, à condition que vous…

La Bible décrit le péché comme l’ennemi juré de l’humanité. La confusion régnant dans notre monde prouve la véracité de ce principe biblique fondamental. Or, la plupart des êtres humains préfèrent faire la politique de l’autruche. Nous péchons quasi instinctivement.

Pour recevoir le don divin de la vie éternelle, nous devons renoncer totalement à nos voies charnelles, cesser de pécher, abandonner nos attitudes et nos intentions humaines. Transgresser la grande loi spirituelle de Dieu équivaut à jouer avec le feu; la traiter à la légère nous fait courir un grave péril. En effet, la Bible déclare que « le salaire du péché, c’est la mort » (Romains 6:23).

Dieu nous pousse au repentir

Un repentir sincère est la première étape à franchir pour nous extirper du marasme du péché et nous permettre d’emprunter le chemin de la vie éternelle. Par contre, nos piètres efforts humains en ce sens sont loin de suffire.

Sans l’aide et le soutien divins, nous n’avons pas la force d’accomplir cette énorme tâche ; de nous-mêmes, nous sommes bien incapables d’admettre de plein gré, honteux et pleins de regrets, que nous avons eu entièrement tort de défier Sa loi morale magistrale, pas plus que nous avons la force de renoncer sérieusement et entièrement à nos voies.

L’apôtre Paul confronta les chrétiens de Rome avec la question cruciale suivante : « Méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de sa longanimité, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te pousse à la repentance? » (Romains 2:4 ; c’est nous qui soulignons). Effectivement, le repentir est un don de Dieu (lire aussi Actes 11:18 et 2 Timothée 2:25).

Semblables au patriarche Job avant son repentir sincère et déchirant, nous nous accrochons à notre propre « justice ». Or, cette propre justice, selon la Bible, « est comme un vêtement souillé » (Ésa. 64:6).

Dieu nous tient pour responsable de nos pensées et de nos actes contraires à Sa voie juste. Nous prenons le péché trop à la légère.

Un autre passage biblique-clé

Rédigé il y a près de deux millénaires, le verset d’Actes 2:38 est l’un des passages les plus importants de la Bible. Dans son sermon le jour de la Pentecôte, l’apôtre Pierre expose avec autorité ce que Dieu attend de nous. Il déclare à ses auditeurs qui ont le coeur touché: « Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint-Esprit ».

Ce passage-clé mentionne deux vérités importantes : notre repentir, et le pardon miséricordieux de Dieu sont tous deux nécessaires, se complétant dans le processus du salut.

Le repentir devant avoir lieu avant le pardon, examinons ce sujet.

Le repentir à l’action

Le livre des Actes des Apôtres couvre une trentaine d’années de l’histoire de l’Église à ses débuts, et son impact de Jérusalem à Rome. Dans un sens, il s’agit aussi du repentir du peuple de Dieu au Ier siècle de notre ère.

Paul, tout comme Pierre, ne cessait d’insister sur la nécessité de se repentir. Il « annonçait aux Juifs et aux Grecs la repentance envers Dieu et la foi en notre Seigneur Jésus-Christ » (Actes 20:21).

Il insista sur le fait que nos promesses de renoncer au péché doivent s’accompagner d’actes charitables évidents. Il précise que les êtres humains, hommes et femmes, doivent se repentir et se tourner vers Dieu, processus qui s’accompagne de « la pratique d’oeuvres dignes de la repentance » (Actes 26:20). Antérieurement, Jean-Baptiste n’avait-il pas, lui aussi, exigé de ses auditeurs « des fruits dignes de la repentance » ? (Luc 3:8)

Paul et Barnabas exhortèrent les habitants de Lystre à « renoncer à ces choses vaines [à leurs pratiques idolâtres], pour vous tourner vers le Dieu vivant » (Actes 14:15). Les vrais appelés ressentent généralement le besoin intense de joindre le geste à la parole, de franchir les étapes requises par Dieu dans la Bible.

Remettre à plus tard ce que nous devrions faire – ignorer l’ordre divin de se repentir et se faire baptiser – ne mène nulle part. Nous devons appliquer les vérités que l’Éternel nous a déjà révélées. Si nous le faisons, Il nous bénit en nous en révélant d’autres et en nous accordant la force de Lui obéir.

Quand nous continuons de pécher, c’est un peu comme si nous sombrions dans un profond canyon duquel il est impossible de s’extirper. Ce dont on ne se rend généralement pas compte, c’est que Dieu nous tient pour responsable de nos pensées et de nos actes contraires à Sa voie juste. Nous prenons le péché trop à la légère.

Dieu prend le péché très au sérieux

Pour l’Éternel, tout péché est grave. Il hait toute transgression de Sa loi, peu importe sa forme.

Quand David transgressa deux des Dix Commandements, Dieu lui demanda, par la bouche du prophète Nathan : « Pourquoi donc as-tu méprisé la parole de l’Eternel, en faisant ce qui est mal à ses yeux? » (2 Samuel 12:9). Accablé, le roi répondit : « J’ai péché contre l’Eternel! » (2 Samuel 12:13).

Notez le message subséquent du prophète Nathan : « L’Eternel pardonne ton péché, tu ne mourras point » (même verset). Le repentir profond et sincère de David est évoqué pour nous dans le Psaume 51. Ce psaume, tout abonné de Bonnes Nouvelles devrait le lire de temps à autre, afin de bien comprendre l’attitude que Dieu exige de nous.

David pécha contre Dieu, certes, mais son péché affecta aussi gravement la vie d’autres personnes. Notre Créateur hait les effets du péché sur les êtres humains, le mal qu’il produit irrémédiablement sur quiconque est pris dans ses serres. La loi spirituelle de l’Éternel agit d’elle-même. Point n’est besoin qu’un autre être humain vous surprenne à fauter. Si vous transgressez la loi divine, vous en paierez automatiquement les conséquences.

Mais Dieu, qui est miséricordieux, a mis en place une solution qui Lui a coûté très cher ! En prenant pleinement conscience de la grandeur de notre Père céleste, et en s’examinant, comme le fit le patriarche Job, par rapport à son Créateur, on n’est pas loin du vrai repentir.

Notez la réaction de Job lorsque son Créateur se fit connaître à lui : « Je reconnais que tu peux tout, et que rien ne s’oppose à tes pensées … Mon oreille avait entendu parler de toi; mais maintenant mon oeil t’a vu. C’est pourquoi je me condamne et je me repens sur la poussière et sur la cendre » (Job 42:2, Job 42:5-6).

Le pardon miséricordieux et compatissant de l’Éternel

Le roi David, dans le Psaume 103, évoque la nature miséricordieuse du Tout-Puissant : « Mon âme, bénis l’Eternel … et n’oublie aucun de ses bienfaits! C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités, qui guérit toutes tes maladies … L’Eternel est miséricordieux et compatissant, lent à la colère et riche en bonté… Il ne nous traite pas selon nos péchés, il ne nous punit pas selon nos iniquités. Mais autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant sa bonté est grande pour ceux qui le craignent ; autant l’orient est éloigné de l’occident, autant il éloigne de nous nos transgressions. Comme un père a compassion de ses enfants, l’Eternel a compassion de ceux qui le craignent. Car il sait de quoi nous sommes formés, il se souvient que nous sommes poussière » (Psaumes 103:1-14).

Une fois que vous vous êtes sincèrement repenti de vos péchés, le pardon divin est absolu. Il vous applique personnellement le sang du sacrifice de Son Fils Jésus-Christ. « Car Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3:16).

Dieu efface nos transgressions de Sa loi au moyen du sacrifice de Christ, « en qui nous avons la rédemption, la rémission des péchés » (Colossiens 1:14).

La purification de nos consciences

Le monde entier, à son insu, a mauvaise conscience. Il nous arrive tous, de temps à autre, de ne pas avoir la conscience tranquille. Certaines fautes passées nous hantent, surtout quand elles nous rappellent des situations et des détails que nous préférerions oublier. Or, Dieu a prévu un moyen de purifier nos consciences coupables et de nous placer sur une voie où toute culpabilité est éliminée.

Les sacrifices d’animaux exigés de l’ancien Israël « ne [pouvaient] rendre parfait sous le rapport de la conscience celui qui [rendait] ce culte » (Hébreux 9:9).

En revanche, le sacrifice expiatoire du Christ le peut, et le fera : « Combien plus le sang de Christ, qui, par un esprit éternel, s’est offert lui-même sans tache à Dieu, purifierat- il votre conscience des oeuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant! » (Hébreux 9:14).

Notre nouveau statut auprès de Dieu

Le repentir, le baptême par immersion, et la réception du Saint-Esprit (Actes 2:38) marquent le début d’une nouvelle vie, d’une vie transformée, différente, pour le vrai chrétien. Une fois ces étapes franchies, pour autant que nous continuions à suivre la voie divine résumée dans les Dix Commandements, nous pourrions dire que notre salut est assuré. Comme l’a écrit le psalmiste, « Ta parole est une lampe à mes pieds, et une lumière sur mon sentier » (Psaumes 119:105).

Jésus a dit : « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé [le Père], a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie » (Jean 5:24).

L’apôtre Jean a répété cette vérité encourageante dans 1 Jean 5:11-12 : « Et voici ce témoignage, c’est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie ».

Une fois ressuscité, Jésus, parlant de Luimême à la troisième personne expliqua aux Apôtres que « la repentance et le pardon des péchés seraient prêchés en son nom à toutes les nations, à commencer par Jérusalem » (Luc 24:47), en tant qu’aspect clé de la mission qu’Il a confié à Ses vrais disciples.

On constate donc qu’un repentir sincère, accompagné du pardon miséricordieux et compatissant de l’Éternel Dieu, agissant de concert pour arriver à la vraie conversion, nous placent sur le chemin de la vie éternelle !