Ebola : un aperçu des épidémies prophétisées ?

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Ebola

un aperçu des épidémies prophétisées ?

Tout au long de l’Histoire, les épidémies ont ravagé l’humanité. La peste bubonique appelée également « La Mort Noire » tua plus de 20 millions de personnes en Europe au 14e siècle. En Angleterre, au 17e siècle, cette effroyable épidémie tua plus de 70 000 personnes parmi les 600 000 habitants de Londres.

L’on pensait que les vaccins actuels et les progrès de l’hygiène en général maîtriseraient ces épidémies. Pourtant, le siècle dernier fut marqué par une épidémie de grippe en 1918, dans lequel le virus H1N1 tua environ 70 à 100 millions de personnes dans le monde. L’estimation du nombre des décès de la récente épidémie du Sida dans les années 1980 dépasse les 30 millions de personnes, selon l’Organisation mondiale de la santé.

Il est clair que le fléau des maladies épidémiques n’a pas été éradiqué. En fait, la peste bubonique a récemment tué 47 personnes à Madagascar en 2014 (Daily Mail, 26 novembre 2014). De même, une nouvelle menace dévastatrice sur la scène mondiale a fait son apparition, le virus Ebola.

Cette maladie d’origine virale n’est pas vraiment nouvelle ; les épidémies sporadiques mineures des 40 dernières années furent rapidement maîtrisées. Mais la nouvelle souche qui ravage l’Afrique de l’Ouest depuis l’été 2014 a ramené le spectre des bilans mortels à des dizaines de milliers de personnes et, menace de s’étendre du continent africain au reste du monde.

Le virus natif fut transmis par une chauvesouris africaine, la roussette. Les patients contractent la maladie dans les 2 à 21 jours après l’exposition. Les victimes souffrent de fortes fièvres, de douleurs musculaires et de maux de tête graves, généralement accompagnés de vomissements et de diarrhées qui conduisent à des hémorragies et à la mort.

En pensant à tous ces évènements, nous devons nous poser la question : quel est l’horizon du monde dans les années à venir en ce qui concerne les maladies ? La Bible parle-t-elle de ce sujet ?

L’augmentation des pandémies est prophétisée

Ceux qui étudient les prophéties bibliques sont familiers avec les « quatre cavaliers de l’Apocalypse » que l’on trouve au chapitre 6 de ce livre. En reliant les prophéties de ce chapitre à celles données par Jésus-Christ sur les événements futurs listés dans sa longue prophétie sur le mont des Oliviers (Matthieu 24:3-8, Marc 13:3-8 et Luc 21:7-11), nous pouvons voir que les quatre cavaliers symbolisent une série de terribles évènements qui assailliront le monde.

L’humanité a été ravagée par le cheval blanc de la tromperie religieuse (Apocalypse 6:1-2), par le cheval roux de la guerre (Apocalypse 6:4) et par le cheval noir de la famine (Apocalypse 6:5).

En poursuivant la lecture, nous voyons qu’il y a un quatrième cavalier : « Quand il ouvrit le quatrième sceau, j’entendis la voix du quatrième être vivant qui disait : Viens. Je regardai, et voici, parut un cheval d’une couleur verdâtre. Celui qui le montait se nommait la mort, et le séjour des morts l’accompagnait... » (Apocalypse 6:7-8).

Qui ou que symbolise ce quatrième cavalier ? Les évènements suivants décrits par Jésus constituent de terribles pestilences (épidémies) et des catastrophes naturelles.

Notez que le cheval de couleur verdâtre porte un cavalier dont le nom est la mort et il est accompagné par le séjour des morts (en grec Hadès). Le Commentaire biblique The Expositor’s dit ceci au sujet de la couleur verdâtre de ce cheval : « “chloros” désigne un vert jaunâtre, comme le vert pâle d’une plante, ou la pâleur d’une personne malade par rapport au teint d’une personne en bonne santé. Cette couleur cadavérique s’associe bien avec le nom du cavalier — la mort. » (Vol. 12, 1981).

Le monde a donc pu constater l’augmentation des épidémies, et il en verra encore bien plus. La récente épidémie d’Ebola estdonc un aperçu des choses qui s’aggraveront à l’avenir. Actuellement, c’est cette maladie qui prolifère et nous devons y prêter attention.

La plus récente victime d’Ebola aux États-Unis

Aux États-Unis, le chef du Centers for Disease Control (CDC), (Centre de Contrôle des maladies) à Atlanta, le Dr Thomas Frieden, alerta les Américains en disant qu’Ebola franchirait probablement l’Atlantique pour venir en Amérique. En août 2014, il témoigna devant le Congrès et dit : « La propagation du virus Ebola aux États-Unis est inévitable » (Fox News, le 9 août 2014).

La prévision de M. Frieden s’avéra juste. Depuis, 10 personnes ont contracté la maladie, la plupart du temps par des voyages ou en travaillant dans les zones touchées de la Guinée, de la Sierra Leone et du Liberia. Neuf d’entre elles ont été guéries grâce aux traitements intensifs des hôpitaux américains.

Mais à la mi-novembre, Ebola emporta sa seconde victime américaine, le Dr Martin Salia, qui mourut dans les 36 heures après avoir été admis dans un hôpital du Nebraska. Il était chirurgien et contracta la maladie en Sierra Léone alors qu’il soignait d’autres victimes d’Ebola. Le Dr Phil Smith, qui dirige l’unité de confinement biologique du Centre médical du Nebraska dit que le Dr Salia, âgé de 44 ans, était « très malade ». Il ajouta que son état était pire que celui des autres patients traités avec succès aux États-Unis.

Bien que le virus Ebola n’ait touché moins d’une douzaine de cas aux États-Unis, il domina la Une des journaux à la fin de l’année 2014. Les demandes d’annulation totale des vols en provenance des pays touchés d’Afrique de l’Ouest rencontrèrent des objections de la part de ceux qui considéraient ces restrictions comme un rejet des traditions américaines sur l’ouverture des frontières. La tempête politique fut quelque peu apaisée grâce à un compromis limitant les arrivées en provenance de ces pays à cinq aéroports américains dans lesquels les personnes pouvaient être examinées à leur arrivée.

« Cela pourrait affecter l’économie mondiale »

Depuis le début du mois de décembre 2014, le virus mortel a tué plus de 6 000 personnes en Afrique de l’Ouest, principalement au Libéria, en Guinée et en Sierra Léone. À ce rythme, des milliers d’autres seront touchées chaque mois. Le taux de létalité s’est maintenu entre 50 et 70 % et les chercheurs s’évertuent désespérément à trouver un vaccin efficace.

Les centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) publia, en octobre, des statistiques inquiétantes au sujet de la propagation possible de la maladie. Le Dr Frieden déclara : « Le pire scénario atteindrait un million de cas dans un délai relativement court, et le virus n’affecterait pas seulement l’Afrique de l’Ouest, mais il s’étendrait inévitablement à d’autres pays ». Bien que, plus tard, le CDC ait réduit ses projections, les infections s’approchant de ce niveau pourraient avoir de larges répercussions.

Alors que le CDC ne prévoit pas un « risque important pour la santé » aux États-Unis, le Dr Frieden admit que dans une économie interconnectée, « cela pourrait absolument changer la façon dont nous travaillons ici au CDC ». Il poursuivit en disant : « Cela pourrait changer l’économie du monde. Cela pourrait changer la façon utilisée pour examiner une personne qui aurait voyagé n’importe où dans le monde où il y aurait eu des cas d’Ebola. »

La maladie hautement contagieuse se propage par la proximité des contacts humains et le transfert des fluides corporels. Les observateurs ont noté que la promiscuité, les conditions des transports et les frontières poreuses entre de nombreux pays africains contribuent également à la propagation du virus Ebola.

Un commentaire cité sur la chaîne de télévision ABC News en octobre 2014 au sujet de la propagation de la maladie au Mali est révélateur. « Ebola pourrait causer de nombreux décès ici au Mali », déclara Aminata Samaké, qui travaille dans une banque à Bamako, la capitale. « Nous avons une tradition qui consiste à vivre en communauté et cela pourrait bien contribuer à une énorme contamination. Prenons l’exemple des transports publics — les gens sont entassés dans les bus, les uns sur les autres. Les familles partagent les mêmes assiettes, les mêmes verres pour boire le thé. »

Répondant à la menace, le CDC émit une alerte de niveau 3 pour les citoyens américains afin qu’ils évitent les voyages non essentiels vers la Guinée, le Libéria et la Sierra Léone. Une alerte de niveau 2 s’adressa aux citoyens américains voyageant au Mali ou en République du Congo, où des dizaines de cas d’Ebola furent signalés.

Le clivage politique aux États-Unis va au-delà des questions de transports aériens mentionnées ci-dessus. L’épidémie alimenta les appels des conservateurs en faveur des restrictions strictes aux frontières, alors que les libéraux insistent toujours pour une circulation plus libre à l’intérieur et hors du pays en provenance de toutes les régions du monde ainsi qu’une plus grande confiance sur le leadership de Washington dans la gestion de l’épidémie.

Certains ont également exprimé leur indignation face à la décision du Président Obama d’envoyer des troupes américaines dans les zones touchées par la maladie alors que les soldats n’ont que très peu de formation dans la prévention de l’infection.

Le principe biblique de la quarantaine

Les experts médicaux s’accordent sur l’efficacité de la quarantaine comme moyen d’arrêter l’avance d’Ebola. Vous ne le savez peut-être pas, mais la Bible enseigne exactement la même chose !

Les peuples anciens ne savaient pas que la plupart des maladies étaient propagées par la transmission des microorganismes d’une personne à l’autre. Ils ne connaissaient pas non plus les lois sanitaires telles que l’éloignement des déchets corporels de tout contact humain. Les historiens louent les impressionnantes réalisations des anciens Égyptiens, mais ce peuple, soi-disant avancé, utilisait les déjections animales comme premier ingrédient dans la fabrication de pommades destinées à tous types de maladies.

Nulle part dans les cinq premiers livres de la Bible, communément appelés les livres de Moïse, Dieu ne révèle à l’ancien Israël que se sont des organismes pathogènes qui transmettent la maladie. Mais Dieu donna des instructions à Israël pour que les malades soient tenus à l’écart du reste de la population. Lisez vous-même les instructions divines à ce sujet dans Lévitique chapitres 13 et 15. Elles concernent les personnes souffrant de divers types d’éruptions cutanées ainsi que les écoulements corporelles. Ils devaient se séparer du camp d’Israël pendant la durée de la maladie.

Tout comme l’ancien Israël utilisait la pratique de la quarantaine pour empêcher la maladie de se propager à travers le camp surpeuplé, cette mesure sanitaire s’est avérée être la meilleure méthode pour arrêter la propagation du virus Ebola.

Les lois concernant les maladies et les fluides corporels

À nouveau, il faut tenir compte de l’époque à laquelle Moïse écrivit ces instructions. Les anciennes connaissances médicales des Égyptiens étaient primitives par rapport à celle des années 1800. Il est évident qu’à la lecture des manuscrits du Papyrus Ebers (l’un des plus anciens traités médicaux) ainsi que celle d’autres sources anciennes, il n’y avait absolument aucune notion d’assainissement en Égypte — comme l’illustre l’utilisation d’excréments dans la fabrication des crèmes mentionnées plus haut.

D’autre part, les anciennes lois des Israélites ne montrent rien d’autre qu’une préoccupation envers les questions sanitaires. Celles-ci les auraient protégés des agents pathogènes microscopiques. Mais comment Moïse pouvait-il avoir connaissance de l’existence de ces germes ? Il est certain que les Égyptiens ne les connaissaient pas — pas plus que n’importe quelle autre civilisation ancienne.

En fait, « jusqu’à ce siècle, toutes les sociétés précédentes conservaient les malades infectés dans leur maison, — même après la mort, exposant ainsi les membres de la famille et d’autres personnes à la maladie mortelle — à l’exception des Israélites qui obéissaient aux lois médicales de Dieu au sujet de la quarantaine. Au cours de la Peste noire dévastatrice du 14e siècle, les malades et les morts se trouvaient dans les mêmes chambres, côtoyant ainsi le reste de la famille.

« Souvent, les gens se demandaient pourquoi la maladie touchait autant de personnes en même temps. Ils attribuaient ces épidémies à un « air vicié » ou à de « mauvais esprits ». Cependant, une attention particulière aux instructions médicales de Dieu révélées dans Lévitique aurait sauvé des millions et des millions de vies.

Arturo Castiglione écrivit à propos de l’importance énorme de ces lois médicales bibliques : « Les lois contre la lèpre dans Lévitique 13 pourraient être considérées comme le premier modèle d’une législation sanitaire. » (Arturo Castiglione, A History of Medicine ..., 1941, p. 71)

« Heureusement, les pères de l’église de Vienne prirent finalement les injonctions bibliques à coeur et ordonnèrent que les personnes infectées par la peste … soient placées en dehors de la ville dans des camps spéciaux pour quarantaine médicale. Le personnel soignant nourrissait les malades, qu’ils meurent ou qu’ils survivent à la maladie. Ceux qui mouraient dans les maisons ou dans les rues étaient enlevés et enterrés instantanément en dehors des limites de la ville. Ces mesures sanitaires bibliques firent que l’épidémie redoutée fut rapidement maîtrisée pour la première fois. D’autres villes et d’autres pays imitèrent rapidement les pratiques médicales de Vienne jusqu’à ce que l’épidémie de la peste cesse. » (Grant Jeffrey, The Signature of God, 1996, pp. 149-150).

Bien sûr, tout en prenant toutes les précautions raisonnables, nous devrions aussi être conscients des protections que Dieu offre à ceux qui se tournent vers Lui. Comme le Psaume 91 le dit : « Je dis à l’Éternel : mon refuge et ma forteresse, Mon Dieu en qui je me confie !... Tu ne craindras ni les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole de jour, ni la peste qui marche dans les ténèbres, ni la contagion qui frappe en plein midi. » (Psaume 91:2, Psaume 91:5-6).

Ce qu’il faut surveiller

Le début de l’année 2015 témoigne d’un monde quelque peu soulagé que les craintes passées d’une épidémie d’Ebola massive ne se soient pas matérialisées. Mais ce monde est toujours anxieux de constater que la maladie se propage à d’autres nations.

Cependant, nous devons nous poser la question suivante : ceci pourrait-il être un signal que le quatrième cavalier est prêt à commencer sa chevauchée mortelle. Si ce cavalier ne monte pas son cheval à travers les pays occidentaux développés, le chevauche- t-il à travers d’autres pays ? Les événements de l’Apocalypse 6 peuvent devenir une dure réalité — et ils le sont déjà pour des dizaines ou des centaines de milliers de personnes dans les zones touchées.

L’heure n’est pas à la complaisance ou au relâchement de notre vigilance. Pour qu’une autre épidémie ne commence à faire des ravages aux États-Unis, en Europe, au Canada, en Australie ou dans d’autres pays occidentaux, il suffirait d’une douzaine de nouveaux cas pendant que notre attention serait portée ailleurs. Si chacune de ces personnes infectées sont en contact avec 10 autres personnes, qui elles-mêmes sont en contact avec 10 autres, qui elles-mêmes sont en contact avec 10 autres …

Oui, cela pourrait arriver aussi facilement que cela.

Les médias détournent facilement notre attention sur tout ce qui peut être considéré comme les « nouvelles fraîches » du moment, nous gardant à l’écoute de leurs messages publicitaires. Pourtant, les avertissements de Jésus dans Sa prophétie sur le Mont des Oliviers et dans le livre de l’Apocalypse sont pour notre époque, lorsqu’un monde troublé et chaotique connaîtra l’apogée de la misère avant d’être enfin remplacé par le juste règne de Dieu avec le Christ régnant sur toutes les nations.

« Veillez donc et priez en tout temps, afin que vous ayez la force d’échapper à toutes ces choses qui arriveront, et de paraître debout devant le Fils de l’homme. » (Luc 21:36)

Dieu donne Ses avertissements prophétiques dans un but. Il veut que Son peuple puisse voir venir le danger et qu’il puisse faire ce qu’il faut pour l’éviter. Serez-vous une personne qui écoute l’avertissement ?