Jésus fréquenterait-il votre église ?

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Jésus fréquenterait-il votre église ?

Parmi les chrétiens conservateurs, il existe aux États-Unis, un mouvement de plus en plus puissant qui vise l’atteinte du pouvoir politique comme moyen de mettre fin à la détérioration des valeurs familiales bibliques, aux modes de divertissement immoraux, à l’avortement et à l’enseignement de l’évolution dans les écoles.

L’un des divers facteurs de ce mouvement est la « théologie de la domination », qui cherche à dominer ou à maîtriser le gouvernement civil, le système d’éducation, l’industrie du divertissement et les riches sociétés de capitaux. Les défenseurs de ce mouvement estiment que lorsque les chrétiens auront obtenu le contrôle politique et économique, les États-Unis redeviendront un pays chrétien. Certains partisans croient que la montée en puissance des chrétiens permettra effectivement l’établissement du Royaume de Dieu sur la Terre.

Cette idée de l’établissement du Royaume de Dieu par l’entremise d’un gouvernement humain ne date pas d’hier. En effet, au Moyen Âge, l’Église catholique exerçait un énorme pouvoir politique partout en Europe. À cette époque de l’histoire européenne, on considérait que le droit de régner en temps que monarque était conféré par le Pape. Et la force armée d’un pays pouvait être utilisée pour mettre les enseignements religieux à exécution.

Vers les années 1300, le pape Boniface VIII écrivit que l’église maniait deux épées, une spirituelle et l’autre, physique. Il ajouta ceci : « L’église a le pouvoir sur les deux, l’épée spirituelle et l’épée physique. Mais cette dernière doit être utilisée pour l’église, tandis que l’autre doit être utilisée par l’église ;celle-ci doit être utilisée par le prêtre, tandis que l’autre [l’épée de la force militaire] doit être utilisée par les rois et les capitaines, mais selon la volonté et avec la permission du prêtre. » (Citation de Documents of the Christian Church, par Henry Bettenson et Chris Maunder, éditeurs, 2011, p. 121 ; c’est nous qui mettons l’accent sur certains passages.)

La Réforme protestante a diffusé le pouvoir papal, mais, depuis le Moyen Âge, l’histoire du christianisme a vu divers mouvements religieux essayer de paver la voie en prévision du retour du Christ par des efforts humains visant à créer sur Terre le Royaume de Dieu.

Dans d’autres communautés chrétiennes, l’antipode de la théologie de la domination est populaire. Il s’agit d’un concept du Nouvel Âge selon lequel « Jésus accepte tout le monde, dans la mesure où chacun a de l’amour dans son coeur. »

Selon cette interprétation des enseignements de Jésus, « l’amour » est défini par des émotions humaines subjectives. Le bien et le mal sont davantage fondés sur des sentiments personnels plutôt que sur des normes universelles. On tient peu compte de la suprématie de Dieu ou de Sa loi.

Le Jésus du Nouvel Âge n’impose aucune façon d’adorer Dieu ; au contraire, ce sont les humains qui créent leurs propres interprétations de Dieu, en s’appuyant sur leurs traditions. La définition du péché est ambiguë parce que la loi divine est rendue désuète par « l’amour ». Est-ce le genre d’église que Jésus fréquenterait ?

Vers l’an 1300 apr. J.-C. le pape Boniface VIII affirmait que l’église manie deux épées : une spirituelle et l’autre, physique.

Examinons de plus près ces deux enseignements contradictoires au sujet de la suprématie de Dieu et deSon Royaume, à la lumière des véritables enseignements de Jésus. Trouverions-nous l’un ou l’autre de ces courants de pensée théologique dans l’église que Jésus fréquenterait ? Ou fréquenterait-Il une église ayant une orientation différente ?

L’Église dominera-t-elle le monde ?

Penchons-nous d’abord sur l’idée voulant que les chrétiens doivent utiliser un gouvernement humain pour dominer le monde et hâter le retour du Christ. Lorsque nous examinons la vie de Jésus telle qu’elle est présentée dans les Évangiles, nous remarquons une approche différente. Jésus ne s’est jamais impliqué en vue de contrôler les gouvernements juif et romain. Lorsqu’Il fut conduitdevant le gouverneur romain Ponce Pilate, Il a déclaré : « Mon royaume n’est pas de ce monde, répondit Jésus. Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour moi afin que je ne fusse pas livré aux Juifs ; mais maintenant mon royaume n’est point d’ici-bas. » (Jean 18:36)

Jésus dit à Ses disciples de se préparer à être persécutés par des « gouverneurs et… des rois, pour servir de témoignage à eux et aux païens [les nations]. » (Matthieu 10:18) Il leur dit : « prêchez la bonne nouvelle à toute la création » (Marc 16:15), au lieu de leur demander d’imposer l’Évangile à toute la création.

Les églises chrétiennes devraient-elles s’efforcer de dominer la scène politique et économique pour promouvoir le Royaume de Dieu sur la Terre ? Pour répondre à cette question, il faut d’abord comprendre ce qu’est le Royaume de Dieu et comment nous pouvons nous soumettre à la volonté de Dieu dans notre vie. Pour bien comprendre ce que Dieu cherche à accomplir dans notre vie, nous devons d’abord avoir une vision de Son futur Royaume et avoir pour mission d’obéir à notre Créateur au quotidien, et ce, tout au long de notre vie. Voilà le genre de disciples que Jésus souhaiterait voir remplir les bancs de l’église qu’Il fréquenterait. Et vous ?

D’une parabole à l’autre, Jésus parla à Ses disciples d’un fiancé ou d’un riche marchand qui quitterait ses serviteurs et reviendrait pour les récompenser ou les punir. La longue prophétie prononcée par Jésus sur le mont des Oliviers peu de temps avant Sa mort avait pour but de répondre à la question suivante : « …quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde ? » (Matthieu 24:3)

La veille de Sa mort, Jésus dit à Ses disciples : « Que votre coeur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi. Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et, lorsque je m’en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi. » (Jean 14:1-3)

Jésus enseigna régulièrement que, pour l’instant, Dieu ne règne pas sur l’humanité. Il encouragea Ses disciples en créant pour eux la vision d’une époque où Il établirait la souveraineté divine sur tous les peuples. Il n’ordonna jamais à Ses partisans d’essayer de contrôler la scène politique et d’utiliser le gouvernement humain pour établir le Royaume de Dieu.

L’importance de la vision

Il est primordial d’avoir une vision — comme en témoigne l’histoire de Florence Chadwick, qui a tenté de traverser la Catalina Channel. Personnellement, la traversée en bateau de 34 km entre la côte californienne et l’île de Catalina laissa une image gravée dans mon esprit — celle des nombreux requins qui nous suivaient. Je n’avais aucune envie de me baigner. Cela rend la tentative de Chadwick encore plus incroyable.

Le 4 juillet 1952, à l’âge de 34 ans, Chadwick avait déjà conquis la Manche et était en excellente forme physique. Le jour où elle voulut traverser la Catalina Channel, le temps était extrêmement brumeux. De plus, l’eau était glacée et ses membres devinrent vite engourdis. Son équipe, qui l’accompagnait en bateau,dut éloigner les requins en tirant avec une arme à feu à plusieurs reprises. Elle s’efforçait de voir la côte, mais la brume l’en empêchait.

Au bout de près de 16 heures, essayant de surmonter son impression que la distance était trop grande à parcourir, elle abandonna la partie et grimpa dans le bateau. Elle fut désolée de découvrir que la côte ne se trouvait qu’à moins d’un kilomètre de distance.

Chadwick déclara à la presse que c’était la brume qui l’avait découragée. Elle pouvait surmonter la fatigue, le froid et la menace que posaient les requins, mais l’incapacité de voir sa destination l’accablait. Deux mois plus tard, elle fit une deuxième tentative. Elle dut faire face aux mêmes conditions, y compris la brume, mais elle visualisa son objectif et atteignit son but en battant le record masculin de deux heures.

Souvent, ce ne sont pas les difficultés de la vie qui l’emportent sur nous. C’est la brume. Avoir une vision mentale, c’est être en mesure de visualiser au-delà de l’incertitude de la brume de la vie. Pour ressentir la domination de Dieu dans votre vie en ce moment, vous devez avoir une vision spirituelle de l’avenir qu’Il a promis.

Jésus donna les directives suivantes à Ses disciples : « Et vous, ne cherchez pas ce que vous mangerez et ce que vous boirez, et ne soyez pas inquiets. Car toutes ces choses, ce sont les païens du monde qui les recherchent. Votre Père sait que vous en avez besoin. Cherchez plutôt le royaume de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. » (Luc 12:29-31) Notre vision du Royaume de Dieu doit provenir des enseignements de Jésus- Christ et des descriptions fournies par les prophètes de l’Ancien Testament. Cette vision déterminera dans quelle mesure nous nous soumettrons à la volonté divine dans notre vie actuelle et même quelle église nous fréquenterons.

L’Église doit-elle tolérer tous les concepts moraux et religieux ?

La seconde idée qui infiltre le christianisme libéral, c’est la conviction que Jésus enseigna l’acceptation inconditionnelle de toutes les croyances religieuses.

Cette interprétation provient, non pas des enseignements de Jésus, mais bien d’un méli-mélo de laïcité, de multiculturalisme et de religion de l’Extrême-Orient, amalgamé à quelques concepts bibliques. Elle crée un Jésus multiculturel qui accepte l’égalité de toutes les religions et de toutes les idées morales — un Jésus qui ressemble plus à un hippie des années 1968 à la recherche de « l’ère du Verseau » qu’au Jésus historique qui vécut en Judée sous le règne de l’Empire romain, il y a de cela 2000 ans.

En fin de compte, le Jésus du Nouvel Âge ne cherche ni à résoudre les horribles conséquences des manquements à la loi divine, ni à définir la souveraineté ou le Royaume de Dieu ; il cherche plutôt à donner à chacun la liberté morale de décider ce qui est bien et ce qui est mal.

Avoir une vision mentale, c’est être en mesure de visualiser au-delà de l’incertitude de la brume de la vie. Pour ressentir la domination de Dieu dans votre vie en ce moment, vous devez avoir une vision spirituelle de l’avenir qu’Il a promis.

Un récit tiré de l’Évangile selon Matthieu nous aide à comprendre les enseignements du véritable Jésus. Un jeune homme s’approcha de Lui pour lui demander ceci : « Maître, que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle ? » (Matthieu 19:16)

Jésus lui répondit : « Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements. » (Matthieu 19:17). Le véritable Jésus se préoccupait de la primauté du droit divin, enseignement qui est étranger au concept de Jésus que se fait le Nouvel Âge.

Le jeune homme insista pour savoir de quels commandements Il voulait parler et Jésus lui répondit : « Tu ne tueras point ; tu ne commettras point d’adultère ; tu ne déroberas point ; tu ne diras point de faux témoignage ; honore ton père et ta mère ; et : tu aimeras ton prochain comme toimême. » (Matthieu 19:18-19)

L’homme sut instantanément que cela provenait des Dix Commandements — le dernier (« Tu aimeras ton prochain comme toi-même ») résumant Lévitique 19:18. Il dit à Jésus : « J’ai observé toutes ces choses ; que me manque-t-il encore ? » (Matthieu 19:20) Il avait grandi dans une communauté juive stricte qui avait un grand respect pour les Commandements de Dieu.

Or, Jésus lança au jeune homme un défi pour lui montrer qu’il ne comprenait pas très bien le plein engagement exigé des Commandements : « Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, et suis-moi. »

Le jeune homme se retourna et quitta le Fils de Dieu, car il était riche et ne pouvait pas envisager une vie de sacrifices pour Dieu et pour son prochain (Matthieu 19:16-22). Il ne pouvait se résigner au fait que Jésus ne semblait pas se préoccuper de ce qui, selon lui, allait lui procurer un sentiment d’accomplissement de soi, et que le Fils de Dieu se préoccupait avant tout de la suprématie divine et de l’accomplissement de la volonté de Dieu dans la vie de Ses disciples.

Les quatre Évangiles (selon Matthieu, Marc, Luc et Jean) nous fournissent de courts extraits de la vie de Jésus. Nous savons qu’Il interagissait avec la société juive en observant les Dix Commandements et de nombreuses autres lois mentionnées dans les Saintes Écritures juives. Ce qu’Il revendiquait faisait de Lui un fou ou, alors, le plus grand des êtres humains de tous lestemps. Jésus, le charpentier de Nazareth, déclarait être le Messie annoncé et le Fils de Dieu.

Jésus enseigna que Sa mission consistait à sauver l’humanité et, tout comme les prophètes hébreux l’avaient prédit, à régner sur Terre. Il annonça à Ses disciples qu’Il allait remonter au ciel et revenir plus tard sur Terre pour y établir le Royaume de Dieu. Et ce sera en effet le Royaume de Dieu. Jésus ne reviendra pas sur Terre pour se voir confier un simple royaume terrestre déjà établi et fondé sur un système politique conçu par des êtres humains. Il reviendra pour établir un gouvernement radicalement nouveau au sein duquel Il agira à titre de monarque et de Roi des rois, au nom de Son Père.

À Son retour, Jésus n’aura pas pour mission de promouvoir le concept du Nouvel Âge selon lequel « tout le monde s’entend bien en évitant de porter un jugement contre quiconque. » Jésus dit à Ses disciples que lorsqu’Il établira le Royaume de Dieu sur Terre, « le Fils de l’homme enverra ses anges, qui arracheront de son royaume tous les scandales et ceux qui commettent l’iniquité : et ils les jetteront dans la fournaise ardente, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. » (Matthieu 13:41-42)

Ces paroles sortent de la bouche de Jésus-Christ. Il ne reviendra pas pour établir un Royaume dont le message est le suivant : « Je suis OK, vous êtes OK », car, en réalité, nous ne sommes pas OK. Il reviendra pour enseigner à toute l’humanité un mode de vie tout à fait nouveau. En fait, il n’est pas nécessaire d’attendre Son retour pour commencer à vivre d’une façon nouvelle. Le Christ peut vous l’enseigner dès maintenant !

La suprématie de Dieu dans votre vie

Jésus enseigna à Ses disciples à ne pas se dissimuler en attendant Son retour pour établir le Royaume de Dieu, mais bien à rechercher et à anticiper Sa réalité. Lorsque vous rechercherez et anticiperez le Royaume de Dieu, vous vivrez des changements majeurs dans votre vie chrétienne. Voici quelques-uns de ces changements :

1. Vous commencerez à découvrir la volonté et le dessein de Dieu dans votre vie. Trop souvent, nous nous approchons du trône de Dieu comme si c’était nous qui avions une suprématie sur Lui. Nous Le considérons comme un « commis » qui est censé réaliser tous nos désirs et nos objectifs. Si vous désirez vraiment transformer votre vie, demandez chaque matin à Dieu d’accomplir Ses propres désirs et Son propre dessein dans votre vie. Lorsque vous recherchez l’avenir qu’Il a en tête pour vous, vous accepterez automatiquement Ses conseils relatifs à cet avenir.

Cela peut s’avérer ce qu’il y a de plus difficile pour un être humain. Nous voulons tous être maîtres de notre propre destin. Nous voulons contrôler notre environnement immédiat et tous ceux qui nous entourent, pour nous sentir heureux et en sécurité. Cependant, la foi repose sur l’abandon de notre vie à Dieu, en tant que Père aimant. Nous pouvons abandonner notre besoin de tout contrôler seulement si nous avons foi dans l’avenir que Dieu nous promet et dans Son rôle dans notre vie actuelle.

2. Vous commencerez à changer vos priorités. Que faites-vous de votre temps, ce merveilleux cadeau que Dieu a donné à chacun d’entre nous ? Lorsque nous Lui permettons d’établir nos priorités, le désir d’amasser de l’argent et des biens matériels est remplacé par le désir de développer un caractère spirituel à l’image du Christ.

Le besoin d’atteindre un certain statut social est supplanté par le désir d’aimer son prochain. Et la recherche de notre propre volonté est remplacée par la recherche de la volonté divine dans votre vie. Le désir de se divertir constamment et d’obtenir une gratification immédiate fait place à une compréhension apaisante de ce qui compte vraiment dans la vie : la famille, notre façon de traiter les autres et l’adoration de Dieu comme Il l’entend.

3. Vous commencerez à consacrer votre énergie mentale et affective à d’autres fins. Dans la vie, notre rancoeur, notre égoïsme, notre envie et d’autres pensées et émotions destructives nous font perdre beaucoup de temps. Dieu veut que nous produisions des fruits dans notre vie : « l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance… » (Galates 5:22-23) Cela ne peut survenir que lorsque nous reconnaissons la nécessité de faire place à la volonté de Dieu dans notre vie et notre incapacité à satisfaire notre faim spirituelle par nos propres moyens.

4. Vous commencerez à vouloir obéir aux Commandements de Dieu. Vous devez accepter le droit du Créateur de la vie d’avoir la suprématie sur Sa propre création. Tout comme il existe des lois physiques qui régissent l’univers, comme la loi de la gravité, il existe aussi des lois spirituelles divines qui régissent notre relation avec Dieu et avec autrui.

Ésaïe, l’un des prophètes de l’Ancien Testament les plus éloquents, est l’auteur inspiré de nombreuses prophéties au sujet du futur Royaume qui sera confié au Messie ou au Christ. Dans un passage en particulier, il décrit ainsi le règne du Messie : « …afin qu’il nous enseigne ses voies, et que nous marchions dans ses sentiers. Car de Sion sortira la loi, et de Jérusalem la parole de l’Éternel. » (Ésaïe 2:3)

Jésus-Christ ne reviendra pas sur Terre pour créer l’anarchie en abolissant toutes les lois. Son Royaume reposera sur la loi divine. Acceptez-vous la suprématie de Dieu dans votre vie en obéissant à Ses Commandements ?

Quelle église Jésus fréquenterait-Il ?

Qu’attend Dieu de vous ? Il souhaite que vous renonciez au contrôle égoïste de votre vie et que vous Le laissiez régner sur chacune de vos pensées et actions. Voilà le défi que Dieu vous pose. Jésus assisterait-Il aux assemblées d’une église remplie de personnes qui ont les mêmes désirs, la même envie, la même convoitise et les mêmes priorités égoïstes que le reste de la société laïque ?

Fréquenterait-Il une église où on loue Dieu en entonnant des hymnes, mais où Il a peu d’influence sur les choix qu’exercent les fidèles au quotidien ? Une église où Jésus est considéré comme un Sauveur, mais non comme un Maître ? Où la suprématie et les lois divines sont supplantées par l’acceptation du fait que chaque personne peut déterminer ce qui est bien et ce qui est mal dans sa propre vie ?

Ne pensez-vous pas que Jésus rechercheraitplutôt une Église où les fidèles s’efforcent de se soumettre à Sa volonté dans leur vie quotidienne et attendent impatiemment la venue de Son Royaume ?

Bien entendu, la véritable question n’est pas « Jésus fréquenterait-Il mon église ? » C’est plutôt « Est-ce que je fréquente l’Église de Jésus ? »