La guerre civile en Syrie se répercute sur les pays voisins
La maîtrise de toute difficulté majeure signifie normalement une meilleure chance d’y mettre un terme.
Or, ce qui se voulait un conflit national syrien s’est tellement prolongé qu’il fait maintenant rage bien au-delà des frontières syriennes, au point de risquer de se transformer en une autre guerre importante au Moyen-Orient. Les pays s’affrontent comme des bêtes sauvages, parant les coups et en assénant tour à tour. Les menaces verbales sont monnaie courante. Le psalmiste pose la question suivante : « Pourquoi ce tumulte parmi les nations, Ces vaines pensées parmi les peuples ? » (Psaumes 2:1).
Patrick Cockburn écrivait ceci dans le London Review of Books : « Au cours de l’année qui vient de s’écouler, une impasse militaire s’est établie, chaque camp ayant lancé une offensive dans les régions où il est le plus fort. Les deux camps ont remporté des victoires certaines, mais limitées. » (« Is It the End of Sykes-Picot? », 6 juin 2013). Dernièrement, des pays étrangers (et des groupes situés à l’intérieur de ces pays) ont intensifié leurs interventions, d’un côté comme de l’autre. Maintenant, le président de la Syrie, Bashar el- Assad, ou les groupes rebelles, pourraient très bien avoir le dessus très prochainement.
Selon le périodique USA Today, « De plus en plus de pays du Moyen-Orient s’impliquent dans la guerre civile en Syrie, un conflit régional qui menace d’opposer les puissances mondiales les unes aux autres. » (« Syria’s Deepening Sectarian War Bleeds Across Borders », 29 mai ; c’est nous qui mettons l’accent sur certains passages.) Le président Assad et les divers groupes de rebelles ont leurs propres bailleurs de fonds. En effet, la Russie et l’Iran ont livré des armes perfectionnées à Damas, et Israël a lancé des frappes aériennes de précision pour détruire certaines d’entre elles. Des milliers de soldats du mouvement Hezbollah sont intervenus activement aux côtés d’Assad et ont ainsi entraîné le Liban dans cette guerre civile brutale.
Les États-Unis et la Russie avaient prévu des pourparlers en août 2013, mais à la date de rédaction de cet article, les groupes rebelles semblaient apparemment avoir refusé d’y participer. Dans un autre communiqué du USA Today (cette fois-ci en provenance de Jérusalem), on lisait : « Israël a prévenu le monde jeudi qu’il devait se préparer à faire face à une «nouvelle ère» de guerre au Moyen- Orient alors que le régime syrien prétend qu’un premier envoi de missiles antiaériens lui est parvenu de la Russie » (« Syria Says It Has Advanced Missiles From Russia », 1er juin). Le ministre des Affaires extérieures de la Syrie a affirmé que Damas « ripostera immédiatement » si Israël attaque de nouveau la Syrie.
Les fureurs des guerres féroces engendrent d’innombrables souffrances et décès dans tout pays où elles sévissent. « Les atrocités abondent maintenant dans le cadre de la guerre syrienne. Quelque 80 000 Syriens ont été tués depuis l’arrivée du Printemps arabe en mars 2011, et un nombre inconnu de personnes ont été torturées et mutilées. » (Victor Davis Hanson, « Why Some Wars Are So Savage », The Wall Journal, 29 mai) Entretemps, la Jordanie s’efforce de tenir le coup avec l’arrivée de quelque 500 000 réfugiés de la Syrie.
Depuis son lancement, Bonnes Nouvelles se tient au courant des événements majeurs qui se déroulent au Moyen-Orient et explique leur signification générale à la lumière des prophéties bibliques. Cette région stratégique demeure la clé de la réalisation de nombreuses prophéties de la fin des temps menant au retour de Jésus-Christ. (sources : London Review of Books, USA Today, The Wall Street Journal)