La révolution du Dessein Intelligent

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La révolution du Dessein Intelligent

Nous vivons, que nous en soyons conscients ou non, une époque charnière. Une révolution scientifique s'amorce sous nos yeux. Des informations fascinantes sont distribuées quasi quotidiennement à propos du Dessein Intelligent, une conception qui remet en question l'idée fort répandue de l'Evolution darwiniste enseignée dans la plupart des écoles, adoptée par les médias, et même les laboratoires de biologie.

D'après le Dr Stephen Meyer, directeur du Discovery Institute, un réservoir d'idées sur le Dessein Intelligent, « nous vivons les phases initiales d'une révolution scientifique. Nous souhaitons avoir un impact sur l'optique prédominante de notre culture » (« Politicized Scholars Put Evolution on the Defensive », le New York Times du 21 août 2005).

Faisant allusion à cette révolution scientifique, le président américain George Bush a émis le souhait de voir le Dessein Intelligent enseigné dans les écoles au même titre que la théorie de l'Evolution.

« A mon avis, éduquer consiste en partie à exposer aux gens différentes écoles de pensées ». Quand on lui demanda s'il pensait qu'il faut enseigner les deux points de vue, dans le débat Evolution contre Dessein Intelligent, il acquiesça, précisant que c'est nécessaire « pour que les gens sachent où se situe le débat » (« Bush Remarks Roil Debate Over Teaching of Evolution », New York Times du 3 août 2005).

Quelques jours plus tard, Bill Frist, un médecin, leader de l’ancienne majorité au Sénat, fit la même remarque. Il expliqua que le fait d'enseigner dans les écoles le Dessein Intelligent et l'Evolution « ne force personne à souscrire à telle ou telle théorie » et que « dans une société pluraliste, c'est la méthode la plus juste d'éduquer les gens et de les former pour l'avenir » (« Show Me the Evidence », New York Times du 28 août 2005).

Commentant les remarques du président, le Dr Meyer ajouta : « A notre avis, le président a joué de son influence pour soutenir la liberté de s'interroger et la liberté d'expression, eu égard à la question des origines bibliques. Cela ne pouvait pas mieux tomber, et c'est fort apprécié, car nombreux sont les savants critiqués pour s'être détachés de l'orthodoxie darwiniste » (« Bush Remarks Roil Debate Over Teaching of Evolution »).

« Plus on s'aperçoit que notre habitat a été soigneusement conçu, plus les preuves en faveur d'un Architecte intelligent se font convaincantes »

Comment cette révolution a-t-elle commencé ? C'est plutôt fascinant.

L'origine du mouvement

Comme pour la plupart des révolutions scientifiques, ce mouvement n'est pas le fruit de la réflexion, en termes abstraits, d'un individu quelconque.

Galilée avait amorcé une révolution scientifique quand il s'était servi d'un télescope nouvellement inventé, et avait remarqué plusieurs lunes en orbite autour de Jupiter. Cela contredisait la conception que les érudits de son temps avaient de l'univers. En effet, ces derniers enseignaient que notre planète se trouvait au centre du cosmos. Galilée découvrit que notre planète, en fait, tourne autour du soleil, ce qui provoqua une véritable révolution scientifique dans l'astronomie et au niveau de la culture des masses.

Isaac Newton se mit, lui aussi, à contester l'explication typique du mouvement des corps célestes, quand il vit une pomme tomber d'un arbre, dans son jardin.

Albert Einstein échafauda plusieurs de ses théories du fait de sa fascination pour les aimants et quelques feuilles de thé tourbillonnant dans sa tasse.

Charles Darwin développa sa théorie de l'Évolution par ses observations, pendant un tour du monde en bateau, sur le Beagle, et du fait de sa passion pour la reproduction des pigeons.

La révolution récente du Dessein Intelligent a débuté, elle aussi, à la suite d'observations pratiques, et non de rêveries abstraites. Dans certains laboratoires de biologie, les savants ne pouvaient expliquer, par la théorie évolutionniste, l'incroyable complexité de la cellule.

« Les arguments modernes en faveur d'un dessein, a écrit l'auteur et journaliste scientifique canadienne Denyse O'Leary, sont issus des découvertes scientifiques du XXe siècle mettant en évidence la complexité de la vie. Et ces découvertes, Darwin et ses partisans ne les avaient pas prévues. La défense de l'argument moderne en faveur d'un Dessein est basé sur la théorie de l'informatique, qui permet de distinguer entre un certain ordre [de chose] pouvant exister sans raison, et un ordre [de chose] si complexe que l'absence d'un dessein est fort improbable » (By Design or By Chance, 2004, p 172).

Évidemment, comme cela a été le cas pour les remous scientifiques du passé, cette révolution a débuté quand un groupe de savants courageux a remis en question la théorie dominante dans une discipline scientifique, et a offert des preuves de nature à la démolir. Ils ont rencontré une opposition farouche de la part des fonctionnaires en poste qui sentaient que leur statut, leur autorité et leur réputation étaient menacés.

Des pionniers visionnaires

Dans les années 1980, plusieurs savants ont pris contact entre eux afin d'essayer d'expliquer l'incroyable complexité de la cellule, et la quantité énorme d'informations, (sous forme d'un langage encodé dans la molécule de l'ADN) qu'elle contient. Ils se mirent à remettre en question la théorie de l'Evolution, non pas au niveau religieux, mais dans leur propre discipline, la biologie.

L'un de ces savants, le biochimiste Charles Thaxton, décida d'utiliser le terme Dessein Intelligent pour bien montrer que la présence d'informations élaborées dans l'ADN étaient révélatrice d'une intelligence.

« A une époque où l'on avait l'impression que des causes naturelles peuvent suffire à expliquer tout phénomène naturel, des découvertes significatives eurent lieu tant en mathématiques qu'en biologie » (« A New Design Argument », Cosmic Pursuit , 1er mars 1998).

Le mouvement du Dessein Intelligent a pris de l'ampleur quand le biologiste moléculaire néo-zélandais Michael Denton, un médecin agnostique, a entrepris une étude approfondie des arguments en faveur de l'Evolution darwiniste, et les a trouvés très déficients.

Dans son livre, Evolution : A Theory in Crisis, il a écrit que les problèmes, avec la théorie de l'Évolution, « sont trop aigus et intraitables pour offrir le moindre espoir d'être résolus dans le contexte du plan d'ensemble darwinien orthodoxe », et la position traditionnelle acceptée « n'est dorénavant plus soutenable » (1985, p. 16).

Il écrit, à la fin de son ouvrage : « Tout compte fait, la théorie darwinienne de l'Evolution représente ni plus ni moins le grand mythe cosmogonique du XXe siècle » (p. 358).

Lors d'une année sabbatique en Angleterre, Philip Johnson, un professeur de droit de l'Université de Californie à Berkeley se mit à lire The Blind Watchmaker [l'horloger aveugle], écrit par le zoologiste britannique athée Richard Dawkins, d'avis que toutes les créatures vivantes sont le produit de l'Evolution.

Philip Johnson, en bon professeur de droit qui se respecte, nota aussitôt la faiblesse des arguments, avancés comme sous le coup de l'émotion, et l'absence de preuves tangibles de la part de l'auteur. Il se demanda comment un savant connu peut bien recourir à tant de malhonnêteté quand la théorie [qu'il avance] s'appuie sur un fondement prétendu solide. Il prit l'ouvrage pour un défi à relever.

Le professeur Johnson se lança dans une enquête approfondie de la littérature évolutionniste, et fut stupéfait de ce qu'il y découvrit. Il s'avéra, pour reprendre une fable connue d'Andersen, que « l'empereur était nu » ! Philip Johnson se mit à publier ses découvertes, sur l'Evolution darwinienne, dans des ouvrages populaires tels que Darwin on trial [le procès de Darwin] (1991) et Defeating Darwinism by Opening Minds [La défaite du darwinisme par l’ouverture des esprits] (1997).

A la même époque, dans un laboratoire universitaire de biologie en Pennsylvanie, le biochimiste Michael Behe ne savait que penser de l'étonnante complexité de la cellule qu'il étudiait. En lisant le livre du Dr Denton, il s'irrita de la suppression des faits par la communauté scientifique, et décida d'écrire lui aussi un livre : Darwin's Black Box [la boite noire de Darwin] (1996), sur les sérieuses lacunes de la théorie de l'Evolution.

Un autre biologiste, Jonathan Wells, choqué lui aussi par les fausses informations distribuées par les évolutionnistes darwiniens dans les écoles et les universités, a écrit un livre intitulé Icons of Evolution [Icônes de l'Evolution] (2000), dans lequel il expose la supercherie d'un certain nombre d'exemples prétendus scientifiques et en fait tronqués, servant à enseigner l'Evolution darwiniste.

Depuis, le mouvement du Dessein Intelligent ne cesse de gagner du terrain. Un sondage en 2005 a révélé que la majorité des Américains y croient, et, d'après un autre sondage, 65% des médecins sont d'avis que le Dessein Intelligent devrait pouvoir être enseigné dans les écoles, au même titre que l'Evolution, et même être une matière obligatoire. En fait, de plus en plus d'écoles, en Amérique, insistent à présent à ce que le Dessein Intelligent soit enseigné en même temps que l'Evolution.

D'après le New York Times, en 2006, « Le Centre National pour la Science et l'Education a enregistré 70 nouvelles disputes sur l'Evolution, dans 26 États, dans les districts scolaires ou au niveau législatif » (« Teaching of Creationism Is Endorsed in New Survey », 31 août).

Sur quoi la révolution du Dessein Intelligent s'appuie-t-elle ? Elle comporte quatre aspects principaux : la théorie informatique, la complexité irréductible, le principe anthropique, et la déduction de dessein. Examinons brièvement chacun d'eux.

La théorie informatique

Dans les années 60, plusieurs savants se sont dit que l'information se distingue de la matière et de l'énergie. Un livre contient des informations, certes, mais l'encre et le papier n'ont rien à voir avec celles-ci, et ils ne peuvent pas, séparément, apporter la moindre information. De ce fait, le vecteur de diffusion n'a rien à voir avec le message proprement dit.

Comme l'a expliqué George Williams, un biologiste évolutionniste, « l'information n'a aucune masse, aucune charge, ne correspond pas à un certain nombre de millimètres, à une certaine longueur. Parallèlement, la matière n'a pas d'octets. On n'évalue pas l'or en octets… Cette pénurie de descripteurs interchangeables fait de la matière et de l'information deux domaines d'existence distincts qui doivent être discutés séparément » (John Brockman, The Third Culture : Beyond The Scientific Revolution, 1995, p. 43).

Ce qui est intéressant, c'est que la matière, l'énergie et l'information se combinent toutes dans les créatures vivantes. Sans information, aucun organisme ne peut vivre. En fait, à la mort, toutes les composantes biochimiques subsistent, même si l'information n'est plus transmise aux quintillions de cellules du corps, quand le mécanisme biologique complexe cesse de fonctionner.

L'un des aspects importants de la révolution du Dessein Intelligent tient à ce que l'Evolution n'a pas été en mesure d'expliquer l'origine de la vie ou les informations contenues dans nos cellules, puisqu'on n'a pas pu prouver que la vie et ces informations on surgi simultanément de la matière et de l'énergie.

« La science n'a pas la moindre idée de la manière dont la vie a surgi », a déclaré Gregg Easterbrook, éditeur en chef de la revue The New Republic. « Aucune théorie universellement acceptée n'existe, et les étapes menant d'un monde désertique primaire à la chimie fragile de la vie semblent impondérables » (cité par Lee Strobel dans The Case for a Creator, 2004, p. 41).

« On se disait jadis, ajoute le Dr Behe, que la vie, au départ, avait dû être extrêmement simple. Cette supposition a été démolie. La vue, le mouvement, et les autres fonctions biologiques, se sont avérés tout aussi complexes que les caméras de télévision et les automobiles.

« La science a réalisé des progrès énormes lorsqu'il s'agit de comprendre la chimie de la vie, mais l'élégance et la complexité des divers systèmes biologiques, au niveau moléculaire, ont paralysé les tentatives scientifiques visant à expliquer leurs origines » (Darwin's Black Box, 1996, p. x).

Par conséquent, le problème de l'origine de la vie n'est pas le seul à se poser ; il y a aussi le dilemme des informations extraordinairement complexes se trouvant dans la molécule de l'ADN. L'explication darwinienne est loin d'être satisfaisante, tandis que l'idée de Dessein Intelligent est aisément prouvable.

Récemment, l'un des athées les plus connus au monde, Sir Antony Flew, a renoncé à l'athéisme, du fait des preuves convaincantes du contraire, au sein de la molécule de l'ADN.

« Il s'avère à présent, a-t-il fait remarquer, que les découvertes de plus de cinquante ans faites lors de recherches sur l'ADN ont fourni des matériaux à un nouvel argument, énormément puissant, en faveur d'un dessein… Les recherches des biologistes sur l'ADN ont montré, par la complexité quasi incroyable des arrangements requis pour produire (la vie), que l'intelligence a dû être présente ». En fin de compte, a expliqué le Pr. Flew, il « a fallu se ranger du côté des preuves » (« Famous Atheist Now Believes in God », 9 décembre 2004, Associated Press).

Une complexité irréductible

Dans son Origine des espèces, Darwin a reconnu que « s'il était possible de prouver qu'un organe complexe existait, n'ayant pas pu se former par de nombreuses légères modifications successives, ma théorie s'écroulerait totalement ».

Les théoriciens du Dessein Intelligent ont prouvé que les créatures vivantes abondent en exemples de ce type, au niveau moléculaire.

Le Dr Behe a choisi le terme complexité irréductible pour bien montrer que ces systèmes complexes ne peuvent fonctionner que si tous les éléments qui les composent fonctionnent en même temps. Comme il l'a précisé, il est impossible que des systèmes aussi complexes et aussi interdépendants proviennent de légères modifications successives, comme Darwin l'a proposé.

Par exemple, pour que le sang se coagule, 20 protéines différentes doivent agir de concert, et dans un certain ordre. Si une seule de ces protéines fait défaut, l'hémophilie en résulte.

Les cellules eukaryotiques, qui digèrent les substances nutritives ou excrètent les déchets, contiennent un système routier complexe qui achemine les protéines à destination. Ce système, parmi tant d'autres, est d'une complexité irréductible.

Le flagellum bactérien se compose d'environ 40 éléments actifs minutieusement coordonnés et agissant de concert. Ôtez une seule de ces petites pièces, et tout le mécanisme tombe ne panne. Comment ces quarante pièces auraientelles bien pu évoluer en un dispositif aussi complexe et aussi interdépendant, puisqu'il n'y aurait eu aucun avantage à ce que, séparément, indépendamment de l'ensemble, elles soient partiellement ou pleinement développées, elles ne se mettent à évoluer ?

Ces véritables machines moléculaires se trouvant dans les êtres humains n'auraient jamais pu apparaître à la suite d'un processus évolutif étape par étape. Ces mécanismes prouvent la présence d'un dessein intelligent.

Le principe anthropique

Depuis Darwin, les savants ont pris l'habitude de croire que la terre est une planète comme n'importe quelle autre, et sur laquelle certaines conditions présentes dans l'univers ont favorisé l'évolution de la vie à partir de processus naturels.

Sir Julian Huxley, un athée, a déclaré lors du centenaire de Darwin, en 1959 : « La terre n'a pas été créée ; elle a évolué. Il en va de même pour tous les animaux et toutes les plantes qui s'y trouvent, y compris nous-mêmes, nos pensées, notre âme, notre cerveau et notre corps. Même chose pour la religion » (cité par Denyse O'Leary, p. 133).

« Nos postures, notre prétendue importance, l'illusion que nous nous faisons d'avoir une position privilégiée dans l'univers », avait ajouté le défunt astronome Carl Sagan, « sont sérieusement remis en question par ce point de lumière pâle [sur notre monde]. Notre planète est un point minuscule unique dans la grande obscurité cosmique qui l'enveloppe » (Pale Blue Dot : A Vision of the Human Future in Space, 1994, p. 7).

Or, à présent, il a scientifiquement été prouvé que nous occupons une place très privilégiée dans l'univers. Et pour expliquer les conditions idéales sur terre, apparemment réglées avec la plus extrême minutie, les savants ont choisi le terme « principe anthropique », qui décrit un univers conçu pour la vie, et la vie humaine en particulier.

Ledit principe précise que toutes les constantes, en physique, correspondent exactement aux valeurs requises pour avoir un univers capable d'abriter la vie.

L'astronome Sir Fred Hoyle, qui est athée, a reconnu à contrecoeur que l'univers semble avoir été minutieusement réglé pour abriter la vie : « Une constatation logique des faits suggère qu'une intelligence supérieure s'est amusée avec [les lois de] la physique, la chimie et la biologie [de l'univers]… A mon avis, en étudiant les chiffres et les faits, la conclusion est tellement convaincante qu'elle est pratiquement irréfutable » (cité par Denyse O'Leary, p. 41).

Il se trouve que notre planète est un endroit très spécial dans l'univers. « Nous nous sommes aperçus, a déclaré l'astronome Guillermo Gonzalez, que notre situation dans l'univers, dans notre galaxie, dans notre système solaire, et les conditions comme la taille de la terre et sa rotation, la masse de la lune et du soleil, etc ; ces nombreux facteurs contribuent tous d'une manière étonnante à faire de la terre une planète habitable » (cité par Lee Strobel, p. 164).

C'est aussi un argument puissant en faveur du Dessein Intelligent. « Il est facile de comprendre, déclare Walter Bradley, auteur du livre clef The Mystery of Life's Origin , pourquoi tant de savants ont changé d'opinion ces trente dernières années, d'avis que l'on ne peut, raisonnablement, expliquer l'univers en tant qu'accident cosmique. Plus on s'aperçoit que notre habitat a été soigneusement conçu, plus les preuves en faveur d'un Architecte intelligent se font convaincantes » (cité par Lee Strobel, p. 127).

La déduction d'un dessein

Autre outil dont les partisans du Dessein Intelligent se servent : une méthode scientifique précise permettant de savoir ce qui fait l'objet d'une conception intelligente, et ce qui ne le fait pas. Le Dr Behe explique cette idée.

« L'idée, à la base, c'est qu'en examinant les caractéristiques propres aux systèmes dans la nature, vous pouvez reconnaître si un agent intelligent a été impliqué dans l'élaboration d'un système. A titre d'exemple, songez au Mont Rushmore :

« Sur l'un des versants de cette montagne américaine, les visages de quatre présidents ont été sculptés. Si, venant d’ailleurs, vous n'aviez jamais entendu parler du Mont Rushmore et que vous vous trouviez soudain au pied de cette falaise, vous comprendriez aussitôt que ces visages ne sont pas le produit de l'érosion ou du hasard ; qu'un artiste les a sculptés.

« La même idée s'applique à n'importe quelle sphère, dans la nature. Supposez que vous êtes un astronome, et que vous étudiez les ondes radio qui remplissent l'univers. La plupart d'entre elles sont statiques, mais votre antenne est branchée, et tout à-coup, vous captez des ondes porteuses d'un message du genre : « Nous aussi, nous voulons de la pizza » ou « Salutations chaleureuses d'Alpha Centaure ! » Il serait insensé d'attribuer ces messages au plus pur des hasards. Vous les attribueriez à des êtres intelligents quelque part dans l'espace.

« Quand les biologistes, pensent que la cellule est un simple amas de protoplasme, mais qu'ils décident de l'étudier de plus près et qu'ils s'aperçoivent qu'au lieu d'être simple, celle-ci contient un grand nombre de véritables petites machines élégantes, plus sophistiquées que celles que nous pouvons créer, cela leur donne à réfléchir !

En pareil cas, « l'hypothèse d'un Dessein Intelligent veut que nous puissions déduire qu'une puissance supérieure était aussi à l'oeuvre. La matière, l'énergie et les processus naturels ne suffisent pas à expliquer comment la cellule en est arrivée à être organisée de cette manière » (entrevue avec notre revue, en juin 2005).

A présent, où allons-nous ?

Linus Pauling, deux fois prix Nobel, a déclaré un jour : « La science est à la recherche de la vérité, s'efforçant de comprendre le monde » (No More War, 1958, p. 209)

En revanche, la vérité a un prix. On ne la reçoit pas toujours volontiers. Il est difficile de renoncer à des croyances profondément enracinées, qu'il s'agisse de convictions scientifiques ou religieuses.

Ce que la Bible déclare dans un autre contexte s'applique aussi en ce domaine. « Aucun mensonge ne vient de la vérité » (1 Jean 2:21). Et puis, « Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira » (Jean 8:32). Ces versets parlent de la liberté pour ceux qui ne croient pas en ces faussetés qui présentent une réalité de contrefaçon.

Il est très difficile de se débarrasser des vues académiques fort répandues bien qu'erronées et passant pour de la science. La remarque candide du zoologiste de Harvard, Richard Lewontin, le prouve. « Nous prenons le parti de la science [comme il l'appelle], en dépit de l'absurdité manifeste de certains de ses concepts, bien qu'elle n'ait pas été en mesure d'honorer bon nombre de ses promesses extravagantes en matière de santé et relatives à la vie.

« En dépit de la tolérance de la part de la communauté scientifique pour des histoires passables non prouvées, nous nous sommes engagés antérieurement, envers le matérialisme… nous ne pouvons pas entrouvrir la porte à quelque chose comme Dieu » (cité par Denyse O'Leary, p. 222).

L'immunologue Scott Todd ajoute : « Même si toutes les données tendent vers un architecte intelligent, une telle hypothèse est exclue de la science parce qu'elle n'est pas naturaliste » (Nature, 30 septembre 1999, p. 423). Pourtant, la vraie science cherche la vérité ; elle ne consiste pas en la simple quête d'une explication matérialiste en dépit de preuves du contraire.

La révolution scientifique actuelle, qui comprend le rôle joué par la science promet, d'être une lutte longue et difficile. Néanmoins, il est à espérer que les preuves dans les domaines de la biologie, de la chimie, de l'astronomie et de la physique prévaudront, pour bien montrer qu'un processus supposément aveugle comme l'Evolution ne peut en aucun cas expliquer la complexité, la beauté et l'harmonie qui nous entourent.

Le mouvement ordonné des corps célestes dans l'univers incommensurable, les galaxies ; notre planète, avec toutes les créatures étonnantes qui s'y trouvent ; la cellule toute aussi merveilleuse avec son microcosme complexe, tout - en fait -proclame un message sans équivoque : nous sommes le produit d'un Architecte Suprême !