La vie existe-t-elle ailleurs ?
«Oui l’Europe, ce ne sont pas que des directives idiotes, mais aussi des prouesses technologiques de 300 ingénieurs ! » s’est exclamé Jean-Jacques Dordain, le directeur de l’agence spatiale européenne. (Le Télégramme, le 14 novembre 2014).
La NASA salua l’atterrissage du robot européen Philae sur une comète, événement qu’elle qualifia « d’avancée » majeure dans l’histoire de l’exploration spatiale. « Nous félicitons l’Agence Spatiale européenne (ESA) pour son succès à se poser sur une comète aujourd’hui », déclara dans un communiqué John Grunsfeld, administrateur adjoint de la NASA responsable des missions scientifiques. « Cette réussite représente une percée dans l’exploration de notre système solaire et une étape clé dans la coopération internationale » ajouta-t-il (Les Échos, le 12 novembre 2014).
Le monde admire le succès technologique de l’Agence Spatiale Européenne (ESA). Depuis son départ de la surface terrestre, il y a 10 ans, « Rosetta » a atteint la comète « Tschuri » qui se trouve à 500 millions de kilomètres de la terre. « Tschuri » ne mesure guère que 5 km sur 3 km et parcourt son orbite en 6,57 années.
Le but de la mission « Rosetta » n’était pas seulement d’explorer l’univers, mais aussi d’apporter la preuve de l’origine de notre univers.
« Une moisson de résultats nous attend. Nous écrivons une page de l’histoire spatiale à la recherche des racines de la vie », s’enthousiasme Roger-Maurice Bonnet, qui dirigea les programmes scientifiques de l’ESA de 1983 à 2001 et encouragea cette ambitieuse aventure (Le Monde, le 13 novembre 2014).
L’astrophysicien Sylvestre Maurice fait preuve d’un enthousiasme communicatif quant à l’intérêt scientifique de la mission. « Rosetta, c’est lever le voile, comme Champollion l’avait fait avec l’écriture égyptienne et la pierre de Rosette, sur nos origines, l’origine de l’Homme dans le système solaire. » (BFMTV, le 12 novembre 2014)
En raison du manque d’électricité, le robot « Philae » pourrait dormir jusqu’au printemps prochain. Cependant, avant que « Philae » ne s’éteigne, il a transmis des données au siège de l’ESA à Darmstadt, en Allemagne, qui constata l’existence possible de matière organique sur la comète. La matière organique pourrait être l’indication d’une vie extraterrestre — sujet qui fascine le monde depuis des milliers d’années.
Aujourd’hui, cette idée captive tout autant les gens. Cette question a donné naissance à des centaines de films et des dizaines de séries télévisées — X-Files, Star Trek et ses équivalents parmi les plus populaires. Plusieurs systèmes américains de télévision par câble diffusent des chaînes de sciencefiction sur lesquelles les téléspectateurs peuvent choisir des séries de cette nature à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit.
Les débats sur une vie éventuelle attirent un vif intérêt et non seulement de la part des médias de divertissement, car c’est un sujet de recherche scientifique continuel et intense. Des scientifiques de nombreux pays ont systématiquement sondé l’espace pendant près de 40 ans pour entrevoir les moindres signes de vie intelligente parmi les étoiles.
La recherche d’autre forme de vie ailleurs
Le premier projet commença en Amérique en 1960. Les Soviétiques commencèrent la recherche de signaux extraterrestres en 1970. Ces projets furent généralement classés sous le nom de « Search for Extra-Terrestrial Intelligence) ou SETI (en français : recherche pour une intelligence extraterrestre).
L’écoute des signaux radio émanant de l’espace profond (radioastronomie) est la méthode habituelle par laquelle les astronomes recherchent la vie dans l’espace. Leur objectif est d’intercepter et de reconnaître des signaux radio provenant d’êtres intelligents. Bien que simple en théorie, ceci est une tâche herculéenne, car le cosmos bourdonne constamment d’ondes radio. Comme le regretté astronome Carl Sagan l’a dit « il y a beaucoup de sources radio cosmiques naturelles n’ayant rien à voir avec les pulsars de vie intelligente et les quasars, les ceintures de rayonnement des planètes et les autres atmosphères des étoiles ... » (Cosmos, Random House, New York, 1980, p. 297)
Le premier projet fut lancé par l’astronome américain Frank Drake à l’Observatoire national de Radioastronomie à Green Bank, en Virginie de l’Ouest, en 1960. Lors de ce timide commencement, Drake « écouta » jusqu’à quelque 100 milliards d’étoiles dans notre galaxie pendant deux semaines. Aujourd’hui Drake est Professeur Émérite pour SETI à Mountain View, en Californie. Par rapport à ses humbles débuts, aujourd’hui sa « gamme de superordinateurs peut écouter 56 millions de canaux radiophoniques à la fois. » (U.S. News & World Report, le 19 août 1996, p. 50)
La science et le scepticisme
Lors des années antérieures, les scientifiques observateurs d’étoiles étaient souvent la cible de scepticisme, en partie à cause des erreurs faites par les premiers astronomes. Par exemple, l’italien Giovanni Schiaparelli rapporta en 1877 que des lignes sombres étaient gravées sur la surface de Mars. Certains en conclurent qu’il devait s’agir de canaux construits par des êtres intelligents. « Avec exaltation, les astronomes examinèrent la planète rouge en quête de preuves de vie ... L’astronome américain Percival Lowe, très passionné, écrivit plus tard : « Nous pouvons considérer comme certain que cette planète Mars est habitée par des êtres, quelle que soit leur sorte... » (Are We Alone? Paul Davies, Basic Books, New York, 1995, pp. 10-11).
À son tour, le « scénario imaginatif de Lowe » en 1894 inspira le romancier anglais H.G Wells pour écrire « La Guerre des mondes », récit dramatique d’une invasion de la Terre par des créatures tentaculaires venant de Mars. En 1938, un mélodrame radiophonique adapté de ce roman par un autre artiste, Orson Welles, provoqua la panique chez de nombreux Américains qui crurent que des martiens avaient envahi le pays. » (Times, le 19 août 1996, p. 63)
Ces toutes premières erreurs rendirent les scientifiques plus prudents quant à l’existence hypothétique d’une forme de vie intelligente ailleurs dans l’univers. « Au cours de la première moitié du XXe siècle, le sujet de la vie extraterrestre se limitait presque entièrement à la littérature de fiction. » (Davies, p. 11) Cependant, de nos jours, beaucoup considèrent que la recherche de la vie intelligente dans l’espace est une science légitime. Un nom lui a même été attribué : l’exobiologie,c’est à dire l’étude de la vie extraterrestre.
Même la NASA s’est jointe à la recherche de vie extraterrestre. « Le 12 octobre 1992, ... lors du 500e anniversaire de la « découverte » de l’Amérique par Christophe Colomb, la NASA commença son nouveau programme SETI. Depuis un radiotélescope dans le désert de Mojave, une recherche fut lancée afin de couvrir systématiquement l’ensemble du ciel ... » (Carl Sagan, The Pale Blue Dot, Random House, New York, 1994, p. 362) Mais aucune vie n’a encore été découverte.
Une fascination séculaire
La croyance selon laquelle une vie intelligente existerait sur d’autres sphères célestes remonte à l’Antiquité. Métrodore, un philosophe grec du IVe siècle av. J.-C., déclara : « Considérer que la Terre est le seul monde habité est aussi absurde que de penser qu’un champ semé de grains de millet pourrait ne produire qu’un seul épi. » (Is Anyone Out There ?, Frank Drake and Dava Sobel, Delacorte Press, New York, 1992, p. 1)
L’homme a depuis longtemps scruté les cieux pour chercher des signes de l’existence d’êtres extraterrestres. Mais de telles découvertes ont-elles résolu les problèmes de l’humanité ?
Un autre philosophe grec du quatrième siècle av. J.-C., Épicure, écrivit : « Il y a donc … une infinité de mondes semblables au nôtre. ...On doit admettre que dans tous les mondes, sans exception, il y a des animaux, des plantes et tous les autres êtres que nous observons. » (Davies, pp. 1-2)
Les idées, anciennes et modernes, sur le sujet de la vie extraterrestre restent des conjectures. Lorsque nous cherchons des preuves solides, le silence est assourdissant. Les tentatives pour trouver des signes de vie sur d’autres planètes, comme la récente mission Mars Pathfinder, mirent à jour seulement des planètes mortes et hostiles à la vie telle que nous la connaissons.
Cependant, le manque de preuve n’a pas éteint l’enthousiasme débordant des partisans dévoués tels que Frank Drake : « Le silence que nous avons entendu jusqu’à maintenant n’est pas significatif. Nous n’avons pas encore étudié assez longtemps ou de manière suffisamment assidue. Nous n’avons pas exploré une assez grande partie de la botte de foin cosmique. » (Drake et Sobel, p. 233) Compte tenu de la taille de l’univers, nombreux sont ceux qui s’accorderaient pour dire que cette affirmation est raisonnable.
Certains scientifiques ont mis au point des moyens d’estimation de la probabilité de l’existence d’une vie sur d’autres planètes. Ces formules comprennent desfacteurs tels que le nombre de galaxies dans l’univers, le nombre moyen de systèmes d’étoiles par galaxie et la fraction de systèmes d’étoiles ayant de grandes planètes stables avec des zones tempérées susceptibles de supporter la vie.
Après avoir fait ces calculs, les scientifiques arrivent à des estimations très divergentes. « Certains voient notre galaxie grouillant d’un million de planètes engendrant une intelligence. D’autres pensent que la nôtre ... est probablement la seule planète dans la galaxie qui soit habitée par des créatures intelligentes ... On tâtonne dans l’obscurité, courant après des données que l’on ne peut pas voir, jouant en quelque sorte à un jeu de colin-maillard quasi scientifique. » (Edward Regis Jr., Extraterrestres: Science et Alien Intelligence, Cambridge University Press, Cambridge, 1985, page 97-98)
Une importante partie du public croit que la vie existe sur d’autres mondes. Il y a quelques années, la chaîne de télévision par câble propos du SETI et demanda aux téléspectateurs d’appeler pour répondre à la question suivante : « Pensez-vous qu’il y ait une vie intelligente dans l’espace ? » Au total, 86% des appelants répondirent « oui » (Drake et Sobel, p. 207).
Un sondage Gallup en 1966 fut effectué pour savoir si des êtres semblables à nous pouvaient vivre sur d’autres planètes dans l’univers. Il y eut 34% de réponses positives, 46% négatives, le reste fut sans opinion. Lors d’un autre sondage Gallup, en novembre 1973, le taux de réponse positive était de 46%, contre 38% de réponses négatives. » (Emmanuel Devoust, The Cosmic Watering Hole, The MIT Press, Cambridge, Massachusetts, 1991, p. 177)
Pourquoi sommes-nous à la recherche d’une vie dans l’espace ?
Pourquoi la recherche de la vie intelligente dans l’espace est-elle si importante ? Les justifications présentées sont révélatrices. En premier lieu, cela vient tout simplement de l’imagination humaine. La possibilité que nous ne soyons pas seuls dans l’univers est une idée qui persistera.
Comme un groupe de scientifiques du SETI le fit remarquer il y a quelques années, « il est difficile d’imaginer une découverte astronomique plus fascinante ou qui aurait un plus grand impact sur les perceptions humaines que la détection d’une intelligence « News Network » couvrit un court sujet àextraterrestre. » (Drake et Sobel, p. 199)
La couverture d’un livre intitulé « CETI » (Communication With Extra-Terrestrial Intelligence (Warner Books, 1976) suggérait que l’avenir de l’humanité pourrait dépendre de notre découverte de la vie dans l’espace.
L’humanité pourrait-elle véritablement trouver une solution à ses problèmes à travers la vie extraterrestre ?
La plupart des médias populaires nous bombardent de représentations décrivant les extraterrestres comme des créatures constituant une menace désastreuse pour les humains. Souvent, ils sont dépeints comme voulant détruire ou asservir les terriens.
Toutefois, les astronomes en général ne considèrent pas la vie extraterrestre comme une menace. De nombreux astronomes pensent que les civilisations extraterrestres peuvent fournir les réponses aux défis les plus difficiles de l’homme. Comme le Dr Sagan l’avait dit, « peut-être le chemin est-il encore long, mais la découverte de l’intelligence extraterrestre pourrait jouer un rôle pour unifier notre planète remplie de querelles et de divisions. » (The Pale Blue Dot, p. 365)
Le salut vient-il de l’espace ?
Au sujet du spectre sombre de l’anéantissement nucléaire, Sagan spécula que des civilisations extraterrestres avancées pourraient bien venir en « annonçant triomphalement qu’il est possible d’éviter l’auto-anéantissement. » (Ibid., p. 372)
Le potentiel que possède l’homme pour s’exterminer lui-même dans un holocauste nucléaire est réel. « Le pouvoir destructeur accumulé dans les bombes nucléaires ... divisé par la population du monde est égal à... 2 tonnes de TNT par habitant, c’est-à-dire à 8 368 kilojoules de dynamite pour chaque homme, femme et enfant sur Terre. » (Zuckerman et Hart, p. 30
Une sombre évaluation des chances qu’a l’homme de survivre à long terme, fut exprimée dans un discours en 1971 au sujet d’une intelligence extraterrestre (ETI) par le professeur de philosophie Lewis White Beck de l’Université de Rochester : « Nous sommes maintenant en état de choc technologique, ayant entrepris de détruire par une pollution radiologique, chimique, et peut-être même morale, la seule demeure que nous connaissons étant capable de soutenir la vie. » Il ajouta que « l’exobiologie résume l’eschatologie. » (Regis, p. 13) L’eschatologie est un terme théologique qui se réfère à l’étude des évènements des temps de la fin. Cette science traite de Dieu apportant le salut à l’humanité. Autrement dit, l’étude de la vie dans l’univers résume en quelque sorte, l’ensemble des doctrines et des croyances qui s’intéressent au sort ultime de l’homme et du monde.
Il y a des siècles Jésus-Christ, le Fils de Dieu, le Sauveur de l’humanité qui avait été promis, fit référence à la possibilité de l’anéantissement de l’homme. Ses disciples Lui avaient demandé : « ... quand cela arrivera- t-il, et quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde ? » (Matthieu 24:3) Il répondit que l’un des signes de la fin des temps serait des conditions dans lesquelles la survie même de la civilisation serait menacée. Il dit : « si ces jours n’étaient abrégés, personne ne serait sauvé. » (Matthieu 24:22)
En cherchant des réponses auprès d’une intelligence extraterrestre, le Dr Beck affirme que le type de confiance que nous mettons dans l’astronomie est réservé habituellement à la religion. Devrions-nous être à la recherche de la vie intelligente dans l’espace dont l’existence est douteuse pour obtenir des réponses à ces problèmes ? Frank Drake, membre enthousiaste du SETI, parle clairement de son espérance dans le salut extraterrestre. En ce qui concerne les civilisations avancées sur des planètes lointaines, il médite en disant : « Et s’ils étaient immortels ...? Je suppose que l’immortalité peut être assez courante chez les extraterrestres !. » (Drake et Sobel, p. 160) Selon Drake, l’immortalité « viendrait par le développement de méthodes pour éliminer le processus de vieillissement, ou pour réparer indéfiniment les dommages causés par celui-ci. » (Ibid.)
Il pense que nous pourrions obtenir les secrets des extraterrestres qui nous sont de loin supérieurs : « Parfois, quand je regarde les étoiles scintillantes dans l’étendue pailletée du ciel nocturne, je me demande si, parmi les plus ordinaires missives interstellaires qu’ils nous envoient, il se trouve le grand livre d’instruction qui explique aux êtres comment vivre éternellement. » (Ibid., p. 162)
Une source négligée de réponses
L’homme peut-il vraiment trouver les réponses à ces autres questions millénaires sur l’immortalité et se délivrer des conséquences catastrophiques de ses penchants destructifs, ancrés et égoïstes ?
Avant l’ère scientifique moderne, beaucoup cherchèrent ces réponses dans une source particulière : la Bible. Est-ce le livre qu’il faut consulter ? Est-ce que la Bible présente une vision correcte de l’univers ?
En dépit des hypothèses contraires émises par beaucoup, et des points de vue exacerbés et erronés des premières autorités ecclésiastiques, la Bible offre « une vue de l’univers ...qui n’est pas incompatible avec la cosmologie scientifique moderne ... L’univers des auteurs de la Bible est rationnel et d’une immensité grandiose. » (New Bible Dictionary, Eerdmans, Grand Rapids, 1970, « Stars » p. 1215)
Depuis le nombre des étoiles dans le ciel, le langage biblique donne une vue conforme aux conclusions de l’astronomie moderne. Dans une promesse divine faite à Abraham, la Bible compare le nombre des étoiles avec le nombre de grains de sable au bord de la mer (Genèse 22:17).
Dr Sagan fait écho à ces paroles bibliques quand il écrivit qu’« une poignée de sable contient environ 10 000 grains » et que « le nombre total des étoiles dans l’univers est plus grand que tous les grains de sable de toutes les plages de la planète Terre. » (Cosmos, p. 196)
Pour l’esprit humain, le nombre des grains de sable dans le monde peut sembler infini, tout comme le nombre d’étoiles dans les cieux. La chose importante est que la Bible apporte une vision correcte de l’univers qui est antérieure aux découvertes scientifiques des derniers siècles.
Dieu est le Créateur de toute chose
La Bible nous dit que Dieu a créé les cieux (Genèse 1:1), ce qui comprend toutes les étoiles et toutes les planètes. En outre, elle nous dit qu’Il identifia chacun des milliers de millions d’étoiles individuellement. « Levez vos yeux en haut, et regardez ! Qui a créé ces choses ? Qui fait marcher en ordre leur armée ? Il les appelle toutes par leur nom. » (Ésaïe 40:26)
Si Dieu sait tout cela, Il sait certainement si d’autres vies intelligentes existent dans l’univers. Si de telles vies existent, Dieu les a-t-Il créées ? La Bible déclare que Dieu a créé l’homme à Son image (Genèse 1:27). L’humanité serait la plus haute forme de vie physique que Dieu créa. Par conséquent, les partisans d’une intelligence extraterrestre ne devraient pas s’attendre à trouver des formes de vie physiques supérieures à l’homme.
La Bible parle-t-elle de l’existence d’une vie intelligente ailleurs dans l’univers ? Tout en montrant le statut de l’homme dans le cosmos, les Écritures sont silencieuses au sujet de la vie sur d’autres planètes : « Les cieux sont les cieux de l’Éternel, mais il a donné la terre aux fils de l’homme. » (Psaumes 115:16)
Dieu a donné la Terre à l’homme afin qu’il la domine (Genèse 1:26), mais l’objectif était qu’il l’utilise à Son service. Depuis le commencement, l’homme n’a pas exercé cette domination à la gloire de Dieu. Il en a avidement abusé pour son propre compte. Parce que les problèmes de l’homme sont si grands, nous voyons maintenant que certaines personnes se tournent vers d’autres mondes pour chercher une délivrance.
Ils expriment l’espoir que nous pourrions découvrir, parmi les extraterrestres, un système d’éthique et une approche de vie supérieure à tout ce que l’homme a connu. Ils espèrent que cette découverte fournisse des solutions à nos problèmes.
Cependant, ce qu’ils oublient de reconnaître, c’est que nous avons déjà la solution. Dieu a donné à l’homme un système d’éthique parfait dans Sa Parole, la Bible : « La loi de l’Éternel est parfaite, elle restaure l’âme ; le témoignage de l’Éternel est véritable, il rend sage l’ignorant. » (Psaumes 19:7)
Qui apportera une délivrance ?
La Bible nous dit que Jésus-Christ reviendra sur terre. C’est la plus claire des centaines de prophéties contenues dans la Bible. Beaucoup de prophéties confirment Sa seconde venue qui instaurera le Royaume de Dieu sur terre. Cette promesse solennelle fut faite aux disciples du Christ immédiatement après Son ascension au ciel, après Sa mort et Sa résurrection (Actes 1:11).
Jésus-Christ reviendra lorsque le monde sera au bord du désastre total. Il interviendra pour apporter la délivrance — le salut physique — au monde en mettant un terme à son autodestruction. Il apportera l’espoir du salut spirituel — l’immortalité — à ceux qui se seront repentis et qui L’auront accepté comme leur Sauveur (Hébreux 9:28).
Il n’y a pas d’autre moyen de salut. « Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. » (Actes 4:12)
Ces dernières décennies, notre monde s’est de plus en plus tourné vers la science pour connaître le salut. Nous avons cru que nous pourrions, avec notre expertise scientifique, vaincre la maladie, résoudre les pénuries alimentaires mondiales, éradiquer la pauvreté, la guerre, la pollution et nous extirper de nombreux autres problèmes auxquels nous sommes confrontés.
Certains se tournent vers la science de l’astronomie et la découverte espérée d’une vie extraterrestre pour obtenir les solutions aux problèmes que la science et l’éducation n’ont pas réussi à résoudre. Nous devrions, en effet, nous tourner vers une vie extraterrestre pour avoir de l’aide. Mais puisque le « …[Seigneur] est du ciel » (version Louis Segond 21), c’est donc vers cette vie-là, provenant du fond de l’univers, que nous devrions nous tourner (1 Corinthiens 15:47).
Il est la seule forme de vie extraterrestre — dont l’existence est connue et prouvée. Il reviendra sur la terre et régnera sur l’humanité (Apocalypse 11:15). Il est la source ultime du salut de l’homme.