Le guide de Dieu au sujet de la sexualité
Dieu S'intéresse à votre vie sexuelle, et S'en soucie. Vous allez sans doute me répondre : « Que me dites-vous là ? Est-ce une plaisanterie ? Dieu ne condamnet- Il pas bon nombre de nos activités ? En fait, sait-Il bien ce que nous faisons ? »
Aussi étonnant que cela puisse paraître, Dieu S'intéresse de près à notre vie, et souhaite que nous soyons heureux et sexuellement épanouis. Quant à votre deuxième remarque ; Eh bien oui ! Dieu sait pertinemment ce que nous faisons. En fait, Il regrette que nous soyons si nombreux à nous priver de l'une des plus grandes sources de joie de l'existence, d'une vie conjugale réussie.
Dieu est l'Auteur de la sexualité
Que c'est navrant ! Inconscients du dessein divin au sujet de la sexualité, nous nous sommes généralement, (nous les êtres humains), soustraits au bonheur et à l'épanouissement qui auraient pu être nôtres, si, en la matière nous n'avions pas rejeté les instructions divines. Qu'avait prévu notre Créateur ? Qu'est-ce qui permettrait de profiter au maximum de ce don divin? Quelle est la dimension manquante dans l'éducation sexuelle que la plupart des gens reçoivent ?
Les fausses conceptions selon lesquelles Dieu S'oppose à ce que ces rapports humains intenses et d'une profonde intimité nous rendent heureux, vont à l'encontre du fait qu'Il est Lui-même l'Auteur et le Créateur du corps de l'homme et de la femme. D'après la Bible, au commencement, « Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme [littéralement, “Il les créa mâle et femelle”] » (Genèse 1:27).
Quand « Dieu vit tout ce qu'il avait fait », y compris l'homme et la femme, « voici, c'était très bon » (Genèse 1:31). Il n'y avait donc aucun « défaut de fabrication », et il est clair que le Tout-Puissant n'est pas contre la sexualité.
S'il n'avait pas été dans les intentions divines que nous ayons des rapports sexuels, notre Créateur nous aurait créés androgynes – ni mâle ni femelle – et nous nous serions reproduits de manière asexuelle. Telle n'était pas Son intention. Il nous a en effet créé homme et femme, et nous a doté d'un profond désir d’assumer notre sexualité.
Comme nous allons le voir, nous conformer aux instructions bibliques que Dieu nous a laissées à propos de ce merveilleux don est d'une importance capitale dans notre recherche du bonheur.
Examinons de plus près l'aspect physique
D'un point de vue purement physique, il est clair que la sexualité humaine a été étudiée dans ses moindres détails. Des organes sexuels proprement dits à la gestation et à la naissance, en passant par la fécondation ellemême, la complexité inouïe de tous les processus présents est à couper le souffle. Et il semble que pour ce qui est de tous les aspects physiques à ce sujet, les informations ne manquent pas.
Parmi ceux qui ont souhaité nous aider à mieux comprendre, on pourrait compter Charles Darwin (1808-1882), le naturaliste anglais connu pour sa théorie de l'Évolution par sélection naturelle.
Darwin consacra des milliers d'heures à l'observation de la faune et de la flore tout en postulant les implications de ses études sur le genre humain. Ses idées relatives à la sélection sexuelle (théorie selon laquelle la compétition entre individus du même sexe provoquerait l'évolution de certains traits) furent exposées dans son premier livre - l'Origine des Espèces – et développées dans son deuxième ouvrage – La Filiation de l'homme et la sélection liée au sexe.
Pourtant, dans cet océan de connaissances, l'humanité semble ne pas avoir été en mesure de faire quelques simples remarques qui auraient pourtant conduit tout individu rationnel à la conclusion que la sexualité humaine a été conçue très différemment de celle des animaux.
Comme l'a fait remarquer l'apôtre Paul, « les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l'oeil nu, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables » (Romains 1:20).
En d'autres termes, ce que nous observons chez les êtres humains (y compris leur sexualité) devrait nous aider à mieux comprendre Dieu. Qu'est-ce qui nous échappe ? Qu'est-ce qui a échappé à Darwin quand il faisait toutes ses études ? Pourquoi n'a-t-il pas été en mesure de faire le rapprochement avec le spirituel ?
Au fil de ses observations, en tant que naturaliste, Darwin se rendit vite compte qu'il existe des similitudes indéniables entre la sexualité humaine et celle des animaux. Partant du principe qu'il importe d'étudier ce qui se passe au niveau physique, il échafauda la théorie que toute vie est apparue de manière naturelle et observable. Il s'appuya sur cette hypothèse de base pour rejeter Dieu, qui est surnaturel et qui Se situe dans l'extra physique.
Rejetant le récit biblique de la Création, Darwin se dit que l'être humain appartient au règne animal. Cette hypothèse erronée a conduit à une confusion inimaginable non seulement à propos des origines de la vie, mais aussi à propos du genre de comportement humain capable de procurer la plus grande satisfaction.
Remarquant que beaucoup d'animaux s'accouplent avec n'importe quel autre représentant de leur espèce en période de rut, on a supposé, à tort qu'il est normal et naturel pour les êtres humains de faire de même. En fait, certains partisans de la théorie de Darwin ont reconnu ouvertement qu'en souscrivant à cette idée, ils se sentaient sexuellement libérés. Ils se sentent libres d'agir à leur guise. Après tout, se disent-ils, si les êtres humains font partie du règne animal, pourquoi devrions-nous agir différemment des animaux ?
Hélas, si l'on ignore pratiquement tout du dessein divin en matière de sexualité, c'est dû en grande partie à ce genre de raisonnement. Et ce qui est encore plus triste, c'est que cette optique a grandement diminué notre bonheur. Parlant de ceux qui rejettent Dieu, l'apôtre Paul a écrit : « Ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur coeur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres. Se vantant d'être sages, ils sont devenus fous » (Romains 1:21-22).
En d'autres termes, quand nous refusons d'accepter les instructions divines, notre raisonnement devient limité et nos pensées irrationnelles. Et c'est notamment le cas au niveau sexuel.
Des distinctions marquées entre l'homme et l'animal
L'examen du règne animal révèle plusieurs différences notoires. Premièrement, la sexualité des animaux est, dans l'ensemble, bien plus simple que celle des êtres humains. Elle est « programmée ».
La sexualité humaine a été conçue très différemment de celle des animaux. Ces derniers ne s'accouplent pas uniquement pour le plaisir ou parce qu'ils s'aiment, ce qui est le cas des humains
Chez les animaux, la copulation n'a lieu que quand la femelle est en chaleur, quand, par exemple, elle émet une certaine odeur qui attire le mâle et l'incite à s'accoupler avec elle. Les êtres humains, eux, sont prêts, et disposés à avoir des rapports bien plus souvent.
Deuxièmement, les animaux s'accouplent pour se reproduire. Pas uniquement pour le plaisir ou parce qu'ils s'aiment ou éprouvent de l'affection les uns pour les autres.
Lorsque plusieurs femelles sont présentes, les mâles se battent souvent pour avoir le droit d'inséminer celles-ci, pendant qu'elles attendent le vainqueur, quel qu'il soit. Or, aussi illogique que cela puisse paraître, certaines personnes se disent que les êtres humains ont le droit de se conduire de cette manière, avec n'importe qui, ou pratiquement avec le premier venu !
Troisièmement, les animaux ne sont pas gênés le moins du monde; c'est la saison ! Ils le font à la vue de tous, sans se soucier de ce qu'ils s'offrent en spectacle. Les êtres humains, à moins d'être exhibitionnistes, ne se comportent pas ainsi.
Quelle approche Darwin a-t-il pris face à ces différences indéniables entre l'homme et l'animal ? S'accrochant à l'idée que l'homme est un animal, il échafauda la théorie que celui-ci se situe à un niveau supérieur d'évolution.
Il va sans dire que quand on rejette le récit biblique de la Création, ce raisonnement peut sembler logique. En effet, en l'absence de directives ou d'instructions, les similitudes entre l'homme et l'animal peuvent donner l'impression qu'il existe peu de différence entre les deux.
Quand les gens se comportent comme des animaux
Faisant fi des instructions divines en matière de comportement humain, les gens ont pratiquement essayé n'importe quoi en matière sexuelle. Certains individus sont si pervertis qu'ils approuvent de tels actes entre adultes et enfants, et même la bestialité.
En dépit de toutes ces expérimentations, les enquêtes révèlent de manière concluante que les familles traditionnelles dans lesquelles la fidélité est pratiquée entre conjoints procure des enfants plus équilibrés.
Comme l'explique le psychologue Robert Evans dans son livre Family Matters : How Schools Can Cope With the Crisis in Childrearing, « les enfants ont besoin de ce que les pères et les mères leur procurent naturellement. Pas étonnant qu'un rapport approfondi sur les méthodes d'éducation infantile ait révélé que les enfants éduqués par des parents traditionnels soient plus compétents que les autres » (2004, p. 49).
Or, au lieu d'accepter ces résultats, ceux qui rejettent Dieu attaquent le rapport, criant à la subjectivité, évoquant des valeurs sociales préconçues, prétendant que quand la société sera plus tolérante, les autres « styles de vie » finiront par produire, eux aussi, des enfants émotionnellement et psychologiquement équilibrés et stables. Comment peuton avoir une foi aussi aveugle en des hypothèses aussi vacillantes !
A propos de la théorie…
Quand Darwin échafauda la théorie que l'homme se situe à un niveau supérieur à celui de l'animal, il eût certes été préférable qu'il approfondît ce principe. Malheureusement, il omit les données qui auraient pu refaçonner son raisonnement et lui auraient fourni les clefs permettant de comprendre ce qu'il cherchait. Il décida de rejeter ce que déclare la Bible à propos de la position unique occupée par l'homme dans la création.
Quand nous nous plongeons dans la Parole divine (la Bible), le Manuel d'instruction divine comportant des connaissances additionnelles extra physiques, nous découvrons des données cruciales permettant de comprendre la sexualité humaine. En effet, la Bible révèle que l'humanité a, effectivement, été créée sur un plan supérieur à celui des animaux. En fait, nous nous trouvons à un niveau tellement plus élevé que ces derniers que nous formons une catégorie à part.
Dans les premiers chapitres de la Genèse, il est précisé que Dieu a créé tous les animaux de manière à ce qu'ils se reproduisent selon leur espèce (Genèse 1:24-25). Par contre, quand Il fit l'homme et la femme, Il les créa à Son image, selon Sa propre ressemblance » (Genèse 1:26). L'humanité a donc été moulée sur Dieu et non sur les animaux.
Le fait que nous ayons été créés à l'image de Dieu signifie que contrairement aux animaux, nous possédons des traits et un potentiel divins. Nous sommes capables de penser de manière abstraite. Nous pouvons faire des projets d'avenir et pour toute une vie. Nous avons la capacité de communiquer entre nous oralement ou par écrit par un langage hautement sophistiqué. Nous avons nos téléphones portables, nos ordinateurs et l'Internet. Nous apprécions l'art, la musique, et la beauté, ce dont les animaux sont incapables.
Ces qualités merveilleuses, qui dépassent, et de loin, les activités des animaux, ne sont qu'un début.
Notre Père céleste déclare qu'Il « nous a prédestinés dans son amour à être ses enfants d'adoption par Jésus-Christ, selon le bon plaisir de sa volonté » (Éphésiens 1:5) et notre Seigneur a dit à Ses disciples : « Ne crains point, petit troupeau ; car votre Père a trouvé bon de vous donner le royaume » (Luc 12:32). Contrairement aux animaux, nous aurons la possibilité de vivre éternellement comme êtres transformés en esprit divin (1 Jean 3:2 ; 1 Corinthiens 15:22, 1 Corinthiens 15:41-53).
Quand on songe aux émotions, et aux principes spirituels sur lesquels la vie humaine est fondée, on découvre des preuves supplémentaires que Dieu a créé l'humanité à son image, et non les animaux.
Des distinctions émotionnelles entre l'homme et l'animal
S'il est vrai que les animaux montrent divers tempéraments individuels, ces expressions émotionnelles sont minimes et limitées par rapport à celles des êtres humains. Cette distinction énorme entre les animaux et les humains est si bien comprise que les auteurs de bandes dessinées ont beaucoup de succès lorsqu'ils représentent des animaux dotés de sentiments, et tenant des propos humains. Leurs dessins sont drôles parce que tout le monde sait que les animaux ne se comportent pas comme les êtres humains, surtout quand il est question de raisonnements, de conversations, d'émotions et de points de vue.
Quand nous sommes découragés ou contrariés, nous avons le pouvoir d'analyser notre situation et de choisir d'être positifs. Il s'agit là, pourrait-on dire, d'intelligence émotionnelle. Et s'il est vrai que celle-ci varie d'une personne à l'autre, nous pouvons tous apprendre à maîtriser et à modifier nos sentiments. Nous pouvons, par exemple, décider de parler à quelqu'un, de faire du sport, d'écouter de la musique douce pour nous changer les idées ou pour changer d'ambiance.
Bien que l'on ne se soit guère soucié, pendant longtemps, de cette intelligence émotionnelle, des chercheurs comme Daniel Goleman ont fini par tirer la conclusion que cette forme d'intelligence représente l'une des mesures clefs les plus critiques, permettant à l'individu de réussir.
Les rapports sexuels chez les humains dépassent, et de loin un simple désir biologique pouvant facilement être assouvi sans conséquences. Dieu a prévu que la sexualité soit une relation humaine très personnelle et intense ayant des répercussions émotionnelles énormes.
Cette intelligence émotionnelle nettement plus développée qui est unique chez l'être humain est aussi un moyen grâce auquel nous pouvons mieux connaître notre Créateur et être en contact avec Lui. Dieu, par Son Esprit, peut agir sur nos pensées et nos raisonnements. Quand nous reconnaissons que nous avons effectivement un Créateur, nous pouvons lire Sa Parole, la Bible, et nous adresser à Lui par la prière pour pouvoir modifier nos humeurs.
Cette distinction émotionnelle entre l'animal et l'homme est en outre un aspect important de la sexualité humaine. Pour nous, cette intimité établit un lien émotionnel. En temps normal, nous autres humains aimons disposer d'un certain espace libre. Par exemple, dans une conversation ordinaire, nous n'aimons pas que notre interlocuteur s'approche de trop près.
Par contre, lors des rapports sexuels, non seulement les corps se touchent, mais ils se fondent en un. Cette intimité physique, et le plaisir de la relation, ont tendance à produire un lien émotionnel entre les partenaires.
C'est une des raisons pour lesquelles les personnes intimement liées se sentent si seules quand elles ne sont pas ensemble, et sont souvent déchirées quand elles doivent se séparer. Les rapports sexuels chez les humains dépassent, et de loin, un simple désir biologique pouvant facilement être assouvi sans conséquences. Dieu a prévu que notre sexualité soit une activité humaine très personnelle et intense ayant des répercussions émotionnelles énormes.
Une sagesse spirituelle biblique
Si les êtres humains apprennent rapidement l'aspect physique de la sexualité, en revanche, rares sont ceux qui acquièrent la connaissance relative à la dimension spirituelle et émotionnelle devant s'y ajouter. Sans cette connaissance complémentaire, les êtres humains se privent de l'une des plus grandes joies de la vie et du bonheur que Dieu accorde à ceux qui comprennent Son plan pour l'humanité et vivent selon Ses instructions.
A quoi pensait Dieu quand Il nous a créés êtres sexuels ? Cette question est rarement posée, et pourtant, elle élucide le fondement de l'épanouissement de la famille.
Quand Il nous a créés, il existait deux principes spirituels majeurs en présence. Le premier, comme nous l'avons déjà fait remarquer, c'est que nous avons été créés à l'image divine, de manière à devenir, tout compte fait, membres de la famille du Tout-Puissant.
Dans Genèse 1:26, Dieu déclare : « Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance ». De toutes les créatures vivantes, seuls les êtres humains ont cette unique destinée, cette raison d'être. Et de même que nous multiplions et agrandissons nos familles, Dieu, Lui aussi, Se reproduit en élargissant Sa famille, nous offrant la possibilité de faire partie de cette dernière (voir Jean 1:12 : Éphésiens 1:5 ; Éphésiens 2:19 ; Éphésiens 3:14-15).
Nous devons nous souvenir que, tout compte fait, notre destinée est loin de se limiter à cette vie physique. Un dessein magistral est en cours d'accomplissement icibas, bien plus grandiose que nous, et pourtant, nous pouvons tous en faire partie (Ne manquez pas, à cet effet, de lire notre brochure gratuite intitulée Quelle est votre destinée ?)
Le second principe spirituel majeur lié à notre création a affaire avec notre intelligence émotionnelle et notre comportement. Evoquant le mariage, l'apôtre Paul expliqua que les rapports entre l'homme et la femme sont un type de la relation entre Christ et Son Église (Éphésiens 5:31-32).
Le plan comprenant la mort de Jésus pour le pardon de nos péchés a été mis en place dès la fondation du monde (voir Apocalypse 13:8). La façon dont Christ S'est offert pour l'Église est le modèle de conduite pour les maris, et la manière dont l'Église doit obéir à Christ est le modèle de conduite pour les épouses.
Dieu veut que nous apprenions à maîtriser nos pensées et nos gestes, et que nous apprenions en quoi consiste l'amour vrai. Selon les lois divines, le mariage est le meilleur environnement donné à l'humanité pour apprendre ces principes et ces traits spirituels cruciaux.
Avec la compréhension qu'un dessein intelligent précis faisait partie de notre création par un Dieu d'amour, nous comprenons à quel point nous sommes différents des animaux. Et forts de ce fondement, nous sommes mieux à même d'apprécier Ses règles en matière de sexualité.
Les règles divines propices au bonheur
Quand Dieu nous a créés homme et femme, Il savait pertinemment que nous aurions besoin de directives pour assumer notre sexualité à bon escient, pour mener des vies remplies, heureuses, et complètes. En fait, quand on étudie la Bible, la sexualité est un sujet souvent traité. Non seulement
Dieu nous donne des instructions éternelles à ce propos, mais Il décrit aussi ce qui se produit quand on transgresse Ses directives. Dieu va droit au but. Il explique clairement ce qui donne les meilleurs résultats, et ce qu'Il a prévu pour notre sexualité. Il nous aime et veut que nous soyons heureux. Il nous donne donc des directives pour que nous puissions vivre heureux et être épanouis. En fait, Ses principes clefs à ce sujet se trouvent dans les deux premiers chapitres de la Bible.
Après avoir lu que Dieu est le créateur de la sexualité (Genèse 1:27), nous apprenons comment assumer cette dernière : « C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair » (Genèse 2:24-25).
De cette déclaration succincte découlent plusieurs principes clefs. Premièrement, qu'une famille se compose, pour commencer, d'un homme et d'une femme. Le modèle biblique de la famille comprend toujours un homme et une femme. Il n'est jamais question d'un homme avec un autre homme, ou d'une femme avec une autre femme.
Deuxièmement, cette relation entre un homme et une femme n'est pas seulement le prolongement de la famille des parents, mais, à chaque génération, le début d'une autre famille. La relation entre l'homme et sa femme est la relation fondamentale, en ce sens qu'elle existe avant la venue des enfants, et qu'elle continue une fois que les enfants ont grandis et quittent le foyer. En dépit des tentatives humaines de redéfinir la famille, Dieu établit ici Sa volonté : la famille doit se composer d'un homme, le mari, et de sa femme.
Il est en outre précisé, dans Genèse 2, que lorsque l'homme et la femme quittent leurs parents pour fonder leur propre famille, ils doivent « devenir une seule chair », ce qui inclut une profonde intimité. (Genèse 2:24). Il n'y a que dans le contexte du mariage, où chaque conjoint a son partenaire, que Dieu autorise les rapports sexuels. « Que le
mariage soit honoré de tous, et le lit conjugal exempt de souillure » (Hébreux 13:4). L'Éternel condamne ces derniers en dehors du mariage y compris l'homosexualité, la bestialité, les rapports sexuels préconjugaux et l'adultère.
Les penseurs au raisonnement obtus qui supposent, à tort que les instructions divines à ce sujet sont restrictives à l'excès et nuisent au bonheur des individus, rejettent, en fait, les directives menant au bonheur humain.
S'il est vrai qu'en somme n'importe quel homme et n'importe quelle femme peuvent avoir des rapports sexuels, ces derniers ne sont pas nécessairement agréables, et, en dehors du mariage, ils peuvent être plutôt ingrats.
A propos de l'analyse qualitative de ces rapports, la conseillère Pam Stenzel, dans son livre Sex Has a Price Tag, a écrit :
« Il y a quelques années, des chercheurs ont mené une enquête pour savoir qui avait les meilleurs rapports à ce sujet. On croit généralement que les personnes étant les plus satisfaites à ce niveau là sont celles ayant connu de nombreuses expériences avec divers partenaires, et estimant n'avoir de comptes à rendre à personne à ce propos. Elles se livrent à des activités sexuelles quand bon leur semble, et avec qui elles veulent.
« On a tort ! Les enquêtes ont révélé que les femmes chrétiennes mariées sont les plus épanouies. En effet, ces dernières représentent le groupe le plus satisfait à ce niveau. Et il y a de fortes chances pour que leurs maris le soient aussi ! » (p. 34)
Bien qu'on ne soit généralement pas disposé à le reconnaître, Dieu sait de quoi Il parle. Les lois qu'Il nous donne pour régir notre comportement ont été établies pour notre bien, pour nous rendre heureux.
Le chapitre sur la sexualité
Les étudiants de la Bible donnent souvent un qualificatif à des chapitres, en fonction de leur contenu. On appelle souvent 1 Corinthiens 13 le chapitre de l'amour, et Hébreux 11 le chapitre de la foi. Or, combien de personnes, se disant chrétiennes savent que Lévitique 18 se qualifie certainement comme « chapitre de la sexualité », même s'il n'est pas le seul ! En effet, Dieu nous donne des directives détaillées sur les personnes avec qui nous ne devrions pas avoir de relations sexuelles, insistant sur l'importance de ces interdits. Avant de nous énumérer la liste, l'Éternel commence par expliquer que Lui obéir signifie vivre différemment de ceux qui Le rejettent (Lévitique 18:1-5).
Ensuite, après avoir décrit les personnes avec qui il nous est défendu d'avoir de tels rapports, Dieu déclare : « Ne vous souillez par aucune de ces choses, car c’est par toutes ces choses que se sont souillées les nations que je vais chasser devant vous… Vous observerez donc mes lois et mes ordonnances, et vous ne commettrez aucune de ces abominations, ni l'indigène, ni l'étranger qui séjourne au milieu de vous. Car ce sont là toutes les abominations qu'ont commises les hommes du pays, qui y ont été avant vous ; et le pays en a été souillé… Vous observerez mes commandements, et vous ne pratiquerez aucun des usages abominables qui se pratiquaient avant vous, vous ne vous en souillerez pas. Je suis l'Éternel, votre Dieu » (Lévitique 18:24-30).
Malheureusement, le taux de soi-disant chrétiens ayant des liaisons extraconjugales qui brisent leurs mariages par un divorce est tout aussi élevé, sinon plus que les non chrétiens. Il ne fait aucun doute qu'un tel comportement ne plait pas à Dieu, car il transgresse Ses instructions et détruit la stabilité et le bonheur de la famille. Les enfants en font souvent les frais.
Dieu hait un tel comportement. N'oublions pas qu'il s'agit pour Lui d'abominations, d'actes détestables horribles parce que cela provoque des déchirements et des souffrances.
Si vous avez commis un péché sexuel comme la fornication ou l'adultère, sachez que Dieu est disposé à nous pardonner de ces péchés quand nous nous en repentons et changeons (Actes 2:38 ; 1 Jean 1:9). Le sang de Jésus-Christ notre Sauveur a été versé pour nous permettre de prendre un nouveau départ (Hébreux 9:14). Quand nous nous repentons, Son sang couvre nos péchés, et nous avons la possibilité de vivre de manière à plaire à Dieu et à nous attirer Ses bénédictions.
Une gratification reportée
Attendre d'être marié pour connaître le plaisir sexuel, avec son unique conjoint, exige de la maîtrise de soi et du caractère. L'obéissance à ce code de conduite est non seulement honorable et agréable à Dieu, mais c'est aussi une clef pour avoir un mariage heureux et durable. Les bénéfices surpassent, et de loin, les restrictions.
Il importe d'attendre le bon moment pour « réveiller l'amour » (Cantique des Cantiques 2:7). Comme l'a écrit Salomon dans l'Ecclésiaste, « Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux » (Ecclésiaste 3:1). Il y a « un temps pour embrasser, et un temps pour s'éloigner des embrassements » (Ecclésiaste 3:5).
Fait évident mais rarement mentionné : Un enfant est en grande partie façonné et influencé par le comportement des parents, et par quiconque éveille le premier sa sexualité. Si seulement nous pouvions enseigner les voies divines à nos enfants en commençant par les pratiquer nous mêmes !
Cette société est sens dessus dessous. Elle ignore les bénéfices évidents qu'il y a à suivre les instructions divines, et elle déclare « normale et saine » l'immoralité sexuelle. La pornographie et la masturbation tordent le dessein divin de la sexualité. Les médias publient le message que tout le monde le fait, ce qui ne fait qu'ajouter au démantèlement des familles et à la misère des adultes aussi bien que des enfants.
Ce qui est réjouissant, c'est que Jésus- Christ, à Son retour, va changer cette société. L'heure vient où les adultes seront sexuellement dignes de confiance et où les enfants apprendront les valeurs divines (Jérémie 31:33-34). Ce qui donne à réfléchir, c'est que les choses vont empirer avant de s'améliorer.
Peu avant que Jésus-Christ ne revienne sur terre, à la fin du présent siècle mauvais (Galates 1:4), pour instaurer l'ère du Royaume de Dieu, la Bible prophétise que l'immoralité sexuelle sera très répandue. Alors que Jésus et ceux qui suivent Son exemple avertissent les êtres humains de se repentir de leurs péchés, y compris de ces péchés là (Matthieu 4:17 ; Marc 6:12 ; Actes 2:38 ; Apocalypse 3:19) une foule de gens se livreront à la promiscuité sexuelle et adopteront toutes sortes de styles de vie.
Même après une série de fléaux pour punir l'humanité de ses péchés, nombreux sont ceux qui continueront leur immoralité en refusant d'adopter le style de vie infiniment meilleur révélé dans les lois divines. Le livre de l'Apocalypse annonce : « Ils ne se repentirent pas de leurs meurtres, ni de leurs enchantements, ni de leur débauche [immoralité sexuelle], ni de leurs vols » (Apocalypse 9:21)
En dépit de l'époque périlleuse qui s'annonce, et des châtiments devant s'abattre bientôt, Dieu nous appelle aujourd'hui à vivre en harmonie avec Ses lois. Il souhaite nous offrir tout ce qui est bon et sain. Il veut que nous prenions plaisir à avoir des rapports sexuels au sein du mariage, et Il nous révèle les clefs permettant de jouir au maximum de ce don merveilleux.
Dieu veut que votre mariage, votre famille, et votre vie soient les plus heureux possibles. Pourquoi ne pas suivre les instructions de notre Créateur aimant ?