Le rapport étonnant entre les repas en famille et l’addiction
Le Centre National de l’Addiction et de la Toxicomanie de Columbia University a démontré que lorsque les familles prennent leurs repas ensemble, on y constate nettement moins souvent la toxicomanie et l’alcoolisme.
Les enquêtes menées par l’organisme cité ci-dessus ont révélé que plus les enfants prennent leurs repas en famille, moins ils sont susceptibles de s’adonner à la cigarette, de devenir alcooliques ou toxicomanes. Par rapport aux jeunes qui prennent leurs repas en famille moins de trois fois par semaines, les jeunes qui partagent régulièrement leurs repas avec leurs parents ont de fortes chances :
• dans 70% des cas de ne pas devenir toxicomanes
• dans 50% des cas ne pas essayer une cigarette
• dans 50% des cas de ne pas fumer quotidiennement
• dans 50% des cas de ne pas essayer la marijuana
• dans 33% des cas de ne pas goûter à l’alcool
• dans 50% des cas de ne pas s’enivrer
• d’avoir de meilleures notes en classe
• d’être moins disposés à avoir des copains alcooliques ou qui fument de la marijuana
• dans 40% des cas de plus qu’à l’ordinaire, de ne pas avoir l’intention de goûter à la drogue.
S’il suffisait d’un coup de baguette magique pour inverser la tendance à la toxicomanie ou à l’alcoolisme chez les jeunes, il faudrait commencer par s’assurer que chaque enfant partage son dîner avec ses parents au moins cinq fois par semaine. Passer au moins ½ heure – une heure de préférence – à dîner en famille produirait des résultats notoires.