Les anciens Britanniques quittent l’Europe moderne

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Les anciens Britanniques quittent l’Europe moderne

Les Britanniques ont voté en faveur du retrait de l’Union européenne et cela a surpris beaucoup de gens, y compris le gouvernement britannique du premier ministre David Cameron. Or, les motifs à l’origine de cette décision remontent à plusieurs siècles.

Dans son oeuvre intitulée King Richard II (OEuvres complètes, selon la traduction de Victor Hugo), William Shakespeare exprime merveilleusement bien les sentiments fondamentaux des Britanniques concernant leur île unique qu’ils croient fermement être un don de Dieu :

Cet auguste trône des rois, cette île porte-sceptre,
Cette terre de majesté, ce siège de Mars, Cet autre Éden, ce demi-paradis,
Cette forteresse bâtie par la nature pour se défendre
Contre l’invasion et le coup de main de la guerre,
Cette heureuse race d’hommes, ce petit univers,
Cette pierre précieuse enchâssée dans une mer d’argent,
Qui la défend, comme un rempart,
Ou comme le fossé protecteur d’un château,
Contre l’envie des contrées moins heureuses,
Ce lieu béni, cette terre, cet empire,
cette Angleterre […]

Bien entendu, de nombreuses personnes ont des sentiments semblables à l’égard de leur patrie et on ne saurait les en blâmer. Elle représente leur identité, le legs de leurs ancêtres qui ont travaillé très fort, la terre de leur jeunesse qui les a soutenus et pour laquelle leur famille, leurs amis et leurs voisins se sont battus. Pourquoi une si fière histoire devrait-elle être perdue ? Ne serait-ce pas ingrat de tourner le dos à ce trésor qui exigea tant d’efforts ?

Le Brexit n’est pas une répudiation de l’Europe ; loin de là ! C’est plutôt une question d’amour pour sa famille, son foyer, sa patrie et son histoire. Aussi étrange que cela puisse paraître, les Anglais, les Gallois, les Écossais et les Irlandais sont tous issus d’une même souche qui vint s’installer dans ces îles par vagues, sur une longue période. Mentionnons les invasions des Cymraegs celtes et des Gaéliques, les Anglo-Saxons, les Danois et les Normands, qui parcoururent terre et mer jusqu’à ce qu’ils trouvent un lieu de repos pour s’enraciner dans cette terre fertile. Ce sont des peuples frères d’une même famille, différents mais semblables, qui se chamaillent, mais qui se respectent mutuellement.

Et ils respectent aussi leurs cousins — les Français, les Hollandais, les Belges, les Scandinaves et d’autres Européens — et sont très heureux de faire du commerce et d’interagir avec eux de différentes façons.

Toutefois, ils ne veulent pas perdre leur identité, pas plus qu’ils ne souhaitent voir leurs amis européens perdre la leur. Or, ils craignent que ce soit exactement ce qui était en train de se produire — ils étaient en train de former un pays commun, pour ainsi dire.

De grands intellectuels européens croient peut-être qu’un tel amalgame pour former un seul tout homogène est une bonne idée. Cependant, les gens du peuple ont la conviction profonde que cela est une chose mauvaise et tout à fait superflue — pourquoi ne pas créer un marché commun, tout simplement, ce qui était le concept qu’ils avaient accepté en premier lieu ?

On craint maintenant que d’autres pays aient les mêmes sentiments et optent également pour un retrait de l’Union européenne. C’est une question d’identité distincte et de souveraineté. Les Britanniques estiment que les règles et règlements qui leur sont imposés proviennent d’ailleurs plutôt que de leur parlement et ils préféreraient se gouverner eux-mêmes. La coopération économique ne pose aucun problème, car elle permet un libre-échange de biens, de services et d’une variété de produits sains et agréables toute l’année durant, au profit de tous.

Certes, les règles et règlements sont requis pour ce qui touche les tarifs et les taux de change, etc., mais une immersion totale en une seule entité politique globale, c’est-à-dire des États-Unis d’Europe, va à l’encontre des sensibilités des Britanniques, et ce pourrait très bien être le cas dans d’autres pays. L’avenir nous le dira.

Il existe toutefois une source de nouvelles, rédigées d’avance, qui augurent mal pour l’avenir immédiat. Les difficultés planent du fait que les peuples apparentés de la Grande- Bretagne, de l’Europe, des États-Unis et d’ailleurs ont oublié leur origine.

Ils ont oublié Dieu à leur propre péril. C’est Lui qui a offert aux Britanniques cette riche et superbe patrie enchâssée dans une mer d’argent. C’est Lui qui a supervisé le déroulement de leur histoire, qui a étendu leur influence dans le vaste Empire et Commonwealth britanniques, qui les a placés dans une position avantageuse dans de nombreux pays afin qu’ils finissent par découvrir et que d’autres finissent par découvrir que c’est Lui qui est assis au-dessus du cercle de la terre où les hommes sont comme des sauterelles (Ésaïe 40:22).

C’est Dieu qui renverse et qui établit les rois (Daniel 2:21). Il créa toutes les nations à partir d’un seul homme, afin qu’elles puissent hériter de la terre tout entière, et Il détermina la durée de leur existence dans l’histoire et les bornes de leurs territoires (Actes 17:26).

Cette heureuse race d’hommes qui héritèrent de l’« île porte-sceptre » arrivèrent petit à petit par terre et par mer, au fil de plusieurs siècles, ce qui rend leur histoire fascinante, car leurs ancêtres sont supposément disparus de leur patrie d’origine à la suite de leur défaite et de leur déportation.

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