Les carences de nos gouvernements
La ville de New York se débat depuis des années avec les diplomates des Nations Unies qui stationnent leurs véhicules où bon leur semble et affichent leur immunité diplomatique quand on leur remet une contravention pour avoir violé les lois du code de la route. Récemment, sur une période de cinq ans, ils ont accumulé plus de 150 000 contraventions qu’ils n’ont pas payées, soit un équivalent de $18 millions.
Il s’agit bien là d’un microcosme de la faiblesse et de l’inefficacité des gouvernements humains.
Raymond Fisman, directeur de recherches du Programme Social de l’Entreprise à l’École Commerciale de Columbia et Edward Miguel, professeur adjoint à l’Université Californienne de Berkeley ont écrit un ouvrage révélateur sur les diverses économies et gouvernements, intitulé Economic Gangsters : Corruption, Violence, and the Poverty of Nations.[un ouvrage sur les gangsters de l’économie, sur la corruption, la violence, et la pauvreté affligeant les nations]
Dans leur livre, ils font, par exemple, la remarque suivante : « La leçon principale à tirer des déboires de la ville de New York à propos des contraventions dirigées à l’encontre des diplomates est que les réformateurs des institutions gouvernementales, qu’il s’agisse de représentants officiels locaux ou de magnats de la Banque Mondiale – doivent être conscients du fait que les normes sociales et morales peuvent saper leurs tentatives de changements.
« En d’autres termes, modifier la loi face à une culture de corruption envahissante, risque de ne pas être suffisant. La corruption est fort répandue dans [notre] culture, et s’en débarrasser n’est pas une mince affaire » (2008, p. 120).
Une autre évaluation des formes de gouvernements humains nous vient du Dr George Friedman, fondateur et fondé de pouvoir de Stratfor, l’une des plus grandes agences internationales privée de renseignements et de prévisions. Dans son livre The Next 100 Years : A Forecast for the 21st Century [un livre sur les 100 prochaines années offrant des prédictions sur le XXIe siècle], il écrit : « Ce que j’ai essayé de faire dans ce livre, c’est de m’imbiber du XXIe siècle avec, comme guide principal, la géopolitique. J’ai débuté avec ce qui est permanent : la condition humaine inchangée, voguant entre ciel et enfer » (p. 250-251).
Les empires égyptien, assyrien, babylonien, perse, grec et romain à l’instar de tous les gouvernements, tous ont chuté.
Tout gouvernement humain, dans ce qu’il a de mieux à offrir, a terriblement besoin de la sagesse d’en haut. Les empires égyptien, assyrien, babylonien, perse, grec et romain, à l’instar de tous les gouvernements, tous ont chuté, et pour des raisons bien précises.
L’histoire du monde est essentiellement une chronique de l’échec des gouvernements humains. Quel est le dénominateur commun à leur chute à tous ? Quel, ou quels, défaut(s) ont-ils tous ?
Avons nous, en fait, besoin de gouvernement ?
Nous avons été gouvernés d’une manière ou d’une autre dès le début. Quand Adam et Ève marchaient dans le jardin d’Eden avec Dieu, Dieu représentait leur gouvernement. Ils eurent ensuite des enfants, dont les premiers furent Caïn et Abel. Quand ces derniers grandirent, leurs parents les éduquèrent, faisant office pour eux de gouvernement immédiat.
De la Genèse à l’Apocalypse, il est question de gouvernement, de mauvais gouvernements humains, et de bon gouvernement quand il s’agit de celui de Dieu.
La Bible indique en outre que lorsqu’il est question d’un gouvernement humain, un système partisan d’une bonne maîtrise de soi dans les limites d’une certaine loi est préférable, du moins quand il s’appuie sur les principes bibliques (1 Corinthiens 11:31). Si tous les êtres humains se dirigeaient à partir des lois divines, les gouvernements humains non seulement fonctionneraient sans accrocs, mais ils pourraient en outre durer des siècles.
À propos de gouvernement, la Bible décrit Israël ayant Dieu pour roi, jusqu’à ce que le peuple réclame un roi humain comme les nations d’alentour (1 Samuel 8:4-7 ; 1 Samuel 12:12). Dieu allait accorder au peuple ce qu’il réclamait, non sans l’avoir averti au préalable à quoi il devrait s’attendre en choisissant un chef humain. Il l’avertit de ses défauts inhérents, des caprices inévitables de son règne, et de ses extravagances (1 Samuel 8:11-22).
Jésus expliqua à Ses disciples ce qui se passe quand on est gouverné par des êtres humains : « Vous savez que ceux qu’on regarde comme les chefs des nations les tyrannisent, et que les grands les dominent » (Marc 10:42). Les dirigeants de l’époque, comme de nos jours aimaient dominer, manipuler et contrôler les gens.
Dans la Bible, en étudiant les gouvernements monarchiques d’Israël et de Juda, on s’aperçoit qu’ils firent rarement ce que Dieu demandait. Tout dépendait du dirigeant ou du roi humain siégeant sur le trône de ces nations.
Dans quelques rares cas, ces rois furent justes, comme David, Ezéchias et Josias. Pendant leurs règnes, le peuple connut une paix et une prospérité relatives, malgré certains problèmes majeurs persistants.
Néanmoins, la majorité des dirigeants furent méchants, comme Achab et sa cruelle épouse Jézabel. Sous le règne de tels monarques, le peuple fut exploité et opprimé. En fait, les personnes pieuses durent littéralement se cacher pour ne pas être persécutées ou martyrisées (1 Rois 18:4 ; à comparer avec Proverbes 29:2).
Au fil des siècles, il y a eu beaucoup plus de dirigeants cherchant leurs propres intérêts et exploitant leurs sujets que de dirigeants cherchant le bien du peuple. À la lumière de ce triste palmarès, serait-il préférable que l’on supprime purement et simplement tout gouvernement ?
La société peut-elle exister sans gouvernement ?
Ne serait-ce que pour éviter l’anarchie, les êtres humains ont besoin d’être gouvernés. En revanche, tout gouvernement équivaut à plus que la simple absence d’anarchie. Il fournit – ou devrait fournir – des services à ses citoyens, au peuple dont il prétend rechercher le bien. Les dictatures, les dirigeants autocrates et les oligarchies procurent aux gens un gouvernement, mais ils peuvent leur rendre la vie misérable.
A la fin du livre biblique des Juges, il est écrit que « chacun faisait ce qui lui semblait bon » (Juges 21:25). À l’époque, il n’y avait aucun roi humain en Israël, et les gens abusaient de leur liberté individuelle. Et il est un fait que trop de liberté individuelle, dans toute société, peut nuire si elle n’est pas contrebalancée par le maintien d’un certain ordre pour le bien commun.
La société a besoin de gouvernement. Ce dernier existe pour notre bien (1 Pierre 2:13-15), et il nous est le plus avantageux quand il se consacre au service des gens et à leur bien-être.
Connaissant les tendances et les faiblesses humaines, Dieu expliqua à Israël comment son roi devait exercer ses pouvoirs : avec justice ! Il est écrit : « Quand il s’assiéra sur le trône de son royaume, il écrira pour lui, dans un livre, une copie de cette loi, qu’il prendra auprès des sacrificateurs, les Lévites. Il devra l’avoir avec lui et y lire tous les jours de sa vie, afin qu’il apprenne à craindre l’Eternel, son Dieu, à observer et à mettre en pratique toutes les paroles de cette loi et toutes ces ordonnances; afin que son coeur ne s’élève point au-dessus de ses frères, et qu’il ne se détourne de ces commandements ni à droite ni à gauche; afin qu’il prolonge ses jours dans son royaume, lui et ses enfants, au milieu d’Israël » (Deutéronome 17:18-20).
Dieu ordonna aux dirigeants d’Israël de diriger Son peuple en s’appuyant sur Ses lois saintes et libératrices. Il savait que s’ils n’apprenaient pas Ses instructions et ne les suivaient pas, ils agiraient comme les chefs des nations environnantes, tels des autocrates égoïstes et cherchant leurs propres intérêts.
Le problème de base avec les gouvernements humains
Qu’est-ce qui empêche aux gouvernements humains de réussir ? « La société, dans chacun des États, est une bénédiction. Mais le gouvernement, même à son mieux, n’est rien de plus qu’un mal nécessaire ; à son pire, il est intolérable ». C’est ce que le politicien, penseur et révolutionnaire américain Thomas Paine déclara un jour à propos du gouvernement.
On pourrait dire que l’un des plus gros problèmes, avec les gouvernements humains, c’est qu’ils sont humains ! Et quand on ne comprend pas sa propre nature, on est incapable de comprendre pourquoi les gouvernements humains échouent.
On ignore généralement ce qu’est la nature humaine et l’on suppose, à tort, que l’être humain est intrinsèquement bon.
S’adressant aux gens de Son temps, le Christ parla de ce problème universel : « Pour eux s’accomplit cette prophétie d’Esaïe: Vous entendrez de vos oreilles, et vous ne comprendrez point; vous regarderez de vos yeux, et vous ne verrez point. Car le coeur de ce peuple est devenu insensible ; ils ont endurci leurs oreilles, et ils ont fermé leurs yeux, de peur qu’ils ne voient de leurs yeux, qu’ils n’entendent de leurs oreilles, qu’ils ne comprennent de leur coeur, qu’ils ne se convertissent, et que je ne les guérisse » (Matthieu13:14-15).
Les 6,8 milliards d’êtres humains vivant sur cette planète n’ont aucune idée de ce qui leur manque. Et nous subissons les conséquences de cette carence depuis des millénaires.
La nature humaine, comme l’explique la Bible, est un mélange de bon et de mauvais. Jésus connaissait le coeur des hommes. Il déclara : « Si donc, méchants comme vous l’êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison le Père céleste donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent » (Luc 11:13).
L’apôtre Paul explique pourquoi les êtres humains ne peuvent pas, seuls, aimer Dieu et obéir à Ses lois – Ses Dix Commandements : « L’affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu’elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, et qu’elle ne le peut même pas » (Romains 8:7).
Humainement parlant, il est impossible de combler ce fossé entre la volonté divine, Sa voie et Ses lois, d’une part, puis la façon humaine de penser et d’agir, de l’autre. Dieu Seul peut initier et établir cette liaison. C’est Dieu le Père qui attire les êtres humains à Son Fils Jésus-Christ. Et Jésus travaille ensuite avec ceux que le Père appelle (Jean 6:44).
Tant que Dieu ne travaille pas avec nous, nous attirant ou nous appelant à nous faire aider par Christ pour vaincre nos moyens de penser et d’agir qui sont essentiellement mauvais (Jérémie 17:9), nous continuons dans nos mauvaises voies (Romains 1:20-25).
Et c’est justement cela qui ne va pas avec les hommes qui composent nos gouvernements humains. C’est notre nature humaine égoïste, qui ne pense qu’à ses intérêts, et qui ne voit qu’à court terme, qui provoque la chute des nations.
Dieu avait annoncé les problèmes des dirigeants humains
Quand l’ancien Israël réclama un roi, Dieu lui fit bien comprendre, par la bouche de Son prophète Samuel, qu’un tel choix aurait de terribles conséquences.
« Voici quel sera le droit du roi qui régnera sur vous. Il prendra vos fils, et il les mettra sur ses chars et parmi ses cavaliers, afin qu’ils courent devant son char; il s’en fera des chefs de mille et des chefs de cinquante, et il les emploiera à labourer ses terres, à récolter ses moissons, à fabriquer ses armes de guerre et l’attirail de ses chars.
« Il prendra vos filles, pour en faire des parfumeuses, des cuisinières et des boulangères. Il prendra la meilleure partie de vos champs, de vos vignes et de vos oliviers, et la donnera à ses serviteurs. Il prendra la dîme du produit de vos semences et de vos vignes, et la donnera à ses serviteurs.
« Il prendra vos serviteurs et vos servantes, vos meilleurs boeufs et vos ânes, et s’en servira pour ses travaux. Il prendra la dîme de vos troupeaux, et vous-mêmes serez ses esclaves. Et alors vous crierez contre votre roi que vous vous serez choisi, mais l’Eternel ne vous exaucera point.
« Le peuple refusa d’écouter la voix de Samuel. Non! Dirent-ils, mais il y aura un roi sur nous, et nous aussi nous serons comme toutes les nations; notre roi nous jugera il marchera à notre tête et conduira nos guerres.
« Samuel, après avoir entendu toutes les paroles du peuple, les redit aux oreilles de l’Eternel. Et l’Eternel dit à Samuel: Ecoute leur voix, et établis un roi sur eux. Et Samuel dit aux hommes d’Israël: Allez-vous-en chacun dans sa ville » (1 Samuel 8:11-22).
Le problème, notamment, avec les gouvernements humains, c’est que ce sont des êtres humains qui les font fonctionner. Mais il y a un autre facteur qui joue, et que peu comprennent.
En coulisse
« Aussi longtemps qu’il y aura des nations souveraines puissantes, la guerre sera inévitable », écrivit le brillant physicien Albert Einstein. Pourquoi cela ? Pourquoi les gouvernements humains précipitent-ils régulièrement leurs pays dans des conflits armés ?
La Bible révèle que des puissances invisibles mystérieuses et insidieuses agissent sur notre monde. Il en est notamment question dans Éphésiens 6:12. Et les êtres humains n’ayant pas conscience de ce monde spirituel invisible, partent du principe que tous les problèmes proviennent des motifs animant naturellement les humains.
La Bible brosse un tableau fort différent. Elle révèle que Satan le diable – le chef de ces forces spirituelles invisibles iniques – est si puissant que l’Écriture l’appelle « le dieu de ce siècle » (2 Corinthiens 4:4). C’est lui, en fait, que le monde adore à son insu. La Bible l’appelle aussi « le prince de la puissance de l’air, de l’esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion » (Éphésiens 2:2). En tant que tel, il exerce une influence énorme sur l’humanité, l’incitant à faire le mal.
Les 6,8 milliards d’êtres humains vivant sur cette planète n’ont aucune idée des carences les affligeant.
Jésus connaissait la nature humaine et ce qui la pousse à faire ce qu’elle fait. Notez comment Il réfuta Ses accusateurs, qui se prenaient pour sages : « Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds; car il est menteur et le père du mensonge » (Jean 8:44).
Le monde ne sait pas ce qui motive la nature humaine et cause bon nombre de nos problèmes. Si c’était le cas, le présent article n’aurait pas eu besoin d’être écrit. Mais le jour vient où tous comprendront, quand le Royaume de Dieu sera établi ici-bas et quand Jésus-Christ changera leur manière de penser (Hébreux 8:10-12 ; Romains 12:2).
Le gouvernement divin apporterait-il des améliorations ?
« Le meilleur gouvernement … souhaite le bonheur des gens, et sait comment s’y prendre pour y parvenir » écrivit en 1824 Thomas Babington Macaulay, parlementaire britannique.
Qui ferait donc un meilleur travail ? Dieu ou les politiciens humains ? Nous connaissons tous le palmarès des gouvernements humains. Comment le gouvernement, sous Dieu, différerait-il ? Evidemment, il serait infiniment meilleur pour nous car Dieu est parfait (Matthieu 5:48) ; plus besoin de se fier à des êtres humains aux multiples défauts !
Deuxièmement, Dieu Se soucie sincèrement de nous. Il traite les êtres humains avec amour, Se souciant profondément de notre bien-être (1 Jean 4:7-10). N’a-t-il pas, après tout, offert Son Fils comme victime expiatoire pour l’humanité pour que nous puissions avoir la vie ? Il ne L’a certes pas envoyé pour nous condamner (Jean 3:16-17).
Troisièmement, Dieu, aux commandes de la société, exercera la justice envers tous les êtres humains, sans préjugés ni partialité. Le prophète Ésaïe a déclaré, à propos de Christ, le futur Roi du gouvernement de Dieu sur terre, qu’Il « ne jugera point sur l’apparence, il ne prononcera point sur un ouï-dire. Mais il jugera les pauvres avec équité, et il prononcera avec droiture sur les malheureux de la terre » (Ésaïe 11:3-4).
Jésus-Christ, étant devenu humain comme nous, comprend tout ce que nous éprouvons parce qu’Il L’a Lui-même vécu et ressenti (Hébreux 4:15). Et c’est pour cela que Dieu le Père « a remis tout jugement au Fils » (Jean 5:22).
Quatrièmement, le monde va être gouverné à partir de « la loi parfaite, la loi de la liberté » (Jacques 1:25), ainsi qualifiée parce qu’elle libère réellement l’humanité de ses souffrances, de ses douleurs et des chagrins, conséquences du péché. Le roi David a écrit que cette loi « est parfaite, [qu’]elle restaure l’âme » (Psaumes 19:8). L’appliquer transformera nos vies.
Je pourrais m’éterniser, mais je pense que vous me suivez ! Le gouvernement de Dieu ici-bas constituerait une énorme amélioration sur tout gouvernement formé par des êtres humains. Dieu et Christ ne font pas de politique. En faisant fi de la politique, et en introduisant la justice, la sagesse et la perfection divines, on obtient une formule pour le gouvernement capable de littéralement métamorphoser le monde.
Comment les gouvernements humains vont être remplacés
Nous savons à présent pourquoi les gouvernements humains vont être remplacés. Ils se composent d’êtres humains qui sont intrinsèquement égoïstes, trompeurs, et qui ont soif du pouvoir. Mettez deux êtres humains, ou plus, à la tête d’un gouvernement et, dans bien des cas, les problèmes s’aggravent de manière exponentielle.
Dieu nous dit de ne pas nous fier aux êtres humains, qui ont tous une nature humaine faillible : « Ne vous confiez pas aux grands, aux fils de l’homme, qui ne peuvent sauver » (Psaumes 146:3). On peut, certes, susciter en nous une certaine confiance, mais elle est limitée. On ne peut se fier totalement qu’à Dieu. Ne soyons surtout pas assez naïfs pour croire tout ce que les politiciens promettent.
Aucun gouvernement humain ne peut offrir une administration équilibrée et bénéfique se consacrant au bien-être de tous. C’est pour cela que Dieu le Père doit envoyer Son Fils Jésus-Christ en tant que Roi des rois et Seigneur des seigneurs pour établir un gouvernement parfait ici-bas (Apocalypse 19:16).
Le Christ, à Son retour, au temps de la fin, va rassembler les gouvernements humains, leurs dirigeants et leurs grandes confédérations d’armées qui s’assembleront au Moyen-Orient.
Il les poussera d’abord à se rassembler à Harmaguédon (Apocalypse 16:14, Apocalypse 16:16), la région entourant la colline de Megguido, dans le nord de la nation moderne d’Israël, et là Il permettra à Satan et à ses démons de les attirer à Jérusalem « pour le combat du grand jour du Dieu tout-puissant » (Apocalypse 16:14 ; à comparer avec Joël 3:9-16). Christ vaincra ces armées, et Satan et ses démons seront chassés (Apocalypse 19:19-20:3).
C’est ainsi que les forces qui s’opposent à Dieu seront repoussées, préparant le chemin pour le règne glorieux de paix et de prospérité du Christ.
Un gouvernement parfait va être instauré
Dieu indique que Son gouvernement ne sera pas confié à des êtres humains : « Dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit, et qui ne passera point sous la domination d’un autre peuple; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement » (Daniel 2:44).
Il durera éternellement parce qu’il sera parfait. Rappelez-vous la prophétie connue d’Ésaïe à propos du Messie, Jésus-Christ : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la domination reposera sur son épaule; on l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix. « Donner à l’empire de l’accroissement, et une paix sans fin au trône de David et à son royaume, l’affermir et le soutenir par le droit et par la justice, dès maintenant et à toujours: voilà ce que fera le zèle de l’Eternel des armées » (Ésaïe 9:6).
La nature humaine, qui s’inspire à présent de la nature égoïste de Satan, est la cause de l’imperfection des gouvernements humains. Étant nous-mêmes égoïstes, trompeurs et peu dignes de confiance, pourquoi nous étonner si nos gouvernements le sont aussi ? Heureusement, cela va changer. Car Dieu a promis de transformer notre nature, avec notre pleine participation, et de la rendre malléable pour qu’elle se plie à Son gouvernement d’amour, de paix et de prospérité (Michée 4:1-7). Puisse Dieu hâter le jour où Son règne parfait et réparateur sera enfin établi sur les nations !