Les clefs d’un mariage heuruex
Sylvie était une jeune fille superbe dont l'agréable apparence n'était surpassée que par sa beauté intérieure et son caractère. C'est peu après avoir fini sa journée de travail que Paul, un beau jour, la vit pour la première fois, alors que lui et des copains se retrouvaient pour une partie de volley-ball.
Paul jouait avec le groupe depuis plusieurs semaines, mais il n'y avait jamais vu Sylvie. Ce fut seulement en cette douce soirée qu'il l'aperçut. À l'improviste, deux jeunes femmes s'étaient approchées et leur avaient demandé si elles pouvaient jouer dans la partie suivante. Nos sportifs s'étaient empressés d'acquiescer. Ce jour- là, Paul avait trouvé la partie de volley plus animée.
Lorsqu'il l'avait aperçue, Paul avait compris la raison de l'empressement de ses copains. Elle lui avait souri. Son sang n'avait fait qu'un tour. Ses pensées s'étaient brusquement troublées, mais il avait eut la présence d'esprit de sourire, lui aussi. À la vue de son style inhabituel, tous avaient compris qu'il avait la tête bien ailleurs. Il était bien le seul à se demander pourquoi il s'était mis à accumuler les hors-jeu.
Par contre, lorsqu'il avait demandé à Sylvie de sortir avec lui, il n'y avait pas eu faute. Ils n'avaient pas tardé à souhaiter passer bien plus de temps ensemble. Leur histoire d'amour ressemblait à un roman. Toutefois, lorsqu'ils songèrent à se marier, ce fut avec le souhait que leur amour ne finisse pas comme celui de bien des liaisons amoureuses en ce monde accablé de divorces et de conflits conjugaux.
Tous deux croyants, Paul et Sylvie jugèrent bon de demander conseil à un pasteur, sur la manière de se préparer à avoir un mariage heureux et durable. Ils s'engagèrent à placer Dieu au coeur de leur union.
Un an après leur première rencontre, ils se marièrent. Sylvie avait une noblesse de caractère dont Paul avait rêvé. Elle était agréable, bienveillante, dévouée, encourageante, plaisante dans ses conversations, et elle aimait les gens.
Sylvie devint une épouse dévouée et une mère extraordinaire. Ils s'appliquèrent à réussir leur vie commune et fondèrent une famille heureuse. Cette histoire d'amour, aussi idéale qu'elle puisse paraître, est une histoire vécue ; et cela est dû à un facteur clef : Dieu a toujours été l'être qui compte le plus dans leur mariage, et cela se ressent. Dans les bons moments comme dans les mauvais, leur amour et leur engagement n'ont fait que croître.
Dieu et le mariage
« [L'expression biblique] une seule chair exprime de façon très imagée une conception du mariage qui revêt un sens bien plus profond qu'une simple convenance humaine ou une convention sociale… » (Richard France, Tyndale New Testament Commentaries, 1985, vol. 1, p 280).
Dieu est l'ultime autorité en matière de mariage. C'est Lui qui l'a institué. Il est écrit : « L'Éternel Dieu forma une femme de la côte qu'il avait prise de l'homme, et Il l'amena vers l'homme. Et l'homme dit : Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair ! On l'appellera femme, parce qu'elle a été prise de l'homme. C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair » (Genèse 2:22-24).
Le mariage est plus qu'une simple union physique. L'apôtre Paul révèle que le mariage préfigure une relation encore plus magistrale, une relation spirituelle (voir l'encart L'ultime raison de l'union conjugale).
L'Éternel Dieu a prévu que l'union du mari et de la femme exigerait un certain degré de sacrifice et de dévouement pour réussir. Un dessein divin s'accomplit dans l'édification et dans le perfectionnement d'un mariage heureux. La prise de conscience de ce dessein magistral nous aide à nous hisser au-dessus des conflits qui arrivent dans toute union.
Le mariage est traité trop à la légère
« Je hais la répudiation [divorce], dit l'Éternel, le Dieu d'Israël » (Malachie 2:16). Notre Créateur a établi l'union conjugale entre le mari et la femme, mais, qu'en ont-ils fait ? En 2001, 17% des couples français (soit 34% de la population) vivaient en union libre ; Venaient s'ajouter à cela les familles monoparentales, représentant 7,2% de la population ; et l'on comptait 12,5% de divorcés parmi la population adulte. Si l'on en croit ces chiffres, 58% des Français cohabitent ou ont divorcés ! (Francoscopie 2003, “Population et modes de vie”, p 49).
Les sociétés modernes ont, à leur insu, redéfini l'institution du mariage à travers les médias. Au nom du cinéma et des profits, les médias incitent impunément les gens à renoncer aux engagements nuptiaux, à marginaliser le mariage. Les spectacles encouragent l'infidélité et le laxisme moral, et nombreuses sont les émissions télévisées inculquant à nos enfants la notion selon laquelle le mariage est vieux jeu. On leur apprend que c'est le plaisir qui compte.
N'est-il pas grand temps que l'on redonne au mariage sa pureté et son caractère sacré ?
John Witte Jr., professeur de Droit et de moral, et directeur du programme de Droit et de Religion à Emory University, analysait récemment le mariage comme une feuille de papier, certes, mais comme un document d'une importance capitale malgré tout.
« Bien sûr, le mariage n'est qu'une feuille de papier, mais c'est aussi le cas d'un billet de loterie, et quand ce dernier est un numéro gagnant, il a une grande valeur », a-t-il déclaré. « Le contrat d'emprunt logement que vous signez et qui vous engage pour quinze ans est aussi un petit morceau de papier, et il signifie que ledit logement ne vous appartiendra en propre que lorsque vous aurez fini de payer les traites.
« Ce document représente … toute une liste de droits, de responsabilités, de privilèges et d'exemptions que les deux partis - le couple - ont l'un envers l'autre et à l'égard de la communauté. Les enfants issus de votre union reçoivent, de par leur statut, des droits constitutionnels de confidentialité, et de protection équitable. Ils dépendent de vous du fait que vous formez une cellule familiale.
« Zonage, propriété, imposition, sécurité sociale, et diverses autres lois sont mises en place et s'appliquent au régime matrimonial particulier des conjoints. Ce dont vous héritez, avec ce morceau de papier, c'est de toute une liste de responsabilités qui sont particulières à l'institution " ( Katherine Anderson, Don Browning and Brian Boyer, éditeurs, Marriage - Just a Piece of Paper ?, 2002, p 410).
En dépit de tous ces facteurs, quelle idée avons-nous souvent au sujet du mariage ? De nombreux couples cohabitent avant de s'engager. Cet arrangement est devenu la norme dans notre société. Certains estiment que leur premier mariage était un mariage pour démarrer ou pour se faire la main....
Il y a cinquante ans, on aurait montré du doigt quiconque aurait parlé de ce genre d'arrangements. Ce n'est plus le cas aujourd'hui. On vit dorénavant ensemble, à l'essai, sans en éprouver la moindre gêne. Quiconque désapprouve ce genre de situation ou émet des doutes à propos de ces arrangements passe pour être vieux jeu, un empêcheur de tourner en rond, cherchant à imposer ses valeurs aux autres.
Quand nous connaissons le peu de cas que bien des occidentaux font du mariage, et l'influence des médias en ce domaine, que faire pour édifier un mariage heureux ? Voici quelques conseils.
Les divers stades du mariage
« Ceux qui sont rigides dans leur personnalité et dans leur manière de penser - c'est-àdire qui résistent au changement - étaient dans 42% des cas, enclins à accuser un haut degré de conflit dans leurs relations » (David Niven, 100 Simple Secrets of Great Relationships : What Scientists Have Learned and How You can Use It, 2003, p 179).
La première leçon à apprendre pour avoir un mariage heureux consiste à se dire que chaque union évolue au fil du temps. L'âge, l'expérience et la famille influencent la vie conjugale de manière significative au fil des années.
Divers stades inévitables se succèdent dans l'union conjugale. Le jeune couple, à peine marié, savoure une période de lune de miel. Les conjoints ont leur manière propre de savourer leur sérénité conjugale. Toutefois, tôt ou tard, la lune de miel prend fin, et la réalité s'installe.
Les noces finies, quand les enfants naissent, les conjoints s'acclimatent peu à peu à d'autres responsabilités qui se présentent à eux. Certains maris reconnaissent avoir éprouvé quelque appréhension face au mariage, face à la responsabilité de prendre soin d'une épouse. Par la suite, étant jeunes parents nous prenons conscience d'une nouvelle responsabilité - plus grande encore, -- celle d'élever un jeune enfant.
Les années passent, les enfants vont à l'école, traversent l'adolescence, puis finissent leurs études et entrent dans le marché du travail. Toutes ces phases représentent autant de stades du mariage et elles apportent au couple une évolution et une perspective nouvelles.
Ensuite, les enfants mûrissent, et le même cycle recommence. Les oiseaux s'envolent du nid. Le nid déserté, les parents deviennent grands-parents et s'installent dans l'automne de la vie.
À travers ces divers stades du mariage - en tant que nouveaux mariés, parents, puis grands-parents - les conjoints mûrissent et s'aperçoivent que se disputer pour des différences culturelles n'est que peccadilles. Ils se stabilisent, apprennent à se dévouer l'un pour l'autre, à vraiment s'aimer, à savourer ce qui compte le plus dans la vie : leur conjoint, leurs familles, et Dieu.
Si nous savons en tirer profit, ces stades de notre union conjugale nous aident à nous apprécier l'un et l'autre, nos enfants, nos petits-enfants, et la vie proprement dite. Plutôt que de résister à ces changements imposés par la vie, savourons les stades que Dieu place dans notre mariage, et profitons-en bien.
Acceptez vos différences
« Une attention constante aux faiblesses de n'importe quelle relation affaiblit cette dernière. Une attention constante aux qualités de toute relation la fortifie » (Niven, p 3).
La deuxième leçon à apprendre pour avoir un mariage heureux consiste à admettre les différences entre les deux sexes, au lieu de leur résister. Quand deux époux sont ensemble, on pourrait croire qu'ils ne sont guère différents l'un de l'autre. Au début, l'amour est aveugle. En revanche, le couple finit par découvrir que la vie, elle, ne l'est pas. Quand un homme et une femme s'offrent l'un à l'autre, ils sont, obligatoirement, de deux familles différentes. Souvent, les extrêmes s'attirent. En d'autres termes, un couple peut - de prime abord -- afficher certaines différences tout en étant relativement compatibles. Bien qu'il soit souhaitable que les personnes non mariées cherchent un être qui leur soit compatible, il est impossible de trouver quelqu'un qui leur ressemble en tous points. Et ce n'est pas une mauvaise chose.
Songez au milieu dans lequel vous avez grandi, et à celui de votre conjoint. Même si vous avez épousé quelqu'un vivant dans la même ville que vous, il y a de fortes chances pour que vos deux cultures familiales diffèrent sous bien des aspects. Chacune affiche des talents variés, des préférences culinaires, des goûts musicaux et s'adonne à des activités qui lui sont propres. Cette diversité devrait être admise, appréciée, et utilisée pour le bien du couple.
Certains conseillers matrimoniaux disent que les femmes sont plus intuitives, et que les hommes se concentrent davantage sur la profondeur d'une question. Les mariages peuvent tanguer si l'homme et la femme ne comprennent pas que leurs manières respectives de penser diffèrent. Dieu nous a créés ainsi pour que nous misions sur ces différences, pour que nous fusionnions deux individus à part en un couple uni, doté d'une solidité croissante.
Certains couples s'aperçoivent rapidement que leurs différences peuvent se fondre et devenir très avantageux pour eux. Ils se servent de ces dernières à bon escient. Plutôt que de se quereller et de s'efforcer d'obliger l'autre à se conformer à leur propre image, ils profitent de leurs qualités et de leurs aptitudes combinées.
Les résultats positifs de ce genre d'union peuvent jouer pour beaucoup dans le succès d'entreprises professionnelles ou sociales. Tirer profit des différences entre mari et femme - les accepter au lieu de se faire concurrence l'un à l'autre - est avisé.
Cherchez à vous épanouir à travers votre conjoint, et vous ne le regretterez pas. Si, par contre, vous vous attendez à une utopie, vous risquez de chercher longtemps.
La place de l'amitié ?
« Pour trois personnes sur cinq, les meilleurs amis passaient pour être plus encourageants, plus ouverts au dialogue, et dans la relation, ils engendraient des sentiments d'affection plus forts que les [autres] partenaires ». (Niven, p 70)
La troisième leçon à apprendre pour avoir un mariage heureux consiste à partager une amitié intime pour l'autre. Vous aimez votre conjoint(e), mais est-il (elle) votre ami(e) intime ?
Deux des meilleures relations, dans la vie, sont celles des couples et celles qu'on a avec ses amis intimes. Certaines personnes mariées partent du principe qu'il est plus facile de se confier à un(e) ami(e) qu'à son (sa) conjoint(e). Une amitié extra conjugale peut - de prime abord - sembler positive, mais quelles répercussions a-t-elle face aux désaccords inévitables de tout mariage ? Si les conjoints peuvent négocier ensemble leurs désaccords, ils finissent par s'apprécier davantage et à prendre leur partenaire conjugal pour leur meilleur ami.
Apprécier votre conjoint en tant qu'ami intime et partenaire conjugal aide à résoudre bien des désaccords maritaux, tant financiers que sociaux. Les conjoints qui s'aiment sont inévitablement deux amis intimes. Ils partagent les hauts et les bas propres à chaque foyer.
Partagez les compliments et les blâmes
« Si nous pouvons apprendre … à accepter gracieusement une partie des blâmes et partager généreusement les compliments, nous contribuerons à une meilleure relation » (Niven, p 121).
La quatrième leçon à apprendre pour avoir un mariage heureux consiste donc à se sacrifier, et cela comprend aussi le fait de partager les compliments et les blâmes avec réalisme, quand cela est dû. Nous entendons par réalisme la capacité de voir les choses avec le plus d'objectivité possible. Par quand cela est dû, nous entendons au bon moment, au meilleur moment.
De prime abord, ces remarques peuvent paraître contradictoires, car faire la part des compliments est positif, tandis que partager les blâmes est négatif. Ce que nous voulons dire, c'est que dans ces deux situations, il importe d'être sincèrement humble. Le mari et la femme doivent tous deux reconnaître avoir des qualités et des défauts, sans se sentir supérieurs ou inférieurs.
Quand vous vous faites des compliments, vous vous placez sous les feux de la rampe. Faire honneur à quelqu'un quand c'est légitime sert à affermir la relation. Cela exige du courage et une humilité sincère de part et d'autre, car on reconnaît réciproquement ses torts avec réalisme. Maris et femmes devraient apprendre à avoir une attitude encourageante, mais aussi à se sacrifier et à guérir les plaies de leurs bien-aimés.
Deux des expressions les plus importantes pour tout foyer, sont : Je te demande pardon ! et Merci !. Quand on n'éprouve aucune difficulté à s'en servir, et qu’on s’en sert au bon moment et avec réalisme, les choses s'arrangent.
Nous écrivons tous notre propre histoire conjugale. Partagez les compliments et les blâmes, et votre union prospérera.
Demeurez amoureux
« La satisfaction, dans une relation, dépend huit fois plus des sentiments récents et de l'aptitude à percevoir des améliorations qu'elle ne dépend de l'histoire de cette relation » (Niven, p 86).
La cinquième leçon, c'est que nous ne devons pas cesser d'avoir besoin de notre conjoint(e) et d'apprécier notre relation conjugale. Vous souvenez-vous à quel point vous étiez amoureux, au départ ? Vous étiez enchantés l'un de l'autre. Votre coeur battait à la vue de l'autre. Ce genre d'amour doit être nourri au fil des ans. Les romantiques invétérés récoltent les bénéfices de leur romantisme au foyer.
Michelle a connu trente années de tension dans son premier foyer. Peu après leur mariage, une tragédie s'abattit sur leur union. Son mari se brisa le cou. Pendant trois décennies, elle fut aux petits soins pour lui et lui servit d'infirmière à plein temps. Ses rapports ne furent guère satisfaisants. Elle devint veuve à soixante ans. Plus tard, elle chercha à se remarier mais posa ses conditions : elle voulait d'un homme énergique, spirituel, et de moins de soixante et onze ans. Non-fumeur, il devait être rasé, et ne boire de l'alcool qu'occasionnellement.
Elle rencontra Pierre. Il avait récemment perdu sa femme. Ils firent connaissance dans une patinoire et se parlèrent brièvement. Avant de rentrer chez elle, Michelle fit savoir à Pierre qu'elle était contente d'être allée patiner, et espérait le revoir.
Ils viennent juste de célébrer leur 5e anniversaire de mariage. Ils font des randonnées, dansent, nagent, voyagent et patinent. « Mon mari chéri me prépare le petit-déjeuner chaque matin et est toujours aux petits soins. Il m'apporte souvent des fleurs », dit Michelle. « Aimer et être aimé est le plus grand cadeau qu'on puise recevoir de son vivant. Et cela peut vous arriver n'importe quand » (Niven, p 173- 174).
L'âge n'a pas d'importance quand il s'agit d'être romantique avec son mari ou sa femme. Bien sûr, l'état de santé peut émousser les rapports amoureux. Mais tous ces petits riens que nous prenons pour acquis dans la vie sont précisément ce qui entretient l'amour.
Créatures sociables, nous avons besoin de compagnons - et l'union entre un homme et une femme remplit précisément cette fonction. Un bon mariage exige des sacrifices et un esprit de service de la part des deux partenaires, cela leur procure la sécurité et la sérénité.
Votre bonheur conjugal
Sylvie et Paul forment un couple heureux. Ils savaient que Dieu a institué l'union entre mari et femme. Tous deux comprenaient les divers stades du mariage. Ils aiment leurs différences, les transformant en qualités relationnelles.
Non seulement ils n'ont cessé de s'aimer, mais ils ont toujours été amis intimes. Amis et amoureux. Les compliments et les blâmes ont toujours été partagés avec réalisme, et ils ont toujours été conscients du fait qu'il est tentant de s'attribuer toutes les qualités et de n'accepter aucun blâme.
Paul et Sylvie ont su fournir les efforts nécessaires pour demeurer amoureux, conscients du fait qu'il est facile de prendre l'autre pour acquis.
Si vous avez déjà un mariage heureux, il y a de fortes chances que vous pratiquiez déjà ces conseils. Dans le cas contraire, vous pouvez vous forger un bonheur, pour peu que tous deux soyez disposés à faire le nécessaire, à faire des sacrifices et à vous dévouer respectivement l'un pour l'autre.
Le moment est venu de forger votre bonheur conjugal. Que votre union puisse être remplie de joies ! Puisse Dieu vous bénir avec une famille heureuse, et puissiez-vous partager votre bonheur conjugal avec beaucoup d'autres!