Les enseignements surprenants de Jésus-Christ
Qui était Jésus-Christ ?
Jésus avait demandé à ses disciples : « Qui dites-vous que je suis ? » (Matthieu 16:15). Pierre répondit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant » (Matthieu 16:16) - ce que Jésus confirma (Matthieu 16:17). Le Christ était le Fils de Dieu. Qu'est-ce que cela signifie ?
Du temps de Jésus, certains pensaient que Fils de Dieu était un titre s'appliquant au roi messianique de la lignée de David. En effet, quand Dieu avait promis à David d'établir une dynastie ininterrompue parmi ses descendants, à partir de Salomon, Il avait déclaré : « Je serai pour lui un père, et il sera pour moi un fils » (1 Chroniques 17:13).
« Cette déclaration remarquable, note The Nelson Study Bible, affirmait que la dynastie de David avait une relation si intime avec Dieu que ses rois seraient considérés de façon hors pair comme fils de Dieu » (note sur le verset 13).
Notre Seigneur était-Il seulement un héritier royal de David ?
Il importe que nous comprenions ce que cela sous-entendait. L'apôtre Jean écrivit : « Celui qui déclarera publiquement que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu » (1 Jean 4:15). Et Jean précise plus loin que seul « celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu » peut vivre pieusement et vaincre le péché (1 Jean 5:5). Puis il a écrit : « Quiconque nie le Fils n'a pas non plus le Père ; quiconque se déclare publiquement pour le Fils a aussi le Père » (1 Jean 2:23).
L'identité de Jésus revêt donc une importance capitale. Il nous incombe d'étudier Qui Il était, et qui Il est. Comme nous allons le voir, Il a fait des déclarations plutôt surprenantes à propos de Son identité.
Le Fils unique
Ce qui complique un peu la question, c'est que - selon l'Écriture - les anges, qui appartiennent au règne spirituel, sont aussi appelés fils de Dieu (Job 38:7). Adam, le premier homme, était également fils de Dieu (Luc 3:38). Dans ces deux cas, Dieu est Père en vertu du fait que ces êtres sont Sa création. Les chrétiens convertis, spirituellement engendrés du Saint-Esprit, sont aussi appelés fils de Dieu (Romains 8:14, Romains 8:16).
En revanche, Jésus déclara être le Fils unique de Dieu (Jean 3:16). C'est d'ailleurs ainsi que Jean L'appelait, même longtemps après que beaucoup de chrétiens aient été engendrés du Saint-Esprit (1 Jean 4:9). Il va sans dire que l'identité de Jésus en tant que Fils unique était, effectivement, unique.
De nos jours, nombreux sont ceux qui comprennent que cet aspect crucial de l'identité unique de Jésus se situe dans le fait qu'Il soit né d'une vierge. Ils sont sur la bonne voie. Notez ce qui se produisit.
Marie, la mère de Christ, étant fiancée à Joseph et étant encore vierge, un ange vint lui annoncer ce qui suit : « Le Saint- Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C'est pourquoi le Saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu » (Luc 1:35 ; c'est nous qui soulignons, ici et tout au long de cet article).
Quand Marie devint miraculeusement enceinte, un ange rassura Joseph en lui disant : « Joseph… l'enfant qu'elle a conçu vient du Saint-Esprit » (Matthieu 1:20). Jésus avait donc une mère humaine, mais pas de père humain. Dieu le Père était son Père, par la puissance du Saint-Esprit. Ce n'est le cas d'aucune autre personne ayant vécu. D'après Luc 1:35, c'est pourquoi Jésus était appelé le Fils de Dieu.
De plus, il faut bien se dire que la conception de notre Seigneur était non seulement physique mais aussi spirituelle - qu'Il fut engendré à une vie spirituelle, par Dieu le Père, au moyen du Saint- Esprit. Bien qu'à un moment donné de leur vie, suite au repentir, les chrétiens convertis soient spirituellement engendrés de Dieu, la conception spirituelle de Jésus en tant que le Fils de Dieu eut lieu à Sa conception physique, ce qui, une fois de plus, Le rend unique. Jésus ne fut jamais converti à la voie divine de la justice car, bien qu'Il ait acquis une plus grande sagesse spirituelle (Luc 2:40-52), Il ne fut jamais non converti. Dès Sa conception, Il était le Fils parfait de Dieu.
Se faisant Lui-même égal à Dieu ?
Jésus prétendait être le Fils de Dieu, et, pour bien des gens de Son temps, c'était dépasser les limites! Ils L'accusèrent de blasphème car Il « appelait Dieu son propre Père, se faisant lui-même égal à Dieu » (Jean 5:18). Ils étaient outrés quand Il déclarait, par exemple, « Moi et le Père nous sommes un » (Jean 10:30). Ils lui reprochaient : « toi, qui es un homme, tu te fais Dieu » (Jean 10:33). Pour eux, cette relation familiale intime, qui le plaçait au même niveau que Dieu, était inadmissible.
Jésus prétendait-Il être lui-même Dieu ? Étudions la question.
La Bible laisse clairement entendre que Jésus existait avant Sa conception humaine. Faisant allusion à un événement s'étant produit avant la création de l'humanité, Il déclara : « Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair » (Luc 10:18). Jésus était-Il réellement présent lors de cet événement, des milliers d'années avant Sa propre naissance ? Dans l'affirmative, n'y était-Il pas en tant que l'un des anges - ce qui, en soi, aurait été remarquable ?
La révélation la plus claire fut faite lorsqu'on demanda directement au Messi : « Qui prétends-tu être ? » (Jean 8:53) et qu'on lui rappela son âge après qu'Il eut prétendu connaître Abraham, 2000 ans avant : « Les Juifs lui dirent : Tu n'as pas encore cinquante ans, et tu as vu Abraham ! » Ce à quoi Il répondit : « En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu'Abraham fût, JE SUIS » (Jean 8:57- 58). La foule étonnée chercha alors à le lapider (Jean 8:59).
Pourquoi sa déclaration rendit-elle la foule aussi furieuse ? Non seulement Il prétendait avoir déjà existé, mais Il prétendait en outre être Dieu ! The Expositor's Bible Commentary explique : « L'expression JE SUIS sous-entend une existence continue, en cours du temps d'Abraham. Jésus prétendit donc que lorsque Abraham naquit, Il existait. Deuxièmement, l'expression JE SUIS, aux yeux des Juifs, était un titre divin. Quand Dieu confia à Moïse la mission de demander à Pharaon la libération des Israélites, Il lui dit : “Celui qui s'appelle JE SUIS m'a envoyé vers vous” (Exode 3:14). [Un expert] déclare que “l'expression évoque d'elle-même l'affirmation la plus authentique, la plus audacieuse et la plus profonde faite par Jésus sur son identité” » (1981, Vol. 9, p 99).
Cette étonnante vérité est aussi révélée ailleurs dans le Nouveau Testament. À propos de Dieu, du Rocher d'Israël dans l'Ancien Testament (Deutéronome 32:4 ; Psaumes 18:2), l'apôtre Paul explique que « ce rocher était Christ » (1 Corinthiens 10:4).
Comment est-ce possible ? Et qui est Dieu le Père ?
Au commencement…
Pour nous aider à mieux comprendre, l'apôtre Jean a débuté son Évangile ainsi : « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle… Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité » (Jean 1:1-3, Jean 1:14).
Paul a confirmé que Dieu « a créé toutes choses » par Jésus-Christ (Éphésiens 3:9 ; Colossiens 1:15-17 ; Hébreux 1:1-2). Jésus n'était donc pas un simple homme ou un simple ange. Il était Dieu, tout comme le Père.
Les nombreux versets bibliques qui mentionnent Dieu le Père et Jésus, le Fils -- qui, Lui aussi, est Dieu -- nous aident à comprendre qu'ensemble Ils représentent une famille - la Famille Dieu. Cette famille, pour le moment, se compose de deux membres - Dieu le Père, et un autre membre appelé La Parole, qui fut incarnée en la personne de Jésus-Christ. Plusieurs passages bibliques indiquent qu'il n'y a qu'un Dieu, mais que ce Dieu est une famille.
Dans cette famille, le Père a la prééminence. Jésus a dit : « Le Père est plus grand que moi » (Jean 14:28). Il a expliqué qu'Il était Son Porte-parole : « Je ne fais rien de moi-même, mais … je parle selon ce que le Père m'a enseigné » (Jean 8:28) et « je n'ai point parlé de moimême ; mais le Père, qui m'a envoyé, m'a prescrit lui-même ce que je dois dire et annoncer… les choses que je dis, je les dis comme le Père me les a dites » (Jean 12:49-50). C'est en cette qualité que Jésus pouvait agir en tant que la Parole de Dieu - déclarant et accomplissant les instructions de son Père, y compris la création de l'univers (Psaumes 33:6).
Jésus n'entra donc pas en scène pour la première fois au temps du Nouveau Testament. Il était l'Éternel auquel les êtres humains eurent affaire pendant tout l'Ancien Testament. Mais alors qu'en était-il du Père ? Aussi surprenant que cela puisse paraître, Il était généralement inconnu de l'humanité avant la venue du Christ dans la chair. En fait, l'une des raisons pour lesquelles Notre Seigneur vint sur terre était de révéler le Père (Matthieu 11:27 ; Jean 1:18 ; Jean 17:25-26).
Certes, Abraham marchait et parlait avec Dieu, et Jacob lutta avec Lui (Genèse 18 ; Genèse 32:22-32). Néanmoins, il est écrit : « Personne n'a jamais vu Dieu » (Jean 1:18). Jésus Lui-même déclara aux Juifs : « Vous n'avez jamais entendu sa voix, vous n'avez point vu sa face » (Jean 5:37). Or, Dieu prononça les Dix Commandements devant tout Israël (Exode 20:1).
Nous comprenons mieux cela en se rendant compte que - même s'il est nettement fait allusion au Père, dans l'Ancien Testament (comme dans Psaumes 110:1 ; Daniel 7:13), ce fut Celui qui allait devenir Jésus qui eut affaire à l'humanité en tant que Dieu, au nom du Père.
Dieu avec nous
Pas étonnant que Jésus ait été appelé Emmanuel (Ésaïe 7:14). Ce mot signifie Dieu avec nous (Matthieu 1:23).
À son incarnation (lorsqu'Il fut fait chair), Jésus [la Parole] « s'est dépouillé lui-même [de la gloire et de la puissance qu'Il avait auprès du Père], en prenant une forme de serviteur » (Philippiens 2:7). En tant qu'homme, comme Il l'expliqua lui-même, « Je ne puis rien faire de moi-même » (Jean 5:30) - c'est-à-dire rien de surnaturel, car « le Père qui demeure en moi, c'est lui qui fait les oeuvres » (Jean 14:10).
Par contre, bien que n'étant plus omnipotent tant qu'Il était dans la chair, Jésus était toujours Dieu - la même personne divine qui avait créé l'univers. C'est donc à raison qu'on l'adora (Matthieu 2:11 ; Matthieu 8:2 ; Matthieu 9:18 ; Matthieu 14:33). Dans sa forme humaine, Jésus était bien plus qu'un simple homme, étant Emmanuel -- Dieu fait chair. Il était néanmoins pleinement humain car « il a dû être rendu semblable en toutes choses à ses frères… Car nous n'avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses ; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché » (Hébreux 2:17 ; Hébreux 4:15).
À l'instar de nous tous, Jésus - qui se présenta souvent comme le Fils de l'homme -- fit l'expérience de la vie dans la chair et fut sujet à toutes ses tentations, ressentant les envies de la chair et l'attraction des messages spirituels de Satan, ses attitudes et ses ambiances négatives (voir Éphésiens 2:2). Pourtant, Jésus ne fléchit pas et ne pécha pas une seule fois (1 Pierre 2:22 ; 2 Corinthiens 5:21).
Étant l'Agneau de Dieu (Jean 1:29 ; Apocalypse 5:6), Jésus, qui était sans péché, et qui était notre Créateur offrit Sa vie pour payer la rançon de tous les péchés de l'humanité, devenant un sacrifice à notre place afin que nous puissions vivre éternellement (Jean 3:16 ; Ésaïe 53:1-12). Par amour pour nous, Il mourut dans d'atroces souffrances, par crucifixion.
Pourtant, Sa mort ne marquait pas la fin de l'histoire. Avant de mourir, Jésus avait demandé au Père : « Et maintenant toi, Père, glorifie-moi auprès de toi-même de la gloire que j'avais auprès de toi avant que le monde soit » (Jean 17:5).
Trois jours et trois nuits après avoir été mis au tombeau, Jésus fut ressuscité à la vie divine spirituelle - retrouva Son état antérieur, Sa gloire, et fut de nouveau investi de pouvoirs Divins. (Colossiens 2:9 ; Romains 1:4). Nous devons l'adorer, comme nous adorons le Père (Jean 5:23).