Les guerres prendront bientôt fin
Il y a soixante-dix ans, le plus grand bain de sang de l’histoire humaine se termina de façon soudaine et choquante. Suite à la chute des premières bombes atomiques sur les villes d’Hiroshima et Nagasaki, l’empereur japonais Hirohito capitula. Après six longues années de guerre, le conflit épique que fut la Seconde Guerre mondiale prit fin.
Quinze millions de soldats, marins et aviateurs moururent dans la bataille, beaucoup furent tués dans la fleur de l’âge. Vingt-cinq millions furent blessés. Les estimations des victimes civiles, beaucoup plus difficiles à calculer, vont de 30 à 50 millions de personnes tuées sous les bombes, sous les balles, par la famine et la maladie. La Russie et la Chine, à elles seules, subirent un total de15 à 25 millions de pertes.
Partout, en Europe et en Asie, des villes entières avaient été réduites en monceaux de ruines encore fumantes. Les économies et les infrastructures étaient dévastées. Des millions de femmes avaient perdu leurs maris ; des dizaines de millions d’enfants grandirent sans un père.
La guerre était finie. Seule la mort avait gagné.
Une référence importante
L’année 2015 fut une date importante, et marqua le 70e anniversaire de la fin de cette guerre. Ceux qui ont vécu à travers ce terrible conflit, et qui peuvent encore s’en souvenir et en témoigner disparaissent rapidement. Chaque jour, aux États-Unis, environ 400 vétérans de la guerre sont accompagnés vers leur dernière demeure.
Parmi eux se trouvait mon père, décédé il y a plus de 20 ans, plusieurs de mes oncles, dont l’un est mort en mai 2015 à l’âge de 93 ans. Comme beaucoup de ceux qui furent appelés à servir leur pays à cette époque, cet oncle restait silencieux au sujet de son expérience pendant la guerre. Presque tous les jeunes hommes de cette génération participèrent à la guerre, d’une façon ou d’une autre, et pour certains, leurs blessures émotionnelles et mentales, sans parler de leurs blessures physiques, ne guérirent jamais complètement.
« Seuls les morts ont vu la fin de la guerre ». C’est une déclaration généralement attribuée au philosophe grec Platon (environ 427-347 av. J.-C.). C’est un triste commentaire de la condition humaine, mais, comme il y a 24 siècles, ces mots sonnent vrai encore aujourd’hui.
L’histoire humaine est une chronique des guerres. Dans leur livre écrit en 1968, The Lessons of History (Les Leçons de l’Histoire), les historiens Will et Ariel Durant, conclurent qu’au cours des « 3421 dernières années documentées de l’Histoire, il n’y eu que 268 années n’ayant vu aucune guerre » (p. 81).
Pensez à cette déclaration. Cela signifie que pour chaque année de paix relative, le monde dut endurer près de 13 ans de guerre !
La Première Guerre mondiale, saluée à l’époque comme « la dernière des guerres » et parfois comme « la guerre qui mettra fin à toutes les guerres », a prouvé qu’elle fut tout sauf cela. À peine 20 ans après les hostilités, l’Europe fut à nouveau le théâtre d’un cimetière à l’échelle continentale. Les nations et leurs dirigeants semblaient n’avoir rien d’autre à faire que de se massacrer les uns les autres en nombre de plus en plus croissant, avec une efficacité de plus en plus grande.
L’extinction humaine est désormais possible
La fin de la Seconde Guerre mondiale marqua également l’aube d’un événement crucial dans l’histoire de l’humanité — celle-ci ayant désormais la capacité de s’autodétruire. Les projets de recherches massifs et les progrès technologiques ont ouvert la voie à des armes de pointe telles que les avions de combat, les bombardiers, les missiles balistiques, les missiles de croisière, les armes biologiques et les missiles balistiques intercontinentaux.
Pour chaque antagoniste, les courses désespérées aux armements ont abouti à la prolifération des armes nucléaires, lesquelles menacent la race humaine d’anéantissement depuis plusieurs générations. Pour la première fois dans l’Histoire, l’effroyable prophétie de Jésus-Christ selon laquelle l’humanité serait en mesure de s’autodétruire avant Son retour est devenue une triste réalité.
Témoin de l’essai réussi de la première bombe atomique à White Sands, au Nouveau-Mexique, le directeur du projet, Robert Oppenheimer, remarqua plus tard que les mots d’un ancien texte religieux hindou lui vinrent à l’esprit : « Maintenant je suis la Mort, le destructeur des mondes. »
Quelques semaines plus tard, l’immolation des villes japonaises d’Hiroshima et de Nagasaki qui tua des centaines de milliers de personnes, montra comment cette arme, autrefois impensable, pouvait entraîner la destruction des mondes (voir « Hiroshima : Lorsque l’enfer s’abattit sur terre »).
Ces bombes, d’un pouvoir destructeur de seulement 15 et 21 kilotonnes (15 000 et 21 000 tonnes de TNT), sont éclipsées par les armes contemporaines qui sont généralement des centaines de fois plus puissantes. Aujourd’hui, un sous-marin peut porter, à lui seul, plus de 300 fois la puissance destructrice de la bombe d’Hiroshima. L’énorme bombe H russe, qui explosa en 1960, était plus de 3 000 fois plus puissante que la bombe larguée sur Hiroshima. La boule de feu de son champignon s’éleva sur une hauteur de 64 km, près de huit fois la hauteur du mont Everest !
Les conditions de vie dangereuses au temps de la fin
Pendant les derniers jours de Jésus-Christ passés avec Ses disciples, avant Sa crucifixion imminente, ils Lui demandèrent quand aurait lieu Son retour promis : « Disnous, quand cela arrivera-t-il, et quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde ? » (Matthieu 24:3)
Pour la première fois dans l’Histoire, l’effroyable prophétie de Jésus-Christ selon laquelle, avant Son retour, l’humanité serait en mesure de s’autodétruire est devenue une triste réalité.
Jésus leur exposa alors une longue prophétie relatée pour nous dans Matthieu 24, Marc 13 et Luc 21. Il prédit plusieurs grandes tendances, à commencer par la tromperie religieuse qui imprègne le monde.
« Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres : gardez-vous d’être troublés, car il faut que ces choses arrivent. Mais ce ne sera pas encore la fin. Une nation s’élèvera contre une nation, et un royaume contre un royaume, et il y aura, en divers lieux, des famines et des tremblements de terre. Tout cela ne sera que le commencement des douleurs. » (Matthieu 24:6-8)
Il poursuivit en décrivant la persécution de Ses vrais disciples pendant la proclamation du message de l’Évangile du futur Royaume de Dieu au monde », « Alors viendra la fin » (Matthieu 24:9-14).
Résumant la période de crise mondiale qui précédera Son retour, Il nous met en garde en disant : « Car alors, la détresse sera si grande qu’il n’y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura jamais. Et, si ces jours n’étaient abrégés, personne ne serait sauvé ; mais, à cause des élus, ces jours seront abrégés. » (Matthieu 24:21-22, nous soulignons)
Lisez ceci attentivement : déjà, à l’aube de l’ère nucléaire qui prit fin lors de la Seconde Guerre mondiale, cette prophétie au sujet de l’auto-destruction de l’humanité aurait pu s’accomplir. Jamais dans l’Histoire, les êtres humains n’avaient eu la capacité de tuer tout ce qui vit sur terre. Maintenant, avec un arsenal mondial de plus de 20 000 ogives nucléaires, nous avons la capacité de tuer tout être humain sur la planète et cela plusieurs fois.
Cela ne tient pas compte de la capacité d’anéantissement de la race humaine par d’autres moyens tels que les armes chimiques et biologiques (gaz neurotoxiques, la ricine, l’anthrax, etc.), ou bien des armes dont nous n’avons même pas connaissance.
Comment la paix arrivera-t-elle ?
Même lorsqu’Il nous mit en garde sur ce que la rébellion de l’humanité contre Dieu amènerait sur le monde dans la période précédant Son retour, Jésus offrit un espoir. S’il est vrai que les nations devront traverser une horrible guerre mondiale destructrice bien plus dévastatrice que le carnage de la Seconde Guerre mondiale, elles connaîtront enfin la paix — une paix seulement rendue possible par l’intervention du Sauveur de l’humanité afin de nous sauver physiquement de nous-mêmes.
Cet espoir était au cœur même de l’Évangile, de la bonne nouvelle que Jésus enseigna. Son Évangile était une continuation des messages des prophètes hébreux qui L’ont précédé — avec une dimension supplémentaire, celle de savoir comment nous pouvons partager ce Royaume à venir par le biais de la connaissance et de la réception du salut à travers Lui.
Notez les différentes prophéties évoquant la paix qui régnera dans le gouvernement mondial de ce Royaume qu’Il établira sur la terre à Son retour :
« Il arrivera, dans la suite des temps, que la montagne de la maison de l’Éternel sera fondée sur le sommet des montagnes, qu’elle s’élèvera par-dessus les collines, et que toutes les nations y afflueront. Des peuples s’y rendront en foule, et diront : Venez, et montons à la montagne de l’Éternel, à la maison du Dieu de Jacob, afin qu’il nous enseigne ses voies, et que nous mar chions dans ses sentiers. Car de Sion sortira la loi, et de Jérusalem la parole de l’Éternel. Il sera le juge des nations, l’arbitre d’un grand nombre de peuples. De leurs glaives ils forgeront des hoyaux, et de leurs lances des serpes : Une nation ne tirera plus l’épée contre une autre, et l’on n’apprendra plus la guerre. » (Ésaïe 2:2-4)
La Parole de Dieu prédit que même la nature des animaux sauvages sera modifiée afin qu’ils habitent en paix avec les êtres humains et les autres animaux (cela symbolise aussi la paix entre les nations car les peuples commenceront à connaître Dieu et Ses voies) :
« Le loup habitera avec l’agneau, et la panthère se couchera avec le chevreau ; Le veau, le lionceau, et le bétail qu’on engraisse, seront ensemble, et un petit enfant les conduira. La vache et l’ourse auront un même pâturage, leurs petits un même gîte ; et le lion, comme le bœuf, mangera de la paille.
« Le nourrisson s’ébattra sur l’antre de la vipère, et l’enfant sevré mettra sa main dans la caverne du basilic. Il ne se fera ni tort ni dommage sur toute ma montagne sainte ; car la terre sera remplie de la connaissance de l’Éternel, comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent. » (Ésaïe 11:6-9).
Le règne du Prince de la Paix
Tout cela ne sera possible que par l’intervention du vrai Messie et Prince de la Paix, Jésus-Christ. Notez cette prophétie bien connue au sujet de Son règne, et immortalisée dans le Messie de Händel :
« Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la domination reposera sur son épaule ; on l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix. Donner à l’empire de l’accroissement, et une paix sans fin au trône de David et à son royaume, l’affermir et le soutenir par le droit et par la justice, dès maintenant et à toujours : voilà ce que fera le zèle de l’Éternel des armées. » (Ésaïe 9:5-6)
Mais vous n’avez pas à attendre Son retour pour connaître « la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence » (Philippiens 4:7). Vous pouvez vivre, maintenant, sans inquiétude, sans crainte et sans confusion au sujet de la direction que prend notre monde.
Comment ? En répondant à Son invitation qui se trouve dans Ésaïe 55:6-7 : « Cherchez l’Éternel pendant qu’il se trouve ; invoquezle, tandis qu’il est près. Que le méchant abandonne sa voie, et l’homme d’iniquité ses pensées ; qu’il retourne à l’Éternel, qui aura pitié de lui, à notre Dieu, qui ne se lasse pas de pardonner. » Il attend de vos nouvelles !