Les merveilles du corps humain

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Les merveilles du corps humain

En Occident, les premiers mots prononcés par une petite fille, le sont, en moyenne, 12 mois après sa naissance. Et à l’âge de 6 ans, elle aura maîtrisé les principes élémentaires du langage. Cette aptitude est si importante que, de son vivant, elle passera l’équivalent de dix années d’affilée à parler ( Antony Smith, The Human Body, 1998, p. 7-8). Si les animaux communiquent entre eux au moyen de langages très rudimentaires, nous sommes la seule espèce possédant des capacités linguistiques avancées.

« Que l’homme est une oeuvre admirable », écrivit William Shakespeare. « Que sa raison d’être est noble […] Et que ses facultés sont infinies ! » Pourtant, en dépit de nos nobles réalisations, ce qui se produit dans notre corps même lorsque nous nous détendons « demeure pour nous secret » ( Smith, p. 8). Même lorsque nous nous asseyons pour lire un livre, notre corps est vigilant et actif. Les terminaisons nerveuses dans notre peau envoient des signaux à notre cerveau pour nous assurer que nous sommes confortablement installés dans notre chaise, et nous nous calons instinctivement avec des coussins jusqu’à ce que le message transmis en soit un de satisfaction quant au confort de notre position » (ibid).

Les savants commencent à découvrir que le corps humain ne comporte aucun organe superflu. « Les biologistes se sont souvent interrogés sur certaines parties apparemment inutiles de notre corps, pour découvrir ultérieurement qu’elles remplissent une fonction importante. Prenons l’exemple du thymus. Il n’y a pas si longtemps, il passait pour un vestige inutile d’une phase antérieure de notre développement. On sait à présent qu’il fait fonction de tour de contrôle pour le système immunitaire, contre les germes. On procédait souvent, autrefois, à l’ablation des amygdales et des adénoïdes (ou végétations) parce qu’on pensait qu’elles n’étaient d’aucune utilité. On sait à présent qu’elles servent à protéger le nez et la gorge des infections » (John Allan, The Human Difference, 1989, p. 45).

Prenons le cas de la main humaine. Aucune autre espèce ne peut accomplir – et de loin – tout ce que l’homme peut faire de ses mains. « La main humaine est capable d’exercer une force brutale mais aussi d’un maniement d’une grande délicatesse. Elle exécute de durs travaux, et pourtant, elle est sensible aux diverses textures et formes, de sorte qu’elle peut même remplacer l’oeil chez l’aveugle… La main de l’homme est unique de par ses deux types de prises… Non seulement plusieurs articles comme des pièces de monnaie peuvent être serrés fermement dans sa paume avec plusieurs doigts, mais aussi, simultanément, elle peut servir, grâce au pouce opposé, à tenir une clé et la tourner pour faire démarrer une auto » (Smith, The Human Body, p. 132).

Quasiment tous les livres illustrés traitant du corps humain attribuent ses merveilles aux mutations chanceuses de l’Évolution. Rares sont ceux s’écriant, comme le roi David : « Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. Tes oeuvres sont admirables, et mon âme le reconnaît bien » (Psaumes 139:14).