L'islam radical : un arc d'extrémisme qui menace notre globe

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L'islam radical : un arc d'extrémisme qui menace notre globe

Les quatre cavaliers de l'Apocalypse, présages d'une succession d'événements devant se produire au temps de la fin, fascinent autant qu'ils intriguent. Il en est question dans le sixième chapitre du dernier livre de la Bible.

Le premier cavalier chevauche un cheval blanc, un arc à la main. « Une couronne lui fut donnée, et il partit en vainqueur et pour vaincre » (Apocalypse 6:2). Ce cavalier symbolise la fausse religion, qui a souvent des relents politiques. Jésus-Christ a précisé « mon royaume n'est point d'ici-bas » (Jean 18:36). En revanche, toute religion de contrefaçon est souvent très politisée. C'est notamment le cas pour le système religieux prophétisé ici, comme le symbolise la couronne que porte le cavalier.

Il est intéressant de noter que lorsque la question fut posée à Christ : quel serait le signe de Son Second Avènement (Matthieu 24:3), Il S'empressa, pour commencer, d'avertir Ses disciples de la prolifération des supercheries religieuses ; d'expliquer que de faux prophètes et de faux christs apparaîtraient (Matthieu 24:4-5, Matthieu 24:24).

« Nous avons vu des gens qui aiment la mort plus que la vie, et pour qui ce monde n'exerce pas le moindre attrait »

Jésus, aux Matthieu 24:4 à Matthieu 24:8, montre que la fausse religion mène inévitablement à des conflits armés, lesquels provoquent à leur tour des famines, des épidémies ou des pestes.

Dans Apocalypse 6, on retrouve la même succession de situations : la fausse religion, suivie de près par la guerre, symbolisée par un cavalier chevauchant un cheval roux (Apocalypse 6:4).

Le troisième cavalier chevauche un cheval noir, et tient « une balance dans sa main » (Apocalypse 6:5), symbolique de la famine qui accompagne souvent la guerre. En période de conflit, les terres agricoles sont négligées ou foulées par des armées ; les systèmes de distribution et les économies sont affectés. La famine s'ensuit inévitablement.

Une mauvaise alimentation affaiblissant les gens, la maladie ne tarde pas à apparaître. Cet état de fait est symbolisé par le quatrième cavalier, qui chevauche un cheval d'aspect maladif, verdâtre (Apocalypse 6:8).

Une rétrospective du XXe siècle nous permet de constater que de tels événements se sont jadis ainsi succédés.

Le nationalisme, le communisme et le fascisme sont trois fausses religions ou idéologies, des faux messies, qui ont provoqué des guerres, des famines et des épidémies. Ces trois idéologies ont, certes, été discréditées par l'histoire, mais pas avant que des dizaines de millions d'êtres humains aient péri dans de terribles guerres et par leurs conséquences tragiques inévitables. Des dizaines de millions d'individus ont suivi leurs faux « messies » qui promettaient une société parfaite destinée à durer indéfiniment.

À présent, en ce XXIe siècle, on observe un autre faux système religieux engagé dans une succession identique d'événements. L'Occident ne prenant plus la religion au sérieux, il lui est difficile de comprendre et de mesurer la grave menace posée à la civilisation occidentale par l'islam radical.

L'islam radical gagne du terrain

Trois conflits majeurs sont à présent engagés par les nations démocratiques occidentales contre l'islam : en Afghanistan, en Irak et autour d'Israël. Bien qu'en Occident l'on soit souvent hostile à Israël, il importe de noter que ce dernier est un pays pro-occidental ayant une société pluraliste et un gouvernement démocratique depuis sa fondation en 1948.

Les Israéliens s'opposent au Hezbollah, au Hamas, et à divers autres petits groupes, tous des organisations terroristes islamiques radicales ayant juré la destruction pure et simple de la nation juive. Bon nombre de ces groupes sont soutenus par l'Iran, une nation théocratique épousant l'islam shiite radical.

Le président iranien, à de nombreuses reprises, a menacé de détruire Israël. Le gouvernement de Téhéran soutient en outre diverses factions en Irak où les violences sectaires entre musulmans shiites et sunnites risquent de plus en plus d'aboutir à une guerre civile généralisée dans le pays.

Étant hostiles à Israël et blâmant les Israéliens pour les conflits continuels contre le Hamas, le Hezbollah et les diverses autres factions, beaucoup, en Occident, pensent que les récents affrontements entre Israël et le Liban n'ont rien à voir avec les deux autres conflits majeurs en Irak et en Afghanistan.

À leur avis, les conflits irakien et afghan, eux aussi, sont deux conflits distincts. Plusieurs pays approuvent la guerre en Afghanistan, mais critiquent le conflit irakien. En d'autres termes, l'Occident est divisé dans sa manière de traiter trois conflits impliquant l'islam radical. On voudrait nous faire croire que le seul point commun dans ces conflits, c'est l'échec de la politique américaine. C'est là faire preuve d'une tragique naïveté.

Quatorze siècles de conflit

L'islam a presque 1400 ans. Il a débuté avec Mahomet, qui prétendit avoir reçu des visions à partir de 610. Les révélations qu'il reçut donnèrent naissance à l'islam, mot qui en arabe signifie soumission en l'occurrence à Allah.

Mahomet mourut en 632. Dans son message d'adieu à ses adeptes, au mois de mars de cette année-là, il aurait déclaré : « J'ai reçu l'ordre de lutter contre tous les hommes, jusqu'à ce qu'ils disent “Il n'y a de Dieu qu'Allah” ».

À la fin du VIIe siècle, la Péninsule Arabe ne pouvait plus contenir les musulmans qui avaient conquis maints territoires, obligeant les gens à se convertir à leur nouvelle religion, à travers l'Afrique du Nord, vers l'Est, et jusque dans les Empires Perse et Byzantin.

Le Pr Efraim Karsh, directeur du Programme d'Études Méditerranéennes du King's College, à l'Université de Londres, cite les propos d'un groupe de responsables officiels byzantins, en Égypte, à propos des armées d'envahisseurs arabes : « Nous avons vu des gens qui aiment la mort plus que la vie, et pour qui ce monde n'exerce pas le moindre attrait » (Islamic Imperialism : A History, 2006, p. 23).

Le grand historien et sociologue musulman Abdel Rahman Ibn Khaldun (qui mourut en 1406) exprima la même idée, bien que différemment : « Quand les gens possèdent la [bonne sorte de] sagesse, dans ce qu'ils font, rien ne peut les arrêter car ils voient les choses d'une seule façon et partagent un idéal pour lequel ils sont prêts à mourir » (ibid.).

Au fil des siècles, les disciples de Mahomet ont exhibé un zèle étonnant pour répandre leur religion sur toute la terre. À présent, leur religion s'étend plus rapidement que toute autre, dans de nombreuses régions du globe, y compris les nations d'Europe Occidentale.

Des affrontements entre l'islam et l'Europe

Cent ans, exactement, après la mort de Mahomet, les Arabes furent vaincus à Poitiers par Charles Martel, grand-père de Charlemagne. Ils allaient néanmoins demeurer en Espagne pendant plusieurs centaines d'années supplémentaires.

L'islam, au fil des siècles, s'est maintes fois heurté aux cultures catholique et orthodoxe. En 1095, après plusieurs siècles d'expansion islamique en Terre Sainte et ailleurs, le pape Urbain II appela les Européens à partir en croisade pour récupérer les lieux saints.

Plus de deux siècles d'affrontements s'ensuivirent. Le dirigeant musulman Saladin, qui expulsa les croisés de Jérusalem, promit, en janvier 1189 : « Je traverserai cette mer, les poursuivrai jusque dans leurs îles, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus personne, sur la face de la terre, qui ne reconnaisse pas Allah » (cité par Karsh, p. 1).

Aux XVIe et XVIIe siècles, les forces islamiques, dirigées par les Turcs ottomans, s'emparèrent à deux reprises des Balkans et de la Hongrie avant d'être repoussées aux portes de Vienne, en plein coeur de l'Europe.

Ces périodes d'expansion islamique ont toutes eu lieu avant la fondation des Etats- Unis ; par conséquent, on ne peut guère blâmer la politique étrangère des États-Unis pour les conflits entre l'islam et l'Occident !

Au XIXe siècle, l'Empire Ottoman déclinant, les puissances européennes s'emparèrent d'une partie du Moyen-Orient. Après la chute de celui-ci, à la fin de la Ière Guerre mondiale, une grande partie des régions qu'il avait contrôlées furent placées sous la tutelle des Français et des Britanniques.

Après la IIe Guerre mondiale, naquit le nationalisme arabe (et plusieurs pays nouveaux) et les puissances coloniales durent se retirer du Moyen-Orient.

Les Etats-Unis, qui étaient à leur apogée, s'impliquèrent de plus en plus dans la région, soutenant notamment la nouvelle nation d'Israël. On ne tarda cependant pas à être déçu par le nationalisme arabe, et les gens se tournèrent peu à peu vers l'islam fondamentaliste radical.

La révolution iranienne de 1979 fut un tournant décisif et un échec de la politique étrangère américaine du moment. Le shah, pro-occidental, fut renversé par les radicaux de l'islam, et l'Iran devint un État théocratique où les mollahs détiennent le pouvoir. L'influence de ces derniers n'a cessé de croître depuis, et ceci dans tout le Moyen-Orient, créant un arc d'extrémisme s'étendant de l'Afghanistan à la Méditerranée.

Au moment de la révolution, l'Ayatollah Ruhollah Khomeini, le premier chef du nouvel Iran prit cet engagement : « Nous exporterons notre révolution… jusqu'à ce que l'écho des appels se fasse entendre dans le monde entier : il n'y a de Dieu qu'Allah et Mahomet est son messager ». (Cité par Karsh, p. 1).

La cause première de l'hostilité

Beaucoup d'Occidentaux se sont enfin rendu compte de l'ampleur du mouvement islamiste lors des attaques terroristes, par al- Qaeda, le 11 septembre 2001 en Amérique.

Deux mois plus tard, Osama ben Laden expliqua ses raisons pour lesdites attaques : « J'ai reçu l'ordre de lutter contre les gens jusqu'à ce qu'ils disent “il n'y a d'autre Dieu qu'Allah, et Mahomet est son prophète” » (cité par Karsh, p. 1). Nombreux sont ceux qui ont blâmé la politique étrangère américaine pour les attaques, ne comprenant pas qu'il s'agit d'un continuum ayant débuté il y a 14 siècles.

Comme l'a expliqué le Pr Karsh dans son livre Islamic Imperialism : A History, « les attaques du 11 septembre ont inspiré deux interprétations diamétralement opposées quant à leurs causes. D'après la première école de pensée, ces attaques étaient la dernière salve dans l'affrontement millénaire des civilisations, entre l'islam et la chrétienté…

« Aucunement ! Diront maints académiciens, journalistes, écrivains et diplomates retraités. Ces attaques étaient une réaction malavisée, pour ne pas dire totalement inexplicable, à la politique étrangère arrogante et intéressée de l'Amérique, d'un groupe extrémiste marginal dont l'interprétation violente de l'islam ne s'identifie guère à l'esprit et aux enseignements de cette religion » (ibid. p. 1-2)

Les erreurs de la seconde école de pensée sont évidentes. Il n'y a pas que l'Occident qui ait subi des attaques. L'Inde séculière, qui abrite la 2e communauté islamique au monde, n'a pas échappé aux attaques. Les attentats ferroviaires meurtriers de Bombay qui ont fait plus de 200 victimes et plus de 700 blessés, le 11 juillet 2000, ont été perpétrés par des séparatistes musulmans cherchant à rendre le Cachemire indépendant de l'Inde.

Plus à l'Est et au Sud, des extrémistes islamiques ont organisé des attentats en Thaïlande et aux Philippines, contre des touristes australiens sur l'île indonésienne de Bali (L'Indonésie a la plus grande population musulmane du monde). Au Nord, une attaque terroriste particulièrement horrible a ôté la vie à 186 enfants et à 158 civils, quand des terroristes musulmans ont pris plus de 1300 otages dans une école, à Beslan, en Russie, en septembre 2004.

À l'Ouest, 192 personnes ont été tuées, et 2050 blessées, dans les attentats ferroviaires de Madrid, en mars 2004. En juillet 2005, 52 personnes ont trouvé la mort, et 700 personnes ont été blessées lors des attentats du métro londonien. Quelques mois plus tard, les responsables américains et britanniques ont déjoué un complot visant à faire exploser un certain nombre d'avions en vols transatlantiques, projets qui, s'ils n'avaient pas été découverts, auraient coûté la vie à plus de personnes que lors des attaques du 11 septembre.

Il s'agit bien d'un conflit mondial affectant pratiquement toutes les régions du globe. Or, les nations occidentales sont incapables de comprendre que cette menace est universelle, leurs gouvernements et leurs citoyens estimant souvent qu'il s'agit d'incidents isolés.

Une victoire totale sur la fausse religion

L'islam nie explicitement la divinité de Jésus-Christ, sans Qui aucun salut n'est possible. Comme le dit l'Écriture, « il n'y a de salut en aucun autre ; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12). Nul n'est capable de réconcilier les nombreuses contradictions entre le coran et la Bible (et, pourrait-on dire, entre le coran et l'histoire).

La Bible déclare que Jésus-Christ va Luimême Se révéler bientôt en tant que Messie. Il va revenir pour établir le Royaume de Dieu et sauver la planète d'annihilation totale. Comme notre Seigneur Lui-même l'a déclaré, « si ces jours n'étaient abrégés, personne ne serait sauvé [ne survivrait] ; mais, à cause des élus, ces jours seront abrégés » (Matthieu 24:22). Il semble en effet que nous ayons atteint l'époque à laquelle l'humanité doit risquer de s'autodétruire.

Après Son retour, Jésus-Christ va établir le gouvernement et les lois de Dieu dans le monde entier. Tous apprendront enfin la vérité divine et obéiront aux lois de leur Créateur qui comprennent « Tu ne tueras point » et « Tu n'auras pas d'autres dieux devant ma face » (Exode 20:3, Exode 20:13). Ensuite, quelque chose de remarquable se produira : « Tous ceux qui resteront de toutes les nations venues contre Jérusalem monteront chaque année pour adorer le roi, l'Éternel des armées, et pour célébrer la fête des tabernacles » (Zacharie 14:16).

La Fête des Tabernacles est une fête biblique que Dieu ordonne à tous les vrais croyants de célébrer (Lévitique 23:34). Elle préfigure le règne millénaire prochain de Jésus- Christ, pendant lequel la paix remplacera les interminables guerres.

Dans Zacharie 14, il est précisé que les nations islamiques d'aujourd'hui devront célébrer la fête des tabernacles : « S'il y a des familles de la terre qui ne montent pas à Jérusalem pour adorer le roi, l'Éternel des armées, la pluie ne tombera pas sur elles. Si la famille d'Égypte ne monte pas, si elle ne vient pas, la pluie ne tombera pas sur elle » (Zacharie 14:17-18).

Ce n'est que lorsque le monde aura une seule religion, celle de la Bible, qu'il jouira d'une paix véritable et durable.