Pouvez-vous mettre fin au dysfonctionnement de plusieurs générations ?
Lucien était trop occupé pour passer du temps avec son fils Éric. Il se contentait de lui promettre qu'un jour il le ferait.
Éric grandit, et devint comme son père, se concentrant sur sa carrière et sur ses propres préoccupations, négligeant sa famille. En vieillissant, Lucien - ayant enfin le temps de réfléchir sur sa vie - eut envie de mieux connaître son fils Éric, devenu homme, et d'avoir de bons rapports avec lui.
Hélas, Lucien dut se rendre à l'évidence : Éric était bien trop absorbé par les priorités matérialistes qu'il avait luimême eues dans sa vie. Ils ne purent jamais se sentir proches. Il fallait se rendre à l'évidence : son fils était devenu comme lui.
Quand Dieu nous appelle et ouvre notre esprit à la compréhension de Sa voie, nous ne sommes pas toujours conscients du fait que nos rapports avec Lui non seulement nous changent personnellement, mais aussi qu'ils exercent une formidable influence sur nos descendants, sur les futures générations.
L'influence de la famille
Chaque génération influence la génération montante. Les traits distinctifs d'une famille se transmettent souvent de génération en génération, et il en est ainsi depuis des millénaires. Certains de ces traits peuvent être positifs et bénéfiques, comme l'accent placé sur le goût du travail bien fait et sur la culture. Par contre, les comportements négatifs et destructeurs se transmettent eux aussi dans les foyers.
Quand Dieu nous appelle et ouvre notre esprit à la compréhension de Sa voie, nous ne sommes pas toujours conscients du fait que nos rapports avec Lui non seulement nous changent personnellement, mais aussi qu'ils exercent une formidable influence sur nos descendants, sur les futures générations.
On vit souvent en égoïste, au jour le jour. On se rend rarement compte qu'un seul membre de la famille peut influencer tous les autres membres du foyer. L'Écriture nous rappelle souvent qu'il importe de penser aux autres générations. Songez à l'instruction contenue dans les Dix Commandements : « Moi, l'Eternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l'iniquité des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui fais miséricorde jusqu'à mille générations à ceux qui m'aiment et qui gardent mes commandements » (Exode 20:5-6). Il est facile, à partir de ce passage, de croire que Dieu punit automatiquement tous ceux qui ne Le respectent pas, mais bénit ceux qui L'aiment. Mais Dieu n'est pas un Père vengeur et courroucé punissant derechef les arrières petits-enfants pour les péchés commis par les générations antérieures.
Ce passage est mieux compris, lorsque nous savons que les dysfonctionnements familiaux et conjugaux, et leurs conséquences, se transmettent d'une génération à l'autre. Les malédictions résultent de la transgression des lois divines et de nombreux péchés parentaux sont à nouveau commis par les enfants, vu le mauvais exemple laissé par les aînés.
Des fautes qui se perpétuent
Toute famille humaine a sa propre « culture », ses qualités et ses défauts distinctifs. Certaines familles héritent de talents musicaux ou athlétiques apparemment issus des parents, grands-parents, et même arrière-grands-parents. Certes, pour devenir un musicien accompli, il faut développer ses aptitudes, et faire des efforts, mais certains talents innés se transmettent génétiquement. La science a même découvert que nos gènes peuvent nous prédisposer à certaines maladies.
Le milieu – la culture – dans lequel évoluent nos familles, et les choix que font ces dernières, peuvent aussi aider ou nuire. Songez par exemple aux valeurs morales, aux priorités et aux décisions qui les caractérisent. Quand des choix négatifs et un climat familial malsain deviennent la norme dans un foyer, les membres de ce dernier peuvent s'autodétruire et transmettre inconsciemment leurs mauvaises habitudes à leurs progénitures.
Nous sommes parfois issus de familles défaitistes, de parents divorcés, de foyers pessimistes, égoïstes, cupides, rouspéteurs, encourageant la dépendance, ou la paresse. Tant que nous ne mettons pas fin à cette malédiction, ces traits destructeurs se retrouvent souvent chez nos enfants.
Le comportement négatif d'un individu devient un modèle ou un exemple pour la génération montante, et le cycle risque de se répéter indéfiniment. Dans bien des cas, cela se perpétue jusqu'à ce que quelqu'un prenne conscience de son aptitude à interrompre ledit cycle et avoir un impact. En ayant des rapports approfondis avec Dieu, non seulement on peut considérablement s'enrichir psychologiquement et spirituellement, et s'épanouir, mais on peut en outre avoir un impact significatif sur son entourage – y compris ses descendants.
L'exemple remarquable d'Abraham
Un certain nombre de passages bibliques indiquent qu'il nous faut avoir présent à l'esprit plusieurs générations. Sans doute l'exemple le plus frappant estil celui d'Abraham.
Ce dernier était un « ami de Dieu » (Jacques 2:23) et il obéissait à l'Éternel. Il rejeta la culture païenne et corrompue de ses ancêtres, et décida de suivre un mode de vie nouveau et positif. Lorsque Dieu le lui demanda, Abraham quitta son milieu, sa propre famille, et s'engagea dans la voie divine. Et c'est ainsi qu'il devint « le père de tous ceux qui croient ».
Le patriarche étant disposé à renoncer aux voies et aux habitudes pécheresses de ses aïeux, Dieu lui dit : « Je rendrai ta postérité comme la poussière de la terre, en sorte que, si quelqu'un peut compter la poussière de la terre, ta postérité aussi sera comptée » (Genèse 13:16). Les pays occidentaux comprennent des millions de descendants d'Abraham, étant cette « postérité » dont il est question ici.
Puis l'Éternel dit à Abraham : « Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi » (Genèse 12:3).
Près de 2000 ans plus tard, parut Jésus- Christ, un descendant direct d'Abraham, venu pour expier tous les péchés de l'humanité et lui permettre d'hériter la vie éternelle. Le monde entier a donc été béni en Abraham, ce dernier ayant été disposé à rompre le cycle destructeur des générations antérieures et à s'engager dans une nouvelle voie.
David, un homme selon le coeur de l'Éternel
Autre exemple significatif prouvant à quel point il importe d'avoir des rapports intimes et personnels avec Dieu : celui de l'amour exprimé par Dieu pour le roi David. L'apôtre Paul a cité Dieu dans un sermon émouvant qu'il prononça : « Il leur suscita pour roi David, auquel il a rendu ce témoignage: J'ai trouvé David, fils d'Isaï, homme selon mon coeur, qui accomplira toutes mes volontés. C'est de la postérité de David que Dieu, selon sa promesse, a suscité à Israël un Sauveur, qui est Jésus » (Actes 13:22-23).
Notre Seigneur était un descendant du roi David, et tous deux descendaient d'Abraham. Ces rapports intimes qu'eut David avec l'Éternel affectèrent-ils positivement quelques-uns de ses autres descendants directs ? Ses petits-enfants et plusieurs autres de ses descendants ? Cinquante ans, environ, après sa mort, se déroula une période significative dans la survie de Juda, en tant que nation.
Abijam, l'arrière petit-fils de David, n'obéissait pas fidèlement à la loi divine. L' Écriture révèle « qu'il se livra à tous les péchés que son père avait commis avant lui ; et son coeur ne fut point tout entier à l'Eternel, son Dieu, comme l'avait été le coeur de David, son [arrière grand-] père » (1 Rois 15:3).
De prime abord, on pourrait s'attendre à ce qu'Abijam ait sévèrement été puni pour ses péchés, lui et plusieurs autres. Or, que lit-on au verset suivant ? « Mais à cause de David, l'Eternel, son Dieu, lui donna une lampe à Jérusalem, en établissant son fils après lui et en laissant subsister Jérusalem » (1 Rois 15:4).
Plus d'un demi siècle après la mort de David, Dieu fut miséricordieux pour l'un des ses descendants, par fidélité pour son arrière grand-père. En somme, Dieu dit : « Si j'agis ainsi à ton égard, Abijam, c'est à cause des rapports étroits que j'entretenais avec ton arrière-grand-père David ; c'est à cause de lui que je suis miséricordieux à ton égard ! »
Ces rapports étroits que David entretint avec Dieu affectèrent-ils positivement d'autres descendants ?
Bien des générations plus tard, le roi Ezéchias fut à l'article de la mort, son pays étant menacé par la puissante armée assyrienne. Le roi pria Dieu avec ferveur pour qu'Il le délivre, et le prophète Ésaïe fut envoyé vers lui, porteur du message suivant :
« Ainsi parle l'Eternel, le Dieu de David, ton père : J'ai entendu ta prière, j'ai vu tes larmes. Voici, je te guérirai; le troisième jour, tu monteras à la maison de l'Eternel. J'ajouterai à tes jours quinze années. Je te délivrerai, toi et cette ville, de la main du roi d'Assyrie; je protégerai cette ville, à cause de moi, et à cause de David, mon serviteur » (2 Rois 20:5-6).
Plus de 250 ans après la mort de David, l'Éternel eut pitié d'un autre de ses descendants, toujours du fait de Ses rapports étroits avec le patriarche. Notez bien que l'Éternel déclara être « le Dieu de David » et promit non seulement de guérir le roi Ezéchias, mais aussi de protéger la nation de Juda « à cause de David, mon serviteur ».
Là encore, c'est comme si, en substance, Dieu avait dit : « Ce n'est pas à cause de toi que j'interviens, Ezéchias, mais à cause de la profonde amitié qui nous liait, moi et ton ancêtre David ! »
Vous rendez-vous compte de l'impact qu'une seule personne peut avoir sur ses descendants, pendant bien des générations ? Vous rendez-vous compte que vous pouvez être un Abraham ou un David pour votre famille, établir un modèle pour vos descendants, leur apportant toutes sortes de bénédictions ?
Un exemple historique choquant
Quel impact les parents peuvent-ils avoir sur leur entourage et sur leurs descendants ?
En 1874, un membre de la direction du pénitencier de New-York s'aperçut que six membres de la même famille étaient incarcérés en ce temps-là. La direction effectua des recherches remontant à plusieurs générations, afin de déterminer de qui provenait ce tragique héritage familial.
On découvrit que l'un des ancêtres de ces prisonniers, né en 1720, avait la réputation d'être paresseux, fauteur de troubles, alcoolique et immoral. Et ce qui n'avait guère amélioré la situation, c'était qu'il avait épousé une femme du même acabit. Il leur naquit deux fils et six filles.
Voici ce que révéla le rapport effectué sur cette famille, comptant en 1874 quelque 1200 descendants :
• 310 d'entre eux étaient des clochards
• 160, des prostituées
• 180, des drogués ou des alcooliques
• 150, des criminels ayant fait de la prison, 7 d'entre eux ayant commis des meurtres.
Ledit rapport révéla en outre que l'État de New York avait dépensé $ 1,5 million – chiffre encore plus exorbitant à l'époque – pour s'occuper de cette lignée de descendants dont pas un seul n'avait contribué à la société de manière significative. Hélas, on constate par cet exemple l'impact des dysfonctions des parents sur les générations montantes.
Un contraste soulageant
L'héritage familial d'un autre couple ayant vécu à la même époque fut aussi étudié. Cette enquête débuta par le prédicateur connu Jonathan Edwards, né en 1703. Très pieux, et père dévoué, cet homme aux hautes valeurs morales devint pasteur. Il épousa une femme très pieuse elle aussi, Sarah, qui partageait ses convictions, et ils eurent onze enfants. En fin de compte, Jonathan Edwards devint président de Princeton University. Et voici ce que les enquêteurs découvrirent, en 1874, à propos de leurs quelque 1400 descendants :
• 13 d'entre eux étaient présidents d'établissements d'enseignement
• 65, des professeurs dans des écoles
• 100, des avocats
• 32, des juges d'États
• 85, des auteurs d'oeuvres classiques
• 66, des pharmaciens
• 80 occupaient des postes politiques, trois d'entre eux étant des gouverneurs
• 3 étaient des sénateurs
• L'un d'eux devint vice-président du pays !
Quelle différence ! Que le genre d'exemple et les valeurs morales transmises aux enfants ont de l'importance ! Il s'avère que nos valeurs morales peuvent apporter de grandes bénédictions et de formidables possibilités aux générations montantes.
Extirper les faiblesses et le péché
De nombreux passages bibliques confirment le caractère destructif de certaines cultures familiales. Nous sommes tous le produit de notre héritage familial. Certaines de nos faiblesses nous ont été retransmises par l'exemple de nos aînés. Dans certains cas, un péché familial se perpétue depuis si longtemps qu'on ignore quand il a commencé.
Il nous incombe, à tous, d'extirper ces défauts, et de donner un meilleur exemple à nos enfants et petits-enfants. Cet engagement, venir à bout de nos faiblesses et changer nos voies, peut aussi influencer positivement nos frères et soeurs, nos cousins, nos neveux et nos nièces, tout notre entourage.
Il a été démontré que les familles ont tendance à perpétuer leurs propres cultures et leurs dysfonctionnements pendant des générations. Les parents égoïstes engendrent des enfants égoïstes. Les enfants de parents alcooliques deviennent souvent alcooliques eux-mêmes. Les époux qui maltraitent leurs conjoints ou leurs enfants ont souvent des enfants maltraitant eux aussi leurs conjoints ou leurs enfants. Les couples de pessimistes et de négatifs ont tendance à avoir des enfants pessimistes, qui ne réussissent guère dans la vie, et qui se découragent facilement. On a découvert que 90% des personnes incarcérées ont un parent ayant fait de la prison.
Les mauvaises habitudes prises dans votre famille peuvent remonter à plusieurs générations. Mais soyez l'Abraham ou le David de votre lignée. Soyez celui ou celle mettant fin au cycle du dysfonctionnement des générations.
Il importe que nous reconnaissions ce qui se passe et que nous prenions sciemment la décision de créer - grâce à Dieu - un nouvel héritage filial positif.
Dieu fit savoir à l'ancien Israël qu'Il l'aimait et souhaitait le voir s'améliorer en obéissant à Ses commandements. Il voulait qu'eux tous, et après eux leurs descendants, vivent heureux et soient bénis. Par la bouche de Moïse, Il les supplia de faire les bons choix, déclarant : « J'en prends aujourd'hui à témoin contre vous le ciel et la terre: j'ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité » (Deutéronome 30:19).
L'histoire navrante de mon père
Je suis qualifié pour traiter de ce sujet personnellement, et ceci, pour plusieurs raisons : Mon grand-père paternel émigra d'Angleterre vers 1905. Nous ignorons de quelle culture familiale il était issu, mais cette dernière était probablement très négative si l'on en croit ses méthodes parentales et son style de vie pessimiste. Quand ses fils atteignirent l'âge de 13 ans, il les chassa de la maison pour qu'ils apprennent à se débrouiller et pourvoir à leurs propres besoins. Papa se retrouva dans cette situation, et les conséquences furent désastreuses. Bien qu'il ait réussi à devenir un ouvrier qualifié, il sombra dans l'alcoolisme et eut peu de rapports avec sa famille.
Maman, maltraitée, demanda le divorce alors que j'étais encore très jeune. Papa devint clochard, et eut très peu de contacts avec ses enfants et petitsenfants. Il finit par se suicider, après avoir vécu seul pendant un an dans une remorque.
Malgré tout, j'ai eu de la chance, et ceci, pour deux raisons : Maman s'est remariée avec un brave homme ayant de très bonnes valeurs morales et professionnelles. J'ai donc eu la chance d'avoir un beau-père montrant le bon exemple. Mais surtout, Dieu m'a appelé et m'a fait connaître Sa vérité et Sa voie, m'aidant considérablement à faire des choix positifs étant jeune homme.
Plus de 36 ans ont passé, et après 34 ans de mariage, nous, nos trois filles et nos petits-enfants, avons été abondamment bénis, quelqu'un ayant décidé de mettre fin au cycle familial de négativisme et de dépendances. Nous avons été bénis. Ma fidèle épouse est aussi engagée à fond dans la voie chrétienne. Quand les deux parents doivent hériter ensemble de « la grâce de la vie » (1 Pierre 3:7), Dieu accorde à leur lignée des bénédictions supplémentaires.
Vos choix n'impliquent pas que vous
Les choix que nous faisons, les décisions que nous prenons, en affectent d'autres, nos enfants et petits-enfants, et les générations futures. Avez-vous songé au fait que vos choix n'impliquent pas que vous ? Il est dit que l'on a toujours ses parents et ses enfants avec soi quand on prend une décision dans la vie. En d'autres termes, la plupart de nos choix sont fortement influencés par nos entourage famial.
Parallèlement, votre style de vie et les décisions importantes que vous prenez affectent les générations futures dans votre famille.
Même si vous n'avez guère envie d'éliminer quelques problèmes sérieux dans votre vie, faites-le pour votre famille. Songez aux futures générations ; votre comportement peut bénéficier à vos descendants, ou leur nuire.
La Bible indique que Dieu peut avoir pitié de certaines personnes, à cause de la vie que nous menons. Si vous vous débattez avec un grave défaut, pourquoi ne pas devenir l'Abraham ou le David de votre famille !
Faites à présent les choix qui s'imposent, et que d'autres - dans les années à venir - constatant les changements que vous avez effectués personnellement, s'exclament : « C'est grâce à lui (ou elle) que tout a commencé à aller mieux ! »
Comme nous l'avons lu plus haut, dans Exode 20 et dans Deutéronome 30, nous avons littéralement la capacité de choisir entre bénédictions et malédictions. Les dysfonctionnements et les péchés que nous continuons à pratiquer peuvent se perpétuer pendant des générations. En revanche, comme nous l'avons vu également, Dieu bénit les descendants de ceux qui L'aiment.
Vous pouvez y mettre fin
Si l'héritage que vous ont transmis vos aînés en est un de négativisme, de pessimisme, de dépendances, de pauvreté, de divorces, de cupidité ou d'égoïsme, vous pouvez être celui (ou celle) qui va y mettre un terme. Nous nous débattons tous avec des problèmes familiaux issus des générations passées. Il arrive qu'il faille confronter des défauts remontant à bien des générations.
Ce qui est encourageant, c'est qu'il n'est pas nécessaire que nous nous en chargions seul. Dieu nous propose l'aide de Son Saint-Esprit, afin que nous mettions un terme à ces habitudes destructives et rendions la vie de nos descendants plus productive. L'Esprit de Dieu en nous peut littéralement métamorphoser nos vies, à mesure que nous renonçons aux mauvaises habitudes et revêtons une nouvelle nature, guidée par Lui (Galates 5:19-25).
Certains de nos défauts sont si profondément enracinés que nous avons besoin d'être suffisamment humbles pour chercher à nous faire aider. Si, à votre avis vous continuez à vous débattre avec un défaut exigeant, n'hésitez pas à contacter un pasteur ou un spécialiste. Il n'y a aucun mal à demander de l'aide de quelqu'un de qualifié et des encouragements à un expert.
Quand on est fidèle à Dieu et que l'on a avec Lui des rapports étroits basés sur l'obéissance, Il ne traite pas nos descendants comme ceux n'ayant pas un héritage familial positif à Ses yeux. Il se peut qu'à l'examen de votre arbre généalogique vous découvriez quelque chose qui ne vous plait pas. Dites-vous bien qu'en commençant par vous, un autre arbre généalogique peut être planté, qui va être une source de bénédictions pour ceux s'y rattachant, grâce à l'Esprit de Dieu, et qu'ils pourront connaître la joie, la fidélité, et la maîtrise de soi (Galates 5:22-23).
Pensez aux générations montantes. Votre mode de vie actuel, et le genre de rapports que vous entretenez avec Dieu, peuvent affecter vos descendants pendant maintes générations à venir, et leur rendre la vie bien plus facile. Pourquoi ne pas être l'Abraham ou le David de votre famille ?