Quel est le plus aisé ?
Croire à la création, ou à l’Évolution ?
La science s’interroge toujours beaucoup sur l’origine de la vie sur notre planète. On a pu lire, par exemple, dans la revue New Scientist : « Il y a beaucoup [de faits], à propos de la planète Terre, qui nous échappent désespérément. Comment s’est-elle formée ? À partir d’un nuage de poussière ? Comment en est-elle venue à abriter la vie ? » (Stuart Clark, Unknown Earth: Our Planet’s Seven Biggest Mysteries, 7 septembre 2008).
De nombreux savants prétendent appréhender le plan d’ensemble. Ils disent que les planètes en orbite autour du soleil « ont toutes été formées à partir du même nuage de poussière et de gaz ayant enveloppé celui-ci, les grains de poussière s’étant entrechoqués et agglutinés les uns aux autres, formant une masse de plus en plus volumineuse engendrant des champs gravitationnels croissants. Ces mottes se sont entrechoquées et se sont fusionnées pour former les planètes que nous connaissons. C’est ce qui s’est produit » (ibid., c’est nous qui soulignons tout du long).
Est-ce réellement ce qui s’est passé ? Qui peut le prétendre ? Les adeptes du darwinisme et autres partisans de l’Évolution n’ont-ils pas fait fi des vérités révélées par le Créateur Dieu « dont la demeure est éternelle » (Ésaïe 57:15) ?
Un nombre important de savants est d’avis que la formation de notre planète est la résultante d’accidents fortuits. Parallèlement, la vie avec toute sa merveilleuse complexité serait, selon eux, rien de plus que le produit de toute une série d’événements chanceux.
Une telle explication est-elle raisonnable ? Se pourrait-il qu’une explication nettement plus crédible existe quelque-part ?
La Création est-elle une alternative crédible ?
La Bible offre sa propre version de la formation de notre planète. Genèse 1 : Le premier verset brosse un tableau d’ensemble : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre ». De pair avec le restant de ce chapitre, plusieurs passages des Écritures relatent maints détails supplémentaires fascinants.
Il y a longtemps, le Tout-Puissant demanda au patriarche Job : « Où étais-tu quand je fondais la terre ? » (Job 38:4). Voila bien une question qui devrait inciter l’homme du XXIe siècle à plus d’humilité. Nul parmi nous n’a été témoin de la Création. Adam et Ève n’apparurent que lorsque la création physique fut achevée. Pourtant, nos premiers parents étaient l’apothéose de la création divine car, contrairement aux animaux, ils avaient été faits à l’image et selon la ressemblance de Dieu (Genèse 1:26-27; Genèse 5:1-2).
Dieu posa encore à Job d’autres questions pertinentes sur les origines de notre planète; « Qui en a fixé les dimensions, le sais-tu ? Ou qui a étendu sur elle le cordeau ? Sur quoi ses bases sont-elles appuyées ? Ou qui en a posé la pierre angulaire, alors que les étoiles du matin [les anges] éclataient en chants d’allégresse, et que tous les fils de Dieu poussaient des cris de joie ? » (Job 38:5-7). De nombreux savants supposent que les dimensions de la terre n’ont rien de calculé. Et pourtant, Dieu déclare qu’il en a Lui-même fixé les dimensions.
Ce passage biblique décrit des actes issus de concepts mûrement réfléchis. Notre Créateur compare ses oeuvres à celles d’un architecte. L’apôtre Paul a expliqué que « Dieu n’est pas un Dieu de désordre », et encore moins « d’ accidents » (1 Corinthiennes 14:33). Il ordonna à une congrégation qui n’était plus maîtresse de la situation : « Que tout se fasse avec bienséance et avec ordre » (1 Corinthiennes 14:40). Notre Créateur, à n’en pas douter, a dû tout faire de manière parfaitement ordonnée. Il commença par concevoir, par effectuer des plans, puis les exécuta parfaitement. Il est impossible de lire les chapitres 38 à 41 du livre de Job sans comprendre que l’Éternel conçoit ses desseins créatifs de manière très réfléchie.
Le prophète Ésaïe cite d’autres déclarations importantes de notre Créateur comme : « Ma main a fondé la terre » (Ésaïe 48:13); « Ainsi parle Dieu, l’Éternel, qui a créé les cieux et qui les a déployés, qui a étendu la terre et ses productions » (Ésaïe 42:5).
Comme l’a écrit Jonathan Sacks, grand rabbin des Congrégations Hébraïques Unies du Commonwealth, « Le croyant peut s’émerveiller, comme le fait Lord Rees, président de la Royal Society, dans son ouvrage Just Six Numbers, de la précision extraordinaire des six constantes mathématiques déterminant le fonctionnement de l’univers, qui est telle que si une seule d’entre elles différait d’une fraction, ni nous ni l’univers n’existerions » (« Genesis and the Origin ofthe Origin of the Species », The Times [Londres], 30 août 2008).
Ce que l’homme peut apprendre de la Création
L’apôtre Paul a déclaré: « Les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’oeil nu, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables » (Romaines 1:20).
Plutôt que de tenir compte de ce qu’ils savent déjà à propos de Dieu, en observant Sa glorieuse Création, bon nombre, dans l’intelligentsia, ont souvent « changé la gloire du Dieu incorruptible en images représentant l’homme corruptible, des oiseaux, des quadrupèdes, et des reptiles » (Romaines 1:23). De nos jours, les hommes font pratiquement une religion de l’Évolution, enseignant que les êtres humains sont graduellement apparus par un lent processus de sélection naturelle.
« C'est moi qui ai fait la terre, et qui sur elle ai créé l'homme ; c'est moi, ce sont mes mains qui ont déployé les cieux, et c'est moi qui ai disposé toute leur armée » (Ésaïe 45:12).
Or, les merveilles de la Création ont pour objet de nous révéler la nature de Dieu, Ses pensées et Ses desseins. Le roi David méditait souvent sur l’étendue des cieux : « Je contemple les cieux, ouvrage de tes mains, la lune et les étoiles que tu as créées » (Psaumes 8:3), et ces oeuvres divines l’inspiraient.
Ému par les merveilles qu’il contemplait, David écrivit: « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue manifeste l’oeuvre de ses mains. Le jour en instruit un autre jour, la nuit en donne connaissance à une autre nuit. Ce n’est pas un langage, ce ne sont pas des paroles dont le son ne soit point entendu : Leur retentissement parcourt toute la terre, leurs accents vont aux extrémités du monde » (Psaumes 19:1-4). Ils rendent en silence, bien que puissamment, témoignage à la gloire de Dieu, des quatre points cardinaux de notre planète.
La Bible déclare en outre que notre Créateur « est assis au-dessus du cercle de la terre » et qu’Il « étend les cieux comme une étoffe légère » (Ésaïe 40:22). Il a révélé que la terre est ronde bien avant que la plupart des êtres humains ne s’en aperçoivent.
Dieu a affirmé être le Créateur : « C’est moi qui ai fait la terre, et qui sur elle ai créé l’homme; c’est moi, ce sont mes mains qui ont déployé les cieux, et c’est moi qui ai disposé toute leur armée » (Ésaïe 45:12).
Le rôle de l’homme et l’image de Dieu
L’astrophysicien Paul Davies a écrit : « Nous autres humains avons accès aux mécanismes secrets de l’univers. Certains animaux observent les mêmes phénomènes naturels que nous; néanmoins, il n’y a que l’homo sapiens qui soit aussi capable de les expliquer. D’où cela provient-il ?
« Dans un sens, l’univers non seulement a conçu sa propre prise de conscience, mais aussi sa propre intelligence. Des atomes inconscients et maladroits ont conspiré à produire non seulement la vie, non seulement des idées, mais aussi l’intelligence. Le cosmos, en évoluant, a produit des êtres capables non seulement de regarder ce qui se passe, mais aussi de découvrir l’intrigue. Qu’est-ce qui permet à quelque-chose d’aussi petit, d’aussi délicat et d’aussi adapté à la vie terrestre comme le cerveau humain de prendre part à la totalité du cosmos et au refrain mathématique silencieux qu’il fredonne » (The Goldilocks Enigma, 2007, p. 5).
Les savants posent souvent les questions qui devraient être posées, mais ils ne fournissent pas toujours les bonnes réponses. La Bible révèle que l’homme, au sens spirituel, n’est pas un animal. Pas plus que l’univers n’a conçu la compréhension humaine, ni que des « atomes inconscients et maladroits » ont provoqué l’intelligence chez les humains. Il n’a pas non plus été question d’un cosmos qui, en évoluant, aurait produit des êtres humains. C’est le Dieu omnipotent qui a créé l’homme avec toutes ses capacités stupéfiantes.
Assurément, les êtres humains ont été créés à l’image et selon la ressemblance divines (Genèse 1:26-27). Par la suite, Dieu a parlé des capacités extraordinaires de l’homme lorsqu’Il fut témoin de ses activités rebelles à la tour de Babel: « C’est là ce qu’ils ont entrepris; maintenant rien ne les empêcherait de faire tout ce qu’ils auraient projeté » (Genèse 11:6).
Pourquoi les êtres humains ont-ils ce don extraordinaire – bien que mal utilisé – qu’est l’imagination ? « Dans l’homme, c’est l’esprit, le souffle du Tout-Puissant, qui donne l’intelligence » (Job 32:8).
La vie n’existe que sur la planète Terre
L’article en première page de la revue New Scientist mentionnée plus haut posait une question fort pertinente : « Comment se faitil que la Terre ait toutes les bonnes choses ? » En effet, pourquoi notre planète est-elle idéale pour la vie ?
Et l’article en question de poursuivre : « Nous savons que la distance qui la sépare du soleil fournit la bonne quantité de chaleur et de lumière pour la rendre habitable ». Vénus est bien trop chaude, avec une température dépassant 480oC, et Mars est bien trop froide. Comment se fait-il que la terre se trouve à la distance idéale ?
Cette distance est-elle une pure coïncidence, ou le résultat d’une planification et de calculs divins. N’est-il pas plus raisonnable, une fois de plus, de croire en un Créateur ? Et ce n’est pas tout. « Sans le mélange unique de carbone, d’hydrogène, de nitrogène, d’oxygène, de phosphore et de soufre dont les créatures vivantes sont faites, et sans eau, la vie telle que nous la connaissons n’aurait jamais pu évoluer » (ibid).
Cette mixture unique et idéale d’éléments chimiques a-t-elle fait son apparition au bon moment pour permettre à la vie d’évoluer ? Ne s’agit-il pas plutôt d’un témoignage merveilleux du fait que nous pouvons comprendre les pensées de notre Créateur en observant la Création proprement dite, comme l’indique Romains 1:20 ? La science a fait connaître à l’humanité de nombreuses merveilles, mais les savants évolutionnistes ont tiré de ces observations de base des conclusions erronées.
Bien des mystères subsistent encore pour les penseurs scientifiques. « Autre grande inconnue: on ne sait toujours pas comment la terre a acquis ses réserves en eau – liquide indispensable à la vie. Étant aussi près du soleil, il faisait probablement trop chaud pour que l’eau se condense du nuage gazeux à la formation de la planète » (ibid).
Une chose est certaine: Si notre planète était légèrement plus proche ou légèrement plus éloignée du soleil, son eau se serait ou bien évaporée ou aurait gelé. Dans les deux cas, la vie telle que nous la connaissons y aurait été impossible. Vous et moi, nous n’existerions pas.
La revue New Scientist a convenablement établi les faits et a même - comme je le disais plus haut- soulevé quelques-unes des questions à poser: « Chimiquement parlant, la Terre est tout bonnement mieux conçue pour la vie que ses voisines [les autres planètes dans le système solaire]. Pourquoi avonsnous tout ce qu’il faut ? On s’interroge toujours à ce propos : Faut-il y voir un simple accident, ou le produit d’une conception divine délibérée ?
Ce qui s’est réellement passé a fort affaire avec la nature créative et le caractère de Dieu. « Ainsi parle l’Eternel, le créateur des cieux, le seul Dieu, qui a formé la terre, qui l’a faite et qui l’a affermie, qui l’a créée pour qu’elle ne fût pas déserte, qui l’a formée pour qu’elle fût habitée » (Ésaïe 45:18). Comme Sir Jonathan Sacks l’a fait remarquer, « plus nous mesurons la complexité et l’improbabilité de la vie, plus nous avons de raisons de nous émerveiller et d’être reconnaissants » (The Times, 30 août 2008).
L’origine de la vie
Dieu n’obtient aucune reconnaissance de la part des évolutionnistes convaincus. Charles Darwin pensait que la vie avait surgi dans une « petite mare tiède » ; les évolutionnistes modernes ont révisé cet hypothèse, proposant un « chaudron de liquide chaud et saumâtre ». Ces messieurs croient souvent que l’homme est apparenté au poisson, ayant évolué d’un milieu aqueux - l’océan - pour devenir un primate. Si nous partageons un peu le même langage génétique, tout ce que cela prouve, c’est la présence d’un Concepteur suprême.
Dieu est l’architecte suprême, et Il s’est servi, pourrait-on dire, des mêmes données de base. Une interdépendance incroyable est évidente quand on étudie soigneusement les innombrables formes de vie. Le modèle complexe mais courant souvent suivi dans cet univers époustouflant pointe vers un Architecte, un Ingénieur qui a tout façonné dans un ensemble soigneusement conçu au sein duquel toutes les formes de vie évoluent dans un milieu adéquat.
Les savants recherchent vainement une théorie pouvant tout expliquer, alors qu’ils en ont une sous les yeux !
Dieu n’est-Il pas Celui qui donne la vie ? D’après Genèse 1:21-25, les poissons, les oiseaux et les mammifères ont tous été créés selon leur espèce. Chaque espèce a été créée séparément. Et, comme l’a fait remarquer l’apôtre Paul, « toute chair n’est pas la même chair ; mais autre est la chair des hommes, autre celle des quadrupèdes, autre celle des oiseaux, autre celle des poissons » (1 Corinthiennes 15:39), et cela confirme ce qui est écrit dans Genèse 1:21-25; chaque espèce est différente.
Ces espèces fondamentales dont parle la Bible n’ont pas évolué, et n’évoluent toujours pas entre elles. Certes, de nombreuses variétés existent au sein de chaque espèce, comme l’espèce canine, mais elles n’évoluent pas pour devenir une autre espèce. Aucune espèce de chiens ne se reproduit avec une variété de chats. Ni les chiens, ni les chats, ni aucune autre espèce ne tend jamais à se modifier pour devenir éventuellement une nouvelle espèce distincte. Il n’y a jamais eu aucun croisement entre les espèces (même s’il y en a entre variétés).
La vie humaine a-t-elle évolué ? Le naturaliste David Attenborough a déclaré, lors d’une interview, qu’en ce qui le concerne, « il a toujours paru évident que nous sommes tous apparentés aux singes » (Damian Whitworth, David Attenborough on Charles Darwin, The Times 22 janvier 2009). Les singes africains ou les orangs-outangs asiatiques ont-ils évolué pour former des êtres humains ?
Le récit biblique est clair et sans équivoque. Ayant été créée à l’image de Dieu, l’humanité – hommes et femmes – est de l’espèce divine (Genèse 1:26-27). Le premier homme était fils de Dieu en vertu de sa création (Luc 3:38). Les premiers chapitres de la Genèse décrivent Adam comme le premier être humain, et Jésus-Christ a confirmé qu’Adam et Ève formaient le premier couple humain (Matthieu 19:4-5 ; Marc 10:6-7). L’apôtre Paul, lui aussi, affirma qu’Adam était le premier homme (1 Corinthiennes 15:45). Il précisa même « qu’Adam a été formé le premier, Ève ensuite » (1 Timothée 2:13).
Sans doute le chef-d’oeuvre le plus merveilleux des créations divines est-il le corps humain, tant celui de l’homme que celui de la femme. David, roi d’Israël, ne put s’empêcher de déclarer : « Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. Tes oeuvres sont admirables, et mon âme le reconnaît bien » (Psaumes 139:14).
Nos lecteurs plus âgés se souviennent peut-être que la revue Sélection du Reader’s Digest publiait, il y a quelques années, une série d’articles sur les merveilles des diverses parties de notre corps. Qui est l’auteur des merveilles complexes de l’oreille et de l’oeil humains ? « Celui qui a planté l’oreille n’entendrait-il pas ? Celui qui a formé l’oeil ne verrait-il pas ? » (Psaumes 94:9).
La complexité extraordinaire de notre corps ne témoigne-t-elle pas de la présence d’un Architecte suprême ?
Ce que l’Évolution est bien en peine d’expliquer
L’athée britannique connu Peter Atkins déclare, à la fin de son livre The Second Law : « Nous sommes issus du chaos, et la substance profonde du changement est la pourriture. À l’origine, il n’y a que corruption et l’avance inexorable du chaos. Adieu dessein… C’est l’austérité que nous devons accepter quand nous scrutons intensément et sans passion le centre de l’univers » (1984, p. 200).
Une telle déclaration reflète le vide déchirant qui nous envahit lorsque nous choisissons délibérément de ne pas croire (ou d’éviter de prouver) que Dieu existe et lorsque nous rejetons Son plan et Son dessein pour nos vies.
La théorie athée de l’Évolution suppose que la vie a évolué par le plus pur des hasards. Or, elle est bien incapable de fournir un sens et un dessein à la présence de l’homme ici-bas. Elle est bien en peine d’expliquer logiquement les étonnantes capacités intellectuelles et créatives de l’être humain.
Cette théorie erronée n’offre aucun espoir pour l’avenir de notre civilisation chaotique. Elle n’offre aucune explication pour l’origine des problèmes effrayants affligeant notre monde moderne. Comment se fait-il que l’homme puisse faire des progrès technologiques stupéfiants mais ne sache pas comment affronter les maux croissants menaçant de nous submerger ?
Une création divine aide à tout expliquer quand on la comprend et en mesure les implications. Les savants sont toujours vainement à la recherche d’une théorie pouvant tout expliquer; nous en avons déjà une !
En fin de compte, seule la Bible explique à la fois l’origine et le sens de la vie sur notre planète. Seule la parole prophétique de Dieu révèle la direction dans laquelle se dirige l’humanité alors que nous contemplons un avenir autrement inconnu et de plus en plus incertain. La Bible révèle pourquoi l’humanité existe et la nature majestueuse de notre ultime destinée. L’Évolution athée, hélas, n’en a aucune idée et se retranche dans son mutisme.