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Dans Matthieu 23:23, Jésus-Christ a clairement confirmé l’observance de la dîme : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! Parce que vous payez la dîme de la menthe, de l’aneth et du cumin, [plantes aromatiques] et que vous laissez ce qui est plus important dans la loi, la justice, la miséricorde et la fidélité : c’est là ce qu’il fallait pratiquer, sans négliger les autres choses. » (Nous soulignons en italique.) Jésus lui-même a nettement confirmé les Écritures de l’Ancien Testament (Matthieu 5:17-19 ; Luc 16:17).

Quelques jours avant sa mort, Jésus valida l’observance de la dîme comme devant être suivie, avec une adhésion sincère aux aspects spirituels les plus « profonds » de la loi, aspects que les scribes et les Pharisiens avaient évidemment négligés. Dans l’Ancien Testament, Dieu avait ordonné aux Israélites de pourvoir aux besoins de la tribu de Lévi dont le travail était de servir Dieu au temple et dans tout le pays, en leur donnant la dîme qui appartient à Dieu — la dîme étant un dixième du revenu.

Les Lévites, à leur tour, donnaient leur dîme à la famille d’Aaron, qui s’occupait du sacerdoce. Ce système permit à Israël d’adorer Dieu et d’être enseigné selon Sa volonté. À cause de la destruction du temple en 70 après J.-C., le sacerdoce lévitique ne pouvait plus fonctionner comme l’avait prévu la loi de Moïse. Dorénavant, la responsabilité d’enseigner le message divin fut donnée par Dieu à l’Église du Nouveau Testament.

Ceux qui soutenaient la proclamation de l’Évangile, pourvoyaient des dons financiers ou autres pour aider le Christ, Ses disciples et plus tard, les personnes travaillant dans l’Église pour accomplir l’oeuvre que le Christ ordonna à Ses vrais disciples d’accomplir. Des exemples de tels dons, ainsi que les principes qui s’y rapportent, se trouvent dans les passages du Nouveau Testament tels que Luc 8:3, Luc 10:7-8 ; 2 Corinthiens 11:7-9 et Philippiens 4:14-18.

Le septième chapitre de l’épître aux Hébreux décrit un changement dans l’administration de la loi. L’Église du Nouveau Testament, le temple spirituel de Dieu (1 Corinthiens 3:16; Ephésiens 2:19-22), est plus important que le temple physique. Au début de l’époque du Nouveau Testament, l’argent était donné aux dirigeants de l’Église, qui étaient les représentants du Christ (voir Actes 4:35-37).

En étudiant le Nouveau Testament et les expériences de l’Église primitive, nous devrions examiner attentivement le fait que l’émergence de l’Église ne marque pas une rupture radicale avec les pratiques religieuses de la nation d’Israël.

Ce n’est que plusieurs décennies après la fondation de l’Église du Nouveau Testament que l’épître aux Hébreux clarifie l’impact de la nouvelle administration spirituelle du Christ sur l’Église et le sacerdoce qui existait à cette époque. La plupart des lois relatives à Israël ne furent pas annulées, mais parfois appliquées différemment, surtout après la destruction du temple.

Pendant des décennies, en raison de ses pratiques, l’Église fut considérée par ceux du dehors comme une autre secte juive, mais se différenciant par sa croyance en la divinité de Jésus-Christ. La possibilité du salut fut étendue au-delà de la nation physique d’Israël et offerte à d’autres -- à ceux qui, parmi les autres nations, seraient appelés dans l’Église (Matthieu 21:43; 1 Pierre 2:9-10).

L’Église est la nation spirituelle d’Israël. Elle est souvent appelée « l’Israël de Dieu » (Galates 6:16). Cette nouvelle nation spirituelle produira l’obéissance désirée par Dieu, par la conversion du coeur.

Dans l’histoire et les Écritures de cette époque, il n’y a pas d’arrêt significatif dans l’application des lois et des principes de l’Ancien Testament. Le Nouveau Testament n’avait pas encore été écrit, mais les membres de l’Église avaient été « édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, » Jésus Christ lui-même étant la pierre angulaire (Ephésiens 2:20).

Peu de temps avant son supplice, l’apôtre Pierre rappela aux membres de l’Église la valeur inestimable des Écritures hébraïques, appelées aujourd’hui l’Ancien Testament : « sachant tout d’abord … qu’aucune prophétie de l’Écriture ne peut être un objet d’interprétation particulière, car ce n’est pas par une volonté d’homme qu’une prophétie a jamais été apportée, mais c’est poussés par le Saint-Esprit que des hommes ont parlé de la part de Dieu. » (2 Pierre 1:20-21) Il a en outre expliqué que le but de ses lettres était que « vous vous souveniez des choses annoncées d’avance par les saints prophètes, et du commandement du Seigneur et Sauveur, » (2 Pierre 3:2).

L’apôtre Paul était en plein accord avec l’approche de Pierre à propos de l’Ancien Testament (Actes 24:14; 2 Timothée 2:15; 2 Timothée 3:15-17). Paul a aussi écrit que les enseignements et les exemples précis tirés de l’Ancien Testament ont aussi été écrits pour le bénéfice de l’Église du Nouveau Testament (Romains 15:4 ; 1 Corinthiens 10:11).

Dans une prophétie au sujet du moment de la seconde venue du Christ, Dieu nous exhorte en disant : « Souvenez-vous de la loi de Moïse, mon serviteur. » (Malachie 4:4) C’est Dieu Lui-même qui a donné Sa loi à Israël par l’intermédiaire de Moïse. Cette loi (et la bonne observance de ses principes) est applicable à toute l’humanité aujourd’hui.

De nos jours, soutenir l’oeuvre de l’Église de Dieu est très important. Cette oeuvre consiste non seulement à proclamer le message biblique d’espoir que Jésus-Christ apportera la paix au monde dans Son Royaume à venir, mais aussi à préparer ceux qui L’aideront à apporter cette justice sur la terre.