Si le péché m’était conté...

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Si le péché m’était conté...

Je me souviens du jour où mon oncle et ma tante m'informèrent que l'un de mes jeunes cousins avait été assassiné. J'étais sidéré. Cet événement qui me touchait de près illustrait l'horreur du meurtre, du péché et de la méchanceté en général.

Nous avions dix ans d'écart et ayant grandi dans des États différents, nous n'étions pas vraiment très proches. Mais nous étions de la famille ; nous étions cousins. Ce genre de drame n'était pas supposé se produire dans ma famille, et pourtant, cela s'était passé.

Ce meurtre m'a énormément choqué, et il a créé chez mon oncle et ma tante, et dans ma proche parenté, un vide qui ne peut être comblé.

Vous qui me lisez, vous êtes peut-être nombreux à vous souvenir d'un drame de ce genre. Un crime, c'est bien plus qu'un accident navrant ; c'est une marque de haine, un péché, un affront flagrant au Dieu qui nous a créés.

De nos jours, on est souvent mal à l'aise quand on parle de péché. Et c'est déroutant. En effet, ne constatons-nous pas partout autour de nous, quotidiennement, ses terribles résultats ?

Le dégoût contradictoire pour le péché dans les conversations

On évite généralement, dans les conversations, de parler de « péché ». En revanche, on n'hésite pas à s'offusquer du crime, de l'insécurité dans notre société. Soyons logiques ; le crime est un péché, c'est une violation des lois instituées pour protéger les gens et leurs biens. Les lois humaines définissant les actes criminels et leurs châtiments jouissent généralement du soutien populaire.

Comment se fait-il que les lois divines définissant le péché ne jouissent pas d'un égal soutien ? Comme vous pouvez vous en douter, si l'on se mettait à discuter des rapports entre les lois divines et les lois humaines, la conversation risquerait d'être très animée. Cela est dû, entre autres, à ce que les lois humaines s'appliquent à des actes inacceptables, et qu’elle laissent aux détectives et aux tribunaux le soin de décider ce qui a bien pu les motiver. La loi divine, elle, définit souvent les motivations en premier et sans détour, ce qui blesse souvent les gens où cela fait le plus mal, au coeur !

Ceux qui estiment qu'il faut être tolérant face aux idées des autres se contredisent lorsqu'ils déclarent avec fracas que la notion de péché dans toute discussion est intolérable.

Ce que l'on oublie trop souvent, c'est que le crime et le péché sont étroitement apparentés. Ils résultent de la transgression de la loi divine. Les lois divines et les lois humaines en matière de crime s'appliquent aux mêmes situations, bien que sous des angles différents.

Évidemment, c'est l'aspect choquant de n'importe quel type de faute qui attire notre attention. Peu importe la catégorie dans laquelle on place de tels actes - crime ou péché - les crimes sensationnels attirent nettement plus souvent notre attention que les infractions dont les conséquences sont moins visibles. Par exemple, les meurtres sensationnels de jeunes femmes ayant été kidnappées et violées font plus souvent la une des actualités. En Occident, on parle de ce genre d'incidents pendant des jours, pour ne pas dire des semaines.

Du mépris des lois

Même si ces crimes sont révoltants, ils ne révèlent qu'une partie infime du mépris des êtres humains pour les lois. Le scandale du programme « du pétrole contre nourriture » des Nations Unies, et les scandales politiques ou autres, en France comme ailleurs, sont typiques de la cupidité qui anime même les gens haut placés. La nature humaine se moque souvent des lois.

Ces incidents connus ne représentent que la partie visible de l'iceberg. En 2005, en France, 3 775 838 de crimes ont été contstatés. Plus de 1100 personnes ont été assassinées et presque 150 000 ont été victimes de coups et blessures volontaires.

Ces statistiques effarantes sur seulement deux types de comportements criminels prouvent à quel point les gens sont disposés à violer les droits d'autrui. Ce mépris général pour la loi, souvent alimenté par l'opinion que « je n'ai de comptes à rendre à personne » se répand à une allure alarmante. Au coeur de ce problème croissant, se situe un égoïsme flagrant et incontrôlé. La manière de penser des êtres humains, de pair avec les désirs, les émotions et les sentiments dominant si souvent leurs décisions rend le crime et le péché bien difficiles à combattre.

La solution à cette faiblesse humaine si répandue doit, tout compte fait, être appliquée à l'esprit humain. Pour le bien-être de son prochain, ni le crime, ni le péché ne pourront être éliminés tant que le mépris égoïste de l'homme subsistera en lui.

L'importance du respect de la loi

L'application de la loi est primordiale dans toute société qui se respecte. La stabilité procurée par celle-ci, notamment dans les nations occidentales, a permis d'accomplir d'énormes progrès dans ces sociétés et à ces économies de bien fonctionner, ce qu'aucune nation gouvernée par les caprices des hommes n'a pu réaliser. De bonnes lois aident à établir un équilibre dans nos relations et nos activités ; elles établissent des critères que tous doivent respecter.

Pour que l'ordre règne, la loi doit être respectée, appliquée. Deux aspects essentiels permettent à la loi d'être respectée, et c'est au foyer que ceux-ci doivent d'abord être appliqués.

Le premier est l'éducation, qui devrait commencer dès la naissance, se poursuivre dans les établissements d'enseignement, et être dispensée jusqu'à l'âge adulte.

Le respect de la loi s'apprend. Il ne s'hérite pas. L'enfant qui grandit dans un milieu où l'on fait tout pour respecter et honorer les droits d'autrui et où le bon exemple des parents et des enseignants renforce ce qui est enseigné à ce sujet, sera plus enclin à avoir ce genre de comportement une fois adulte.

L'application de la loi, y compris l'arrestation et le châtiment des vrais coupables représente le deuxième aspect. La crainte du châtiment est un moyen de dissuasion très efficace contre la tentation, si la punition est appliquée justement, rapidement, et efficacement.

En revanche, quand la loi n'est guère appliquée et que le crime paie, ce dernier se répand rapidement.

Il faut bien se dire que la seule présence de la loi ne garantit pas son respect. Pour que les lois soient appliquées, il est nécessaire que la majorité des citoyens respecte, approuve, et soutienne leur application, sinon, c'est l'anarchie.

Le noeud du problème

Le problème du péché, c'est qu'il est profondément enraciné dans l'homme. Les meilleures lois n'ont pas pu, et ne peuvent pas, empêcher les êtres humains de s'exploiter les uns les autres. Et il en va de même à l'égard des lois divines. Les lois se contentent de définir les abus et l'exploitation, et d'établir des amendes pour les pires infractions. La loi ne suffit pas.

Quand on comprend les limitations de cette dernière pour ce qui est d'éliminer le crime ou le péché, on commence à distinguer la seule solution logique : il faut agir au plus profond de l'homme. Et cette solution n'est applicable qu'avec l'aide de notre Créateur.

L'apôtre Paul l'explique en ces termes : « Car, chose impossible à la loi, parce que la chair la rendait sans force, Dieu a condamné le péché dans la chair, en envoyant, à cause du péché, son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché, et cela afin que la justice de la loi soit accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l'Esprit » (Romains 8:3-4).

Le problème est spirituel, car l'exigence de base - l'intention - de toute loi, civile ou spirituelle, est de faire en sorte que nous traitions les autres avec le même degré de respect que nous voudrions qu'ils nous témoignent. Or, l'ennemi principal de la loi, c'est l'égoïsme qui est si profondément enraciné en nous. Par conséquent, la seule solution pouvant donner des résultats doit être spirituelle.

Nous entendons par spirituel tout ce qui touche à la vie et qui, bien que non physique ou matériel, est malgré tout très réel. Par exemple, les attitudes sont réelles. Les gens démontrent certaines attitudes. Néanmoins, ces dernières ne peuvent être ni pesées ni examinées dans une éprouvette ou à l'aide d'un microscope. Il nous est tous arrivé de déceler une mauvaise attitude chez une personne, souhaitant qu'elle change.

Puisqu'il est impossible de nous débarrasser de notre égoïsme et de nos attitudes en prenant une pilule ou par une opération chirurgicale, nous devons nous demander ce qu'est le péché.

Ce dernier, d'après la Bible, consiste en la transgression de la loi divine. « Quiconque pratique le péché transgresse la loi, et le péché est la transgression de la loi » (1 Jean 3:4)

Le péché, d'après notre Créateur, ne se limite pas à ignorer certaines restrictions à notre comportement. Pécher, c'est aussi ne pas discipliner ses attitudes. Le péché est lié à notre mentalité, à notre manière de penser, à ce qui se passe dans notre coeur.

Le rejet de la loi, propre aux êtres humains, et qui prend naissance dans le coeur, est l'essence même du péché. Plus notre nature pécheresse et égoïste contrôle notre comportement, moins nous pouvons jouir de bons rapports avec nos semblables et avec notre Créateur.

Pourquoi le péché est-il mauvais ?

Pourquoi le péché est-il si destructeur ? Parce qu'il nous nuit. Il sépare les amis et détruit les relations. Il mène à la violence, à l'accoutumance, et tout compte fait, à la mort. Il nous enferme dans nos propres prisons de déchirements, de souffrances, de misères et dans nos craintes. Il ne porte jamais de bons fruits. C'est pourquoi Dieu le hait. Et c'est pourquoi nous devrions, nous aussi, le haïr.

Si nous nous opposons au crime, nous devrions aussi nous opposer au péché. Le crime et le péché sont, en somme, une seule et même chose. Tous deux sont des violations de la loi.

Ceux qui méprisent la seule mention de péché peuvent ne pas croire en Dieu, ou simplement exprimer leur mépris pour la loi. Ils insinuent que Dieu ne devrait pas Se mêler de leurs affaires. En somme, ils veulent pouvoir vivre comme bon leur semble, sans qu'on s'oppose à leurs penchants égoïstes.

D'où provient cette hostilité envers Dieu quand il s'agit du respect des lois ? L'apôtre Paul nous le dit : « Ceux, en effet, qui vivent selon la chair s'affectionnent aux choses de la chair, tandis que ceux qui vivent selon l'Esprit s'affectionnent aux choses de l'Esprit. »

« Et l'affection de la chair, c'est la mort, tandis que l'affection de l'Esprit, c'est la vie et la paix ; car l'affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu'elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, et qu'elle ne le peut même pas. Or, ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire à Dieu » (Romains 8:5-8).

En d'autres termes, les êtres humains rejettent instinctivement l'idée qu'une Autorité Suprême puisse définir le bien et le mal.

Comment Dieu décide-t-Il ce qui constitue un péché ?

Dieu est-Il arbitraire dans la désignation de ce qui est et qui n'est pas péché ? Sans doute avez-vous entendu l'expression péché mignon. Cette phrase courante sous entend que certains plaisirs innocents seraient autant de péchés aux yeux de Dieu et que le péché peut être à la fois agréable et inoffensif. Ainsi Dieu voudrait nous interdire des choses qui favoriseraient notre bonheur. Et c'est ce que l'on croit souvent.

Ceux qui sont de cet avis seraient heureux d'apprendre que Dieu, en fait, souhaite que nous jouissions de la vie au maximum. Il n'a pas institué Sa loi pour nous priver de joie de vivre.

Notez l'idée que Se faisait notre Seigneur de Son rôle à enseigner la volonté divine à l'humanité : « Je suis venu afin que mes brebis aient la vie, et qu'elles l'aient même avec abondance » (Jean 10:10, version Ostervald). « Avec abondance » ! Est-ce bien là ce que Dieu souhaite ? Mais alors, pourquoi tant d'interdits ?

Expliquer cela revient, en somme, à expliquer comment un grand sculpteur s'y prendrait pour sculpter un cheval à partir d'un bloc de granite. « Il suffit d'enlever au burin tout ce qui ne ressemble pas à un cheval ! »

Parallèlement, Dieu nous dit d'enlever auburin de notre mode de vie tout ce qui ne nous aide pas à vivre pleinement et avec abondance. Lui qui est notre Père et qui nous aime, sait ce qui n'est pas bon pour nous. Il Se soucie de notre bien-être. L'apôtre Jean le comprenait fort bien : « Et nous, nous avons connu l'amour que Dieu a pour nous, et nous avons cru. Dieu est amour ; et celui qui demeure dans l'amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui » (1 Jean 4:16). De plus, « celui qui n'aime pas n'a pas connu Dieu, car Dieu est amour » (1 Jean 4:8). Comme c'est clair !

Dieu nous donne des principes de base - des lois - pour que nous jouissions pleinement de la vie en les appliquant tel un fondement, avec amour (une profonde bienveillance pour autrui) dans toutes nos relations. Notez l'importance que cela avait, aux yeux de Christ : « Un… docteur de la loi, lui posa cette question, pour l'éprouver : Maître, quel est le plus grand commandement de la loi ? Jésus lui répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C'est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes » (Matthieu 22:35-40).

Ces deux principes importants, l'amour pour Dieu et l'amour pour le prochain, constituent le fondement même de tous les enseignements et de tous les commandements divins. Ils nous montrent comment enlever au burin tout ce qui ne contribue pas au vrai bonheur, tout ce qui nous empêche d'avoir une vie pleine de sens, remplie, et heureuse.

Les conséquences méconnues du péché

On objectera : « Si les voies divines sont si avantageuses, pourquoi ne sont-elles pas toujours respectées ? » Le problème, c'est que les conséquences, le résultat final de bon nombre de nos choix ne sont pas immédiatement évidents, de sorte que nous ne nous rendons pas nécessairement compte des dégâts que ces choix vont finalement provoquer. Nous pourrions nous éviter bien des déboires si seulement nous commencions par apprendre ce que Dieu déclare et si, en suivant Ses conseils, nous Lui faisions confiance.

Dieu nous laisse le choix. Nous sommes libres d'agir à notre guise. Il nous conseille de suivre le droit chemin, mais Il nous laisse prendre la décision.

« Vois, je mets aujourd'hui devant toi la vie et le bien, la mort et le mal. Car je te prescris aujourd'hui d'aimer l'Éternel, ton Dieu, de marcher dans ses voies, et d'observer ses commandements, ses lois et ses ordonnances, afin que tu vives et que tu multiplies, et que l'Éternel, ton Dieu, te bénisse » (Deutéronome 30:15-16).

Il ne nous force pas. Si nous refusons de suivre Son conseil, nous en souffrirons les conséquences. « Ne vous y trompez pas : on ne se moque pas de Dieu. Ce qu'un homme aura semé, il le moissonnera aussi. Celui qui sème pour sa chair moissonnera de la chair la corruption ; mais celui qui sème pour l'Esprit moissonnera de l'Esprit la vie éternelle » (Galates 6:7-8). Dieu Se soucie surtout de notre ultime destinée.

De prime abord, il peut sembler avisé d'ignorer Ses instructions ; cela peut sembler davantage nous satisfaire, surtout en ce bas monde, séduit par l'adversaire de l'homme, le diable (Apocalypse 12:9), mais en fin de compte, ce n'est pas ce qui se produit. Il est infiniment préférable de croire Dieu et de Lui faire confiance.

« C'est par la foi que Moïse, devenu grand, refusa d'être appelé fils de la fille de Pharaon ; il préféra être maltraité avec le peuple de Dieu plutôt que d'avoir pour un temps la jouissance du péché ; il regarda l'opprobre de Christ comme une richesse plus grande que les trésors de l'Égypte, car il avait les yeux fixés sur la rémunération » (Hébreux 11:24-26).

Les plaisirs éphémères du péché peuvent être très tentants. Comme le disait le psalmiste, « Mon pied allait fléchir, mes pas étaient sur le point de glisser ; car je portais envie aux insensés, en voyant le bonheur des méchants … ils n'ont aucune part aux souffrances humaines … [disant] Comment Dieu saurait-il, comment le Très-Haut connaîtrait- il ? Ainsi sont les méchants : Toujours heureux, ils accroissent leurs richesses. C'est donc en vain que j'ai purifié mon coeur, et que j'ai lavé mes mains dans l'innocence : Chaque jour je suis frappé, tous les matins mon châtiment est là…Quand j'ai réfléchi là-dessus pour m'éclairer, la difficulté fut grande à mes yeux, jusqu'à ce que j'aie pénétré dans les sanctuaires de Dieu, et que j'aie pris garde au sort final des méchants » (Psaumes 73:2-17).

Ce qui compte, c'est notre « sort final ». Dieu veut que nous voyions bien plus loin que le bout de notre nez, que nous prenions le temps d'examiner notre manière de vivre. Nous nous sommes tous écartés du chemin dans lequel Dieu nous dit d'aller. « Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » (Romains 3:23). Jésus est venu pour nous remettre sur la bonne voie, pour notre bien.

Nous avons tous besoin de réévaluer nos rapports avec Dieu et d'effectuer les corrections nécessaires. « Si quelqu'un, en effet, veut aimer la vie et voir des jours heureux, qu'il préserve sa langue du mal et ses lèvres des paroles trompeuses. Qu'il s'éloigne du mal et fasse le bien, qu'il recherche la paix et la poursuive » (1 Pierre 3:10-11).

Aucune exception

Il n'y a pas d'exceptions. Jésus l'a clairement indiqué : « En ce même temps, quelques personnes qui se trouvaient là racontaient à Jésus ce qui était arrivé à des Galiléens dont Pilate avait mêlé le sang avec celui de leurs sacrifices. Il leur répondit : Croyez-vous que ces Galiléens aient été de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, parce qu'ils ont souffert de la sorte ? Non, je vous le dis. Mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous également » (Luc 13:1-3).

Dieu ne veut pas que nous soyons insensés. Aussi nous donne-t-Il, par la plume de l'apôtre Jacques, le conseil suivant : « Heureux l'homme qui supporte patiemment la tentation ; car, après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que le Seigneur a promise à ceux qui l'aiment. »

« Que personne, lorsqu'il est tenté, ne dise : C'est Dieu qui me tente. Car Dieu ne peut être tenté par le mal, et il ne tente lui-même personne. Mais chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise. Puis la convoitise, lorsqu'elle a conçu, enfante le péché ; et le péché, étant consommé, produit la mort » (Jacques 1:12-15).

Pourquoi le péché est-il si destructeur ? Parce qu'il mène à une vie brève, douloureuse et temporaire, au lieu de la vie éternelle que Dieu veut nous offrir à tous.

Notre Père céleste n'accordera pas la vie éternelle à quiconque refuse de mettre un frein à ses désirs égoïstes et ses impulsions folles. Seuls ceux qui se repentent de ce genre de folie et qui se mettent à développer, la tempérance, la maîtrise de soi enseignées par la loi divine seront dignes de se voir confier ce don ineffable.

Le Tout-Puissant vous demande de comparer votre coeur et votre comportement à Ses enseignements, et de prendre une décision. Il espère que vous déciderez de développer un caractère juste, au lieu de poursuivre les plaisirs éphémères et superficiels du péché.

Si vous avez connu quelqu'un qui, comme mon cousin a été victime d'un crime, vous êtes conscient des effets tragiques du péché. Puisse cette prise de conscience vous aider à prendre au sérieux la description que Dieu donne du péché. Prenez la décision d'apprendre et d'emprunter le chemin d'une personne respectueuse de la loi, se conformant scrupuleusement aux lois divines et aux lois des hommes. La récompense est infiniment meilleure que l'alternative.