Un remède pour les angoissés et les déprimés
La crise qui touche à présent la plupart des pays du monde affecte les gens de bien des façons. Beaucoup ont déjà perdu leur emploi. Et pour les autres, si la situation empire, ils craignent que ce soit bientôt leur cas. D’autres s’inquiètent de ce qu’ils risquent de ne plus avoir les moyens de payer leurs traites, et de perdre leur maison. On craint que la crise ne s’aggrave au point d’atteindre des proportions quasi inimaginables.
Avec tous ces soucis et toute cette incertitude, l’angoisse et le désespoir affichent une recrudescence. Ce ne sont d’ailleurs pas des fléaux nouveaux ; depuis que l’homme existe, nombreux sont ceux qui en ont été accablés.
En fait, il n’est pas toujours mauvais d’éprouver une certaine crainte. Cela nous évite parfois de prendre des risques inutiles et de mettre notre vie en danger ou de nuire à notre santé. (La crainte de Dieu est toujours bénéfique ; il est bon d’éprouver pour notre Père céleste une crainte respectueuse et une prise de conscience du fait qu’Il a le pouvoir d’intervenir, de juger, et tout compte fait de décider de notre avenir. Cette dernière nous amène à respecter Dieu et à Lui obéir au lieu de se moquer de Lui et Lui désobéir).
Par contre, quand nos craintes se mettent à faire obstacle à notre santé mentale ou nous empêchent de vaquer à nos occupations, cela devient problématique.
Penchons-nous sur le problème, tâchons d’en mesurer la gravité, et étudions plusieurs moyens d’y remédier.
Un problème fréquent et continuel
On a pu lire, dans le journal français Le Monde, du 6 octobre 2009, que selon une enquête publiée par l’Inpes [Institut National de Prévention et d’Éducation pour la Santé], près de 18% des Français ont présenté, au cours de leur vie, un épisode dépressif majeur, sévère pour 50% d’entre eux. Chaque année, environ 2 millions de Français connaissent un tel épisode.
En Suisse, en 2007, 8% de la population résidante était en traitement pour une dépression nerveuse (admin.ch/bfs/portal/fr/index/themen). Et en Belgique, selon l’Institut de Santé Publique, Service d’Épidémiologie, une enquête menée en 2004 a révélé que 8% de la population âgée de 15 ans et plus a connu une dépression.
Le nombre des personnes affligées de phobies diverses [de troubles anxieux] est aussi important. « Si l’on considère la population générale âgée de 18 à 65 ans sur une année, 15 à 18% des individus présenteront un trouble anxieux au cours de cette année, ou à un autre moment de leur vie ».
Beaucoup de gens souffrent d’une phobie, d’une crainte si prononcée qu’elle les empêche de s’acquitter normalement de leurs tâches. Ils souffrent ou bien d’acrophobie (peur de l’altitude), ou bien d’ablutophobie (peur de se laver les mains ou de prendre un bain) ; de zoophobie (peur des animaux) ou autre.
Beaucoup de personnes souffrent simplement d’anxiété ; elles sont toujours mal à l’aise. Bien que généralement moins sévère qu’une phobie, l’anxiété peut devenir si aiguë qu’elle empêche la personne de faire quoique ce soit. En général, toute crainte qui n’est pas orientée vers Dieu ou qui n’est pas saine fait obstacle à notre bonheur et à notre bien-être.
Les êtres humains éprouvent des craintes malsaines depuis que nos premiers parents ont désobéi à leur Créateur (Genèse 3:10). Après leur chute, Adam et Ève se mirent à craindre l’Éternel, alors qu’au départ ils L’avaient considéré comme leur ami. La crainte et la terreur font partie des malédictions devant s’abattre sur les enfants d’Israël en cas de désobéissance (Lévitique 26:16-17).
La dépression, compagne des phobies
Tout comme les craintes malsaines, la dépression afflige les êtres humains depuis qu’ils ont abandonné les commandements divins. Quand Caïn et Abel apportèrent leurs offrandes à l’Éternel, « L’Eternel porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande ; Mais il ne porta pas un regard favorable sur Caïn et sur son offrande » (Genèse 4:4-5). Bien que le livre de la Genèse ne précise pas pourquoi Dieu ne porta pas un regard favorable sur l’offrande de Caïn, l’apôtre Jean laisse sous-entendre que cela était dû au mauvais comportement dudit fils (1 Jean 3:12).
La réaction de Caïn, effectivement, est intéressante : Il fut « très irrité, et son visage fut abattu » (Genèse 4:5). « Et l’Eternel dit à Caïn: Pourquoi es-tu irrité, et pourquoi ton visage est-il abattu ? » (Genèse 4:6).
Le premier cas de dépression mentionné dans la Bible est donc la conséquence d’un péché.
L’angoisse et la dépression vont souvent de pair. Le psychologue et auteur Archibald Hart fait remarquer « il est rare de diagnostiquer une dépression n’étant pas liée à quelque angoisse, et vice versa. Il s’agit là des deux côtés de la même pièce; tout dépend comment elle tombe » (The Anxiety Cure, 1999, p. 170).
Ces compagnes de route rendent souvent la vie misérable à bien des gens ; il importe donc que nous sachions comment les traiter. Une thérapie et une médication appropriées sont souvent couronnées de succès, mais nous allons explorer cinq techniques que tous peuvent plus ou moins employer, qui ne coûtent pas cher et sont même parfois gratuites, et qui permettent d’en venir à bout.
1- Écrivez vos sentiments dans un journal
Bien des personnes trouvent très utile de noter ce qu’elles ressentent. Le Dr Hart a écrit : « Comment modifier sa manière de penser si l’on ne suit pas une thérapie qui dure toute une vie ? Vous pouvez notamment vous procurer un petit carnet et y noter ce que vous croyez, toutes les fois que vous remarquez ce qui vous passe par la tête » (p. 113).
Des idées erronées que l’on se fait de telle ou telle situation ou à propos des opinions supposées (à tort) que les gens ont de nous peuvent conduire à l’angoisse et à la dépression. Peut-être n’y avez-vous jamais songé, mais l’avantage à documenter ces ressentiments est attesté non seulement par les professionnels de la santé, mais aussi par la Bible !
David, serviteur de Dieu, bien que passant généralement pour un être courageux et sain, souffrit parfois de dépression et d’angoisse. Il était notamment dépressif quand il déclara : « L’Eternel éclaire mes ténèbres » (2 Samuel 22:29). Il expliqua pourquoi il n’avait pas le moral, et était même angoissé, quand il écrivit : « Mon Dieu! Mon Dieu! Pourquoi m’astu abandonné, et t’éloignes-tu sans me secourir, sans écouter mes plaintes? » (Psaumes 22:1).
Les érudits bibliques reconnaissent que les pensées exposées dans ce psaume préfiguraient l’angoisse qu’éprouverait le Messie plusieurs siècles plus tard, mais il est aussi question de ce que David ressentait au plus profond de lui-même, même si nous ignorons les circonstances ayant provoqué en lui de telles pensées.
Les mots écrits par David expriment son agonie, au gré des versets, et pourtant, à la fin de ce psaume, il loue Dieu (Psaumes 22:25-31).
David est l’auteur principal du livre des Psaumes. Au gré de ce journal remarquable, nous prenons connaissance d’événements s’étant produits dans sa vie, et il s’y exprime souvent avec beaucoup d’émotion. Dans quasiment tous les cas, ses écrits s’achèvent sur une note très positive ; il y documente la manière dont il affronte ses angoisses et ses chagrins, en ouvrant son coeur à Dieu. Ses psaumes, quand nous les lisons, nous encouragent. Nous pouvons, nous aussi, écrire ce que nous ressentons, et en faire part à notre grand Dieu d’amour qui nous remonte le moral.
2- Réduisez votre degré de stress
Nous vivons dans un monde en effervescence et sous tension. Le stress déclenche souvent des angoisses et de la dépression. Le conseiller et auteur Rex Briggs écrit : « Dans ce type de société [qu’est la nôtre], maintes pressions externes sévissent, et sans soutien moral. Sans doute cela explique-t-il la fréquence accrue de phobies, conditions psychiatriques pour lesquelles on cherche à se faire traiter » (Transforming Anxiety, Transcending Shame, 1999, p. 39).
Certaines personnes sont particulièrement vulnérables, comme les aides soignantes, les infirmiers ou les conseillers mentaux ou moraux. Plusieurs enquêtes ont en effet démontré que le personnel soignant souffre de dépression, d’angoisses, d’insomnies et est stressé trois fois plus que ne l’est celui des autres professions. Les mères portent un lourd fardeau, notamment quand le père est absent, et elles sont souvent déprimées.
Quiconque cherche à éviter un stress excessif – quelque soit sa profession – doit maintenir un juste équilibre. Se reposer suffisamment et faire de l’exercice. Ce dernier, en effet, réduit le stress.
Il n’y a pas si longtemps, les gens exerçaient des professions comportant une certaine activité physique ou devaient marcher beaucoup pour se rendre à leur travail et en revenir. De nos jours, on se rend généralement à son travail en voiture ou en prenant les transports publics, et l’on a souvent un emploi sédentaire. Nous avons plus de facilités que nos aînés pour nous acquitter des corvées domestiques, et, dans bon nombre de cas, en revenant du travail, nous nous installons devant le poste de télé pour nous détendre.
Résultat ? Dans bien des cas, on ne se livre plus guère à des activités physiques réduisant la tension. Manquant d’exercice, l’homme moderne ne dort plus aussi bien, et le manque de sommeil qui en résulte contribue à son tour à une tension accrue. Ce qui crée un cercle vicieux.
Un simple antidote à ce problème consiste à adopter un programme d’exercices physiques en vue d’éliminer le stress s’accumulant dans nos vies. Il a été prouvé que l’effort physique – y compris la marche, activité à la portée de pratiquement tout le monde – réduit considérablement la tension.
La Bible a été rédigée à une époque où les gens menaient une vie active et n’avaient pas besoin de s’imposer un programme d’exercices comme ceux que l’on connaît. L’Écriture reconnaît à l’exercice physique une certaine valeur : « L’exercice physique a son utilité, certes… » (1 Timothée 4:8, version Parole de Vie).
3- Alimentez-vous convenablement
La plupart des experts de la santé mentale reconnaissent que certains aliments sont bénéfiques, et d’autres non, notamment en cas d’abus. Certains aliments nous aident à nous détendre, tandis que d’autres sont échauffants. Il importe de s’alimenter de manière équilibrée.
Quand nos craintes se mettent à faire obstacle à notre santé mentale ou nous empêchent de vaquer à nos occupations, cela devient problématique.
La Bible étant la Parole inspirée de Dieu, la révélation divine à l’humanité, c’est là que nous devrions nous reporter en premier pour savoir quoi faire en matière de régime. Dieu a donné à Son peuple des instructions précises, expliquant ce qui est comestible et ce qui ne l’est pas, et le type d’environnement capable de produire une alimentation saine, équilibrée, et naturelle.
« L’alimentation quotidienne de l’Hébreu moyen, dans les temps bibliques, était constituée de pain, d’olives, d’huile, de lait et du fromage de son troupeau ; de fruits et légumes de son jardin potager et de son verger ; et de viande à l’occasion » (Fred Wight, Manners and Customs of Bible Lands, 1987, p. 43).
Un almanach biblique – The Bible Almanac – déclare pareillement : « Les légumes représentaient une grande partie de l’alimentation … quand on servait de la viande, c’était surtout quand on recevait la visite d’étrangers ou d’invités de marque. Le régime était largement constitué de céréales … les fruits et le poisson étaient des mets favoris » (James Packer, Merrill Tenney et William White, éditeurs, 1980, p. 465).
Les experts de la santé qui insistent sur l’importance d’un régime équilibré pour une bonne santé mentale, recommandent –comme nous l’avons vu ci-dessus – une alimentation variée composée des principaux groupes d’aliments – y compris des fruits et légumes, des céréales, produits laitiers et protéines.
Toute personne souffrant d’angoisses devrait limiter sa consommation de stimulants comme la caféine. Quiconque souffre de dépression, s’il décide de boire des boissons alcoolisées, devrait faire preuve de modération.
« On fait des repas pour se divertir, le vin rend la vie joyeuse » (Ecclésiaste 10:19). Le vin détend le système nerveux, mais son abus aggrave la dépression. « Le vin est moqueur, les boissons fortes sont tumultueuses; quiconque en fait excès n’est pas sage » (Proverbes 20:1).
4- Ayez des contacts sociaux
Comme le disait il y a plusieurs centaines d’années le poète John Donne, « aucun homme n’est une île ». Cette déclaration se fait l’écho d’une vérité aussi simple qu’essentielle : Il n’est pas bon d’être isolé. Au commencement, quand Dieu créa l’homme, Il déclara : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui » (Genèse 2:18).
Nous avons besoin des autres, surtout quand nous affrontons diverses épreuves dans la vie. Il est aussi écrit que « deux valent mieux qu’un … car, s’ils tombent, l’un relève son compagnon; mais malheur à celui qui est seul et qui tombe, sans avoir un second pour le relever! » (Ecclésiaste 4:9-10).
Il a toujours été dans les intentions divines que nous partagions nos expériences avec autrui. Il importe surtout que nous ayons quelqu’un avec qui partager nos fardeaux, quand nous sommes en proie à des angoisses ou à une dépression. Dans le cas contraire, nos épreuves peuvent sembler insurmontables.
Aucune épreuve n’est trop dure quand on bénéficie du soutien de Dieu et d’autres chrétiens (Philippiens 4:13 ; 1 Jean 1:3).
D’autres personnes peuvent nous aider à être plus optimistes, même quand tout semble aller mal. L’humour est d’un précieux secours, favorisant notre équilibre quand nous avons des pensées et des sentiments extrêmes, et il neutralise naturellement l’angoisse et la dépression. On dit que « le rire est le meilleur des remèdes » ; il est un fait que c’est l’un des principaux antidotes contre les désordres mentaux. La dépression n’est pas uniquement une affliction mentale ; elle provient aussi d’une carence d’endorphine – une hormone bénéfique secrétée par le cerveau et que stimule une bonne dose d’humour.
La Bible, il y a longtemps, a exprimé le caractère bénéfique de l’humour qui soulage les affligés : « Un coeur joyeux est un bon remède » (Proverbes 17:22).
Quand des chrétiens se côtoient, ils s’édifient et s’encouragent mutuellement. « En fin de compte, la meilleure garantie de vivre sainement et longtemps réside probablement dans les relations développées avec autrui » (Nancy Shute, « Prescription : Don’t Be Lonely », U.S. News & World Report, 12 novembre 2008).
5- Forgez une relation avec Dieu
La meilleure stratégie que vous puissiez personnellement adopter pour lutter avec succès contre l’angoisse et la dépression consiste à forger avec Dieu des liens intimes. Des recherches séculières, et l’étude de la Bible le prouvent.
Il fut un temps où les psychologues croyaient que la foi en Dieu faisait obstacle au bien-être des gens ; des recherches ont démontré le contraire. « Des psychologues modernes avaient prédit que la religion passerait pour une névrose et deviendrait surannée ; au lieu de cela, il a été amplement prouvé que l’engagement religieux est un aspect essentiel d’une bonne santé mentale de base » (Patrick Glynn, God : The Evidence, 1999, p. 19-20).
De plus, « les personnes pour qui la religion est importante montrent des niveaux plus élevés de bonheur et de bien-être psychologique personnel que leurs contraires athées ou agnostiques » (p. 61-62).
La Bible est essentiellement un « Manuel du Fabricant » expliquant comment se comporter dans la vie. Si nous l’appliquons, nous sommes assurés de vivre heureux et paisiblement.
La Bible est essentiellement un « Manuel du Fabricant » expliquant comment se comporter dans la vie. Si nous l’appliquons, nous sommes assurés de vivre heureux et paisiblement.
Bon nombre de ses passages nous assurent qu’une relation avec Dieu va enrichir nos vies : « Il y a beaucoup de paix pour ceux qui aiment ta loi, et il ne leur arrive aucun malheur » (Psaumes 119:165). Et puis « ce n’est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’amour et de sagesse » (2 Timothée 1:7). L’amour est l’un des attributs du Saint-Esprit, et « l’amour parfait bannit la crainte » (1 Jean 4:18).
Le Psaume 19 contient plusieurs déclarations indiquant que la Parole de Dieu (la Bible) donne des pensées saines ; qu’elle « restaure l’âme » (Psaume 19:8), « réjouit le coeur » et « éclaire les yeux » (Psaume 19:9).
Autre élément d’une relation saine avec Dieu : la prière. Dans la Bible, les hommes et les femmes priaient. Jésus dit à Ses disciples de prier, et Il leur montra comment (Matthieu 6:9-13). Notre Seigneur priait régulièrement le Père, et une fois, Il pria même pendant toute une nuit (Luc 6:12). Il le faisait en partie parce qu’Il connaissait les mêmes émotions et les mêmes tentations que nous (Hébreux 4:15).
La veille de Sa mort, Il déclara, en proie à l’émotion et dans l’angoisse : « Mon âme est triste jusqu’à la mort; restez ici, et veillez avec moi » (Matthieu 26:38). Il Se ressaisit en priant par trois reprises (Matthieu 26:39-44) et, ce faisant, eut ensuite la force d’affronter les horribles souffrances qu’Il allait subir quelques heures plus tard.
Nos prières peuvent pareillement nous affermir quand nous sommes angoissés ou déprimés. David et le prophète Daniel virent leur vie menacée et se ressaisirent en priant. Tous les deux avaient l’habitude de prier trois fois par jour (Psaumes 55:18 ; Daniel 6:10). Il est écrit, dans le Nouveau Testament : « Priez sans cesse » (1 Thessaloniciens 5:17).
La méditation est un autre moyen majeur permettant d’être sain d’esprit dans notre relation avec Dieu. Celle-ci consiste en une profonde réflexion. « Toute méditation, même fréquente, ne peut effacer comme par magie le stress de la perte d’un emploi ou d’un être cher, mais elle peut aider les gens à affronter ces situations » (Michelle Andrews, « How to Beat Stress and Angst Through Meditation », U.S. News & World Report du 29 décembre 2008).
L’apôtre Paul exhorta Timothée à méditer la Parole divine : « Jusqu’à ce que je vienne, applique-toi à la lecture, à l’exhortation, à l’enseignement … donne-toi tout entier à elles » (1 Timothée 4:13-15). L’auteur du Psaume 119 déclare avoir médité la loi divine (Psaume 119:97).
La méditation nous permet de remplacer nos pensées futiles par des pensées saines. Si votre vie est affligée de stress et d’angoisses, il est bon, en fin de journée, de vous changer les idées. « C’est … le moment d’effectuer un nettoyage mental, en faisant le bilan de ces inquiétudes qui encombrent votre raisonnement, et de vous débarrasser des idées futiles » (p. 204).
Recherchez avant tout le Royaume de Dieu et Sa voie
L’inquiétude est une forme d’angoisse, et une forte inquiétude peut se transformer en dépression. Jésus savait que nous sommes enclins à nous inquiéter ; aussi déclara-t-Il à Ses disciples : « Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? » (Matthieu 6:25). Et Il ajouta même : « Votre Père céleste sait que vous en avez besoin.
Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus » (Matthieu 6:32-33).
Le retour de Jésus-Christ pour établir Son Royaume, permettant aux êtres humains d’hériter la vie éternelle, représente l’ultime solution à tous leurs problèmes et à tous leurs besoins. Mais Dieu a promis d’accorder dès à présent ces nécessités de la vie à ceux qui Le recherchent, et Sa promesse irrévocable est que ceux qui se tournent vers Lui en se repentant et en Lui obéissant vivront tout compte fait éternellement dans Son Royaume.
Puissions-nous tous croire l’Éternel quand Il nous dit, dans Ésaïe 41:10 : « Ne crains rien, car je suis avec toi; ne promène pas des regards inquiets, car je suis ton Dieu; je te fortifie, je viens à ton secours, je te soutiens de ma droite triomphante ».