Une fois le fatidique prononcé « Oui ! »

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Une fois le fatidique prononcé « Oui ! »

Quand Annabelle et Olivier s’étaient rencontrés, leurs vies avaient changé du jour au lendemain. Ils ne pouvaient plus se passer l’un de l’autre, et quand ils étaient ensemble, c’était comme si rien d’autre n’existait plus. Le prince charmant venait de rencontrer sa princesse.

Ni l’un ni l’autre n’avait prévu se marier. Cela, ils étaient loin de l’imaginer. Tous les deux s’étaient habitués à leur vie de célibataire, à leur liberté, et à leur existence sans complication. C’était du moins ce qu’ils s’étaient dit. Annabelle était cadre, et Olivier projetait de hautes études.

D’ailleurs, ni l’un ni l’autre n’avaient pensé à la « vie conjugale ». Or, à leur grande surprise, ils s’étaient mis à éprouver des sentiments nouveaux. Ils s’étaient soudain sentis irrésistiblement attirés l’un vers l’autre.

Annabelle et Olivier ne souhaitaient pas particulièrement refouler leurs sentiments, mais ils pesaient le sérieux de l’engagement à prendre s’ils décidaient de se marier. Olivier était conscient de la responsabilité qui lui serait échu au cas où il devrait s’occuper d’Annabelle, puis éventuellement d’une famille. Il se demandait si le fossé à franchir n’était pas trop énorme pour lui.

Annabelle, pour sa part, s’accommodait plus facilement d’une telle éventualité. Lorsqu’ils évoquaient cette possibilité, elle était optimiste. Lors de leurs sorties ensemble, ils avaient longuement discuté des situations à affronter au niveau conjugal et au cas où ils devraient fonder une famille.

Leurs parents respectifs n’avaient jamais pris le temps de leur expliquer les devoirs d’une telle responsabilité. Ils ne savaient donc pas sur quels principes s’appuyer. Pourtant, à leurs yeux, ils avaient connu le coup de foudre et – bien trop épris pour s’en rendre compte – ils avaient choisi d’être d’incorrigibles optimistes.

Bien des années plus tard, quand on les interrogea sur leurs premières expériences en tant que couple, et sur ce à quoi ils s’étaient attendus, ils s’accordèrent sur le fait qu’en prononçant le « oui ! » fatidique, ils ne s’étaient acquittés, en fait, que du dixième de leurs responsabilités conjugales, les autres 90% représentant les efforts et la patience qu’il leur faudrait ensuite fournir dans la vie – le « Oui ! » de l’action.

Tous les mariages débutent par un cocktail

S’il arrive à certains jeunes de se rencontrer à un cocktail, ce n’était certes pas en buvant un verre qu’ils avaient fait connaissance. En revanche, ils allaient goûter à un cocktail dont ils ne mesuraient pas pleinement la force.

Le Dr Pat Love, conseillère matrimoniale et familiale, connait bien cet étrange cocktail d’amour. Elle a écrit deux livres, et a collaboré à la rédaction de deux autres, tous quatre sur les rapports conjugaux.

Dans son livre intitulé The Truth About Love [La vérité sur l’amour], le Dr Love parle de la mixture corporelle qui rapproche deux êtres, et qu’elle appelle « le cocktail amoureux ». Au début de la vie du couple, cette potion puissante accentue le désir de l’homme et de la femme de passer du temps ensemble et de se connaître intimement. Ladite mixture augmente leur libido et leur donne « le plus intense désir sexuel des premiers mois de leur vie intime » (2001, p. 44).

Le cocktail de l’amour

Annabelle et Olivier, à l’instar de la plupart des couples, ont goûté abondamment cette potion puissante sans réellement se douter de ses effets. Ce véritable « cocktail de l’amour » concocté naturellement par le corps humain, contient trois substances principales telles que la phénylethylamine (un neurotransmetteur, une amphétamine produite naturellement par l’organisme, souvent identifié par l’abréviation PEA), la dopamine et la norépinéphrine.

Comme le fait remarquer le Dr Love, la PEA, connue sous le vocable « molécule de l’amour », agit de concert avec la dopamine et la norépinéphrine, provoquant des effets secondaires surprenants. Les symptômes de ce véritable « état second » comprennent une attitude délicieusement positive, un regain d’énergie, un besoin réduit de sommeil et une diminution de l’appétit. La forte concentration de dopamine dans le cerveau s’accompagne d’euphorie. La norépinéphrine, qui dérive – dans sa composition – de la dopamine, s’accompagne souvent de joie intense, d’un regain d’énergie, et de plusieurs autres réactions stimulantes du même genre » (p. 29).

Le Dr Love a de judicieux conseils à propos des effets de cette potion puissante.

Elle lance notamment l’avertissement suivant : « Il est clair que, être amoureux pourrait tout aussi bien se dire être dans un état second ». Sans doute cela explique-t-il pourquoi l’amour a la réputation de ne pas être logique. Et le Dr Love de poursuivre : « Une substance très puissante est nécessaire pour neutraliser l’amygdale – le centre cérébral de l’inhibition – qui, à ce stade, essaie peut-être de vous mettre en garde, vous avertissant que ce que vous faites n’est pas très futé et que vous risquez de vous faire mal !

« Mais l’amygdale ne fait pas le poids, face à ce raz-de-marée hormonal. L’engouement, dans sa forme la plus aiguë, n’a peur de rien. Les experts estiment que dans le cas d’une attirance suffisamment intense, nos treillis nerveux s’imbibent d’amphétamines naturelles. L’activité fébrile des neurones de l’amoureux rend ce dernier intrépide à l’extrême, et optimiste au point d’en être insouciant. Pas étonnant qu’il ait tendance à chasser de son esprit les traits alarmants de l’autre ! » (ibid)

Cette phase est naturelle et nécessaire, Dieu nous ayant créés de manière à ce qu’un homme et une femme soient attirés l’un vers l’autre.

Cela nous aide à comprendre pourquoi on se lance parfois dans une relation, sans même être conscient de ce que l’on fait. Les sécrétions produites par notre corps, dont nous venons de parler, provoquent une forte attirance envers la personne qui nous intéresse. On dit généralement « tomber amoureux », un peu comme si c’était accidentel. Et sous bien des aspects, c’est effectivement ce qui se produit. Dans la plupart des pays les plus prospères, la moitié des mariages se soldent par un divorce, et c’est souvent dû à ce que les conjoints ne sont pas conscients des transformations biologiques naturelles subies par l’homme et la femme au sein du mariage.

Les personnes désireuses de se marier feraient bien de tenir compte des découvertes du Dr Love dans ce domaine, car elles nous aident à comprendre la différence entre l’engouement et l’amour vrai, ainsi que les étapes franchies par la plupart des couples dans leur vie conjugale.

Certains couples commettent l’erreur tragique de penser que lorsque l’une des phases normales de leur relation s’achève, sonne le glas de leur amour.

La route à suivre

Le Dr Love qualifie, à juste titre, cette première phase de l’amour et de la vie conjugale d’engouement. Cette phase est naturelle et nécessaire, Dieu nous ayant créés de manière à ce qu’un homme et une femme soient attirés l’un vers l’autre, fondent une famille, soient heureux en ménage et se reproduisent.

Elle appelle la deuxième phase du mariage l’après ravissement. Il est question de ce qui se passe quand l’euphorie initiale des jeunes époux se résorbe et que la réalité reprend le dessus.

Ensuite vient la phase de la découverte, durant laquelle les nouveaux mariés commencent à faire réellement connaissance et ont l’occasion d’apprendre la véritable définition de l’amour.

Pour finir, débute la phase du rapprochement lors de laquelle les partenaires apprennent à développer une affection sincère, à se donner et se soucier sincèrement du bien-être de l’autre.

Le Dr Love mentionne l’erreur tragique que commettent certains couples en pensant que lorsqu’une des phases normales de leur relation s’achève, sonne le glas de leur amour l’un pour l’autre, alors que ce n’est pas nécessairement le cas. Il importe donc à tout prix que les époux sachent quoi faire, une fois le « oui ! » fatidique prononcé.

Il existe plusieurs moyens d’édifier une relation conjugale solide. En voici dix qui devraient vous aider considérablement.

1. Donnez la priorité à Dieu

Pour les conjoints, lorsque Dieu occupe la première place dans leur union, il y a de plus fortes chances pour qu’ils connaissent la joie, la satisfaction et la sécurité. Sans chercher à trop simplifier les choses, quand le couple donne la priorité à Dieu au niveau conjugal, il étudie et suit les instructions divines pour développer des relations solides, et prie pour que l’Éternel le guide et bénisse son union. Il importe que le mari et la femme agissent de concert.

Pour être heureux en ménage, il importe de faire preuve d’humilité et de se soumettre l’un à l’autre. C’est en effet ce que Dieu déclare : « Dans vos rapports mutuels, revêtez- vous d’humilité; car Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles » (1 Pierre 5:5).

Les conjoints peuvent avoir des moments de bonheur, en jouissant des plaisirs que la vie peut offrir, mais le vrai bonheur conjugal provient du fait d’accorder en tout la priorité à Dieu.

2. L’euphorie de la lune de miel n’est pas toujours le vrai amour

Il existe une différence notoire entre l’amour qu’un homme et une femme éprouvent quand ils se fréquentent et pendant les premiers mois de leur union, et l’amour bien plus profond se développant par la suite.

L’amour « initial » est, dans une large mesure, alimenté par le puissant « cocktail » concocté naturellement par notre corps et décrit plus haut. Celui qui se développe par la suite, quand l’amour initial s’émousse, est l’amour authentique et il cimente toute union.

Quand l’engouement de la lune de miel s’estompe, l’amour véritable doit lui emboîter le pas. C’est là que tout se précise, que les conjoints ont l’occasion d’oeuvrer à la réussite de leur mariage, s’attardant sur les qualités de l’autre, plutôt que sur ses défauts.

Le corps humain n’est pas en mesure de maintenir le débit de forte énergie produit lors de la phase de l’engouement. Il doit ralentir et retrouver ses rythmes normaux, revenir à la réalité. C’est alors que l’amour vrai commence à se développer – quand le couple peut oeuvrer à la réussite de son union.

Ce que le Dr Love appelle la phase de l’après ravissement n’est pas une expérience anormale. Il s’agit simplement de la phase naturelle suivante dans toute union conjugale. Il arrive que les conjoints pensent que quelque chose ne va pas dans leur mariage, alors qu’en réalité, il s’agit seulement d’un autre stade dans la condition humaine. Dieu a prévu que les rapports du couple traversent cette progression par étapes.

3. Apprenez à vous connaître et à connaître votre conjoint

La lune de miel terminée – et elle finit toujours par se terminer – les nouveaux mariés ont ensuite l’occasion d’exploiter leur « mine d’or ». Dans les premiers temps de la relation, le mari et la femme ont naturellement tendance à rechercher et à voir les qualités de l’autre. Mais il arrive un moment où les conjoints se mettent à remarquer leurs défauts mutuels.

Les couples qui font preuve de sagesse tirent parti de la situation et se concentrent sur les besoins de leur conjoint. Gary Chapman, auteur de plusieurs livres, comme Les cinq langages de l’amour, et conseiller de relations pour une émission radiophonique sur les rapports conjugaux, nous offre quelques conseils.

Les êtres humains ne perçoivent pas tous l’amour de la même manière. Chapman évoque pour nous cinq moyens par lesquels on se sent aimé, et qu’il appelle « les cinq langages de l’amour ». Évoquons-les brièvement : • Les paroles affirmatives sont particulièrement importantes ; certains ont besoin de s’entendre dire qu’ils sont aimés. • Les moments de qualité passés ensemble servent à cimenter un mariage heureux ; certains estiment qu’ils cimentent l’amour. • Certaines personnes se sentent très aimées et appréciées quand elles reçoivent un cadeau. • Les gestes de service, comme celui de s’acquitter de simples tâches domestiques, sont perçus par certains comme une preuve d’amour. • Pour finir, les attouchements physiques comme les massages, le pressement des mains, les étreintes et les baisers peuvent, pour certains, décider du sort d’une relation.

4. Sachez écouter

Les êtres humains aiment discuter. Généralement, on préfère parler plutôt que d’écouter. Pourtant, être un bon auditeur – notamment dans sa vie conjugale – est très important et cela, pour plusieurs raisons. Les hommes, quand ils veulent que les choses soient faites, ont tendance à le faire savoir vocalement. Les femmes, elles, aiment s’exprimer pour le simple plaisir d’échanger des idées.

Il arrive que les deux époux souhaitent seulement êtres écoutés. On cherche toujours à leur donner des conseils, mais il arrive que l’on ait simplement envie que quelqu’un nous écoute attentivement. Souvent, en laissant certaines personnes s’exprimer sans les interrompre, on les aide à résoudre elles-mêmes leurs propres problèmes.

Les messieurs devraient écouter leurs dames et les laisser exprimer leurs idées et leurs sentiments ; cela a un effet très positif sur la vie conjugale. L’épouse, pareillement, a besoin d’écouter son mari, qui souhaite se sentir apprécié pour la tâche de soutien marital et familial qu’il remplit.

5. Mettez de l’humour dans votre vie de couple

Annabelle et Olivier ont toujours su se taquiner mutuellement car ils ne se sont jamais pris trop au sérieux. Ils s’amusent même de certains de leurs défauts.

L’humour ajoute beaucoup de joie à un mariage; et c’est un don de Dieu. Le rire réduit le stress, stimule le système immunitaire, met de la bonne humeur et ajoute à vos rapports.

Les époux peuvent échanger des blagues, regarder ensemble des films amusants et évoquer des situations drôles dans lesquelles ils se sont trouvés. Il est conseillé de prendre l’habitude d’échanger des moments d’humour lors des repas.

Annabelle et Olivier n’ont jamais cessé de rire d’eux-mêmes de manière décontractée. Par contre, ils ne se moquent pas l’un de l’autre et n’ont jamais recours à un humour acerbe. Ils aiment s’amuser en compagnie d’amis et aiment regarder la télévision ensemble. L’humour ajoute du piquant à leur union.

6. Apprenez à dire : « Je suis désolé ! »

Ne l’oubliez pas : Nous commettons tous des bévues. Et ces bévues peuvent faire mal à notre conjoint. Nous devrions pouvoir reconnaître nos torts et ne pas hésiter à demander pardon. Et quiconque fait ses excuses ne le fait pas toujours comme vous et moi souhaiterions qu’il le fasse. Parfois, une personne demande pardon indirectement, en maîtrisant sa colère, ou en agissant comme si tout allait bien, en changeant de sujet ou en faisant un petit compliment. En faisant preuve de maturité, on n’hésite pas à dire que l’on est désolé, et en fait, les excuses ont un impact durable et notoire.

Dans la vie, rien n’est parfait, et il n’existe aucun mariage parfait. Le bonheur est un processus. Quand nous comprenons l’idée que notre conjoint n’est pas parfait et que nous ne le sommes pas non plus, nous reconnaissons que le bonheur conjugal est un processus en cours.

7. Hâtez-vous de réparer vos bévues

Ne soyez pas rancuniers. La rancune provoque des dégâts énormes. Quand on est rancunier, cela nous nuit souvent davantage, car l’autre n’est pas toujours conscient que vous lui en vouliez. La rancune nous ravit notre paix d’esprit et nuit à notre santé.

Le meilleur moment pour vous fixer l’objectif de comprendre votre partenaire et vous réconcilier est immédiatement, pendant que tout est calme et que vous ne souffrez pas de lassitude conjugale. Réfléchissez, et souvenez-vous-en quand vous et votre conjoint n’êtes pas du même avis ; vous serez mieux à même de comprendre son point de vue et vous pourrez plus facilement vous réconcilier.

Mettez fin à vos brouilles le plus tôt possible. Ne tardez jamais à vous réconcilier. Vous avez l’un et l’autre besoin de la paix qu’apporte l’harmonie.

8. Respectez votre conjoint, ne le ridiculisez pas

On s’empresse encore trop souvent de se moquer. Au départ, dans la période des fréquentations, on remarque parfois les défauts de l’être aimé, mais on est tellement amoureux que l’on n’y fait pas attention.

Mais quand la lune de miel est terminée, on se met à remarquer plus facilement les défauts de l’autre, et il arrive même d’en rajouter lors d’une dispute. Mais attention ! Ridiculiser régulièrement votre partenaire sapera votre mariage et, au fil du temps, empoisonnera vos rapports.

C’est emprunter une voie malavisée, voire dangereuse. Les couples qui font preuve de sagesse le reconnaissent et, quand un ton moqueur est pris, ils en parlent et choisissent d’opter pour le respect plutôt que d’avoir recours à la moquerie. Insistez sur les qualités de votre conjoint et soyez généreux avec vos compliments en ce sens.

Il arrive souvent que dans la colère, on lance des « tu ne fais jamais ceci ! » ou « tu fais toujours cela ! ». Il est erroné de se servir de ces généralisations. Personne ne commet jamais la même erreur dans tous les cas. Et si c’était le cas, comment le prouver ?

Évitez les accusations « tu fais [ou dis] toujours ceci ou cela » et « tu ne fais [ou dit] jamais ceci ou cela », qui ne font qu’aggraver la situation.

10. Concentrez-vous sur les qualités et non les défauts

L’homme et la femme ont été, à dessein, créés différents. Dieu déclare que les conjoints doivent quitter leurs parents et devenir à leur tour une seule chair. Le mari et sa femme pour bien des raisons, ont besoin l’un de l’autre également. Ils doivent se compléter. Dieu a créé l’homme et la femme pour qu’ils deviennent un, afin de devenir deux fois plus efficaces dans la vie (Ecclésiaste 4:9-12).

Les conjoints devraient miser sur leurs points forts respectifs et non sur leurs points faibles. On vous dira peut-être : « Mon [ou ma] conjoint[e] a tellement de défauts qu’ils cachent les qualités qu’il [ou elle] pourrait avoir ». Et les yeux du coeur ?

Pour qu’un conjoint fasse ce genre de déclaration, il faut vraiment qu’il [ou elle] ne voit pas ses propres faiblesses. Recherchez les qualités qu’a votre partenaire, puis traitez ses défauts de manière constructive.

Le comédien américain connu Red Skelton a, pendant de longues années, écrit tous les jours un mot d’amour à sa femme. Il a ainsi appris qu’on aime avec les yeux du coeur.

Le dessein divin du mariage

Les êtres humains sont destinés à devenir enfants de Dieu. Il est en effet écrit que Dieu veut « conduire à la gloire beaucoup de fils » (Hébreux 2:10). Tous les êtres humains ont cette possibilité. Dieu est une famille, et Il a une famille. Le Père et le Fils forment une famille, mais ce n’est pas tout. « Je serai pour vous un père, et vous serez pour moi des fils et des filles, dit le Seigneur tout-puissant » (2 Corinthiens 6:18).

Pour nous préparer à cet avenir merveilleux qu’Il a prévu pour nous, Dieu nous a offert le cadeau spécial du mariage et de la famille. Un mariage heureux et solide dans cette vie nous donne un avantgoût des rapports aimants et éternels dont nous jouirons à l’avenir avec le Père, Jésus-Christ et le restant de la famille spirituelle divine. Et, à présent, plus nous nous conformerons à Ses instructions dans notre vie, plus nous serons bénis dans nos foyers.

L’Épilogue

La connaissance du dessein divin au sujet du mariage a considérablement aidé Annabelle et Olivier pendant les nombreuses années de leur vie conjugale. Ils ont transmis leurs idées et leurs expériences à leurs enfants qui, à leur tour, les appliquent dans leur vie de couple. Ils comprennent tous la formidable bénédiction que représente un mariage heureux, béni par Dieu.

Ces conseils sont précieux et peuvent vous aider à avoir un mariage plus réussi. Nous espérons qu’ils vous aideront à guider votre vie, une fois le « oui ! » fatidique prononcé. Puisse l’Éternel bénir votre union !