Vous contentez-vous de suivre la foule ?
Lorsque j’étais jeune, j’avais l’impression que mon père était toujours en train de donner des directives à mes frères et soeurs et à moi-même sur des questions de caractère et de prise de décisions. Plus particulièrement lorsque nous sommes entrés dans l’adolescence, il nous disait souvent de ne pas nous contenter de « suivre la foule ».
Il disait souvent cela lorsque nous nous irritions du fait que « tous nos amis » avaient le droit de faire certaines choses, et nous pas. Par exemple, ils pouvaient sortir jusqu’à 1 h du matin, aller à des fêtes sans chaperon ou s’amuser dans le cadre d’autres activités « populaires ». Mon père disait toujours : « Ce n’est pas parce que les autres font quelque chose que vous devez le faire aussi ! »
En tant qu’homme d’affaires indépendant, mon père remettait souvent en question les opinions toutes faites. Il nous a enseigné à analyser ce que nous lisions, ce que nous entendions et ce que nous faisions. Nous n’appréciions pas toujours ses conseils, mais avec le temps, leur valeur nous est apparue clairement. En réalité, les conseils de mon père m’ont aidé à examiner ma pensée à l’égard de la religion.
Comparaison de mes croyances avec la Bible
Comme de nombreuses personnes, j’ai grandi en fréquentant une église traditionnelle. Lorsque j’étais petit, je présumais tout simplement que ce qu’on m’enseignait était correct. Je ne remettais jamais en question les enseignements de mon église. Cependant, lorsque j’étais dans la vingtaine, on m’a mis au défi de confronter mes croyances aux véritables enseignements bibliques.
J’ai commencé à étudier des sujets comme le sabbat du septième jour, l’immortalité de l’âme, le ciel et l’enfer ainsi que la Trinité, et les fêtes chrétiennes traditionnelles comme Noël et Pâques. En examinant ce que la Bible avait à dire sur ces sujets et sur de nombreux autres, j’ai découvert des conflits manifestes avec les doctrines et les traditions de longue date de mon église.
De plus, j’ai appris que Dieu nous tient individuellement responsables de nos décisions spirituelles et de nos actes. Autrement dit, une personne ne peut justifier des choix et des comportements immoraux ou déraisonnables sous prétexte que son église croit ou agit d’une certaine façon. Dieu considère les gens, non pas comme les membres d’un groupe, mais plutôt comme des individus responsables de leurs propres décisions.
En fait, j’ai appris que Dieu, en tant que notre Créateur, sait intimement et indéniablement ce qui est le mieux pour chacun de Ses enfants (Ésaïe 29:16). Il souhaite que nous vivions une vie joyeuse et abondante (Jean 10:10).
Nos premiers parents, Adam et Ève, refusèrent d’obéir aux directives de leur Père. Ils voulurent décider eux-mêmes ce qui était bien et ce qui était mal. Le tragique résultat de leur décision fut la souffrance et leur mort ultime (Genèse 2:16-17).
La vie et la mort, les bénédictions et les malédictions
Plus tard, Dieu donna le même choix à chacun des membres de l’ancien peuple d’Israël (Deutéronome 30:19). Il leur dit de « choisir la vie » en obéissant à Ses lois, mais ils rejetèrent Son conseil. Le résultat fut catastrophique en termes de souffrance et de chagrin. Ils préférèrent « suivre la foule » des nations avoisinantes qui vivaient selon leurs propres règles (voir 2 Rois 17:15).
À maintes reprises, Dieu prévint Son peuple de ne pas commettre cette erreur fatale (Deutéronome 18:9). Par la bouche de Moïse, Il dit : « Tu ne suivras point la multitude pour faire le mal; et tu ne déposeras point dans un procès en te mettant du côté du grand nombre, pour violer la justice. » (Exode 23:2)
En plus d’apprendre cette leçon, je me suis aperçu que les choses avaient peu changé depuis l’époque de l’ancien peuple d’Israël. Presque tous les gens ont pris cette même décision de déterminer eux-mêmes ce qui est bien et ce qui est mal. L’histoire tragique et douloureuse de l’humanité démontre que cette approche ne fonctionne pas. J’ai aussi découvert que Satan le diable demeure à l’affût de nos décisions désastreuses dans le but d’en profiter. Il est le tout premier pécheur rebelle et il déteste Dieu (1 Jean 3:8). En choisissant d’ignorer la voie divine parfaite, les gens s’exposent à la tromperie et aux manipulations de ce grand « dragon » (2 Corinthiens 4:4 ; Apocalypse 12:9).
Le monde entier est séduit par le diable
J’ai également appris à quel point l’influence du diable est largement répandue. Elle est si écrasante que la Bible affirme que «…le monde entier est sous la puissance du malin. » (1 Jean 5:19, c’est nous qui mettons l’accent sur certains passages.)
Et quelles en sont les conséquences pour le monde ? Dans la lutte séculaire entre le bien et le mal, il est facile de constater que c’est le mal qui l’emporte (Ésaïe 59:4, Ésaïe 59:7-8). Pire encore, la Bible révèle clairement qu’étant donné que le monde entier est séduit par le diable, cela inclut également les églises chrétiennes et ceux qui prétendent être chrétiens.
Nombreux sont ceux qui sont trompés par des imposteurs sans loi
Lorsque les disciples de Jésus lui demandèrent quels seraient les signes de Sonretour sur terre, Il les avertit avant tout de prendre garde de ne pas se laisser tromper. Car plusieurs viendront sous mon nom, disant : C’est moi qui suis le Christ. Et ils séduiront beaucoup de gens. » (Matthieu 24:4-5)
Jésus mit Ses disciples en garde contre les faux ministres du culte qui prétendraient être chrétiens. Il leur dit qu’ils porteraient, au sens figuré, des « vêtements de brebis ». Ces personnes perfides agiraient secrètement comme « des loups ravisseurs » et exploiteraient les gens pour servir leurs propres desseins (Matthieu 7:15).
Selon l’apôtre Paul, ces personnes rusées sembleraient bienveillantes et vertueuses, mais elles seraient en réalité des imposteurs sans loi : « Ces hommes-là sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, déguisés en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, puisque Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas étrange que ses ministres aussi se déguisent en ministres de justice. Leur fin sera selon leurs oeuvres. » (2 Corinthiens 11:13-15)
Les églises peuvent-elles toutes avoir raison ?
Il est surprenant de constater l’envergure de la tromperie. D’après le Center for the Study of Global Christianity (CSGC) au Gordon-Conwell Theological Seminary, on compte 41 000 confessions et organisations chrétiennes un peu partout dans le monde. Chacune d’entre elles enseigne sa propre version de la vérité. Il n’est pas du tout logique de penser qu’elles peuvent toutes avoir raison !
Peut-on avoir le moindre doute que les nombreuses mises en garde et prophéties bibliques au sujet du faux christianisme ont démontré toute leur pertinence ?
Non seulement ce concept m’a fort étonné, mais Dieu m’a aussi ouvert les yeux à une autre vérité cruciale. Jésus parla de personnes qui feraient semblant de connaître la vérité : « Plusieurs me diront en ce jour-là: Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom ? n’avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité. » (Matthieu 7:22-23)
Adorer Dieu en vain
Au sujet des pratiquants religieux de Son époque, Jésus dit : « C’est en vain qu’ils m’honorent, en enseignant des préceptes qui sont des commandements d’hommes. » (Matthieu 15:9) Adorer Dieu autrement qu’Il nous demande de le faire ne sert à rien. Aujourd’hui, la plupart de ceux qui se disent chrétiens ne se rendent pas compte à quel point leurs pratiques religieuses s’éloignent des enseignements bibliques. En fait, ils se conforment plutôt aux idées, aux croyances et aux pratiques religieuses d’origine humaine.
L’apôtre Jean explique que si une personne n’obéit pas à Dieu, elle ne peut comprendre la Vérité : « Celui qui dit: Je l’ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. » (1 Jean 2:4)
Alors comment peut-on vraiment connaître Jésus-Christ ? En lisant Sa Parole, soigneusement révélée dans les pages de la Bible (Hébreux 4:12). Parlant de Luimême comme étant notre Sauveur, Jésus dit : « C’est l’esprit qui ’Jésus donna l’exemple impeccable d’une personne qui « choisit la vie » avec zèle, en se soumettant avec assiduité à la volonté de Son Père en tous points (Matthieu 26:39). Christ affirma être « la voie, la vérité et la vie » (Jean 14:6).
Dieu considère les gens, non pas comme les membres d’un groupe, mais plutôt comme des individus responsables de leurs propres décisions.
Et de quelle « voie » voulait-Il parler ? Sa mission consistait à encourager les gens à se repentir de leurs péchés et à annoncer l’avènement du gouvernement ou du Royaume de Dieu. Il dit qu’Il allait établir ce dernier sur la Terre, à Son retour parmi nous (Marc 1:14-15). Il s’acquitta de Son devoir, non seulement en paroles, mais aussi en actions. Il vécut Lui-même « la voie » du Royaume. Plus particulièrement, Il vécut en obéissant entièrement aux lois qu’Il appliquera Luimême dans Son gouvernement mondial à venir (Jean 15:10).
Vivre de toute parole qui sort de la bouche de Dieu
Contrairement à notre monde contemporain basé sur l’égoïsme et le manque de respect envers les lois, le Royaume de Dieu sera un exemple éloquent de droiture véritable. La Bible définit la droiture comme étant le respect des commandements de Dieu (Psaumes 119:172). Le mode de vie préconisé par Jésus-Christ garantit une paix profonde et la prospérité pour tous. Ce qui est encore plus enthousiasmant, c’est que vous et moi n’avons pas à attendre le retour du Christ pour vivre selon la voie du Royaume de Dieu. Nous pouvons le faire dès maintenant en nous repentant de nos péchés, en acceptant Jésus-Christ comme notre Sauveur et en nous efforçant de vivre de toute parole qui sort de la bouche de Dieu (1 Jean 3:4; Luc 4:4). Si nous procédons ainsi, nous serons tout aussi novateurs et non orthodoxes que Jésus l’était lors de Son séjour sur la Terre.
Après avoir acquis toutes ces connaissances incroyables, j’ai été mis au défi par une autre question critique : allais-je accepter d’agir à la suite de ce que Dieu venait de me révéler ? L’apôtre Jacques nous exhorte en disant: « Mettez en pratique la parole, et ne vous bornez pas à l’écouter, en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements » (Jacques 1:22).
Besoin de foi et de courage véritables
J’étais donc arrivé à un carrefour spirituel. J’aurais pu décider de demeurer dans ma « zone de confort » et de simplement faire fi de ce que j’avais appris. Mais alors, je n’aurais pas été honnête envers moi-même. Et chose encore plus importante, je n’aurais pas été honnête envers mon Créateur et mon Juge.
Me rappelant le conseil de mon père, j’ai décidé que suivre la foule n’était pas une option pour moi. J’ai donc choisi de suivre Jésus-Christ et de Lui obéir de tout mon coeur, de toute mon âme et de toute ma pensée (Luc 10:27). Ce faisant, j’allais me libérer des voix fausses et sans fondements bibliques (Jean 8:32). Jésus dit que ceux qui désiraient la vie éternelle devaient entrer « par la porte étroite ». Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. » (Matthieu 7:13)
Et vous ? Si vous lisez Bonnes Nouvelles ou regardez l’émission télévisée Beyond Today, vous reconnaîtrez peut-être que ce que vous y lisez et entendez provient de la Bible. Ces enseignements diffèrent de la plupart des doctrines, coutumes et pratiques chrétiennes traditionnelles.
Tout comme j’ai relevé ce défi il y a de nombreuses années, êtes-vous disposé(e) à examiner votre façon de penser et vos croyances et à les comparer aux enseignements bibliques véritables ? Êtesvous prêt(e) à apporter des changements dans votre vie afin de refléter ce que la Bible enseigne vraiment ? Il faut faire preuve d’une foi et d’un courage véritables issus de Dieu pour ne pas « suivre la foule ». Quel choix ferez-vous ?