Deux armes puissantes pour contrer Satan

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Deux armes puissantes pour contrer Satan

Le sectarisme ou la division au sein d’une organisation la détruira, et l’Église de Dieu n’est pas différente. En fait, il y a plus de 2000 ans, les membres de l’Église de Corinthe firent preuve de sectarisme lorsqu’ils choisirent leur camp, en disant « Moi, je suis de Paul ! » ou « Moi, je suis d’Apollos ! » (1 Corinthiens 3: 3-7). La partialité est définie comme une adhésion ferme à un parti, une faction, une cause ou une personne. Elle conduit souvent à des conflits, à des sentiments blessés, à l’amertume entre amis et peut amener certains à abandonner leur foi. En bref, la partialité fait de nous une proie facile pour Satan le diable !

Comment éviter cela ? Pierre nous a donné la réponse en disant : « Soyez sobres, soyez vigilants ; car votre adversaire, le diable, marche comme un lion rugissant, cherchant qui il peut dévorer » (1 Pierre 5:8). La sobriété et la vigilance sont deux armes que nous, en tant que chrétiens, pouvons utiliser pour repousser les attaques de Satan le diable. Elles peuvent être très efficaces si nous, en tant que chrétiens, choisissons de former un groupe uni, et si elles sont utilisées par chaque individu au sein du groupe. Il existe une vieille fable d’Ésope qui illustre comment ces deux armes peuvent être utilisée de façon efficace.

Les quatre bœufs et le lion

Quatre bœufs avaient l’habitude de paître ensemble dans un champ. Un lion les observait de loin, mais n’osait pas s’approcher car les bœufs dès qu’ils l’apercevaient se plaçaient queue contre queue, leurs cornes baissées vers les quatre points cardinaux. Le lion n’avait aucune chance de les manger. » (Fables d’Ésope, 1867).

Ici, nous voyons plusieurs bœufs qui se regroupent, utilisant leurs cornes comme armes pour repousser l’attaque d’un lion. En tant que membres de l’Église de Dieu, il y a une leçon à tirer : se regrouper pour former un groupe uni qui nous rend moins vulnérables aux attaques de Satan. Faisons une pause ici pour trouver le lien entre les cornes des bœufs et nos cornes spirituelles telles la sobriété et la vigilance, avant de lire la suite de l’histoire.

La corne de la sobriété

Notre première arme est la corne de la sobriété. L’instruction de Pierre selon laquelle nous devons être sobres n’a rien à voir avec le fait de s’abstenir d’alcool. Il s’agit ici d’être calme et recueilli en esprit ou d’avoir un caractère réfléchi. Elle parle de la capacité à se maîtriser en toutes choses, et à ne rien laisser nous détourner de nos efforts pour ressembler davantage au Christ.

En tant que membres de l’Église de Dieu, il y a une leçon à tirer ici : Rester ensemble et unis les uns avec les autres nous rend moins vulnérables aux attaques de Satan le diable.

Cela est particulièrement important lorsque des désaccords surgissent entre les personnes. Les dommages causés à nos relations par des paroles prononcées dans la colère peuvent être graves et parfois permanents. Nous devons réfléchir avant de parler dans le feu de l’action, car les paroles dures ne peuvent pas être reprises. C’est comme essayer de remettre le dentifrice dans le tube une fois qu’il est sur votre brosse à dents. C’est impossible !

Utiliser la corne de la sobriété comme une arme contre l’ennemi signifie exercer un caractère réfléchi pour surveiller nos paroles dans les moments de colère : « Celui qui retient ses paroles connaît la science, Et celui qui a l’esprit calme est un homme intelligent. »(Proverbes 17: 27) En tant qu’individus, nous devons nous efforcer d’utiliser la corne de la sobriété pour réfléchir avant de parler. Ce faisant, nous agissons comme les bœufs de la fable : queue contre queue, les cornes en dehors et c’est en tant que groupe uni que nous repoussons l’ennemi.

La corne de la vigilance

La deuxième arme est la corne de la vigilance. Être vigilant signifie d’éviter le danger. En tant que chrétiens, nous devons être vigilants pour éviter les disputes. Les petits désaccords non contrôlés se transforment en querelles ouvertes qui peuvent se propager très rapidement.

On peut comparer ce processus au fait de renverser de l’eau. Nous avons tous été assis à une table où quelqu’un a accidentellement renversé un verre. Avant que le verre ne soit renversé, il y avait probablement des indices que cela risquait de se produire. Peut-être que le verre était trop proche de la personne, ou que quelqu’un s’animait un peu trop en racontant une histoire. Il est beaucoup plus facile de remarquer que le verre risque d’être renversé et de faire quelque chose pour y remédier que de nettoyer la table après l’accident. Une fois que le verre est renversé sur la table, l’eau se répand partout et rien ne peut l’arrêter. Mon épouse et moi en avons été témoins d’innombrables fois avec nos filles. Depuis lors, je suis toujours de garde à la table, surveillant les verres et les déplaçant si nécessaire pour éviter qu’ils soient renversés.

De même, les signes sont souvent là pour indiquer qu’un petit désaccord risque de dégénérer en véritable querelle. Les reconnaître et agir est une responsabilité qui incombe à nous tous. Cela peut être aussi simple que de demander de faire une petite pause dans la conversation, afin que les personnes concernées se calment. De la même manière, nous devons utiliser la corne de la vigilance pour éviter que les désaccords ne s’enflamment : « Commencer une querelle, c’est ouvrir une digue ; Avant que la dispute s’anime, retire-toi. » (Proverbes 17:14). Nous devons nous efforcer dans notre cœur d’utiliser la corne de la vigilance pour mettre fin aux disputes entre nous. Ce faisant, nous agissons comme les bœufs de la fable : queue contre queue, les cornes en dehors et c’est en tant que groupe uni que nous repoussons l’ennemi.

La leçon

La leçon à en tirer est simple : se regrouper pour former une entité nous rend moins vulnérables aux attaques de Satan. Pour que les cornes de la sobriété et de la vigilance soient efficaces, nous devons être côte à côte, et non nous sauter à la gorge les uns des autres. Au fond de nous, nous devons avoir pour objectif d’être sobres et d’épargner nos paroles de la colère. Nous devons nous efforcer d’être vigilants afin de mettre fin aux disputes avant qu’elles ne commencent. Si nous échouons dans ce domaine, nous risquons tous de subir les attaques de Satan. Examinons à nouveau la fable dans son intégralité pour illustrer ce point :

« Quatre bœufs avaient l’habitude de paître ensemble dans un champ. Un lion les observait de loin, mais n’osait pas s’approcher car les bœufs dès qu’ils l’apercevaient se plaçaient queue contre queue, leurs cornes baissées vers les quatre points cardinaux. Le lion n’avait aucune chance de les manger. Mais un jour, les quatre bœufs se disputèrent et chacun alla paître dans son coin. Le lion les attaqua l’un après l’autre et les dévora sans peine. » (Fables d’Ésope, 1867).

Nous devons tous tenir compte des paroles de 1 Pierre 5:8 : « Soyez sobres, veillez . Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera. » Le message en parallèle de ce verset et de la fable est identique : unis, nous tenons bon, divisés, nous tombons. Prenons de tout cœur la décision d’utiliser les cornes de la sobriété et de la vigilance pour repousser les attaques de Satan.