Communiqué de M. Victor Kubik, président de l’Église de Dieu Unie : 18 mars 2021

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Communiqué de M. Victor Kubik, président de l’Église de Dieu Unie

18 mars 2021

Notre défi - Amener chaque pensée captive à l’obéissance de Christ

Avant la Pâque, j’aimerais vous faire part d’une dernière réflexion au sujet de cette célébration annuelle. Nous avons déjà abordé deux exemples dans le livre des Corinthiens sur la manière dont nous devons nous examiner afin de prendre les symboles de la Pâque de manière digne et vérifier également que notre foi est authentique.

Le premier chapitre du livre de la Genèse explique que la création de l’Homme était quelque chose de « très bon » (Genèse 1:31). Plus que les merveilles époustouflantes de l’univers physique, nous, les êtres humains, représentons le sommet de la création de Dieu. Il nous a façonnés à Son image et à Sa ressemblance et nous a donné la liberté d’agir à notre guise. Nous sommes délibérément autorisés à prendre des décisions personnelles, que ce soit en bien ou en mal.

Dans ce contexte, considérons ce point important : Par sa capacité de réfléchir et de penser, le disciple de Jésus-Christ s’engage de tout son cœur dans un voyage spirituel. C’est donc ainsi qu’un chrétien pose des choix basés sur la connaissance. Dans Philippiens 2:5, nous lisons : « Qu’il y ait donc en vous cette pensée,  qui a été aussi dans le Christ Jésus, » (version Darby). La norme élevée que nous devons atteindre est en effet celle de notre Sauveur et Frère aîné.

Nous sommes mis au défi ! Le voyage que vous et moi entreprenons est souvent marqué par une tension entre notre état naturel sans Dieu et ce qu’Il veut que nous devenions. Chaque jour, nous devons continuellement faire des choix quant au chemin à suivre. Dieu nous donnera ce dont nous avons besoin pour faire de bons choix, mais Il ne les fera pas pour nous. Nous devons développer et exercer notre caractère chrétien et notre sagesse pour prendre de bonnes décisions. Dieu nous invite à partager ce processus avec Lui.

Dieu connaît déjà nos forces et nos faiblesses. Notez ces mots dans le livre des Psaumes : « Éternel ! Tu me sondes et tu me connais, Tu sais quand je m’assieds et quand je me lève, Tu pénètres de loin ma pensée ; Tu sais quand je marche et quand je me couche, et tu pénètres toutes mes voies. Car la parole n’est pas sur ma langue, que déjà, ô Éternel ! Tu la connais entièrement. » (Psaumes 139:1-4)

En tant qu’êtres humains, nous sommes conscients de nous-mêmes, de notre environnement, de ceux qui nous entourent et de notre Créateur. Dans nos prières, nous partageons avec Dieu  nos pensées, nos louanges et nos requêtes. Dieu répond à ces prières, et le résultat est qu’Il réforme ainsi nos valeurs, notre caractère et nos relations. À terme, Il nous aide à devenir ce que nous devons être afin de Lui ressembler de plus en plus.

L’examen de soi inclut la réévaluation de nos pensées. Où en sommes-nous ?

Nous devons aller au-delà d’une simple constatation. Nous devons agir en fonction de ce que nous découvrons. En tant que chrétiens, nous devons avoir conscience que nous sommes engagés dans une guerre spirituelle ! Comme nous le dit Paul : « Si nous marchons dans la chair, nous ne combattons pas selon la chair. » (2 Corinthiens 10:3)

Paul poursuit : « Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles ; mais elles sont puissantes, par la vertu de Dieu, pour renverser des forteresses. Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée captive à l’obéissance de Christ. » (2 Corinthiens 10:4-5)

Nous avons considéré quelques éléments concernant l’esprit. Maintenant, qu’en est-il de notre cœur ? Le prophète Jérémie résuma succinctement l’orientation de l’humanité qui ne possède pas la connaissance de Dieu : « Le cœur est tortueux par-dessus tout, et il est méchant : Qui peut le connaître ? » (Jérémie 17:9)

Le Christ approfondit cette question dans Marc 7. L’histoire concerne les pharisiens et certains scribes qui reprochaient aux disciples de Jésus de ne pas adhérer au lavage rituel des mains avant de manger. Ils prétendaient que ce manquement à ce rituel physique extérieur les rendait « impurs ».

Jésus expliqua l’origine de la véritable impureté. Elle ne vient pas de l’extérieur, mais de la motivation la plus intime, celle du cœur : « Il leur dit : Vous aussi, êtes-vous donc sans intelligence ? Ne comprenez-vous pas que rien de ce qui du dehors entre dans l’homme ne peut le souiller ? Car cela n’entre pas dans son cœur, mais dans son ventre, puis s’en va dans les lieux secrets, qui purifient tous les aliments. Il dit encore: Ce qui sort de l’homme, c’est ce qui souille l’homme. Car c’est du dedans, c’est du cœur des hommes, que sortent les mauvaises pensées, les adultères, les débauches, les meurtres, les vols, les cupidités, les méchancetés, la fraude, le dérèglement, le regard envieux, la calomnie, l’orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans, et souillent l’homme. » (Marc 7:18-23, nous soulignons).

Dans un monde qui rejette de plus en plus les voies de Dieu et embrasse « ces choses mauvaises », cela montre la vraie nature de l’Homme. Le monde se délecte souvent de ces sujets, les dépeignent de façon réaliste et les accentuent dans des films et des divertissements à fort impact.

Voici une question difficile : voyons-nous quelque chose de tout cela dans notre propre façon d’être ?

Quel critère de comparaison peut révéler ce qui se cache en nous ? La réponse : « Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu’à partager âme et esprit, jointures et moelles ; elle juge les sentiments et les pensées du cœur. » (Hébreux 4:12)

Une grande partie de la nature humaine peut être résumée en termes de vanité, de jalousie, de luxure et de cupidité qui se manifestent dans les comportements, les positions et les principales raisons de ce que nous pensons et faisons naturellement.

Mais il y a une bonne nouvelle ! Lorsque nous en venons à la repentance, nous sortons de ce bourbier qui engloutit l’humanité. En nous examinant nous-mêmes, nous nous engageons dans un processus de transformation permanente. L’apôtre Paul plaide auprès des chrétiens en disant : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. » (Romains 12:1-2)

Jésus-Christ est toujours prêt à nous pardonner, à nous purifier et à nous fortifier : Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité (1 Jean 1:9).

Le roi David priait également pour comprendre, pour être purifié et remis sur le bon chemin : « Qui connaît ses égarements ? Pardonne-moi ceux que j’ignore. Préserve aussi ton serviteur des orgueilleux ; qu’ils ne dominent point sur moi ! Alors je serai intègre, innocent de grands péchés. » (Psaumes 19:13-14)

Dieu nous pardonnera et nous aidera à adopter un mode de pensée sain. Nous venons à Jésus-Christ, qui fut crucifié pour nos iniquités. Son incroyable sacrifice nous purifie de nos péchés.

Nous allons bientôt commémorer la mort de notre Sauveur, Jésus-Christ. Le monde désavoue de plus en plus cette vérité cruciale, mais pour nous, elle représente le précieux chemin vers la vie éternelle, étant perçue comme étant « la puissance de Dieu et la sagesse de Dieu » par Jésus-Christ. (1 Corinthiens 1:23-25) 

D’ici à la cérémonie de la Pâque, renouvelons nos efforts pour commencer et maintenir un nouvel engagement à amener chacune de nos pensées captives à l’obéissance de Christ. Que Dieu bénisse vos efforts pour ne faire qu’un avec Lui et Son Fils ! (Jean 17:21).