Parallèles dans les Écritures 

On peut voir un parallèle thématique entre toute l’histoire de Joseph et l’histoire de Jésus. Joseph a été envoyé en Égypte dans des liens afin d’être exalté et de permettre à sa famille de survivre à la famine. De la même manière, Jésus a été envoyé en avant pour souffrir pour les autres, a été exalté à la plus haute fonction et délivrera toute l’humanité de la mort en conséquence.

Joseph a vu la main de Dieu dans tout ce qui s’est passé - depuis ses premiers rêves visionnaires jusqu’à son asservissement, son emprisonnement, son exaltation et, enfin, sa réconciliation avec sa famille. Au chapitre 50, il dit à ses frères : « Vous aviez médité de me faire du mal : Dieu l’a changé en bien, pour accomplir ce qui arrive aujourd’hui, pour sauver la vie à un peuple nombreux » (verset 20). L’expression du pardon pour tout ce qu’ils lui ont fait est omniprésente dans la déclaration de Joseph sur la façon dont Dieu a guidé les événements. De même, l’alliance qui nous offre le salut éternel par l’intermédiaire de Jésus-Christ est entourée du pardon de ceux qui ont rendu Sa mort nécessaire. En gardant cela à l’esprit, nous devrions tous prêter une attention particulière à la requête de Joseph demandant à ses frères de dire à leur père : « descends vers moi, ne tarde pas ! » (45:9), car le Christ nous appelle également à Le suivre et à demeurer avec Lui - ne tardons pas à le faire.

Le chapitre 45 se termine par de merveilleuses nouvelles pour Jacob. Pendant plus de vingt ans, il a cru que Joseph, son fils, était mort et ne s’en est jamais remis (comparez 42:35, 38). Maintenant préoccupé par le sort du reste de ses fils en Égypte, ils reviennent avec l’annonce la plus heureuse que l’on puisse imaginer - en fait, au-delà de son imagination : « Joseph vit encore, et même c’est lui qui gouverne tout le pays d’Égypte. » (45:26). Cela lui paraissait tout à fait et désespérément absurde. « Mais il ne réagit pas parce qu’il ne les croyait pas. » (verset 26, Bible du semeur). Peu à peu, cependant, il finit par se rendre à l’évidence. « Ils lui rapportèrent toutes les paroles que Joseph leur avait dites. Il vit les chars que Joseph avait envoyés pour le transporter. C’est alors que l’esprit de Jacob, leur père, se ranima ; et Israël dit : C’est assez ! Joseph, mon fils, vit encore ! J’irai, et je le verrai avant que je meure. » (versets 27 et 28). Oui, c’était possible après tout - au-delà de tout espoir, au-delà de toute raison, au-delà de ses rêves les plus fous - parce que le Dieu de Jacob et de Joseph était, et est, le Chef des cieux et de la Terre. Et avec Lui, tout est possible