Science et scientifiques : Les meilleurs alliés de la Parole de Dieu

Science et scientifiques

Les meilleurs alliés de la Parole de Dieu

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Science et religion sont deux mots qui semblent incompatibles, deux mots que l’on n’ose pas associer, deux visions du monde que l’on nous dit divergentes. Les disputes les opposant ont été nombreuses au cours de l’Histoire. Le plus illustre de ces conflits fut la condamnation de Galilée en 1633, accusé d’hérésie pour avoir soutenu la thèse de Copernic, à savoir que la Terre tourne autour du Soleil et non l’inverse.

Dieu et la science sont-ils définitivement irréconciliables ?

Nous allons voir que s’il y a bien eu divorce entre la religion et la science au fil des siècles en raison des idées avancées par Copernic, Galilée et Darwin, pour ne nommer qu’eux, nous assistons aujourd’hui à leur rapprochement. La science ne contredit plus désormais les ouvrages sacrés tels que la Bible, la Torah ou encore le Coran ; en fait, les données scientifiques les plus récentes apportent toujours plus de preuves que la Bible est la Parole de Dieu, et non celle des hommes.

Les origines du conflit entre la science et Dieu

Les motifs de ce conflit remontent au commencement de l’humanité, quand l’Homme s’est mis à s’interroger sur l’origine de son existence. Les Grecs, avec les premiers penseurs comme Thalès (VIe siècle av. J.-C.), commencèrent à se questionner sur l’origine de l’Univers d’un point de vue rationnel et non plus seulement mythologique, cherchant des explications naturelles à l’existence. Au cours de l’Histoire, une vision matérialiste du monde s’est très rapidement imposée, une vision qui rejette toute cause divine ou spirituelle à l’origine du monde et selon laquelle tout phénomène s’explique par l’interaction mécanique des atomes.

Cette vision matérialiste du monde s’est imposée au XIXe siècle. Avec les progrès des sciences physiques, chimiques et biologiques, des penseurs comme Darwin (théorie de l’évolution) ou Lavoisier (loi de conservation de la matière) ont renforcé l’idée que la matière et ses transformations suffisaient à expliquer l’Univers sans qu’il soit besoin de faire appel à des forces surnaturelles ou spirituelles.

Ainsi, ne pouvant donner aucune explication à l’origine de l’Univers autre que celle de croire en un Dieu Créateur, la plupart des hommes de science en ont adopté par dogmatisme et aveuglement spirituel une perception matérialiste, une vision qui s’est développée et s’est imposée jusqu’à une époque récente.

Ne rejetons pas la vision matérialiste de l’Univers sans l’avoir préalablement examinée. D’après celle-ci, tout ce qui existe doit avoir une cause, tout ce qui existe doit être la conséquence de quelque chose. Acceptons cette idée qui se heurte au problème de l’origine de Dieu. Dieu, rien ne L’a fait exister. Dieu n’a pas de cause. Il n’est pas le résultat de quelque chose. Il n’a pas de commencement, Il n’a jamais été créé, Il est éternel. Cette absence d’explication quant à Son origine conduit à Son rejet. Si tout doit avoir une cause, Dieu devrait en avoir une, et puisque Dieu n’en a pas, Dieu ne peut pas exister. Puisque tout devrait avoir une cause et que l’on ne peut expliquer l’origine du monde, on en est arrivé à la conclusion que l’Univers n’aurait ni commencement ni fin et qu’il serait infini et composé uniquement de matière inépuisable.  

Par conséquent, tenir pour vrai que l’Univers n’a ni commencement ni fin permet de mettre de côté la question de la Création et de se soustraire à l’idée d’un Dieu Créateur, qui serait cause première du monde matériel. À l’inverse, reconnaître que l’Univers aurait eu un commencement serait un argument en faveur de l’existence d’un créateur, cause première de ce début ; il s’agit d’une proposition inadmissible pour ceux et celles qui refusent la possibilité d’un Dieu Créateur.

La vision matérialiste de l’Univers s’articule autour du postulat selon lequel la matière est éternelle, tant dans le passé que dans le futur : l’Univers n’aurait donc jamais eu de début. Une vision du monde qui ne peut pas se prouver.

Les fausses raisons philosophiques et scientifiques de ne pas croire en Dieu

La vision matérialiste de l’Univers prend ses racines dans des raisons philosophiques et scientifiques. Les premières s’expriment par le biais de nombreux penseurs, entre autres par Parménide, philosophe grec, qui exposa dès 450 av. J.-C. que « du néant absolu, rien ne peut sortir ». C’est un raisonnement humain, c’est un raisonnement implacable, c’est une évidence humainement logique. En effet, s’il y avait eu du néant absolu avant une éventuelle Création, ce néant devrait être encore là et rien ne devrait exister. C’est un raisonnement logique qui invalide toute Création et donc un Dieu Créateur. Si rien ne peut sortir du néant, ce qu’on peut sur un plan matériel aisément comprendre, on en déduit que le monde matériel tel que nous le connaissons existe depuis toujours. Ce raisonnement ne donne aucune explication au pourquoi du monde matériel, mais permet de rejeter toute idée de Création.

Quant aux raisons scientifiques de croire que le monde matériel existe depuis toujours, elles reposent sur la loi établissant que rien ne se perd, rien ne se crée et tout se transforme. Par exemple, une molécule d’eau peut exister sous trois états différents (solide, liquide, gazeux). Ladite loi s’applique à la matière et à l’échelle humaine, échelle à laquelle nous réalisons des expériences en laboratoire. En revanche, à l’échelle atomique et subatomique, c’est-à-dire dans l’infiniment petit, cette loi n’est pas absolue et comporte des nuances importantes. Accepter que la matière ne puisse être ni créée, ni détruite, mais seulement transformée, ne donne aucune explication à l’existence du monde matériel ; elle permet cependant de rejeter l’idée d’une Création ex nihilo, donc à partir de rien ; le monde matériel aurait toujours existé et l’idée d’un début ou d’une fin est ainsi rejetée.

Prétendre que l’Univers n’a ni commencement ni fin, que tout existerait sans début ni limite est un moyen de rejeter Dieu ; ce raisonnement fait l’impasse totale sur l’origine de l’Univers, que l’on croyait exister de tout temps jusqu’à une époque encore récente. Toutefois, avec les progrès de la science, il n’est plus possible de prétendre que l’Univers n’aurait ni commencement ni fin, que tout existerait sans début ni terme.

Au XXe siècle, la science a donné raison à la Parole de Dieu et a irréfutablement établi comme véridique ce que nous pouvons lire dans le livre de la Genèse, à savoir qu’il y a eu une Création. La science a alors définitivement rejeté le fait que tout a existé sans commencement ni fin, admettant, au travers de la théorie du Big Bang (Grand Boum), qu’à l’origine de tout ce qui existe, il y a bien eu un évènement créateur.

Pour comprendre comment cette croyance en une Création s’est développée, comparons l’Univers à un feu de cheminée. Que ce soit un feu de cheminée ou l’Univers, leur seule issue est la mort. Un feu de cheminée finira tôt ou tard par s’éteindre, et l’Univers tout entier finira par une mort thermique inéluctable. Cette réalité est désormais unanimement admise.

Ce qui a une fin a forcément un début

La conséquence métaphysique de cette constatation physique s’avère explosive. Réfléchissez. Si tout a une fin, et tous les scientifiques s’accordent sur ce point, si tout a une fin, c’est qu’il y a un début. L’Univers a donc forcément une origine. Tout comme un feu de cheminée fait suite à un déclenchement, l’Univers a également eu un commencement. Ce qui a une fin a forcément un début. Et si l’Univers a un commencement, il y a une cause à ce commencement.

C’est ce que ne veulent surtout pas entendre ceux et celles qui rejettent la Parole de Dieu. Les scientifiques, en prouvant que tout a une fin, nous disent qu’il y a nécessairement eu un début, un début auquel il faut une cause. Et comme il est scientifiquement établi que du néant absolu, rien ne peut sortir, la Création du monde a sans possibilité d’erreur une cause non matérielle. Dieu serait-Il à l’origine de toutes choses ? La plupart des scientifiques le pensent, peu osent le dire !

L’Univers physique, dans lequel nous nous situons, n’est pas éternel

Il est une branche de la physique, la thermodynamique, qui enseigne que le désordre ne peut statistiquement aller qu’en augmentant, jamais autrement, jamais dans le sens contraire. C’est ce que nous pouvons constater avec un feu de cheminée. Dans l’Univers matériel, tout n’a qu’une seule issue, la mort. Ce désordre programmé s’appelle l’entropie. Ce terme signifie « changement vers le pire » ou « augmentation du désordre ». Des bûches qui brûlent se transforment à la longue en cendres. Le principe de l’entropie croissante du monde physique, c’est-à-dire le fait que tout tend vers le désordre, représente de nos jours l’une des lois physiques les plus fermement établies.

Il a fallu attendre la fin du XXe siècle pour comprendre que l’Univers n’est pas éternel et qu’il se dirige vers une fin, ce que la Bible nous enseigne depuis plus de 2000 ans. C’est ce que nous pouvons lire dans la Bible, au verset 6 du chapitre 51 du livre d’Ésaïe : « Levez les yeux vers le ciel, et regardez-en bas sur la terre ! Car les cieux s’évanouiront comme une fumée, la terre tombera en lambeaux comme un vêtement, et ses habitants périront comme des mouches ; mais mon salut durera éternellement, et ma justice n’aura point de fin ».

La fin du monde matériel fut également annoncée par Christ dans Matthieu 24:35 : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point ».

On peut également se reporter au Psaume 102, versets 26 et 27 : « Tu as anciennement fondé la terre, et les cieux sont l’ouvrage de tes mains. Ils périront, mais tu subsisteras ; ils s’useront tous comme un vêtement ; tu les changeras comme un habit, et ils seront changés ». Le verset 26 nous parle d’usure. Il aura fallu attendre le XXe siècle pour que les scientifiques nous disent que l’Univers s’use. En 470 av. J.-C., le Psalmiste le savait déjà et l’écrivait !

Envisager la fin de l’Univers implique qu’il y a dû y avoir un début, donc une Création et un Créateur. L’Univers a connu un début absolu, une notion découverte au siècle dernier alors que le prophète Ésaïe nous le confirmait il y a fort longtemps : « Ainsi parle Dieu, l’Éternel, qui a créé les cieux et qui les a déployés, qui a étendu la terre et ses productions, qui a donné la respiration à ceux qui la peuplent, et le souffle à ceux qui y marchent » (Ésaïe 42:5) et « Ainsi parle l’Éternel, ton rédempteur, celui qui t’a formé dès ta naissance : Moi, l’Éternel, j’ai fait toutes choses, seul j’ai déployé les cieux, seul j’ai étendu la terre » (Ésaïe 44:24).

Le Psaume 33:6 révèle que les « cieux ont été faits par la parole de l’Éternel, et toute leur armée par le souffle de sa bouche. » La Bible explique que la Création est l’œuvre de la Parole de l’Éternel, en quelque sorte un Big Bang dont Dieu serait l’auteur, un Big Bang qui n’a été reconnu par le monde scientifique qu’au siècle dernier.

Le Big Bang

Ladite théorie est aujourd’hui totalement admise et ne peut être contestée. Ce qui peut l’être, ce n’est pas le Big Bang en lui-même, mais ce qui se passa immédiatement après. On pourrait croire que cette théorie a été développée par des lecteurs des Saintes Écritures, car elle pose deux principes : le premier est qu’il y a eu un début à l’Univers. C’est ce que déclare la Bible. Genèse 1:1 : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre ».  Le deuxième principe est qu’à l’origine, tout était ordonné. Or, au verset 2,  le texte original hébreux déclare que la Terre « devint » chaotique et vide. Le verbe « était » est en fait une erreur de traduction dans plusieurs versions de la Bible. Cela est important car cela indique que la Terre passa d’un état originel ordonné à un état chaotique. Une étude plus approfondie nous apprend que la Terre devint chaotique suite à la chute de Satan (Consultez notre brochure « Création ou Évolution » : L’âge de la Terre : La Bible indique-t-elle qu’il existe un intervalle de temps entre le premier et le deuxième verset du premier chapitre de la Genèse ? ) Toutefois, au verset 3, avec la Création, cette fois-ci de l’Homme et du monde animal, bien après la chute de Satan sur la Terre, nous constatons une approche créatrice divine systématique pour amener l’ordre sur la Terre, et nous en lisons la conclusion dans Genèse 1:31 : « Dieu vit tout ce qu’il avait fait et voici, c’était très bon. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le sixième jour ». 

En d’autres termes, au XXe siècle, le monde scientifique a découvert ce que la Bible enseigne depuis des milliers d’années, à savoir que la Création de Dieu est belle, magnifique et parfaite. Tout, absolument tout dans le cosmos primordial, était fantastiquement calculé dès l’instant initial. Les découvertes scientifiques montrent que l’Univers obéit à des lois physiques extrêmement précises et ordonnées. La régularité des phénomènes naturels, de la gravitation à la structure des atomes, ne peut nous inviter qu’à penser à une intelligence organisatrice derrière ce cadre. La fine régulation des constantes cosmologiques ne peut pas être due au hasard.

À l’origine, tout était parfaitement ordonné, mais par quel prodige ? Il s’agit là d’un point essentiel. Un point sensible. La science confirme que le temps, l’espace et la matière ont eu un début absolu, ce qu’expose la théorie du Big Bang. S’il en est ainsi, l’Univers provient alors d’une cause qui n’est ni temporelle, ni spatiale, ni matérielle. 

La science aujourd’hui valide le fait qu’il y a une cause première à tout ce qui existe, une cause non matérielle, mais puisque la science est l’étude du monde matériel, elle refuse de nommer cette cause non matérielle, si ce n’est, éventuellement, du bout des lèvres.

La Bible considère ceux qui veulent rejeter Dieu comme inexcusables : « les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil nu, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables » (Romains 1:20).

Science et scientifiques valident l’existence de Dieu

Voltaire disait : « L’Univers m’embarrasse et je ne puis songer que cette horloge existe et n’ait point d’horloger » – citation extraite de son poème philosophique Les Cabales, publié en 1772. Les découvertes de ces cinquante dernières années l’auraient embarrassé davantage encore, puisqu’elles dévoilent que l’Univers représente une incroyable mécanique de précision. 

Tout sur Terre comme dans l’Univers repose sur des réglages précis qui convergent tous pour permettre la vie ici-bas. Le cosmos ne peut pas être un accident fortuit. L’Univers physique est agencé avec une telle ingéniosité que cela ne peut pas être dû au hasard. De tels réglages ne s’expliquent que par la présence d’un Être qui a mis au point tout cela. Cet Être, c’est Dieu.

Dieu est l’architecte de tout. « Où étais-tu quand je fondais la terre ? Dis-le, si tu as de l’intelligence. Qui en a fixé les dimensions, le sais-tu ? Ou qui a étendu sur elle le cordeau ?  Sur quoi ses bases sont-elles appuyées ? Ou qui en a posé la pierre angulaire » (Job 38:4-6). Ésaïe nomme le Créateur : « Ne le sais-tu pas ? Ne l’as-tu pas appris ? C’est le Dieu d’éternité, l’Éternel, qui a créé les extrémités de la terre ; il ne se fatigue point, il ne se lasse point ; on ne peut sonder son intelligence » (Ésaïe 40:28).

Conclusion

La science et les scientifiques sont les meilleurs alliés de la Parole de Dieu. Science et foi ne sont plus incompatibles, foi et science s’éclairent mutuellement, se complètent et se valident réciproquement.

La foi est une intuition spirituelle, un sens intérieur, une révélation, la foi ne nécessite pas de preuves tangibles. La science n’a pas pour but de nous prouver l’existence de Dieu, mais elle nous apporte néanmoins les preuves de Son existence, preuves que la foi ne réclame pas.

La science et les scientifiques attestent de l’existence d’un Dieu Créateur. Des savants comme Albert Einstein, qui considérait que « la science sans religion est boiteuse, la religion sans science est aveugle » (Science and Religion, publié en 1941 dans la revue Nature, et repris dans son essai Science, Philosophy and Religion: A Symposium), ou des scientifiques croyants comme Georges Lemaître, père de la théorie du Big Bang, montrent que science et religion peuvent coexister.

Soyons reconnaissants au monde scientifique de nous confirmer l’existence de Dieu, ce que nous savions déjà par la révélation de la Parole de Dieu.