Nouvelles et tendances mondiales
novembre–décembre 2016
L’isolement est l’un des principaux facteurs prédisposant à la toxicomanie
La toxicomanie est considérée par bon nombre de personnes comme une dépendance chimique où le corps et le cerveau deviennent altérés au point où un besoin physique apparent pousse la personne à consommer régulièrement de la drogue. Cela est vrai dans une certaine mesure. Toutefois, d’autres types de toxicomanie peuvent contrôler la vie des gens sans comporter d’élément chimique, mais ils impliquent parfois une certaine modification des connexions nerveuses du cerveau. Bien entendu, beaucoup d’autres considèrent la toxicomanie comme une faiblesse morale que l’on peut facilement contrer avec de la bonne volonté. Et il est vrai que certaines personnes ont le caractère assez fort pour mettre fin à leur toxicomanie. Toutefois, cela requiert souvent un soutien, et au minimum, s’obtient grâce à un sentiment d’appartenance à un groupe.
Comme on l’a fait remarquer dans un récent blog du Huffington Post, la théorie de la prédominance d’une dépendance chimique chez les toxicomanes a été établie pour la première fois dans le cadre d’expériences menées avec des rats. On en a ensuite fait la promotion dans les années 1980, dans le cadre de publicités contre la consommation de drogues, mais elle était erronée :
« Cette expérience est simple. Mettez un rat dans une cage avec deux bouteilles d’eau, l’une contenant de l’eau pure et l’autre de l’eau renfermant de l’héroïne ou de la cocaïne. Dans presque tous les cas, le rat devient obsédé par l’eau contenant de la drogue et y retourne constamment au point de se tuer […]
« Or, dans les années 1970, un professeur de psychologie de Vancouver, Bruce Alexander, remarqua que quelque chose clochait dans le cadre de cette expérience. Le rat est mis en cage seul. Il n’a rien d’autre à faire que prendre de la drogue. Qu’arriverait-il, se demanda le chercheur, si on procédait différemment ? Il décida donc de construire un parc pour rats. Il s’agissait d’une cage où les rats avaient à leur disposition des balles colorées, la meilleure nourriture pour rats ainsi que des tunnels où s’aventurer et une foule d’amis [...]
« Les résultats furent étonnants : les rats qui menaient une vie sociale et physique active n’aimaient pas l’eau qui contenait la drogue. La plupart l’évitaient ou consommaient moins d’un quart de la quantité consommée par les rats isolés. Aucun d’eux n’en mourut. » (Johann Hari, « The Likely Cause of Addiction Has Been Discovered, and It Is Not What You Think » [La cause probable de la dépendance a été découverte, et ce n’est pas ce que vous pensiez (Le 20 janvier 2015)
De plus, Alexander reprit les premières expériences menées avec des rats isolés : au bout de 57 jours, alors que ces derniers étaient dépendants de la drogue, il les plaça au milieu des autres rats du parc qu’il avait créé. Et étonnamment, après une période de sevrage, ils cessèrent très vite leur consommation répétée de la drogue et reprirent une vie normale.
Bien entendu, les gens diffèrent des rats. Il ne fait nul doute que de profonds facteurs psychologiques et spirituels favorisent certaines toxicomanies, même dans un milieu positif. Cependant, un milieu positif où la personne est entourée d’amis, en particulier des êtres chers, constitue indéniablement l’un des principaux facteurs de protection contre la toxicomanie. On a fait remarquer que même si un pourcentage élevé des soldats américains en mission au Vietnam, soit 20 %, sont devenus héroïnomanes, environ 95 % d’entre eux ont simplement abandonné l’héroïne lorsqu’ils sont rentrés chez eux, et très peu d’entre eux ont eu besoin des services de réadaptation.
Dieu nous créa pour que nous vivions en société — nous avons besoin d’établir des liens avec autrui. Or, dans notre société moderne, les interactions sociales sont réduites au minimum et de plus en plus de personnes se sentent seules et isolées. Selon Bruce Alexander, « nous parlons exclusivement du rétablissement individuel des toxicomanes depuis trop longtemps. Nous devons maintenant parler de rétablissement social — de la façon dont nous nous rétablissons tous ensemble de la maladie de l’isolement qui nous envahit comme une brume épaisse. »
Nous devrions tous reconnaître le fait que notre bienveillance et notre disponibilité à l’égard des toxicomanes qui nous entourent pourraient constituer les facteurs contribuant à leur rétablissement. Et si vous êtes aux prises avec un problème semblable, essayez de vous tourner vers Dieu et vers les autres. (Source : Blog du Huffington Post)
200 millions de personnes de moins souffrent de la faim par rapport à 1990
Au milieu du XXe siècle, la faim et les disettes constituaient une grande source de préoccupation. La situation s’est améliorée depuis, mais la faim n’a pas encore été éliminée.
Dans un article récent du New York Times, on lisait que moins de gens souffrent de la faim par rapport à 1990, soit 200 millions de personnes de moins (Rick Gladstone, « U.N. Reports About 200 Million Fewer Hungry People Than in 1990 », 27 mai 2015). « Mais le rapport illustre également des échecs, surtout dans certaines parties de l’Afrique, où, dans certaines régions, plus d’une personne sur trois souffre encore de la faim. Vingt-quatre pays africains doivent actuellement faire face à la famine. » (ibid.)
Peu importe l’intensité de nos efforts, nous ne pourrons sans doute pas éliminer complètement les disettes. La croissance de la population et les pénuries d’eau ne laissent pas présager un avenir prospère. Certains progrès scientifiques ont permis la production alimentaire de masse, mais ils risquent d’avoir des conséquences imprévues. Les effets à long terme des organismes génétiquement modifiés demeurent inconnus, mais pour l’instant, la légère hausse de la production alimentaire est encourageante.
La Bible nous met en garde contre une hausse des cas de famine avant le retour de Jésus. Nous verrons plus de disettes et de souffrance, mais, heureusement, l’histoire ne s’arrête pas là.
« Voici, les jours viennent, dit l’Éternel, Où le laboureur suivra de près le moissonneur, Et celui qui foule le raisin, celui qui répand la semence, Où le moût ruissellera des montagnes Et coulera de toutes les collines. » (Amos 9:13) « Ils habiteront [alors] chacun sous sa vigne et sous son figuier [ayant de quoi se nourrir et s’abriter], Et il n’y aura personne pour les troubler […] » (Michée 4:4)
Dieu prévoit intervenir dans les problèmes de l’humanité. Il éliminera celui de la faim avec lequel nous sommes aux prises. Il nous donne beaucoup d’espoir à l’égard de Son Royaume de paix et d’abondance à venir. (Source : The New York Times)
À la recherche de possibilités de survie humaine dans l’espace
Qui, en regardant le ciel nocturne, ne s’est pas demandé ce à quoi ressemblerait un voyage dans les immensités de l’Univers ? L’espace, c’est fascinant. Il est tellement vaste et notre petite planète n’y occupe qu’une place minuscule. Les voyages dans l’espace ont fait l’objet d’excellents livres, émissions de télévision et films de science-fiction. En réalité, l’exploration de l’espace par l’homme en est encore à ses « balbutiements », mais elle est néanmoins impressionnante.
Depuis un certain temps, bon nombre de gens se soucient du fait que la survie de l’humanité sur Terre est menacée et se tournent vers les cieux pour trouver une solution, mais pas vers Celui qui est réellement en mesure de les aider, soit le Créateur même de l’Univers. Au contraire, certains s’imaginent que des êtres extraterrestres super-intelligents nous aideront à résoudre nos problèmes. Les responsables du programme SETI (Recherche d’intelligence extraterrestre) continuent de chercher des signes de vie dans l’espace.
D’autres envisagent la possibilité de vivre sur d’autres planètes. À l’heure actuelle, l’astronaute américain Scott Kelly se trouve dans la Station spatiale internationale pour un an afin d’étudier les effets de la vie à long terme dans l’espace sur le corps humain. Son frère jumeau est resté sur Terre et fait simultanément l’objet de tests à des fins de comparaison. Comme l’explique un article récent du New Yorker, il s’agit en quelque sorte d’une première étape vers « Mars et d’autres planètes », soit, pour commencer, une mission habitée vers Mars et, plus tard, la colonisation de Mars et d’autres planètes (Elizabeth Kolbert, « Project Exodus: What’s Behind the Dream of Colonizing Mars ? », 1er juin 2015).
Elon Musk, fondateur de la compagnie aérospatiale privée SpaceX, qui a envoyé des fournitures à la station par fusée, est en voie de concevoir un « transporteur colonial martien », car il considère cette démarche comme étant vitale. « Sommesnous en voie de devenir une espèce interplanétaire ou non ?, a-t-il demandé. Dans la négative, notre avenir est loin d’être prometteur. Nous demeurerons simplement sur la Terre jusqu’à ce qu’une catastrophe éventuelle nous détruise. » (ibid.) Bien entendu, la survie humaine n’est pas assurée ailleurs. Notre Dieu Créateur nous a créés et a créé la Terre pour que nous puissions l’habiter. Et Il a confié aux êtres humains la tâche de prendre soin de ce précieux environnement. Notre mission ne consiste pas à fuir notre planète. Par contre, les cieux ont aussi été créés à notre intention. Aujourd’hui, nous devons nous interroger à ce sujet, compte tenu de notre place dans la création. Le roi David d’Israël écrivit ceci : « Quand je contemple les cieux, ouvrage de tes mains, la lune et les étoiles que tu as créées : Qu’estce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui ? Et le fils de l’homme, pour que tu prennes garde à lui ? » (Psaumes 8:4-5) Mais plus tard, comme le révèlent également les Saintes Écritures, l’Univers tout entier fera partie de notre héritage et le Royaume de Dieu sera établi sur Terre. Pour en savoir davantage au sujet de l’avenir incroyable qui vous attend, commandez ou téléchargez notre guide biblique gratuit intitulé Quelle est votre destinée ? (Source : The New Yorker)