Le tremblement de terre au Japon : un avant-goût de pires désastres à venir ?
Le 11 mars 2011, un séisme monstrueux d’une ampleur de 9.0 sur l’échelle de Richter, près de la côte est de l’île de Honshu – l’île principale du Japon – secoua la nation entière et mit à genoux une grande partie de la population.
Depuis plus d’une centaine d’années que les hommes mesurent la force des tremblements de terre, seulement trois séismes très forts furent enregistrés. L’ampleur de ce récent séisme le met à égalité avec le quatrième des plus forts séismes répertoriés.
Ce tremblement de terre fut le plus important de l’histoire du Japon, déclenchant l’équivalent de 30.000 fois la force de la bombe nucléaire d’Hiroshima. Il était si puissant qu’il a déplacé la Terre de son axe, de plusieurs centimètres – forçant cette dernière à tourner un peu plus vite et raccourcissant ainsi la journée de 1,8 millionième de seconde. La nation insulaire s’est déplacée d’environ 2,43 mètres vers l’est.
Puisque l’épicentre du séisme était en mer, le début de la secousse occasionna des dégâts modérés par rapport à la taille de celle-ci. Le tsunami qui suivi fut une toute autre histoire. Quelques minutes plus tard un énorme mur d’eau balaya la terre, écrasant les bâtiments, faisant chavirer les bateaux, détruisant des ponts et emportant toutes sortes de débris sur son passage. Comme des jouets, les voitures furent emportées par les eaux.
S’ajoutant à la perte de milliers de vies, un demi-million de personnes se retrouvèrent sans toit, contraints de se réfugier dans des abris temporaires. Beaucoup perdirent tout ; il ne leur restait plus que les vêtements qu’ils avaient sur le dos et peut-être quelques objets personnels.
Dans les jours qui suivirent, les ravages du tremblement de terre commencèrent à augmenter de façon exponentielle. Une autre menace surgit, celle de la maladie des rayons provenant de l’usine d’énergie nucléaire endommagée de Fukushima Daiichi. Le tremblement de terre et le tsunami provoquèrent l’effondrement des systèmes de refroidissement et les réacteurs furent gravement endommagés. Les responsables sur le terrain travaillèrent d’arrache-pied afin d’éviter une catastrophe semblable à celle de Tchernobyl, en Ukraine en 1986.
L’épicentre du séisme se situait environ à 240 km de Tokyo, la capitale japonaise. La ville et ses arrondissements abritaient environ 39 millions de personnes, de sorte que toute forte secousse serait inévitablement catastrophique – même s’il s’agissait d’un tremblement de terre d’une magnitude plus faible que ce monstrueux séisme de 9.0 sur l’échelle de Richter. Il est donc bien évident que ce fut catastrophique. Et cela, malgré une certaine préparation, car nous savons que d’autres grands tremblements de terre avaient déjà frappé cette région dans le passé — en 1703, 1855 et 1923.
Nous devrions considérer ce qui est arrivé dans le contexte des autres récents séismes historiques et également voir ce que la Bible dit au sujet de telles catastrophes naturelles.
Fréquence des séismes récents
Le tremblement de terre au large des côtes du Japon est le sixième plus important dans le monde en l’espace de 14 mois. Le 12 janvier 2010, un séisme de magnitude 7,0 sur l’échelle de Richter frappa la nation d’Haïti, où règne la pauvreté. L’épicentre était à environ 26 km à l’ouest de Port-au-Prince, la capitale.
La nation d’Haïti est si pauvre et avait si peu de bâtiments conçus pour supporter les conséquences d’un séisme de cette ampleur, que les estimations du gouvernement haïtien atteignirent près de 316 000 morts, 300 000 blessés et 1 million de personnes sans abri. Quelques 250 000 habitations et 30 000 structures commerciales se sont effondrées ou furent gravement endommagées. Ce fut le pire tremblement de terre dans la région depuis plus de 200 ans.
Le 27 février 2010, l’ampleur dévastatrice d’un séisme de magnitude 8.8 frappa le Chili, l’un des plus forts tremblements de terre jamais enregistré. Plus de 500 personnes furent tuées et plus de1,5 million furent déplacées. Le tremblement de terre provoqua un tsunami qui dévasta plusieurs villes côtières du centre-sud du Chili et endommagea le port de Talcahuano. L’alerte au tsunami fut émise dans 53 pays ; la vague provoqua des dégâts mineurs dans la région de San Diego en Californie et dans la région de Tohoku au Japon, où les dommages à l’industrie de la pêche furent estimés à 66,7 millions de dollars.
Alors que les Chiliens commençaient à peine à saisir l’énormité des dégâts subits, plus de deux douzaines de répliques importantes secouèrent à nouveau le pays. À Santiago, la capitale, les habitants déclarèrent avoir été terrifiés en voyant la ville trembler pendant environ 90 secondes.
Bien que ce séisme ait été beaucoup plus fort que celui de magnitude 7.0 qui avait ravagé Haïti six semaines plus tôt, les dégâts et le nombre de morts au Chili furent beaucoup moins importants. La raison est qu’en partie les normes de constructions sont plus strictes et permettent aux structures de minimiser les dommages causés par ces tremblements de terre dévastateurs.
Le 2 janvier 2011, un autre séisme secoua le sud du Chili, celui-ci de magnitude 7.1 sur l’échelle de Richter. Des dizaines de milliers de personnes s’enfuirent des zones côtières pour se réfugier sur les hauteurs, craignant que le séisme puisse générer un tsunami majeur comme celui de 2010. Des centaines de touristes venus passer leurs vacances du Nouvel An dans les villes touristiques, écourtèrent leurs séjours et se dirigèrent vers le nord, créant des embouteillages sur les autoroutes.
Le 22 février 2011, une secousse de magnitude 6.3 frappa la Nouvelle-Zélande, laissant la ville de Christchurch en ruine. Ce fut le deuxième grand séisme qui frappait le pays en moins de six mois.
Le plus récent, celui du 1er septembre 2010 fut considérablement plus fort, mais le séisme de Christchurch causa des dommages beaucoup plus importants parce qu’il frappa une des plus grandes villes de la Nouvelle- Zélande. Les églises et les immeubles de grande hauteur furent renversés et plus de 100 personnes furent tuées. En regardant la ville, le Premier ministre John Key dit : « C’est tout simplement une scène de dévastation totale. Nous assistons peut-être aux jours les plus sombres de la Nouvelle-Zélande. »
Les tremblements de terre menacent les États-Unis
Les États-Unis courent-ils le danger de subir un séisme colossal ? La question du danger ne se pose pas car la possibilité que cela se produise est pratiquement garantie. Les deux zones densément peuplées qui sont le plus en danger sont le centre des États- Unis et la côte Ouest.
La faille de New Madrid, au centre du pays, n’est pas aussi renommée que d’autres failles sur le continent des États-Unis pour ce qui est de la menace de dégâts dus aux tremblements de terre. Toutefois, cette région connu une activité sismique importante dans les années 1811- 1812. Sept séismes de magnitude 6.0 à 7.7 survinrent dans la période du 16 décembre 1811 au 7 février 1812. Ces tremblements de terre sont classés comme étant les plus importants en Amérique depuis la venue des Européens.
Ces tremblements de terre ne sont pas aussi connus que certains autres séismes majeurs aux États-Unis, parce que les zones touchées étaient peu peuplées lorsque ces catastrophes survinrent. Selon l’United States Geologic Survey « La zone de fortes secousses associées à ces chocs est deux à trois fois plus grande que celle du tremblement de terre de 1964 en Alaska et 10 fois plus importante que celle de1906 à San Francisco. »
La première de ces sept principales secousses se produisit le 16 décembre 1811, et fut ressentie très loin. « Les gens furent réveillés par la secousse, à New York, à Washington, la capitale, et à Charleston, en Caroline du Sud. » (USGS)
Lors du séisme du 7 février 1812, les ondes de choc étaient si grandes que certaines régions de la terre s’effondrèrent de presque 5 mètres. Le fleuve Mississippi provoqua un raz de marée qui donna naissance au lac Reelfoot, dans le Tennessee. C’est le plus grand lac naturel du Tennessee.
Les séismes de la Côte Ouest
Le plus célèbre des tremblements de terre sur le continent américain est celui de magnitude 7.8 qui frappa San Francisco en 1906. Il fut provoqué par le décalage sismique de la faille de San Andreas qui s’étire sur environ 1400 kilomètres de la Californie jusqu’à Baja California, au nord du Mexique.
Yuri Fialko, professeur de géophysique à l’Université de la Californie à San Diego, a réalisé une étude en 2006 dans laquelle il démontra que la faille de San Andreas aurait atteint un niveau de pression suffisant pour déclencher le prochain séisme, « le gros » – qui aurait une magnitude 7.0 ou plus.
Les données du Professeur Fialko suggèrent que la faille est prête pour le prochain tremblement de terre important, mais il reste impossible de prévoir le moment où il se produira. Selon le professeur Fialko, « Il peut se produire aussi bien demain que dans 10 ans ou plus. »
Puis, la zone de subduction de Cascadia, une faille de 1100 kilomètres qui court sur 80 kilomètres de la côte du Pacifique Nord-Ouest depuis le cap de Mendocino en Californie jusqu’à l’île de Vancouver, au Sud de la Colombie-Britannique. Les géophysiciens estiment qu’elle est capable de générer un séisme d’une magnitude aussi élevée que 9.0. La dernière fois que cela se produisit fut en 1700 mais un séisme précédent fut estimé avoir eu lieu autour de 1500.
Les scientifiques disent que la rupture le long de cette faille provoquerait l’élévation du plancher océanique de plus de 6 mètres, déclenchant des vagues puissantes près du rivage. Le tsunami monstrueux qui en résulterait inonderait les communautés côtières en quelques minutes. Comme pour la faille de San Andreas, les géophysiciens ne savent pas si une telle catastrophe est imminente, mais conviennent tous qu’éventuellement, elle est inévitable.
Les tremblements de terre peuvent affecter le monde entier
Chaque année des milliers de tremblements de terre se produisent à travers le monde, certains assez forts pour être ressentis par les populations. La plupart d’entre eux n’entraînent pas d’importants dommages matériels ou de pertes de vies humaines. Mais certains enregistrés au cours des 150 dernières années, provoquèrent des pertes massives en vies humaines. En Chine, environ 200.000 personnes furent tuées en 1920 lors du séisme de magnitude 8.5 qui eut lieu dans la province du Gansu.
En 1976, 255.000 personnes sont mortes à cause des dégâts causés par un tremblement de 8.0 centré près de Tangshan, en Chine. Le séisme et le tsunami de 2004 laissèrent plus de 230.000 morts dans 14 pays.
Les tremblements de terre peuvent paralyser, au moins temporairement, l’économie d’une nation. Le Japon est la troisième puissance économique du monde. Alors que le tremblement de terre et le tsunami du 11 mars 2011 auront un effet néfaste à court et à moyen terme sur l’économie du Japon, certains économistes pensent que la catastrophe aura un impact négatif à court terme sur l’économie mondiale. Historiquement, les séismes eurent parfois des conséquences dommageables permanentes pour les grandes puissances. Dans la Grèce antique, la ville-état de Sparte était la plus grande puissance militaire pendant l’ère classique. « Du neuvième au quatrième siècle avant notre ère, ses armées étaient presque invincibles... Autrefois, aux environs de 464 avant notre ère, un puissant séisme dévasta la ville de Sparte et tua de nombreuses personnes. Cet événement, tout en n’affectant pas immédiatement la prééminence de Sparte, eut éventuellement un rôle catalyseur dans son déclin.
« La mort toucha non seulement des soldats spartiates, mais aussi un grand nombre de femmes et d’enfants. Ainsi, les années suivantes, il y eut beaucoup moins de naissances dans la caste des soldats spartiates, conduisant à l’affaiblissement de son armée. Ce tremblement de terre préfigurait la détérioration graduelle de Sparte et sa disparition sur la scène mondiale. » (Jelle Zeilinga de Boer and Donald Theodore Sanders, Earthquakes in Human History, 2005, pp. 45-46).
Ainsi, même celui qui est puissant peut être terrassé par la secousse puissante de la terre.
Dieu est-Il impliqué dans les tremblements de terre ?
La main de Dieu est-elle toujours présente lorsqu’un tremblement de terre tragique survient ? Ce dilemme a souvent donné du grain à moudre aux philosophes.
Quand la terre commence à trembler, à onduler et à rouler violemment, la confiance de l’homme peut être réduite à zéro, lorsqu’il voit tout ce qu’il a fait de ses mains s’écrouler autour de lui.
« Au milieu du 18ème siècle, un événement choquant confirma brutalement ce doute. A la veille de la Toussaint [1er nov.] en 1755, tandis que les fidèles étaient à l’église, un tremblement de terre secoua Lisbonne. Les incendies et les inondations du fleuve Tage achevèrent sa destruction. Des dizaines de milliers de personnes périrent. »
Instantanément, l’historien et philosophe français Voltaire écrivit un long poème qui posait une question d’ordre moral : Comment un Dieu unique, doté du pouvoir et de justice peut-il laisser un tel holocauste survenir ? Quelles raisons pourraient être suffisamment valables pour que des hommes, des femmes et des enfants qui adoraient Dieu meurent de manière si horrible ?
« Une réponse méprisable fut donnée en disant qu’ils étaient plus grands pécheurs que le même nombre de Parisiens ou de Londoniens. Il n’y avait pas de réponse, sauf que les forces de la nature agissent indépendamment de leur Créateur. » (Jacques Barzun, From Dawn to Decadence, 2000, p. 378)
Parce que Dieu est Tout-Puissant, et qu’Il a le pouvoir sur toutes les forces de la nature, Il utilise les tremblements de terre pour punirdes individus ou des nations, mais peut-Il choisir de le faire ? Cependant, nous ne devons pas conclure que dans tous les cas, ces personnes étaient visées personnellement pour subir un châtiment par le biais de telles tragédies. Parfois, les gens meurent ou souffrent à cause des catastrophes naturelles en raison du temps et du hasard (Ecclésiaste: 9:11). Ils sont au mauvais endroit au mauvais moment.
Cependant, il y a des exceptions. Parfois, Dieu parle par l’entremise des bouleversements de la terre, et il n’y a sûrement pas de plus grande frayeur naturelle ressentie par l’homme que de sentir la terre qui tremble sous ses pieds. Un épouvantable et interminable tremblement de terre peut transformer le plus courageux des êtres humains en une masse de chair effrayée, tremblante et craintive.
Il n’y a pas de chose plus importante à laquelle nous dépendons si ce n’est peut-être d’avoir l’équilibre, la solidité prévisible de la terre sous nos pieds. Quand elle commence à trembler, à onduler et à rouler violemment, la confiance de l’homme peut être réduite à zéro, lorsqu’il voit tout ce qu’il a fait de ses mains s’écrouler autour de lui. La puissance de Dieu est sans limite. « Il regarde la terre, et elle tremble. » (Psaumes: 104:32)
Interventions divines dans le passé
Au cours de périodes historiques mouvementées, Dieu a fait bouger la terre, parfois pour instiller la crainte et le respect dans l’esprit des gens. Peu après l’Exode, lorsque Dieu fit sortir Israël d’Égypte, il y eut certains hommes — Koré, Dathan et Abiram — qui mirent en doute l’autorité divine que Dieu avait donnée à Moïse. Ils l’accusèrent d’être présomptueux et vaniteux (Nombres 16:3). Par ailleurs, une majorité de la population était favorable à Koré, le meneur (Nombres 16:19).
Moïse savait que Dieu travaillait par lui, donc il rassembla les trois rebelles et la congrégation révoltée et les avertit que Dieu allait déplacer la terre, créer une crevasse et faire en sorte que ceux qui oseraient rejeter Dieu y soient engloutis (Nombres 16:30). Juste après que Moïse eut parlé, Dieu entrouvrit la terre et une crevasse engloutit les leaders rebelles et leurs familles (Nombres 16:31-32).
Comme cet exemple historique nous le montre, Dieu peut utiliser les tremblements de terre pour punir des gens désobéissants et comme moyen de châtiment pour leurs péchés.
Tremblements de terre à l’occasion de la mort et de la résurrection de Jésus
Parfois Dieu utilise un séisme pour envoyer un message différent. Il donna un message au moyen de celui qui eut lieu au premier siècle, juste après que son Fils fut cloué sur la croix.
Quand Jésus est mort, « la terre trembla, et les rochers se fendirent » (Matthieu 27:51). Il se peut que le séisme préfigure le jugement à venir de Dieu sur ceux qui avaient crucifié Jésus et qu’il ait également servi de signe divin pour affirmer qu’Il était vraiment le Fils de Dieu le Père.
Il fit grande impression sur les soldats romains qui gardaient le site. « Le centenier et ceux qui étaient avec lui pour garder Jésus, ayant vu le tremblement de terre et ce qui venait d’arriver, furent saisis d’une grande frayeur, et dirent : Assurément, cet homme était Fils de Dieu. » (Matthieu 27:54)
Dieu utilisa aussi un tremblement de terre pour faire rouler la pierre de la tombe vide du Christ pour démontrer qu’Il avait remporté la victoire sur celle-ci (Matthieu 28:1-6).
La terreur à venir en raison des tremblements de terre
La prophétie biblique parle de futurs séismes beaucoup plus puissants que tous ceux que les êtres humains n’ont jamais connus. La raison de ces derniers, en partie, sera de susciter la crainte et le respect envers Dieu dans le coeur de toute l’humanité à la fin de cet âge lors du retour de Jésus-Christ.
Esaïe 29:1 parle de l’avertissement d’un malheur sur « Ariel », qui est un autre nom pour Jérusalem. Dans ce message alarmant, il est précisé ce qui suit : « C’est de l’Éternel des armées que viendra le châtiment, Avec des tonnerres, des tremblements de terre et un bruit formidable, » (Esaïe 29:6).
Peu avant sa mort, Jésus a donné plusieurs avertissements solennels prophétisant des événements terrifiants et terribles qui précèderont Son retour. Il inclut parmi eux le fait qu’il y « aura de grands tremblements de terre, et, en divers lieux, des pestes et des famines ; il y aura des phénomènes terribles, et de grands signes dans le ciel. » (Luc 21:11, c’est nous qui soulignons tout au long)
Il avertit également qu’il y aura des turbulences avec le « bruit de la mer et des flots, » (Luc 21:25). Cela peut faire référence aux tsunamis titanesques à venir.
Jérusalem ne sera pas la seule zone du globe à souffrir des tremblements de terre mortels au moment de la fin. Les plus grands ébranlements de la planète depuis que l’homme existe feront qu’elle tremblera entièrement. La réaction des êtres humains sera rien de moins que la panique absolue : « On entrera dans les cavernes des rochers et dans les profondeurs de la poussière, Pour éviter la terreur de l’Éternel et l’éclat de sa majesté, Quand il se lèvera pour effrayer la terre. » (Esaïe 2:19) Il se peut qu’il y ait de multiples séismes qui suivront ce qu’Esaïe décrit. Mais il y aura un tremblement de terre final qui sera plus grand que tous les autres.
L’apôtre Jean nous a donné un aperçu de cela à travers une vision dans le livre de l’Apocalypse. Ceci surviendra en conjonction avec la grande bataille finale, communément (mais à tort) connue comme la bataille d’Armageddon, qui opposera les forces de Jésus- Christ à celles qui oseront se soulever dans une rébellion contre Lui lors de Son arrivée.
Cela fait partie de la septième coupe de la colère de Dieu qui doit être versée : « Et il y eut des éclairs, des voix, des tonnerres, et un grand tremblement de terre, tel qu’il n’y avait jamais eu depuis que l’homme est sur la terre, un aussi grand tremblement…Et toutes les îles s`enfuirent, et les montagnes ne furent pas retrouvées. » (Apocalypse 16:18-20) Pourquoi Dieu parle-t-Il à l’humanité par l’entremise de ces calamités horribles ? Parce que l’homme est en rébellion contre Lui. Nous avons adoré et adorons encore des idoles et d’autres faux dieux, au lieu du vrai Dieu (Esaïe 2:7-8).
Ce monstrueux tremblement de la planète incitera les hommes à rejeter leurs idoles d’argent et d’or (verset 20). Le culte des idoles n’est pas limité à l’adoration de l’une d’entre elles. Il comprend l’amour de l’argent et bien des choses que l’argent peut acheter. Il peut inclure une convoitise excessive et démesurée pour n’importe quoi, car la convoitise est une idolâtrie (Colossiens 3:5). Nous devons tenir compte des avertissements de la Bible et nous détourner de nos péchés !
Que devriez-vous faire ?
Peu importe l’année, les géophysiciens enregistrèrent des milliers de tremblements de terre ; plus de 21.000 se sont produits en 2010. La plupart d’entre eux étaient faibles et n’ont pas fait de dégâts. Les plus gros peuvent générer des dommages épouvantables, et ceux qui se produisent dans les océans peuvent déclencher des tsunamis catastrophiques.
Les hommes essaient de protéger la vie et les biens contre ces forces puissantes. Ils construisent des digues pour parer les mouvements des courants océaniques. Le Japon avait construit une digue de presque 10 mètres de haut près de Fukushima sur l’île de Honshu. Pourtant, inexorablement, elle ne fut pas capable d’arrêter le mur d’eau.
Aucune planification, compétence ou construction ne peut arrêter une force qui peut déplacer la planète, en secouant le sol même sur lequel nous nous trouvons. Finalement, la seule délivrance est de se tourner vers l’Éternel et de se placer dans les mains du seul Être qui peut vraiment nous sauver – Dieu vivant et Tout-puissant.