Les souffrances
leur origine et pourquoi elles vont cesser
La Bible déclare que Dieu a créé les êtres humains à Son image, et qu’Il leur a confié le privilège de gérer, de « dominer » et d’« assujettir » le restant de Sa création terrestre (Genèse 1:26-28). Or, nous constatons que maints aspects de la vie humaine, ici-bas, échappent encore à notre contrôle.
Les souffrances humaines en constituent un exemple flagrant. Qu’un Dieu plein d’amour et omnipotent, et c’est là la description que la Bible donne de Lui, permette tant de souffrances et d’angoisses rend perplexes bien des penseurs. On va même jusqu’à se servir de toutes ces horribles souffrances comme justificatif de l’absence d’un Créateur.
Il ne faut pas perdre de vue que ces souffrances sont venues s’inscrire dans l’équation humaine quand l’Éternel a créé des êtres libres d’agir à leur guise, capables de choisir entre le bien et le mal. Il aurait pu créer des automates programmés d’avance et incapables de s’égarer. Néanmoins, privées de liberté de choix, ces créatures auraient été incapables de se lier avec Dieu ; alors que c’est ce qu’Il désirait, tout comme nous souhaitons avoir des rapports avec d’autres êtres humains.
Tant de souffrances résultent des mauvais choix que font les gens du libre arbitre qui leur est accordé. Ils se font souffrir et en affligent aussi d’autres et, pour le moment, Dieu nous laisse apprendre d’importantes leçons de notre dure expérience. Citons deux exemples bibliques montrant que le Tout- Puissant permet que l’on s’instruise des conséquences de nos actes.
« La paresse fait tomber dans l’assoupissement, et l’âme nonchalante éprouve la faim » (Proverbes 19:15). « Celui que la colère emporte doit en subir la peine; car si tu le libères, tu devras y revenir » (Proverbes 19:19).
Un principe biblique-clé résume l’enseignement de ces deux exemples : « Ne vous y trompez pas: on ne se moque pas de Dieu. Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi » (Galates 6:7).
La guerre est le meilleur exemple prouvant que l’on récolte ce que l’on a semé. Des millions d’êtres humains ont été blessés ou tués, voire systématiquement assassinés, dans les guerres. Prenons le cas d’un exemple moderne.
Dans la première moitié du XXe siècle, les subterfuges flagrants et la soif maladive du pouvoir d’Adolphe Hitler ont conduit à la tragédie de la IIe Guerre mondiale. L’un des chapitres les plus sombres de ce conflit a été l’extermination préméditée par les nazis, de 6 millions de Juifs (l’Holocauste). Le génocide qu’il a déclenché est un exemple classique de l’inhumanité de l’homme pour ses semblables.
Voila bien un exemple historique qui ne nous fournit qu’un échantillon de l’angoisse, des souffrances et de l’hécatombe indescriptibles que certains choix et comportements humains peuvent provoquer. Aucune période de l’histoire n’a été exempte de ce genre d’affliction ayant souvent lieu à une échelle inimaginable.
Comment le monde en est-il venu à s’enliser à tel point dans la souffrance ? Et comment Dieu a-t-Il l’intention d’y remédier ?
Le séducteur suprême
Celui ayant contribué le plus aux souffrances humaines est l’un des premiers êtres mentionnés dans la Bible. Prenant l’apparence d’un serpent rusé, il est l’architecte suprême de la tromperie et de l’illusion. Dieu lui donne un nom qui lui va bien ; étant devenu l’Adversaire (Satan), il accuse et critique. Le diable exerce en effet une influence énorme sur le monde, et cela, à de nombreux niveaux.
La Bible le qualifie de « prince de ce monde », de « prince de la puissance de l’air » et de « dieu de ce siècle » (Jean 12:31 ; Ephésiens 2:2 ; 2 Corinthiens 4:4). Comment cet être aussi pervers a-t-il vu le jour ?
Quand Dieu s’adressa au patriarche Job, Il fit allusion à l’époque lointaine où Il créa notre planète : « … je fondais la terre » (Job 38:4).Il précisa que : « tous les fils de Dieu [les anges] poussaient des cris de joie » (Job 38:7). Dieu avait donc créé les anges avant de fonder la terre.
Or, l’un de ces êtres angéliques se rebella contre son Créateur. Par ses diffamations, il convainquit un tiers des anges de le suivre et de devenir, eux aussi, les ennemis de l’Éternel (Apocalypse 12:4). Du fait de leur rébellion, « le dragon [Satan, qui séduit toute la terre – Apocalypse 12:9] et ses anges combattirent, mais ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne fut plus trouvée dans le ciel ».
La raison pour laquelle le Tout-Puissant nous a seulement donné une vie temporaire dans ce corps physique, fait de chair, est de nous donner le temps de développer en nous Son propre caractère.
Ceux qui réussissent à développer en eux un caractère intègre recevront le don de la vie éternelle en tant que famille perfectionnée formée des fils et des filles de Dieu (Éphésiens 3:14-19 ; 2 Corinthiens 6:17-18). Ceux qui acceptent le don du salut grâce au sacrifice expiatoire et à l’aide spirituelle de Jésus- Christ, recevront un pouvoir supérieur à Satan et à ses cohortes d’anges déchus. En effet, comme l’a dit Paul : « Ne savez-vous pas que nous jugerons les anges? Et nous ne jugerions pas, à plus forte raison, les choses de cette vie? » (1 Corinthiens 6:3).
À travers toute la Bible, il est question de l’antagonisme de Satan à l’égard du plan de salut de l’humanité. Il est animé d’une haine féroce, sachant ce que Dieu a prévu pour nous. Voilà au moins une raison pour laquelle Satan et ses démons essaient continuellement de détourner les êtres humains de la vérité divine. Ils ne veulent pas que le plan divin pour les êtres humains réussisse ; aussi s’y opposent-ils activement.
L’un des outils les plus efficaces de Satan est la séduction. Comme le révèle l’Écriture, « le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan […] séduit toute la terre » (Apocalypse 12:9). Ses supercheries colossales ont poussé l’humanité à le suivre, lui, plutôt que le vrai Dieu. C’est de ces dernières, entre autres, que provient la souffrance causée par le péché.
Les gens sont aveuglés, endurcis
Cette situation a débuté avec Adam et Ève, qui choisirent de suivre Satan plutôt que Dieu. L’Éternel leur avait accordé la liberté de choix, tout comme à nous. Dans le temps présent, notre Père céleste n’a pas jugé utile d’ouvrir l’esprit de la plupart des gens pour leur faire comprendre la teneur d’un tel choix.
La nature de l’homme ne cesse de faire obstacle à la relation que tous les êtres humains de tous pays doivent avoir avec leur Créateur. Cela est dû aux pressions que nos impulsions et nos désirs humains égocentriques exercent sur les choix que nous faisons.
Comme l’apôtre Paul l’expliquait aux chrétiens de l’ancienne ville d’Éphésiensèse, « nous tous aussi, nous étions de leur nombre, et nous vivions autrefois selon les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et de nos pensées, et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres » (Éphésiens 2:3). De ce fait, nous vivons d’une manière typiquement égoïste.
Paul expliqua en outre aux chrétiens de Rome : « L’affection de la chair, c’est la mort, tandis que l’affection de l’esprit, c’est la vie et la paix; car l’affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu’elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, et qu’elle ne le peut même pas. Or ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire à Dieu » (Romains 8:6-8). Les pulsions charnelles séduisantes de l’être humain sont très puissantes.
L’« Esprit » dont parle ici Paul quand il fait allusion à « l’affection de l’esprit » est le Saint-Esprit. Il en parle ailleurs comme n’étant « pas un esprit de timidité […] mais un esprit de force, d’amour et de sagesse » (2 Timothée 1:7).
Il dit en outre à ceux qui se consacrent pleinement aux enseignements divins : « C’est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir » (Philippiens 2:13). Le Saint-Esprit est la puissance divine qui permet aux serviteurs de Dieu de reconnaître et de subjuguer les tendances égoïstes et néfastes de la chair.
Ce que sous-entend Paul est clair : Sans l’aide divine – sans l’aide du Saint-Esprit – aucun être humain n’est capable de bien comprendre et d’appliquer convenablement les principes d’amour et de comportement responsables qu’enseignent les Écritures. Sans cette aide, on continue à contribuer à sa misère, à ses souffrances et à celles d’autrui.
Les motivations naturelles de tous les êtres humains sont un mélange de bien et de mal – ce dernier ne cessant de gâcher le bien. C’est ce que Paul décelait en lui, et c’est ce qui doit changer en chacun d’entre nous (lire « La description que Paul donne de ses idées avant sa conversion »).
Comme il l’a d’ailleurs expliqué, « il est écrit: Il n’y a point de juste, pas même un seul; nul n’est intelligent, nul ne cherche Dieu ; tous sont égarés, tous sont pervertis ; il n’en est aucun qui fasse [toujours] le bien, pas même un seul » (Romains 3:10-12).
Cela, le prophète Jérémie l’a clairement expliqué : « Je le sais, ô Eternel! La voie de l’homme n’est pas en son pouvoir; ce n’est pas à l’homme, quand il marche, à diriger ses pas. Châtie-moi, ô Eternel! Mais avec équité, et non dans ta colère, de peur que tu ne m’anéantisses » (Jérémie 10:23-24).
Tout comme Jérémie, reconnaître que nous avons besoin d’être guidés et corrigés par Dieu, représente la première étape pour réellement comprendre Dieu et Ses enseignements.
Les conséquences de l’endurcissement humain
Quand Paul décrit la mentalité des gens de son temps, cela s’applique à l’humanité dans son ensemble : « Ils ont l’intelligence obscurcie, ils sont étrangers à la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur coeur. Ayant perdu tout sentiment, ils se sont livrés à la dissolution, pour commettre toute espèce d’impureté jointe à la cupidité » (Éphésiens 4:18-19).
À la base de toutes ces motivations, se situe un égoïsme qui déforme le raisonnement des gens et qui influence leurs choix. Des millions de gens fument, bien que conscients de la nocivité du tabac. Ce qui débute par un simple choix devient souvent une addiction dont on ne peut se débarrasser.
Ces dépendances constituent la partie immergée de l’iceberg que représentent les choix humains néfastes menant à la souffrance, et pour lesquels on blâme souvent Dieu injustement. Et elles illustrent en outre la raison pour laquelle la dureté de coeur des êtres humains est un tel obstacle à un changement significatif dans la bonne direction.
Il est intéressant de noter que dans la Bible, le mot « coeur » fait rarement allusion à l’organe qui pompe le sang dans notre corps. Bien plus souvent, il fait allusion à notre état d’esprit, à notre manière de raisonner et à nos sentiments, notamment aux motivations qui affectent nos choix et nos actes. À présent, le « coeur » des êtres humains, leur état d’esprit, est tel qu’il réagit aux lois divines avec incrédulité et hostilité, ne comprenant pas qu’elles définissent l’amour que tous les êtres humains devraient avoir les uns pour les autres.
Les motivations naturelles de tous les êtres humains sont un mélange de bien et de mal – ce dernier ne cessant de gâcher le bien.
Cet état d’esprit hostile va exister jusqu’au retour de Jésus-Christ. Dieu laisse à présent l’humanité récolter ce qu’elle sème. Il laisse tous les êtres humains et les nations essayer n’importe quel style de vie, quelque soit son degré d’opposition à Ses principes.
Il a aussi prévu une époque où Jésus- Christ va revenir sur terre et y établir un gouvernement mondial divin qui obligera les êtres humains à appliquer Ses principes et à changer leur mentalité. D’énormes changements auront alors lieu au niveau des rapports entre l’Éternel et tous les peuples de la terre. Chaque individu apprendra à raisonner en se basant sur les principes de notre Créateur, et qui sont enseignés dans la Bible.
À cette époque-là, « des peuples s’y rendront en foule, et diront: Venez, et montons à la montagne de l’Eternel, à la maison du Dieu de Jacob, afin qu’il nous enseigne ses voies, et que nous marchions dans ses sentiers. Car de Sion sortira la loi, et deJérusalem la parole de l’Eternel » (Ésaïe 2:3). Les attitudes et les idées des gens du monde entier seront différentes.
Les diverses étapes du plan de sauvetage divin
La Bible révèle que ces changements se produiront lors de deux périodes distinctes. La première débutera au retour de Jésus- Christ sur terre lorsqu’Il en deviendra le Roi des rois. La seconde aura lieu mille ans plus tard, avec la résurrection de tous les êtres humains ayant vécu au fil des siècles et étant morts sans avoir établi avec Dieu une relation basée sur l’obéissance envers Lui.
Lors du retour du Christ, il y aura des millions de survivants épuisés et meurtris ayant traversé l’époque de détresse prophétisée pour le temps de la fin et qui « sera si grande qu’il n’y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura jamais » (Matthieu 24:21). C’est avec ces gens-là, et avec leurs enfants, que débutera la première transformation massive du comportement et du caractère humain, et cette véritable métamorphose se poursuivra pendant mille ans.
Qui secondera Jésus-Christ pour mettre en oeuvre ces changements promis ? « Heureux et saints ceux qui ont part à la première résurrection! La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et ils régneront avec lui pendant mille ans » (Apocalypse 20:6).
Ceux qui seront ressuscités à la vie éternelle lors de cette « première résurrection » aideront le Christ à enseigner et à transformer les êtres humains disposés à modifier leur mentalité et leur mode de vie. Avec les conditions idéales qui régneront à cette époque-là, la plupart des êtres humains se repentiront, capituleront devant Dieu, se soumettront à Lui et recevront avec joie Son Saint-Esprit.
Étant donné que seuls les serviteurs de Dieu spirituellement convertis seront ressuscités des morts lors de la première résurrection, qu’adviendra-t-il des autres morts ?
Ce qui suit : « Les autres morts ne revinrent point à la vie jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis » (Apocalypse 20:5). Le fait qu’ils vont revivre est capital. Ils feront partie du second groupe devant être rééduqués et se voyant offrir la possibilité de comprendre et d’avoir le coeur et la mentalité transformés.
À cette époque-là, les milliards d’êtres humains qui auront vécu, et seront morts, sans avoir – ou si peu – compris la raison de leur mentalité égoïste et le plan divin, seront ressuscités et recevront l’occasion merveilleuse de réformer leurs voies et leurs idées.
C’est de cela qu’a parlé l’apôtre Pierre quand il a déclaré : « Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance » (2 Pierre 3:9).
Le plan divin comprend deux époques majeures – une débutant au Second Avènement du Christ, et une autre mille ans plus tard – rendant possible cette merveilleuse réalité.
La leçon de l’issue des mauvais choix
Dans chaque personne disposée, Dieu accomplit Son plan magistral de manière à accorder la plus haute priorité au développement des mêmes traits de caractère et de maîtrise de soi, que Lui et Son Fils Jésus- Christ ont dans leur manière de penser, leurs choix et leurs actes. Lors des diverses étapes de Son plan, ceux qui s’engagent de leur plein gré à Lui obéir recevront la vie éternelle en tant que Ses enfants glorifiés. Le pardon de leurs péchés grâce au sacrifice de Jésus-Christ représente un aspect crucial de ce plan.
Mais il y a un autre aspect, très important lui aussi, et au niveau de l’édification en nous du caractère divin, qui consiste pour nous à apprendre à aimer Dieu et Ses voies plus que tout. Or, pour ce faire, nous devons apprendre par notre propre expérience que le chagrin et la souffrance résultent du péché – du rejet des voies divines.
Nous devons tous apprendre qu’elle folie il y a à choisir nos propres voies, lesquelles reflètent fréquemment les voies de Satan, au lieu de décider d’obéir à Dieu et à Sa voie. L’Éternel veut que nous comprenions que tout changement opéré dans nos vies au profit de l’obéissance à Ses lois apporte des améliorations à celles-ci, alors que toute action nous éloignant de Ses lois apporte des conséquences néfastes, voire désastreuses, y compris, bien souvent, la souffrance.
C’est effectivement pour cela qu’il y a tant de souffrances dans le monde à présent. Dieu veut que l’homme apprenne où mènent les mauvais choix et la mauvaise façon de vivre, afin qu’il n’ait plus jamais envie d’y revenir.
La fin des souffrances
Dès le départ, le plan à long terme de Dieu a toujours été de Se préparer des fils et des filles à qui Il puisse accorder la vie éternelle en tant que Ses enfants glorifiés.
Mais Il a d’abord créé l’homme mortel, destructible. Ce faisant, Il S’assurait que la vie éternelle ne serait pas accordée à ceux qui, même dans les meilleures circonstances s’obstineraient à refuser d’accepter Sa loi qui définit l’amour. En effet, « toute la loi est accomplie dans une seule parole, dans celle-ci : Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Galates 5:14).
Quand le plan divin sera réalisé, il n’y aura plus de souffrance !
Voici la description que donne l’apôtre Jean du résultat final : « Puis je vis [dans une vision divine] un nouveau ciel et une nouvelle terre; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus [...] Et j’entendis du trône une forte voix qui disait: Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux.
« Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. Et celui qui était assis sur le trône dit: Voici, je fais toutes choses nouvelles. Et il dit: Ecris; car ces paroles sont certaines et véritables » (Apocalypse 21:1-5).
Paul comprenait le merveilleux plan de miséricorde divine. Et il a fait, sous l’inspiration divine, une déclaration significative qui devrait nous aider à comprendre pourquoi Dieu permet la souffrance dans le temps présent. Et nous devrions pouvoir nous faire l’écho de ses propos : « J’estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous. Aussi la création attendelle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu.
« Car la création a été soumise à la vanité, non de son gré, mais à cause de celui qui l’y a soumise, avec l’espérance qu’elle aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu.
« Or, nous savons que, jusqu’à ce jour, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l’enfantement. Et ce n’est pas elle seulement; mais nous aussi, qui avons les prémices de l’Esprit, nous aussi nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps » (Romains 8:18-23).
Puisse Dieu hâter ce jour ! L’époque où l’humanité entière va connaître cet avenir merveilleux où toute souffrance aura disparu !