Avant les années 60 et la révolution sexuelle destructrice des valeurs morales traditionnelles, on croyait généralement que la relation sexuelle idéale était un lien romantique particulier entre époux. À présent, si l’on en croit les publicités pour les produits vantant les exploits, il semble que l’on attache aux performances sexuelles l’importance d’une compétition sportive. La révolution des moeurs était supposée nous libérer de notre sentiment de culpabilité et nous débarrasser d’idées vieux jeu sur la sexualité humaine ; nous diriger vers un univers agrémenté de fantasmes et d’interminables frissons d’extase. Plusieurs décennies ont passé, et la débauche sexuelle est loin d’avoir rempli ses promesses. De bien tristes résultats Ladite révolution n’a pas libéré les femmes ; leurs relations ne se sont guère améliorées ; véritable chambardement d’habitudes et de données, elle a établi tant au niveau masculin que féminin une nette distinction entre le sexe et l’engagement. On passe dorénavant d’un partenaire à l’autre sans se sentir personnellement responsable de ses actes et sans s’attacher ou vraiment se lier au niveau sentimental. Les mères célibataires savent combien il est difficile d’élever seules leurs enfants. Et puis pèse la menace des maladies sexuellement transmissibles (MST) rebaptisées IST (infections sexuellement transmissibles).

À titre d’échantillon, selon FHI (Family Health International), en France, en 2008, sept IST sur dix étaient décelées chez les jeunes de 15 à 24 ans. Dans le monde, 33 millions de personnes étaient séropositives (porteuses du virus de l’immunodéficience humaine). En Suisse, entre 1995 et 2005, le nombre des MST a plus que doublé (www.20min.ch/ro/news/suisse/story). En Belgique, une augmentation marquée (50%) d’incidence de VIH parmi les jeunes entre 15 et 24 ans a été observée au début des années 2000. Ces chiffres sont si aberrants qu’il devient difficile d’en mesurer la portée, à moins d’être atteint soi-même d’une infection transmissible.

Quels déchirements avez-vous connus ? Combien de vos relations se sont brisées ? Après avoir eu des rapports sexuels qui, loin de vous avoir ravi, vous ont rempli d’amertume et de désespoir, avez-vous abandonné tout espoir de connaître un jour le grand amour et d’être heureux avec elle ou lui le restant de vos jours ?

Ladite « révolution » n’a pas libéré les femmes ; leurs relations ne se sont guère améliorées ; véritable chambardement d’habitudes et de données, elle a établi tant au niveau masculin que féminin une nette distinction entre le sexe et l’engagement.

Si vous voulez sortir de ces dures vicissitudes sexuelles de notre société moderne, vous devez à tout prix faire preuve de fermeté et vous fixer de nouveaux critères. Et cela débute par une prise de conscience, de votre part, du dessein magistral accompli par votre Créateur et du mystère merveilleux de la sexualité humaine.

Dieu nous a créé parce qu’Il veut avoir des enfants, des fils et des filles. C’est pour devenir Ses enfants que nous sommes nés. Il nous a fait uniques, nous a donné des talents et des traits de caractère qui nous sont propres. En acceptant la voie de votre Créateur et en abandonnant des styles de vie destructifs, vous découvrirez que la sexualité humaine surpasse, et de loin la simple procréation ou d’agréables plaisirs.

Le mariage est l’une des premières institutions dont Dieu a fait don à l’humanité, et la sexualité humaine a été conçue de manière à devenir une relation merveilleuse dans le contexte conjugal. Si vous voulez changer de vie et découvrir comment avoir un mariage durable, rempli d’amour, et engagé, vous devez commencer par fuir la foire du sexe et adopter une attitude chaste, évitant à tout prix toute activité sexuelle en dehors du mariage.

Par où commencer ?

Est-ce à dire qu’il vous faille fuir le monde et devenir un reclus ? Que vous vous consacriez dorénavant à une existence dénuée d’intérêt dans une abstinence totale ? Réfléchissez. On poursuit généralement ses études pendant une douzaine d’années, puis de quatre à huit ans pour se lancer dans sa carrière. Que diriez-vous de consacrer une fraction de votre temps à vous préparer au mariage ? On se marie généralement en sachant mieux comment s’occuper d’un chien ou d’un chat que comment réussir sa vie conjugale.

Les unions heureuses ne sont pas fortuites. L’échec du mariage n’affecte pas seulement les conjoints mais aussi leurs enfants. L’une des causes principales de la pauvreté en occident touche les mères célibataires s’efforçant d’élever seules leurs enfants.

Vous pouvez évidemment continuer à fréquenter les mauvais endroits, et il se peut que vous n’attrapiez pas le sida ou une gonorrhée, ou – pour vous mesdames – que vous ne tombiez pas enceintes. Mais dites-vous bien que les cicatrices émotionnelles laissées par ce style de vie sont tout aussi dévastatrices. Trop de déchirements, trop de rencontres superficielles, trop de lendemains angoissés… finissent par vous passer l’envie d’avoir une relation qui en vaille vraiment la peine.

Les seuls rapports sans risque sont ceux ayant lieu entre conjoints mariés se consacrant l’un à l’autre pour la vie. De nos jours, cela peut sembler bien niais, mais rappelez-vous que vous ne pouvez pas résoudre vos problèmes avec les « solutions » auxquelles vous êtes habitué car, en procédant ainsi, vous affronterez les mêmes déboires.

Vous pouvez effectuer des changements

Si vous voulez connaître une relation durable, aimante, de toute une vie, il va vous falloir agir différemment. Fuyez la débauche sexuelle. Découvrez le dessein que Dieu a pour vous. Étudiez votre Bible et apprenez en quoi consiste un mariage réussi.

Si des remords vous hantent à la suite d’un avortement, ou pour avoir adopté de mauvaises pratiques sexuelles, ou si vous souffrez d’une maladie – avec le sentiment de honte qui l’accompagne souvent – vous pouvez néanmoins décider de changer.

Le retour à la chasteté n’est pas un slogan dégénéré et peu réaliste. Vous devez bien vous dire que votre style de vie a été destructif et s’est opposé à la manière de vivre, prévue par votre Créateur. Implorez Son pardon ; vous pourrez ensuite prendre un nouveau départ, comme tout enfant de Dieu qui se respecte. Vous pouvez devenir disciple de l’Être le plus extraordinaire que le monde ait porté, Jésus-Christ, ne vous contentant pas de croire, mais de devenir l’un de Ses disciples à part entière, un étudiant dévoué adoptant et chérissant Ses enseignements.

Dieu est l’Auteur du mariage, et de la relation au sein de ce dernier, et Il nous l’offre. Il n’a jamais été dans Ses intentions de limiter la sexualité à la seule procréation. Il a prévu qu’elle s’inscrive dans le contexte d’une relation unique remplie d’affection entre mari et femme.

Êtes-vous prêt à vous consacrer à ce que Dieu veut pour vous, et à connaître le vrai bonheur ?