Le crépuscule des empires
L’historien Arnold Toynbee (1889-1975) avait analysé la naissance et la chute des civilisations. Dans son oeuvre en 12 volumes – son Étude de l’histoire – il avait examiné 21 grandes civilisations. De toutes, l’Amérique est la seule qui, jusqu’à présent, n’ait pas disparu.
Si l’on effectuait un sondage auprès d’Américains pour savoir s’ils prévoient la chute de leur nation, la plupart d’entre eux répondraient sans doute passionnément par la négative.
Une telle réaction ne surprendrait pas. Les citoyens de plusieurs des grands empires du passé affichaient un même déni. Y a-t-il des leçons à tirer de l’histoire ?
L’Amérique, en tant que nation, a quasiment 250 ans. Est-elle en déclin ? Rome, une monarchie devenue république, puis empire, fut l’une des civilisations les plus durables du passé. Elle régna pendant plus de 12 siècles. Et pourtant, elle implosa.
Peu avant la chute de l’Empire romain d’Occident, en 476 de notre ère, que pensaient les Romains de leur situation ? L’auteur Bryan Ward-Perkins nous le dit : « Les Romains, avant la chute [de leur empire] étaient convaincus, comme les [Américains] que leur monde allait durer indéfiniment, que pratiquement rien n’allait changer » (The Fall of Rome, 2006, p. 183).
Or, quelques décennies avant sa chute, en 410 de notre ère, le puissant empire fut humilié, Rome fut pillée par une armée de « barbares » germaniques. Fort significative est la remarque d’un individu ayant vécu à cette époque-là : « Claudien, poète de la cour, écrivit peu avant le pillage de la ville par les Visigoths : « La puissance de Rome n’aura pas de fin » (Cullen Murphy, Are We Rome ?, 2007, p. 31).
Sommes nous à même de discerner certains parallèles, entre l’Amérique et la Rome ancienne ? La situation actuelle des Etats-Unis présage-t-elle leur imminente destruction ? Il semblerait que plusieurs auteurs y aient sérieusement songé.
Les historiens ont identifié diverses causes responsables de la chute de Rome ; l’un d’eux en a identifié … 210, certaines plausibles, d’autres beaucoup moins.
À l’instar de nombreux empires, la chute de Rome fut précipitée par une grave crise financière. « Les dépenses militaires étaient, et de loin, les plus grosses dépenses dans le budget impérial » (Ward Perkins, p. 41).
L’armée était financée par le prélèvement d’impôts. Il n’existait aucun dispositif, dans le système romain, permettant de la financer au moyen d’emprunts gouvernementaux. Au Ve siècle, quand des armées hostiles envahirent son territoire, Rome ne fut pas en mesure de se défendre convenablement, manquant de revenus suffisants issus du prélèvement d’impôts. Le saccage des armées barbares affecta considérablement son économie, réduisant considérablement ses revenus au moment où l’on en avait le plus besoin.
On a également pu lire : « Il n’existait aucun moyen évident d’augmenter les revenus rapidement et de manière significative … Par conséquent, vers l’an 400, il est peu probable qu’il y ait eu suffisamment de fonds pour entretenir une armée surmultipliée, après les augmentations d’impôts prélevés cent ans plus tôt pour financer les nouvelles forces sur le front perse » (Peter Heather, The Fall of the Roman Empire, 2006, p. 447-448).
Ces dernières décennies, l’Amérique s’est considérablement endettée pour financer l’essentiel de ses dépenses. D’après les données fournies par le site Internet de la Maison Blanche, le 5 janvier 2009, la dette nationale s’élevait à plus de $10 billions et augmentait de pratiquement $100 000 par seconde.
Trente pour cent des dépenses financées par les revenus généraux du gouvernement américain sont consacrés à la défense.
Les dépenses militaires ne cessent d’augmenter depuis 2001, année où les Etats-Unis ont lancé leur campagne antiterroriste. Le chiffre officiel du budget américain de la défense est de $516 milliards, mais certaines sources estiment qu’il s’agit en fait d’au moins $1,1 billion.
« Toutes les leçons de l’histoire nous apprennent que l’absence de discipline économique détruit les nations ».
Les dépenses augmentent surtout du fait des guerres en Irak et en Afghanistan, qui ne font même pas, officiellement, partie du budget du ministère de la Défense. À la fin de 2008, les dépenses encourues par la guerre en Irak, à elle seule, dépassaient les $580 milliards, soit plus de $341 millions par jour ; $4 681 par famille et $1 721 par citoyen.
L’Amérique, soucieuse d’assurer la sécurité de nombreuses nations, en plus de mener ses propres guerres, subventionne plusieurs pays. Ses dépenses militaires équivalent à la somme des dépenses militaires des 15 autres principaux pays du monde réunis. Bien qu’elle soit la plus grande puissance économique du monde, elle fournit une protection militaire au Japon et à l’Allemagne.
Les engagements de Rome finirent par être financièrement ruineux. « Rome s’était surmenée … Le coût du maintien de la Pax Romana, la paix romaine, dans la plupart des régions du monde connu s’avéra exorbitant, même pour les énormes ressources du puissant empire … Le coût de son gigantesque programme militaire n’était pas le seul de ses soucis » (Daniel Mannix, The Way of the Gladiator, 2001, p. 3).
À l’instar de la Rome ancienne, les engagements financiers des Etats-Unis pèsent lourd dans la balance.
« L’Amérique était le pays qui accordait le plus de crédits aux autres nations du monde ; à présent, elle est le pays le plus endetté du globe ».
Les intérêts accumulés par la dette nationale dévorent, à eux seuls, 19% des revenus du pays. Un plan de sauvetage exorbitant pour le monde des finances a été approuvé en octobre 2008. En février 2009, le Congrès a approuvé un plan encore plus exorbitant destiné à « stimuler » l’économie américaine en perte de vitesse.
De l’avis de certains experts financiers, le déficit budgétaire ainsi créé s’élèverait à quelque $2 billions – soit plus de 4 fois le montant des déficits récents. Dans l’édition londonienne du 3 janvier 2009 du Times, on a pu lire l’avertissement suivant : « Même s’il ne s’en rend pas encore compte, le président américain élu a été désigné pour gérer le déclin de son pays » (Matthew Parris, Rusty Superpower in Need of Careful Driver ; c’est nous qui soulignons).
De plus, cela ne tient même pas compte de la menace posée par les problèmes énormes liés au financement de la Sécurité Sociale, de l’assurance et des soins médicaux de dizaines de millions de « baby-boomers » (personnes nées juste après la dernière Guerre mondiale) s’apprêtant à prendre leur retraite. On a calculé qu’avec ces charges pour lesquelles aucun fond à part n’est disponible, la dette nationale des Etats-Unis s’élèverait, en fait, à plus de $50 billions, soit, en moyenne, l’équivalent d’½ million de dollars par famille.
L’Amérique dépense à tel point qu’elle s’enlise dans une faillite nationale. En 2004, Peter Peterson, un ancien président de la Banque de Réserve Fédérale de New York a écrit : « Autrefois, l’Amérique était le pays qui accordait le plus de crédits aux autres nations du monde ; à présent, elle est le pays le plus endetté du globe … nous dépendons de $2 milliards d’emprunts étrangers par jour ouvrable. Si les pays prêteurs perdaient confiance, un atterrissage forcé mouvementé aurait lieu » (Running on Empty, page de couverture).
Pourtant, les responsables ne semblent pas trouver cela inquiétant. Aux dires, par exemple, de l’ancienne administration, « le président Bush [aurait déclaré que] le déficit n’équivaut qu’à des chiffres couchés sur du papier. Et le vice président Cheney [aurait prétendu que], comme l’a démontré Reagan, « les déficits importent peu » (ibid.).
Or, les dépenses à outrance et l’insouciance fiscale finissent par avoir des conséquences catastrophiques. Comme l’a résumé le commentateur culturel Jim Nelson Black : « Toutes les leçons de l’histoire nous apprennent que l’absence de discipline économique détruit les nations » (When Nations Die, 1994, p. 55).
Une décadence culturelle – au niveau familial et moral
La vie à Rome n’était certes pas exempte de problèmes. Aux jours de la république, les hommes jouissaient de droits que n’avaient pas les femmes ; le statut de ces dernières était nettement inférieur à celui de l’autre sexe. Néanmoins, pendant cette période, contrairement à plus tard, sous l’Empire, les valeurs morales étaient élevées et l’on accordait beaucoup d’importance à la vie familiale.
L’historien connu Will Durant offre la description suivante de la vie des couples et des moeurs sexuelles des citoyens de Rome : « Du début jusqu’à la fin […] les moeurs sexuelles du commun des mortels demeurèrent inchangées : grossières et sans restrictions, mais guère incompatibles avec la réussite familiale. Dans les trois classes, il était exigé des jeunes femmes qu’elles soient vierges …
« Le premier divorce enregistré dans l’histoire de Rome date de 286 avant notre ère ; une tradition douteuse prétend qu’aucun divorce ne se serait produit antérieurement, depuis la fondation de la cité » (The Story of Civilisation, vol. 3 : Caesar and Christ, 1971, p. 68-69).
Lors du règne du premier empereur, Auguste (27 av. notre ère – 14 de notre ère), même ce simulacre de moralité avait disparu. « Un grand nombre de Romains de naissance évitaient de se marier, préférant même les prostituées ou les concubines à un chapelet d’épouses. De ceux qui se mariaient, la plupart semblent avoir limité leurs familles en pratiquant l’avortement, l’infanticide … et la contraception » (p. 222).
Auguste souhaitait recréer les conditions régnant aux jours de la république, quand les critères moraux nationaux étaient plus élevés. Il décida d’agir. « Investi des pouvoirs qui lui avaient été conférés, en tant que censeur et tribun, Auguste promulgua … un certain nombre de lois … destinées à restaurer la moralité, le mariage, la fidélité, le parentage, et une vie plus simple » (p. 223).
Il ne réussit néanmoins pas à endiguer le flot de l’immoralité croissante, et les critères moraux civiques continuèrent à baisser. Les femmes romaines ne consentirent pas toutes à se vautrer dans la dépravation qui, antérieurement, avait été l’apanage des hommes, mais un certain nombre s’y livrèrent.
Comme l’a expliqué un autre historien, « Les femmes ne tardèrent pas à trahir le serment de fidélité qu’elles auraient dû jurer à leurs maris … Les « épigrammes de Martial [un poète] et les satires de Juvénal attestent de la fréquence de l’adultère …
« Les mariages malheureux ont dû être innombrables dans cette cité, où Juvénal comme par habitude, supplie un hôte qu’il a invité à dîner d’oublier à sa table les soucis l’ayant hanté tout le jour, notamment ceux causés par les allers et venues de sa femme qui a coutume de sortir à l’aube et de rentrer de nuit, les cheveux défaits et le feu aux joues et aux oreilles » (Jerôme Carcopino, Daily Life in Ancient Rome, 2003, p. 93-94).
À partir de ce moment-là, on assiste à une épidémie de divorces … Le mal a tendance à devenir endémique sous l’Empire » (p. 97)
« Et il ne faut pas s’imaginer que c’était toujours l’homme qui prenait les devants dans ces domaines. Les femmes, à leur tour, se débarrassaient de leur maris, les abandonnaient sans le moindre scrupule … Juvénal, sarcastique, montre du doigt l’un de ces cas : « Et la voilà qui domine sur son mari, ne tardant pas à abandonner son royaume, allant d’une maison à l’autre, faisant maints usages de son voile nuptial … Ainsi viennent s’ajoubnter au dit récit ses maris, qui seront huit en tout en l’espace de cinq automnes » (p.99).
Ce qui, dans une certaine mesure, avait fait la force de l’unité familiale dans la société romaine, avait cessé de l’être. « Le noble aspect du caractère s’était émoussé, dans la Rome du IIe siècle » (p. 79).
Au fil du temps, l’Empire allait s’engager dans un déclin continu, la corruption et l’absence de moralité le caractérisant atteignant des niveaux endémiques. « L’honnêteté et la noblesse de caractère disparurent ; l’immoralité sexuelle devint la norme, et s’ériger contre les excès et la corruption finit par passer pour de la trahison. Pour éliminer toute preuve de résistance envers leurs règlements, à partir de Néron, les empereurs romains firent appel à l’armée et à leur garde personnelle pour faire la police, démasquer l’opposition, puis punir les opposants » (Black, p. 75).
Les aspects moraux de la religion romaine sous toutes ses formes, qui avaient d’abord aidé à empêcher les côtés les plus sinistres et les plus méchants de la nature humaine de se matérialiser, perdirent à leur tour leur pouvoir. Il en résulta un déclin accru de la société en général, qui contribua à l’écroulement éventuel de Rome.
Comment se porte l’Amérique, en matière de moralité ?
Même si le niveau moral de l’Amérique n’est pas encore aussi bas que celui existant à Rome avant sa chute, il y a sujet de s’inquiéter.
D’après un communiqué du Ministère américain de la Santé, daté du 15 septembre 2008, en 2007 il y a eu 7,4 mariages pour 1 000 habitants, et 3,7 divorces pour le même nombre d’habitants. Ce qui équivaut à la moitié des mariages se soldant par un divorce. D’après la même source, en 2005, 35% de toutes les naissances étaient issues de mères célibataires.
Ce genre de statistiques révèle l’état spirituel et moral désastreux dans lequel se trouve un pays. La famille est le fondement de toute société équilibrée ; quand elle se désintègre, un déclin inévitable ne manque pas de s’amorcer.
La disparition de la famille va de pair avec le déclin de toute nation. Pour les Etats-Unis, et les autres nations occidentales connaissant les mêmes problèmes, ce n’est plus qu’une affaire de temps. Le taux des divorces et des familles monoparentales a atteint un niveau inquiétant.
Le prophète Ézéchiel a cité le vieux proverbe : « Les pères ont mangé des raisins verts, et les dents des enfants en ont été agacées ? » (Ézéchiel 18:2). Cela veut dire que tout choix a des répercussions sur les générations montantes. Dans le cas des divorces et des familles monoparentales, ces répercussions, ou ces conséquences, présagent une terrible catastrophe.
Les enfants du divorce
L’étude la plus utile, en Amérique, sur les répercussions du divorce sur la famille est issue d’une enquête relative aux effets à long terme (25 ans) sur les enfants de parents séparés.
C’est Dieu qui a donné à l’Amérique son territoire, ses richesses, ses ressources, et son statut de grande puissance. Et Il a le pouvoir de tout lui ôter.
Judith Waller Stein explique l’un des effets traumatisants du divorce : « Comme ils [les enfants impliqués dans l’enquête] l’ont expliqué de manière fort éloquente, ils ne connaissent pas les jeux insouciants, ni les embrassades ni les câlins empressés d’un être aimant, car, dans la famille en proie à un divorce, la vie est incroyablement difficile à gérer » (The Unexpected Legacy of Divorce, 2000, p. 296).
Elle poursuit : « Nous nous accordons tous sur le fait que les enfants élevés dans un foyer de divorcés ou de personnes remariées sont moins bien équilibrés une fois adultes que les enfants élevés dans des familles stables … Quand ils deviennent adultes, [le traumatisme de la séparation des parents] affecte leur personnalité, leur aptitude à faire confiance à quelqu’un, ce qu’ils attendent de leurs rapports, et leur aptitude à s’adapter au changement … Les enfants se sont vite rendus compte que la famille du divorcé a « des murs poreux » [garde ses accès ouverts], accueillant fréquemment de nouveaux amants, de nouveaux partenaires, ou des parents de rechange. Aucune de ces relations n’était facile pour qui que ce soit » (p. 297-298).
Les enfants issus de divorces qui se marient s’aperçoivent que leur union court de plus grands risques. Judith Waller Stein précise : « Face aux tensions normales d’un mariage, les adultes issus d’un divorce se trouvaient sérieusement désavantagés. Leurs angoisses envers les relations occupaient la place la plus importante dans leurs personnalités et subsistaient même quand ils avaient un mariage très réussi » (p. 300).
Waller Stein fait remarquer que l’adolescence « débute tôt dans les foyers de divorcés et que, par rapport aux jeunes élevés dans des familles stables, a davantage tendance à avoir des expériences sexuelles précoces pour les filles, et une consommation plus fréquente d’alcool et de drogue chez les filles comme chez les garçons » (p. 229).
Certaines des conséquences à se livrer à des expériences sexuelles, pour les filles comme pour les garçons, sont tragiques. « En fait, c’est parmi les jeunes qu’on enregistre la moitié des 19 millions de nouveaux cas de MST (maladies sexuellement transmissibles) dépistés chaque année … Chaque année, environ 750 000 jeunes filles deviennent enceintes » (U.S. News and World Report, 15 septembre 2008).
Si le Christ a déclaré que des restrictions rigides doivent être placées sur le divorce (Matthieu 19:3-9), il y a de bonnes raisons à cela. Il savait à quel point cette pratique est nocive ; à quel point la destruction des familles est comme un cancer pourrissant la société de l’intérieur. Ce cancer ronge l’Amérique [et notre beau pays de France, et les pays francophones] comme il rongeait la Rome ancienne.
Que nous réserve l’avenir ?
Posons-nous à nouveau la question : L’Amérique peut-elle chuter ? Pourrait-elle emprunter la voie de nations puissantes et d’empires du passé ?
Les statuts financiers des Etats-Unis, et leurs critères moraux, n’ont pas bonne allure. La situation peut-elle être inversée ? Leur chute est-elle inévitable ?
Il importe de se rappeler la manière dont les Romains voyaient leur situation, convaincus que l’Empire n’aurait pas de fin, qu’il était trop puissant pour chuter. Ils avaient tort, et leur optimisme insouciant ne fit rien pour enrayer leur déclin.
En fin de compte, c’est Dieu qui accorde aux nations le pouvoir de devenir influentes et de demeurer puissantes.
Vers la fin du VIIe siècle avant notre ère, un puissant empire surgit, centré à Babylone, et ayant pour roi Nebucadnetsar.
Dieu, par l’intermédiaire du prophète Daniel, fit savoir au puissant dirigeant que c’était Lui, le Tout-puissant, qui lui avait donné son royaume et sa gloire (Dan. 2:21). Nebucadnetsar dut apprendre une dure leçon qui allait menacer d’ébranler son royaume.
Plus tard, le siècle suivant, un successeur de ce royaume – Belschatsar – osa se moquer de la révélation que l’Éternel avait donnée à Nebucadnetsar (voir Daniel 5). Dieu renversa subitement le monarque, détruisant l’Empire Babylonien et son dirigeant.
C’est Dieu qui a donné à l’Amérique son territoire, ses richesses, ses ressources, et son statut de grande puissance. Et Il a le pouvoir de tout lui ôter. En fait, d’après les prophéties bibliques, c’est précisément ce qu’Il S’apprête à faire.
Qu’allez-vous faire ?
Les Etats-Unis se dirigent vers une débâcle certaine. La Bible annonce que c’est ce qu’il va advenir d’eux, et les signes annonciateurs se précisent.
Mais l’Amérique ne sera pas la seule à chuter. En fait, ce sera le sort de toute nation et de tout empire ici-bas, y compris les pays francophones. Dieu, par la bouche du prophète Daniel, l’a annoncé : « le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit … il brisera et anéantira tous ces royaumes-là [les nations existant au temps de la fin], et lui-même subsistera éternellement » (Daniel 2:44).
Nul ne connait la date précise de la fin de l’ère humaine. Jésus a déclaré : « Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l’heure où le Fils de l’homme viendra » (Matthieu 25:13, version Ostervald). Néanmoins, Il a expliqué qu’il serait possible d’en déceler l’imminence.
Bien que nul ne connaisse le moment précis du retour du Christ, la Bible nous exhorte à nous y préparer spirituellement ; elle contient de nombreux avertissements nous incitant à veiller et à vivre conformément aux principes divins. Vous pouvez diriger votre vie et celle de votre famille en fonction des principes moraux bibliques.
Si vous êtes parent, que vous soyez on non marié, vous pouvez – en vous conformant aux enseignements de l’Éternel – inculquer à votre enfant de bons principes et être pour lui un bon exemple. Ce faisant, il sera davantage enclin à se comporter de manière à plaire à Son Créateur. Et s’il ne suit pas cette voie, vous pourrez néanmoins, vous, entrer dans le Royaume de Dieu : « Celui qui sème pour l’Esprit moissonnera de l’Esprit la vie éternelle » (Galates 6:8).
Si vous ignoriez quels sont les commandements divins en matière de mariage et de sexualité, vous pouvez dès à présent inverser la vapeur. Même si tout dégénère et se corrompt, autour de vous, dans le pays où vous vivez, vous pouvez, vous, être différent. Vous pouvez apprendre et pratiquer les principes moraux de votre Créateur à partir de maintenant, en dépit de vos erreurs passées.
Il ne tient qu’à vous de bien choisir. Dieu vous a créé libre, et Il souhaite que vous vous serviez de cette liberté pour faire les bons choix et en récolter les dividendes. À vous de décider !