Liberté ! Égalité ! Fraternité !
La Révolution éclata comme un ancien volcan sortant de sa torpeur, déversant ses récriminations contre la monarchie et quiconque passait pour coupable aux yeux du peuple. L'oppression de l'aristocratie au fil des années avait alimenté la frustration des masses. La tempête qui en suivit fit périr un segment non négligeable de la classe dirigeante. La France fut plongée dans un marasme d'idées conflictuelles à propos des dirigeants.
De cette révolution et du chaos qui en suivit, on se mit à clamer bien haut les mots liberté, égalité et fraternité, évocateurs des aspirations les plus profondes de tout être humain.
Depuis lors, l'écho de ce triple cri n'a cessé de retentir, et il vibre encore dans notre société moderne même si parfois les termes diffèrent un peu. Parfois, son écho se fait à peine entendre, semblable au grondement sourd d'un orage lointain. Parfois, il gronde et menace, ébranlant les fondements de notre monde.
La Révolution se poursuit
De nos jours, ces trois valeurs morales réunissent des individus très différents qui, dans bien des cas, veulent être libres d'agir, jouir de leurs droits, et être comme tout le monde.
En Occident, les causes, les droits des gays, le droit de respirer de l'air non vicié, les droits des animaux, etc, diffèrent autant que les individus concernés. Chaque culture s'efforce généralement de satisfaire les désirs des divers segments populaires, et finissent souvent par empiéter sur telle ou telle platebande. La liberté d'untel constitue parfois une oppression pour tel autre.
Quand, par exemple, on permet à quelqu'un de fumer, l'air des non-fumeurs s'en trouve vicié, menaçant leur santé. A-t-on le droit de nuire à son prochain au nom de sa propre liberté ?
Comment donner la préférence à un groupe sans discriminer contre un autre ? On entend de plus en plus souvent parler de groupes se constituant pour réagir contre ce qui, à leurs yeux, constitue une atteinte à leur liberté ou à leurs droits. Dans certains pays, des individus s'opposant à l'avortement n'hésitent pas à recourir à la violence et au meurtre pour s'opposer à cette pratique, sous prétexte que la vie est sacrée ! Ceux en faveur de l'avortement et les partisans des mariages homosexuels exploitent le processus démocratique, essayant de trouver des juges se ralliant à leur cause et disposés à inverser les législations.
Liberté, égalité, fraternité ! L'écho de ce triple cri n'a cessé de retentir, et il vibre encore dans notre société moderne.
Sur une foule de sujets, des groupes d'actions réagissent par des manifestations massives. Si on laissait les événements suivre leur cours, l'anarchie totale finirait par s'installer.
L'orage s'annonce pour l'Occident
Nous voulons tous la liberté, l'égalité et la fraternité, mais nos comportements sont loin d'apporter ce genre de résultats. Notre situation ne cesse d'empirer.
L'apôtre Paul a écrit, sous l'inspiration du Saint-Esprit : « Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront égoïstes, amis de l'argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux, insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d'orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, ayant l'apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. Eloigne-toi de ces hommes-là » (2 Timothée 3:1-5).
Quelle situation lamentable ! Il suffit d'avoir des yeux pour voir. Cela se produit-il chez nous ? Soyons honnêtes. N'entendonsnous pas souvent parler de dirigeants politiques, ou du monde des affaires, accusés de corruption, fraude, et de malversation ? C'est devenu notre lot quotidien. Les choses changent de manière si graduelle et apparemment si raisonnable que l'on ne se rend généralement pas compte du triste état de cette civilisation, qui est tombée bien bas.
Les récentes générations sont trop jeunes pour avoir remarqué la détérioration progressive de notre société, mais si vous pouvez revenir 50 ou 60 ans en arrière, sans doute serez-vous d'avis que les changements ayant ébranlé l'humanité ont été stupéfiants.
Songez par exemple aux manifestations estudiantines des années 60. Les étudiants s'étaient mis à revendiquer le droit de s'exprimer librement en classe, de parler à leurs maîtres de manière irrespectueuse, comme s'ils étaient leurs potes. Les jurons n'allaient pas tarder à suivre et, à présent, tout est permis !
Le film à grand spectacle Autant en emporte le vent provoqua des remous à sa sortie. L'un des acteurs principaux, Clark Gable, ayant osé y déclarer « Frankly, my dear, I don’t give a damn ! », (« je n'en ai rien à f**t*e ! »). Bien des parents interdirent leurs jeunes d'aller le voir, l'estimant trop vulgaire. Que le monde a changé ! À présent, les dialogues de la plupart des films incluent toute une panoplie de jurons et d'obscénités, et les valeurs s'estompent de jour en jour.
En classe, les écoliers ou les étudiants en entendent des vertes et des pas mûres de la part de leurs camarades ou des professeurs eux-mêmes, et le harcèlement sexuel est monnaie courante. Voilà ce qui se passe lorsque l'on veut la liberté tout en étant irresponsable !
Le manuel de notre Créateur
Quel mal y a-t-il à crier « liberté, égalité et fraternité » ? Aucun !
Absolument aucun ! Mais comment les obtenir ?
Et s'il existait un manuel s'intitulant, par exemple, L'Art de vivre heureux, révélant le secret infaillible du bonheur, de l'abondance, et de la joie, et montrant comment connaître la vraie liberté, la vraie égalité, et la vraie fraternité ! Quel prix un tel manuel aurait-il à vos yeux ?
L'achèteriez-vous ? Le liriez-vous ? Pratiqueriez-vous ses enseignements ?
Un tel best-seller existe. Il s'agit de la Bible ! En vous disant cela, vous ai-je incité à renoncer à me lire ? Je vous lance un défi : celui de la mettre à l'épreuve. Ce Livre des livres a été décrit comme « le Manuel du Créateur », comme « le guide de l'humanité ». Allez-vous oser l'examiner et relever les défis qu'il vous lance ? La Bible est bien plus précieuse que tous les autres ouvrages réunis sur l'amélioration de soi.
La Bible fournit l'ultime clé permettant d'accéder à l'égalité avec nos frères humains ; d'avoir le plus de liberté possible. Elle proclame la fraternité pour tous les individus. Qui pourrait bien lui reprocher ces objectifs ?
L'athée vous dira : « Je ne crois pas en Dieu ! ». L'agnostique pourrait bien vous répondre : « Je ne suis pas convaincu de l'existence d'un être suprême ! » Ces soidisant penseurs n'ont même pas osé relever le défi que leur lance la Bible ? Qu'en est-il de vous ? (Notre brochure gratuite intitulée Dieu existe-t-Il ? risque de vous fournir de quoi réfléchir !)
Le sens biblique de la liberté
Pour vous, la liberté, c'est quoi ? Pour quiconque subit quotidiennement l'oppression d'une dictature, sans doute cela représente-til un rêve impossible. Pourtant, pour bon nombre d'entre nous, la liberté est un fait acquis cela va de soi. Or, qui que vous soyez, peu importe votre nationalité, vous êtes (si vous n'êtes pas un vrai chrétien) esclave du pire des dictateurs.
Ce dictateur, la Bible l'appelle « le dieu de ce siècle » et il est activement impliqué dans les activités humaines. L'apôtre Paul a écrit : « Si notre Evangile est encore voilé, il est voilé pour ceux qui périssent ; pour les incrédules dont le dieu de ce siècle a aveuglé l'intelligence, afin qu'ils ne vissent pas briller la splendeur de l'Evangile de la gloire de Christ, qui est l'image de Dieu » (2 Corinthiens 4:3- 4 ; c'est nous qui soulignons).
Il est aussi question de ses pouvoirs dans Éphésiens 2:1-2 : « Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés, dans lesquels vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l'air, de l'esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion ».
La nature humaine est sujette au péché. En d'autres termes, tous les êtres humains sont esclaves du dieu inique de ce monde, Satan le diable. C'est un tyran implacable. Il suffit de songer aux conséquences de l'alcoolisme, de l'usage des stupéfiants, de l'infidélité, de la passion du jeu, du crime, des sévices infligés aux enfants, etc. Étant pécheurs, nous sommes tous sous l'amende infligée par le péché – la mort (Romains 6:23).
Il est aussi écrit que « tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » (Romains 3:23). Nul n'y échappe. Nous sommes tous sous cette condamnation tant que nous ne sommes pas vraiment convertis. « Ne savezvous pas qu'en vous livrant à quelqu'un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à la mort, soit de l'obéissance qui conduit à la justice? » (Romains 6:16)
Jésus-Christ est mort afin que l'humanité entière ait ses péchés pardonnés, qu'elle ne soit plus sous l'amende du péché et connaisse la vraie liberté (1 Corinthiens 15:3). Nous pouvons être libérés et ne plus être esclaves du dieu de ce monde (Romains 6:18 ; Hébreux 2:14-15).
Le sens biblique de l'égalité
Dans le plan magistral de Dieu, à un moment donné, tout être humain a l'occasion d'être sauvé (1 Timothée 2:4 ; 2 Pierre 3:9 ; Galates 3:28). Peu importe sa nationalité, son sexe, ou son quotient intellectuel.
Dieu est juste et équitable, mais Il est surtout amour. Il ne nous traite pas comme nous le méritons. Il est miséricordieux. Le salut qu'Il nous offre est un don issu de Sa miséricorde ; nous ne le méritons pas, et pourtant, Il rachète tous ceux qui se repentent sincèrement et se mettent à Le servir. Nous pouvons Lui être reconnaissants de ce que Son équité est avant tout motivée par une incroyable miséricorde.
Comme le dit l'Écriture, « Il jugera le monde avec justice, et les peuples avec équité » (Psaumes 98:9). Les voies et les jugements divins sont plus qu'équitables pour tous les êtres humains, quelque soit leur âge. Nous comparaîtrons tous devant le tribunal de Dieu (Romains 14:10). En fin de compte, il y a une égalité miséricordieuse dans la plus importante de toutes les décisions : notre vie éternelle.
Le sens biblique de la fraternité
Paul parle de la merveilleuse promesse divine à tous ceux qui Le suivent : « Je serai pour vous un père, et vous serez pour moi des fils et des filles, dit le Seigneur tout-puissant » (2 Corinthiens 6:18).
Quelle promesse merveilleuse et inestimable! Qu'il est humainement impossible de pleinement saisir tant elle est magistrale. Or, elle est absolue, pour chacun de nous.
Dans Sa prière au Père, la nuit précédant Sa crucifixion, le Christ fit une demande très spéciale : « Je ne suis plus dans le monde, et ils sont dans le monde, et je vais à toi. Père saint, garde en ton nom ceux que tu m'as donnés, afin qu'ils soient un comme nous » (Jean 17:11).
Quand nous naissons, nous devenons membres de notre famille humaine. Jésus a demandé à notre Père céleste de nous donner le nom de Sa famille.
Christ est le Fils de Dieu. Ceux qui sont convertis doivent devenir, eux aussi, enfants de Dieu, « car tous ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu. Et vous n'avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte; mais vous avez reçu un Esprit d'adoption, par lequel nous crions: Abba! Père!
L'Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers: héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d'être glorifiés avec lui » (Romains 8:14-17).
Il est ici question d'une fraternité suprême. Tous ceux qui le souhaitent peuvent devenir de véritables frères et soeurs de Jésus-Christ. Ce que le Père souhaite, tout compte fait, c'est que nous devenions tous Ses enfants et fassions partie de Sa famille.
Voilà l'avenir que Dieu vous réserve : liberté, égalité et fraternité ! À tout jamais, dans Sa famille !