Que de changements, conformes aux prophéties bibliques !
L'islamisme radical fait souvent la une des actualités. Il y a quelques mois, plusieurs dessins caricaturaux, publiés dans un journal suédois, et reproduits par la suite dans plusieurs journaux européens et ailleurs dans le monde, provoquaient de violentes manifestations dans un certain nombre de pays. Dans plusieurs pays musulmans, des manifestants mirent le feu à des ambassades et des Européens furent menacés et attaqués. Plusieurs dizaines de personnes trouvèrent la mort, des musulmans donnant libre cours à leur colère face aux caricatures de Mahomet, le fondateur de l'islam. Étrangement, la réaction contre ces caricatures empêcha deux menaces antérieures contre l'Occident d'être télévisées.
Cette renaissance finale de l'Empire Romain est apparentée au « roi du septentrion [du nord] » qui se heurtera au « roi du midi [du sud] » au temps de la fin en un conflit de civilisations, entre l'islam et l'Europe.
Après plus d'un an de silence, le 19 janvier 2005, l'homme le plus recherché dans le monde faisait de nouveau parler de lui ; Osama ben Laden apparaissait sur la chaîne d'al-Jazeera, avertissant le monde que d'autres attaques contre l'Occident étaient prévues.
L'avertissement fut lancé à un moment où le monde avait surtout les yeux rivés sur le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, qui réclamait la destruction d'Israël, des Etats-Unis et de l'Angleterre, et qui insistait pour que son pays acquiert des armes nucléaires, peu importe les conséquences.
Le président français Jacques Chirac avait réagi en déclarant qu'il n'hésiterait pas à se servir d'armes nucléaires françaises contre tout pays menaçant son pays avec des armes de destruction massive. Monsieur Chirac a déclaré que la France estime que ces armes nucléaires font partie de l'ultime défense de l'Europe comme de la sienne (Allocution de M. Chirac lors de sa visite aux forces aériennes et océanique stratégiques, 19 janvier 2006).
En d'autres termes, la France emploierait sa force nucléaire pour défendre l'Europe de toute menace appuyée par un gouvernement du monde islamique.
L'islam radical tend ses muscles
Mortimer Zuckerman, éditeur en chef de U.S. News & World Report, dans un éditorial du 30 janvier 2006 décrivit le danger croissant que pose l'Iran. « L'Iran actuel est la mère du terrorisme islamique. Téhéran fournit ouvertement les fonds, l'entraînement et les armes aux pires terroristes du monde, y compris le Hezbollah, Hamas, la Jihad palestinienne islamique, et le Front Populaire de Libération de la Palestine et il est étroitement lié à al-Qaeda.
« Il a accueilli plusieurs terroristes clefs d'al-Qaeda, y compris Saif-al-Adel, un chef militaire influent, trois des fils d'Osama ben Laden, et le porte-parole d'al-Qaeda, Suleyman Abu Ghaith. Il soutient un grand nombre de terroristes cruels en Irak, qui tuent des civils innocents pour empêcher la frêle démocratie du pays de s'affirmer.
« L'Iran procure beaucoup de combattants et de fonds à l'Irak avec qui il partage 1450 km de frontière. Il fait pénétrer des fauteurs de trouble en Afghanistan, soutient le terrorisme contre la Turquie, soutient la Syrie, et il était impliqué dans l'attentat des tours de Khobar en Arabie Saoudite.
« L'Iran actuel est dirigé par une nouvelle vague d'extrémistes. Son président, Mahmoud Ahmadinejad, révolutionnaire, est un semeur de discordes qui a ouvertement menacé l'Occident. Pour reprendre ses propos. “ Nous approchons un conflit historique entre le monde de l'arrogance [l'Occident] et le monde islamique” ».
Moins d'une semaine après la menace d'Osama ben Laden, les Palestiniens détrônaient le parti du Fatah en place par les premières élections en dix ans, donnant au groupe militant Hamas une victoire écrasante. Le Hamas a juré la perte, par les armes, de l'État d'Israël.
Dans un éditorial donnant à réfléchir, le Washington Post, le 28 janvier 2006, a fait remarquer que « les élections en Iran, en Irak, en Egypte et dans les territoires palestiniens, ont provoqué la défaite des partis séculiers et modérés, et ont favorisé la mise en place de partis islamiques hostiles aux intérêts américains. »
L'opinion publique, partout au Moyen- Orient, devient très radicale, et s'oppose de plus en plus à l'Occident.
Une prophétie biblique cruciale
Le conflit final entre « le roi du septentrion » et « le roi du midi » prophétisé dans Daniel 11:40-45, se prépare. Ces deux rois, jadis, étaient les dynasties séleucides et ptolémaïques ayant succédé à Alexandre le Grand et régnant essentiellement sur la Syrie et sur l'Égypte actuelles. Les conflits répétés qui les opposaient affectaient négativement les Juifs qui se trouvaient pris entre deux feux.
Les prophéties bibliques indiquent qu'au temps de la fin, peu avant le Second Avènement du Christ, dix « rois » dix chefs d'États ou de groupes de nations s'allieront pour former une nouvelle superpuissance mondiale (Apocalypse 17:12-13).
Daniel 7 contient une prophétie décrivant quatre empires dominant la plupart du monde connu ; les Empires Babylonien, Perse, Grec et Romain (Daniel 7:1-8). Au fil des siècles, ce dernier allait revivre à plusieurs reprises, et atteindre son apogée au temps de la fin, avec une union de ces « dix rois » dont il est question dans Apocalypse 17:13, qui « donnent leur puissance et leur autorité à la bête », un personnage politique et militaire investi de pleins pouvoirs.
Cette renaissance finale de l'Empire Romain est apparentée au « roi du septentrion [du nord] » qui se heurtera au « roi du midi [du sud] » au temps de la fin en un conflit de civilisations, entre l'islam et l'Europe.
L'identité de ces deux dirigeants n'est pas encore connue, mais les événements en Europe et dans le monde islamique semblent nous diriger inexorablement vers l'accomplissement de ces prophéties.
Des changements énormes !
Songez-y ! Le monde a beaucoup changé, ces dernières décennies.
Avant la IIe Guerre mondiale, L'Empire Britannique était la seule superpuissance mondiale. Or, à la fin de ce conflit, l'Angleterre épuisée et en faillite n'arrivait plus à contrôler son vaste empire. Les Etats- Unis et l'Union Soviétique étaient devenus les deux plus grandes puissances militaires du monde, deux superpuissances qui s'opposeraient pendant les 45 années suivantes. Quant à l'Allemagne et au Japon, ils n'étaient plus que ruines.
A présent, l'Union Soviétique n'est plus, et le Japon est la 2e économie du monde, après les Etats-Unis. L'Allemagne est la 3e économie mondiale, le plus grand pays exportateur du monde, et est en tête dans l'Union Européenne de 25 pays, le plus grand bloc commercial de la planète.
La France a cessé depuis longtemps d'être un empire, et il en va de même de plusieurs autres pays européens. L'Empire Britannique, qui était victorieux et intact à la fin de la IIe Guerre mondiale, n'est plus. De nombreux nouveaux pays, qui n'existaient même pas en 1945, en Afrique et au Moyen-Orient, leur ont succédé.
Après l'écroulement de l'Union Soviétique en 1991, plusieurs autres pays sont nés en Asie, dominés dans bien des cas par l'islam, qui s'en est sorti considérablement renforcé. La défaite soviétique en Afghanistan a contribué à l'écroulement de l'URSS.
Le monde a donc considérablement changé dans les décennies succédant à la IIe Guerre mondiale. Des changements significatifs ont lieu en ce moment même, et d'après les prophéties bibliques, beaucoup d'autres, encore plus spectaculaires, auront lieu dans les années à venir.
Les amis de l'Amérique se font de plus en plus rares
Les Etats-Unis ont été le pays le plus influent de la deuxième moitié du XXe siècle. À présent, ils sont de plus en plus isolés.
On a pu lire ce qui suit dans l'édition américaine du Financial Times du 12 janvier 2006 : « L'Angleterre est, sous bien des aspects, le seul ami de l'Amérique », a déclaré le président du plus grand groupe de pression commercial britannique, la Confédération Industrielle Britannique.
Il se lamentait de l'annulation possible, par les Etats-Unis, d'un contrat militaire de plus de 3 milliards d'Euros, avec une firme britannique. Et il ajoutait : « Notre Premier ministre Tony Blair, se fait critiquer partout où il va, vu le peu de dividendes que nous recevons [de l'Amérique] ». La fière Albion, elle aussi, semble déçue par les Etats-Unis.
Le lendemain, le même quotidien publiait un article intitulé « La mission afghane menace la coalition hollandaise ». Les Pays-Bas, libérés de l'occupation allemande par les troupes américaines, canadiennes et britanniques lors de la IIe Guerre mondiale, ont loyalement soutenu l'Amérique pendant les six décennies suivantes, mais en janvier 2006, les Hollandais furent nombreux à s'opposer à ce que les Pays-Bas envoient des troupes en Afghanistan.
L'antagonisme croissant envers les Etats- Unis fait penser à la prophétie de Deutéronome 28 : 25 à propos des descendants de l'ancien Israël, en partie les Américains : « Tu seras un objet d'effroi pour tous les royaumes de la terre ».
Incapables de donner suite au niveau financier
Au cas où vous penseriez que tout rentrera dans l'ordre quand l'administration Bush quittera la Maison Blanche, comme l'a expliqué l'auteur français Emmanuel Todd dans son best seller Après l'empire : Essai sur la décomposition du système américain (2002), après chaque défection de l'un des alliés de l'Amérique lors de la crise diplomatique précédant la guerre en Irak ; Washington a été incapable de s'imposer ou d'administrer quelque rétribution, et cela, pour la simple raison que l'Amérique ne dispose plus des ressources économiques et financières nécessaires pour soutenir ses objectifs en matière de politique étrangère. Du fait d'excédents commerciaux, les vraies devises se sont empilées en Europe et en Asie, alors que l'Amérique, financièrement parlant, est devenue le mendiant glorieux de la planète.
En d'autres termes, chaque mois, les Américains achètent plus qu'ils ne vendent, et ils doivent emprunter pour se maintenir à flot. Ce n'est pas ainsi qu'une superpuissance se comporte. Une nouvelle administration à Washington n'y changera rien. Tout compte fait, comme pour la Grande Bretagne il y a 60 ans, la réalité économique se fera plus pressante, et l'Amérique ne pourra plus maintenir son statut de superpuissance. Un autre pays, ou groupe de nations, prendra sa place et comblera le vide.
Le déclin économique relatif des Etats- Unis a été mis en relief le dernier jour ouvrable de 2005 par CNN International, dont l'émetteur est à Londres, et qui est capté un peu partout en Europe, au Moyen- Orient et en Afrique.
Considérant les fluctuations de la Bourse, dans les divers marchés internationaux, au cours des derniers mois, les commentateurs ont souligné que l'Allemagne et la France ont vu leurs valeurs boursières s'accroître d'environ 25% et celles de l'Angleterre d'environ 16%, alors que le marché américain Dow-Jones a, lui, baissé de près de 1%.
Et, comme on pouvait s'y attendre, dans les mois où le prix du pétrole a considérablement augmenté, les 50 marchés en Bourse arabes ont augmenté de 75%. Les richesses du monde se mettent à bouder l'Amérique.
La Chine cherche à diversifier ses réserves de devises étrangères. Le dollar perd peu à peu de son attrait et pourrait amorcer une chute libre.
Si l'Amérique a des problèmes budgétaires croissants, c'est dû en partie aux conflits au Moyen-Orient, et en particulier à la guerre en Irak. Non seulement l’Amérique est de plus en plus isolée, mais elle dépend aussi de plus en plus de la bonne volonté d'autres pays qui, bien souvent, étaient ses ennemis il n'y a pas si longtemps. « Il te prêtera, et tu ne lui prêteras pas ». Voilà bien une autre prophétie de Deutéronome 28:44 qui s'applique à la situation économique de l'outre Atlantique.
Une autre attaque terroriste réussie sur l'Amérique, par Osama ben Laden et al Qaeda ne ferait qu'ajouter aux fléaux économiques de ce pays et accentuer sa perte d'influence en tant que nation clef. Il y a un an, la simple diffusion de la bande de ben Laden proférant d'autres menaces d'attaques terroristes avait, apparemment, beaucoup contribué à faire plonger les valeurs boursières.
Le fossé croissant entre les EU et l'Europe
A mesure que les Etats-Unis chutent, l'Europe se forme. L'Union Européenne, qui est passée de 15 pays - il y a deux ans - à 25 pays à présent, s'apprête à s'élargir encore davantage. La Bulgarie et la Roumanie devraient devenir membres dans les mois qui suivent. La Turquie et l'Ukraine ont déposé leur candidature, et plusieurs petits pays dans les Balkans sont aussi intéressés.
À l'exception de trois membres dispensés dès le début, tous les nouveaux pays se joignant à la Communauté doivent adopter l'euro comme monnaie, dès qu'ils se plient aux règles monétaires rigoureuses de celleci.
L'euro s'est vite imposé comme sérieux rival du dollar américain, sur les marchés boursiers du monde. Beaucoup de pays diversifient dorénavant leurs avoirs en devises étrangères en se procurant des euros plutôt que des billets verts.
Dans le domaine militaire, les Etats-Unis sont toujours les plus puissants. Ils sont toujours à la tête de l'OTAN, organisation clef en Occident depuis plus de 56 ans. Mais l'OTAN survivra-t-elle ?
Ces dix dernières années, cette organisation a beaucoup changé. D'autres pays d'Europe de l'Est sont venus s'y ajouter et elle a étendu son influence à d'autres parties du monde, notamment en Afghanistan. Ce qui est ironique, c'est que c’est ce dernier, avec la guerre contre le terrorisme en générale, qui menace la cohésion de l'Alliance Atlantique.
Plusieurs pays membres de l'OTAN, notamment les Pays-Bas, s'opposent de plus en plus au remplacement des troupes américaines par leurs troupes, en Afghanistan. Cette hostilité croissante risque de miner l'efficacité de l'organisation. Qu'adviendrat- il, en effet, si les pays membres de l'OTAN cessent d'être d'accord sur les mesures à prendre, qui envoyer, où, quoi faire pour lutter contre la menace croissante du terrorisme islamique ?
Les trois puissances anglo-saxonnes de l'OTAN, l'Amérique, le Royaume Uni et le Canada risquent un jour de ne plus être solidaires de l'Europe continentale ; l'alliance militaire internationale la plus vieille et la plus efficace pourrait fort bien être démantelée.
Un affrontement de civilisations imminent
Gardant ce que nous venons de lire présent à l'esprit, notons le dernier paragraphe de l'éditorial du Financial Times du 6 janvier 2006, commentant la menace française d'employer des armes nucléaires contre tout terrorisme appuyé par un État ; une menace à peine voilée contre l'Iran : « Ce n'est pas la première fois que la France a suggéré, éventuellement « d'européaniser » sa force de dissuasion. Jusqu'à présent, cela a plutôt été mal accueilli par ses partenaires européens non nucléaires dont certains sont allergiques à tout ce qui est nucléaire.
« D'autres préféreraient rester sous le bouclier américain. Mais si le maillon de l'OTAN entre les E.U. et l'Europe devait un jour se briser, ils pourraient bien changer d'avis. Ce qui laisserait dans l'incertitude [leur collègue nucléaire], l'Angleterre, car elle se fie aux missiles nucléaires américains, ne pouvant, de ce fait, compter sur une “offre européenne” de ce genre ».
Si l'OTAN se désagrège, l'Europe ira son propre chemin. La France fournira sa force de frappe nucléaire et l'Allemagne les fonds. De l'Union Européenne, pourraient fort bien apparaître dix nations - ou dirigeants - pour former l'union politico-militaire finale prophétisée par la Bible, qui annonce une ultime renaissance de l'Empire Romain, la « bête » du temps de la fin.
Ces événements semblent s'annoncer, avec la poussée accrue de l'islam radical. Lors d'une discussion télévisée organisée par le McLaughlin Group, le 25 décembre 2005, sur la chaîne publique américaine PBS, le commentateur américain Pat Buchanan fit une remarque plutôt perspicace : « Les attentats du métro londonien et les manifestations en France ont marqué le début d'un affrontement de civilisations entre l'Europe et l'Islam ».
Le tollé et la violence provoqués par la publication des caricatures de Mahomet n'ont fait que souligner l'hostilité de nombreux musulmans à l'égard de l'Occident. Cet affrontement croissant de civilisations nous conduit tout droit aux événements prophétisés il y a bien longtemps, dans les pages de votre Bible, au sujet du temps de la fin.