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Des plantes qui défient les lois de la génétique
Ce qui est choquant, c'est que cette découverte contredit les lois de la génétique dans les espèces végétales, en ce que cette plante hérite d'une certaine combinaison génétique basée sur l'ADN de la génération végétale dont elle dépend, et aussi d'une combinaison génétique au hasard, de séquences d'ADN « dans le désordre », de générations antérieures, ce qui, aux yeux des biologistes, ne devrait pas se faire. Ce qui est tout aussi étonnant, c'est que le gabarit ou modèle « correcteur », quel qu'il soit, est invisible et ne se retrouve pas dans la combinaison d'ADN de la plante.
« Cette découverte sous-entend que certains organismes pourraient fort bien contenir un exemplaire cryptique de rechange de leur génome qui contourne les mécanismes héréditaires habituels », a déclaré le commentateur scientifique du New York Times, Nicholas Wade. « Elle soulève aussi plusieurs questions biologiques intéressantes, y compris celle de savoir si cela fait obstacle à la théorie de l'Évolution, laquelle dépend de mutations (modifiant tel ou tel organisme) et non d'un système rectificateur de rechange ». Et Wade d'ajouter : « Cette découverte représente une énigme pour la théorie de l'Évolution car elle corrige les mutations dont cette dernière dépend et qui sont génératrices de nouvelles caractéristiques » (Startling Scientists, Plant Fixes Its Flawed Genes , 23 mars 2005).
« Si vous prenez cette plante [mutante], l'arabidopse, qui contient deux exemplaires du gène modifié », déclare Robert Pruitt, qui a découvert le phénomène, « que vous la laissiez produire des graines et que vous semiez ces dernières, la plupart d'entre elles ressembleront à la plante-mère, mais 10% d'entre elles ressembleront à l'avant-dernière génération. Ce qui est contraire à tout ce que l'on nous a appris, et ce qui remet en question nos convictions… »
« On dirait que ces plantes contenant un gène mutant conservent un exemplaire cryptique de tout ce qui a appartenu aux générations antérieures, même si cela ne se voit pas dans l'ADN car cela n'apparaît pas dans le chromosome. Un autre type de données et d'arrangement de gènes, que nous ne comprenons toujours pas, modifie les traits hérités » (cité par Susan Steeves, Plants Defy Inheritance Laws, May Prompt Textbooks Changes, Purdue News Services).
Les savants ne savent toujours pas combien d'organismes vivants contiennent cet exemplaire clef de rechange, et les recherches vont bon train. Les évolutionnistes vont avoir du mal à expliquer comment un tel mécanisme aurait pu se développer étape par étape, à la manière darwinienne, et a bien pu hériter non de la génération précédente, mais de l'avantdernière génération ou de générations antérieures lointaines.