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Du tissu mou non fossilisé découvert dans des os de dinosaures
Les chercheurs de dinosaures, dans le monde entier, ont été stupéfaits d'apprendre la découverte, en mars 2005, d'un os fossilisé de jambe de tyrannosaure rex vieux de 70 millions d'années contenant du tissu mou non fossilisé, apparemment des vaisseaux et des globules sanguins, ce qu'on avait toujours cru impos-sible, vu l'âge présumé de ces fossiles.
Les méthodes utilisées pour extraire le tissu mou « semblent bousculer les théories acceptées sur la fossilisation, pouvait-on lire dans le Chicago Tribune du 24 mars. La logique suggère que lorsque des animaux comme les dinosaures mouraient, il y a des millions d'années, et étaient couverts de boue et de vase, des minéraux inertes dans le sol s'infiltraient peu à peu dans les tissus osseux, remplaçant toute matière organique. Les minéraux transformaient l'os en une roche fossilisée, et étaient supposés détruire tout tissu mou ».
BBC News Online précise : « Normalement, quand un animal meurt, les vers et les insectes dévorent aussitôt tout ce qui est mou. Ensuite, les os s'enlisent de plus en plus profondément dans la boue, se réchauffent, sont pressés, et sont remplacés par des minéraux qui les pétrifient ». Comment cette étonnante découverte a-t-elle été faite ? Pendant des années, Mary Higby Schweitzer, une paléontologue au North Carolina State University et au Montana State University avait fait des expériences, essayant de dissoudre chimiquement les minéraux de plusieurs fossiles, supposés être minéralisés à 100%, afin d'étudier les éventuels résidus.
Elle venait de travailler sur un fragment de fémur, de 8 cm, de tyrannosaure rex fossilisé bien conservé, découvert peu avant dans l'État du Montana. Lorsqu'elle et son adjoint se mirent à dissoudre la pierre dudit fossile, ils découvrirent une gangue de substance osseuse élastique qui, examinée au microscope, semblait comporter des vaisseaux sanguins, des ostéocytes, et plusieurs autres caractéristiques organiques notoires.
Ils répétèrent l'expérience 17 fois avant d'être convaincus qu'ils étaient bien en présence de tissu de tyrannosaure rex. Ils poursuivirent ce processus avec d'autres fossiles, et découvrirent des substances analogues dans les os de deux autres tyrannosaures et d'un hadrosaure de 80 millions d'années.
« Ils étaient tous préservés un peu différemment, mais ils contenaient tous des substances très analogues à celles du T. rex, expliqua-t-elle. Trouver ce genre de substances dans des os de dinosaures pourrait fort bien ne pas être un événement aussi rare que nous l'avions cru ».
Pendant des années, les paléontologues ont prétendu que les substances organiques, comme les vestiges d'animaux, ne pouvaient pas être préservées plus de 100 000 ans. « Nos connaissances relatives à la manière dont les fossiles sont préservés ne sont peut-être pas aussi complètes que nous le pensions », a déclaré Schweitzer (Agence France Presse, 29 mars 2005). C'est le moins qu'on puisse dire !
Malheureusement, cette étonnante découverte ne semble guère avoir incité les paléontologues à se poser la question que l'on voudrait qu'ils se posent : « Nos théories et nos méthodes de datation sont-elles vraiment aussi fiables que les savants l'ont supposé ? »