Pourquoi Dieu laisse-t-Il survenir ces désastres ?
Muklis, un jeune garçon de 9 ans, décrivit le tsunami qui emporta ses parents. Il avait bien essayé de sauver son père, mais en vain. Quant à sa mère, il l'avait retrouvée morte, plus tard, quand les eaux s'étaient retirées. Seuls Siti, sa soeur de 6 ans et lui avaient survécu.
En Indonésie et dans d'autres pays asiatiques, des milliers d'enfants comme eux ont perdu leurs parents dans ces raz-de-marée dévastateurs. Que vont-ils devenir ? Qui les élèvera jusqu'à ce qu'ils deviennent adultes ? Leur vie redeviendra-t-elle normale un jour ?
Sans précédent
On n'avait jamais vu une telle catastrophe. Colin Powell, à l'époque secrétaire d'État, et bien qu'ayant constaté personnellement l'horreur des pires catastrophes naturelles et des guerres, n’a pu la comparer à aucune autre. Le tsunami a tué brusquement plus de 280 000 personnes, dans une douzaine de pays dans l'Océan indien, et maints visiteurs, venus de 36 pays. Beaucoup d'autres allaient périr par la suite.
Le chagrin causé est inimaginable. Immédiatement après la catastrophe, un médecin fut témoin de crises d'hystérie, de paralysie ou de catatonie dont furent frappées certaines personnes face au choc émotionnel subi. Une femme, qui avait perdu toute sa famille, avoua qu'il eut été préférable pour elle de périr aussi dans le tsunami.
Les récits de ce genre abondent. Les chiffres ont beau donner une idée de l'énormité de la catastrophe, derrière chacun d'eux, se cache le chagrin inconcevable auquel sont en proie les survivants. Certains ne s'en remettront jamais.
Un événement d'une telle ampleur n'a pas sa place dans notre conception de la vie, et ne saurait s'inscrire dans notre optique du monde. Nous souhaitons vivre en sécurité, et la mort frappe, apparemment sans faire de quartier, et à une telle échelle, que nous ne pouvons nous empêcher d'être abasourdis, incrédules.
Un événement d'une telle ampleur n'a pas sa place dans notre conception de la vie, et ne saurait s'inscrire dans notre optique du monde. Nous souhaitons vivre en sécurité, et la mort frappe, apparemment sans faire de quartier, et à une telle échelle, que nous ne pouvons nous empêcher d'être abasourdis, incrédules.
Fait notoire, dans les semaines qui ont suivi le tremblement de terre et le tsunami de l'Océan indien, divers médias ont évoqué la forte possibilité que d'autres événements encore plus meurtriers n'aient lieu ; on a parlé du volcan des Iles Canaries qui risque de projeter la moitié d'une montagne dans l'Océan Atlantique, provoquant un raz-de-marée de plus de 50 m de haut sur la côte Est de l'Amérique. Que dire de la pression qui ne cesse de s'accumuler dans un énorme réservoir de magma se trouvant sous le parc national américain de Yellowstone et menaçant, en cas d'explosion de détruire toute vie dans un rayon de plusieurs centaines de kilomètres ?
À vous, Messieurs les théologiens !
Tout ceci nous dépasse. Aussi nous tournons-nous vers ce qui, à nos yeux, est lié à tant de puissance : Dieu. Point n'est besoin de blâmer tel ou tel pays, un dictateur, des armes de destruction massive ou le temps. Quand le sol frémit sous nos pieds, nous nous rendons compte que nous avons tellement mis l'accent sur le pouvoir de notre « civilisation » de détruire notre planète, que nous en avons oublié la capacité innée qu'a cette dernière de détruire, elle aussi, notre civilisation (Martin Kettle, The Guardian, 28 décembre 2004).
En Australie, où j'habite, plusieurs théologiens se sont lancés dans des explications. Les philosophes, eux, semblent incapables de fournir une raison rationnelle à ce raz-de-marée monstrueux ; ils se taisent.
Ce tsunami est en train de devenir le nouvel étalon en matière de catastrophes naturelles. Alors comment concilier des horreurs aussi impitoyables et sa foi inébranlable en un Créateur bon et bienveillant ? L'Éternel y serait-Il pour quelque chose ? Divers théologiens ont proposé une explication.
Le doyen anglican de Sydney, Philip Jansen, a provoqué de vives protestations chez les dirigeants religieux de tous bords quand il a qualifié le tsunami d' « avertissement du jugement de Dieu ». Selon le quotidien The Australian, le fondé de pouvoir de la Fédération Australienne des Conciles Islamiques, Amjad Mehboob aurait émis l'opinion que rien ne se serait produit si ce n'était pas la volonté divine. Cette optique a aussi ses détracteurs.
De l'avis d'un doyen catholique, d'un rabbin influent, et du président du Conseil Hindou Australien, Dieu ne provoquerait pas des catastrophes naturelles pas plus qu'Il ne s'en servirait pour punir la méchanceté de qui que ce soit. Lorsque des journalistes et des commentateurs s'offusquèrent de sa déclaration, le doyen Jansen prétendit qu'on avait tordu ses propos.
Pourtant, sa déclaration était sans équivoque ; selon lui, le tsunami était lié au jugement de Dieu. En fait, quand on lui demanda si, à son avis, Dieu avait voulu cette catastrophe, il répondit :
« Assurément ! Ce monde a été créé parce que Dieu l'a voulu, Son jugement sur les péchés de l'humanité ; et Son salut grâce à la mort et à la résurrection de Son Fils, cela fait aussi partie de Sa volonté. Par conséquent, toutes les belles choses que nous voyons ici-bas sont une expression de Sa bonté créative à notre égard, et toutes les catastrophes ont pour but de nous avertir que le jugement approche ; ces deux aspects devraient nous pousser à nous concentrer sur la mort et la résurrection de son Fils ainsi que sur sa manière de nous sauver ».
Contestant l'explication de Jansen, on a pu lire dans un éditorial de The Australian (4 janvier) : « Il semble que 140 000 personnes appartenant à des religions diverses, ou à aucune d'entre elles, aient péri dans la pire des catastrophes au monde. L'idée que leur mort était due à leurs fautes personnelles ou qu'elles aient péri pour nous servir d'avertissement souille le souvenir de ces dizaines de milliers d'hommes et de femmes, et celui des plus innocents - les enfants ».
S'agirait-il d'un châtiment divin ?
Nous avons déjà vu, « en couleur » pourrait-on dire, ce qui s'est passé, les dégâts, le carnage, l'angoisse, les résultats. Il importe à présent de se demander pourquoi ? Comment, en effet, expliquer ce genre de tragédie ? Pourquoi Dieu a-t-Il permis qu'elle ait lieu ? Ce tsunami, l'a-t-Il voulu ? Dans l'affirmative, quelles sont ses raisons ?
Comment expliquer les catastrophes naturelles et les accidents ? Comment les concilier avec un Dieu intelligent qui intervient occasionnellement dans les affaires mondiales ? Pourquoi ce Dieu intelligent permet-Il la souffrance de victimes innocentes ?
Sans doute devrions-nous nous tourner vers le Tout-Puissant Lui-même et Lui demander S'Il envoie des catastrophes pour punir les humains. Prenons le cas de Luc 13:1-5. On parla à Jésus d'un terrible incident : Le gouverneur romain Pilate avait fait exécuter des fidèles alors qu'ils offraient des sacrifices dans le temple. Sans doute ceux qui lui posèrent la question souhaitaient- ils que notre Seigneur prenne position sur l'injustice de Pilate. Sa réponse fut la suivante : « Croyezvous que ces Galiléens aient été de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, parce qu'ils ont souffert de la sorte ? Non, je vous le dis. Mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous également ».
Notre Seigneur appuya sa déclaration par l'exemple d'un accident lors duquel dix-huit personnes avaient péri, quand une tour s'était effondrée. : « Croyez-vous qu'elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ? » Elles se trouvaient au mauvais endroit quand cela s'était produit. Selon Lui, elles n'étaient pas plus coupables que les autres. Nous sommes tous sur la même galère et nous périrons tous à moins de nous repentir.
Il est vrai que certains sont de « pires pécheurs », mais l'on ne peut pas dire qu'en cette ère de l'homme, Dieu se soucie spécialement de punir les pires fauteurs et d'avoir pitié de ceux qui pèchent moins.
Dieu réprimande-t-Il les nations ?
Il serait en outre utile de se demander si Dieu n'a jamais menacé un pays du fait -de sa méchanceté. Il existe, en effet, plusieurs exemples montrant que Dieu a décrété la chute de ceux qui persistent dans la transgression de Ses lois, comme l'ancienne Ninive. Dieu envoya Jonas avertir ses citoyens de cesser leurs voies barbares ou de s'attendre à être détruits au bout de quarante jours. La ville entière tint compte de l'avertissement de Jonas et se repentit.
La nation d'Israël se détourna délibérément de Dieu. Notre Créateur était profondément impliqué avec elle ; Il en avait fait un grand pays, et l'avait béni. Israël s'était engagé à suivre le vrai Dieu et avait conclu une alliance au Sinaï (Exode 24). Il n'était peut-être pas aussi barbare que les Ninivites, mais il était nettement plus responsable. Les enfants d'Israël savaient où mène la désobéissance bien avant de s'être liés à leur Créateur.
Puis il y eut les Amalécites, sur qui Dieu prononça un châtiment pour s'être attaqués sans pitié aux retardataires vulnérables à la fin de la colonne quittant l'Égypte (1 Samuel 15:2 ; Deutéronome 25:17-19).
Il serait donc faux de dire que Dieu n'intervient jamais pour punir des peuples ou des nations. Il l'a fait de par le passé, et Il a promis de le faire à l'avenir. En fait, Il s'apprête à intervenir au niveau international plus que jamais auparavant. Il ne va plus tarder à accomplir Ses desseins, et à obliger le monde entier à Le reconnaître (Nous vous proposons, à cet effet, notre brochure gratuite intitulée « L'Apocalypse dévoilée »). Nous sommes néanmoins loin de prétendre que chaque ouragan, chaque cyclone, chaque tremblement de terre, tsunami, bateau coulé, déraillement ferroviaire, accident de la route, bâtiment qui s'écroule et chaque purge ethnique représente la volonté divine de punir les hommes.
L'ordre naturel des choses
Comment expliquer les catastrophes naturelles et les accidents ? Comment les réconcilier avec un Dieu intelligent qui intervient occasionnellement dans les affaires mondiales ? Pourquoi ce Dieu intelligent permet-Il la souffrance de victimes innocentes ?
L'apôtre Paul a peint un tableau réaliste du panorama de notre planète. Dans son discours sur Dieu et sur Christ, aux philosophes athéniens (Actes 17:24-31), il parle du Dieu qui a fait le monde, et est le Seigneur du ciel et la terre.
Il explique que nous devrions rechercher l'Éternel, car Il n'est pas loin de nous. Et Paul d'ajouter : « Car en lui nous avons la vie, le mouvement, et l'être ». Comme il le suggère, nous dépendons bien plus de Dieu que nous ne sommes généralement disposés à l'admettre. Bien que les catastrophes naturelles, qui affectent n'importe qui, puissent donner l'impression que Dieu est indifférent, comme le dit Paul, l'Éternel n'est pas loin de chacun de nous.
Dieu a placé les choses dans l'univers de manière à ce que nous nous rendions compte de notre besoin de Lui, même si rares sont ceux disposés à le reconnaître. Paul ne dit pas que Dieu a créé un monde parfait, exempt d'accidents et de catastrophes.
L'histoire nous oblige à reconnaître que même si la terre est belle et supplée à tous nos besoins, elle peut aussi comporter des dangers et ne nous offre pas de garanties. Elle est faite de plaques tectoniques qui, à l'occasion, se déplacent, provoquant des tremblements de terre et des tsunamis. Nous devons nous adresser à Dieu bien plus souvent que nous ne le faisons. Le milieu où nous vivons paraissant généralement relativement amical et sûr, nous avons tendance à croire que nous n'avons pas besoin de notre Créateur.
Toutes les nations seront affectées
Jésus-Christ, le Fils de Dieu, le plus grand prophète de tous les temps, nous a averti de l'état du monde au temps de la fin. Tous les pays seront affectés. Il ne sera pas question d'événements isolés touchant peu de gens. Songez aux deux guerres mondiales ! Elles ont affecté beaucoup de pays. Les prophéties bibliques indiquent que les événements du temps de la fin auront un impact encore plus considérable.
Les conflits régionaux qui, de par le passé, n'affectaient que des régions, touchent aujourd'hui le monde entier.
Le conflit israélo-palestinien a, dans certains cas, affecté l'économie mondiale. Depuis plusieurs décennies, les principaux pays s'efforcent de trouver une solution. Parallèlement, la guerre contre le terrorisme et celle, subséquente, en Irak, ont polarisé les nations. La guerre des Balkans, ces dix dernières années, a impliqué un grand nombre de pays. Rien ne se fait plus « dans un coin ».
Et voici que pour la première fois en ces temps modernes, une catastrophe naturelle a affecté de nombreux pays sur l'Océan indien. Et il n'est pratiquement pas de pays qui ne soit venu à la rescousse. Jésus était conscient de la gravité des événements du temps de la fin, conscient du fait qu'ils affecteraient le monde entier. Le caractère global du tsunami devrait nous faire comprendre que nous approchons rapidement de la fin de l'ère présente prophétisée par notre Seigneur.
Christ a parlé de calamités croissantes et de plus en plus sévères, se multipliant jusqu'à atteindre un paroxysme, une époque de détresse telle que nul ne survivrait si Dieu n'intervenait pas personnellement (Matthieu 24:21-22).
Heureusement, le Tout-Puissant a promis d'intervenir dans les affaires humaines, lorsque l'humanité s'apprêtera à s'annihiler. Et Il a aussi promis d'envoyer Jésus-Christ une seconde fois en tant que Roi des rois pour régner sur l'humanité qui n'a pas su se gouverner.
Le Seigneur des seigneurs transformera la nature même de l'homme afin qu'il cesse de se détruire par des catastrophes de son propre cru. Quand l'homme aura enfin atteint le stade où il souhaitera voir Dieu s'impliquer activement dans sa vie, ce sera une époque, annoncée par les prophètes de l'Ancien Testament, où les désastres comme le tsunami n'affligeront plus l'humanité.
Faut-il blâmer Dieu ?
Parlons maintenant de l'époque où nous vivons, précédant l'ère nouvelle annoncée. Où était Dieu quand le tsunami a frappé ? Pourquoi l'a-t-Il permis ? Cette question, a été posée toutes les fois qu'une catastrophe naturelle a eu lieu de par le passé, et les Juifs l'ont posée le siècle dernier lors de l'Holocauste.
La religion, de nos jours, prétend que Dieu est impliqué dans tout ce qui se passe, cherchant à sauver le maximum de gens. Cette idée Le rend responsable de tout ce qui se passe. Au lieu de demander où était Dieu dans l'Holocauste, il vaudrait mieux demander « Où était l'homme, dans l'Holocauste ? » Quelle était la responsabilité de l'homme, dans deux guerres mondiales, dans les champs de batailles et dans toutes les horreurs que nous nous sommes infligées ?
Ne s'agit-il pas d'un monde qui a abandonné Dieu, et non le contraire ? Dieu n'est pas à blâmer. Nous sommes les fautifs, et c'est ce que nous devrions nous dire. Or, cela, nous refusons de l'admettre. Nous ne pouvons nous en sortir seuls, et nous avons bien plus besoin de Dieu que nous sommes disposés à l'admettre. L'Éternel, dans Son immense sagesse, sait qu'il nous faudra beaucoup plus de revers pour réduire notre indépendance tenace et nous mettre à nous fier entièrement à Lui. Jésus nous avertit donc, dans ses prophéties du temps de la fin, que la situation mondiale empirera avant de s'améliorer (Matthieu 24 ; Marc 13 ; Luc 21). Il faudra que nous soyons au bout du rouleau. Alors, et alors seulement, nous serons disposés à nous humilier et à accepter le secours de notre Dieu aimant et compatissant.
Les théologiens contredisent la réalité
Les religions qui prétendent se prononcer au nom de Dieu se méprennent. Elles partent du principe que Dieu agit au moyen de toutes les religions du monde. En Occident, on se dit généralement chrétien. Si Dieu essaie de nous sauver par le christianisme traditionnel, pourquoi nous éloignons-nous de plus en plus de Lui ? Nous ferions bien de nous examiner au lieu d'examiner Dieu.
En fait, une grande partie de nos croyances sont notre invention. Nous autres humains, nous insistons pour faire ce qui nous paraît juste (Proverbes 14:12 ; Proverbes 16:25), et Dieu nous permet d'apprendre nos leçons par nos erreurs ; Il nous autorise à faire ce que bon nous semble. Le problème, c'est qu'en agissant à notre guise, nous ne pouvons accéder à la vision prophétique biblique d'un monde de bénédictions divines inimaginables, exempt de catastrophes naturelles ou causées par l'homme.
Dieu a promis, à travers les prophéties du Christ, de venir à la rescousse et d'établir le monde utopique dont nous avons rêvé étant jeunes.
Votre église vous en a-t-elle parlé dernièrement ? Votre église vous a-telle dit que Dieu s'apprête à Se révéler à l'humanité avec puissance ? Vous a-telle dit que d'après le Christ, se tourner vers Dieu avec un repentir sincère est la manière dont nous devrions réagir face à des catastrophes comme le tsunami ?
Le message de cette publication diffère de ceux que vous entendez ou lisez ailleurs. Nous cherchons à aider tous les humains à saisir la raison pour laquelle le monde est ce qu'il est. Nous ne cessons de parler de la seule solution.
Votre part dans cette solution
Votre part dans la solution aux maux de ce monde serait, pour vous, de vous tourner vers Dieu. Vous découvririez qu'Il est disposé à être bien plus proche de nous que nous ne le pensons. Si l'humanité dans son ensemble décidait de se tourner vers Dieu et de Lui obéir, elle se rendrait compte que Dieu, Lui aussi, se rapprocherait d'elle. Point n'est besoin pour vous d'attendre que les autres le fassent. Comme l'a dit le roi David dans Psaumes 145:18 : « L'Éternel est près de tous ceux qui l'invoquent, de tous ceux qui l'invoquent avec sincérité ».