Que signifie être « racheté » ?
Quand ils ont mal agi, les êtres humains cherchent instinctivement à se déculpabiliser. Qui n'aime pas avoir bonne conscience ? Quand une personne reconnaît ses péchés devant Dieu, c'est toujours une étape capitale.
Le roi David d'Israël déclara : « Quand je me suis tu, mes os se consumaient, je gémissais toute la journée ; car nuit et jour ta main s'appesantissait sur moi … Je t'ai fait connaître mon péché, je n'ai pas caché mon iniquité ; j'ai dit : J'avouerai mes transgressions à l'Éternel ! Et tu as effacé la peine de mon péché » (Psaumes 32:3-5).
Ce qui devrait accompagner une confession sincère de nos fautes devant Dieu est très important. Dans un autre psaume de repentir, après avoir commis deux péchés très graves, David dit à l'Éternel : « O Dieu, crée en moi un coeur pur, renouvelle en moi un esprit bien disposé » (Psaumes 51:12).
Un autre aspect du repentir, la ferme résolution de se détourner du péché, doit accompagner cet aveu de culpabilité. Quand cela se produit, nous pouvons être assurés que Dieu nous pardonne. Et pourquoi cela ? Pourquoi l'Éternel s'engage-t-Il à effacer totalement toutes nos transgressions de Sa grande Loi spirituelle, peu importe leur gravité ?
Les chrétiens connaissent la réponse à cette question : grâce au sacrifice du Christ. Notre Seigneur lui-même a dit que « Dieu [le Père] a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle » (Jean 3:16).
Le sens du sacrifice du Christ
Pour nous aider à mieux comprendre les divers aspects du sacrifice du Christ, la Bible se sert de plusieurs métaphores, de concepts que nous comprenons généralement assez bien. Par exemple, l'Écriture fait allusion aux tribunaux pour nous aider à comprendre le terme « justification ». Et pour comprendre le sacrifice du Christ, et le terme « rachat », c'est au commerce que l'on peut penser.
Christ a versé Son sang pour nous. Par « rédemption », nous devons entendre qu'Il a dû payer un prix incalculable pour nous racheter. L'idée de rachat est apparentée au commerce. Racheter, c'est acheter ce que l'on a préalablement vendu.
L'Ancien Testament fait partie intégrante des enseignements de Dieu aux hommes. Il révèle que si la délivrance de l'ancien Israël d'Égypte eut lieu au niveau national, la délivrance divine est en outre un acte très personnel. Cela, le patriarche Jacob l'a amplement démontré.
En bénissant les fils de son fils Joseph, Jacob fit allusion au : « Dieu en présence duquel ont marché mes pères, Abraham et Isaac, que le Dieu qui m'a conduit depuis que j'existe jusqu'à ce jour, à l'ange qui m'a délivré [ou racheté] de tout mal, bénisse ces enfants ! » (Genèse 48:15-16).
Incidemment, le mot hébreu malak traduit ici par « ange » signifie en fait « messager ». Il semblerait donc que ce « messager » n'ait été autre que Celui qui allait devenir plus tard Jésus-Christ « la Parole » ou le « Verbe » (Jean 1:1-3, Jean 1:1-14).
Nous savons, à partir du Nouveau Testament, qu'Abraham, Isaac et Jacob seront dans le Royaume de Dieu (Matthieu 8:11). Par conséquent, ils ont dû être « délivrés de tout mal ou rachetés » d'avance par le sacrifice du Christ auquel ils espéraient.
« Les prophètes, qui ont prophétisé touchant la grâce qui vous était réservée, ont fait de ce salut l'objet de leurs recherches et de leurs investigations. Ils voulaient sonder l'époque et les circonstances marquées par l'Esprit de Christ qui était en eux, et qui attestait d'avance les souffrances de Christ et la gloire dont elles seraient suivies » (1 Pierre 1:10-11).
En tant que roi des douze tribus d'Israël, en proie à de nombreux problèmes et difficultés pendant son règne mouvementé, David, à maintes reprises, fut lui aussi l'objet de la délivrance divine. Dans l'une de ses prières, il demanda à son Créateur : « Approche-toi de mon âme, rachète-la » (Psaumes 69:19, version Ostervald).
Dans l'un de ses psaumes les plus touchants, David déclare : « Mon âme, bénis l'Éternel, et n'oublie aucun de ses bienfaits ! C'est lui qui pardonne toutes tes iniquités, qui guérit toutes tes maladies ; c'est lui qui délivre ta vie de la fosse » (Psaumes 103:2-4).
David avait ses pensées sur le sacrifice ultérieur du Christ qui rendrait possible le pardon de ses péchés, notamment lorsque sous l'inspiration divine, il rédigea des psaumes annonçant des événements devant avoir lieu sur la croix mille ans plus tard.
Les bienfaits dont parle David dans le psaume ci-dessus sont intimement liés au sacrifice de notre Seigneur.
Le rachat
Dans l'Ancien Testament, le rachat ou « rédemption » est souvent un terme commercial. On avait droit de rachat quand on avait perdu un champ à cause de dettes, par exemple ou du fait d'un frère qui était pauvre. Par la suite, on pouvait racheter ce champ. (Lévitique 25:23-25).
Parallèlement, Christ nous a racheté des conséquences de nos fautes. Et le prix, la rançon qu'Il a dû payer, était considérable. Nous avions tous été kidnappés (spirituellement parlant) par Satan le diable (le pire ennemi de toute l'humanité), mais le sang de Christ a largement payé cette rançon.
Plusieurs passages du Nouveau Testament expliquent cette vérité fondamentale.
L'apôtre Paul a écrit : « Vous ne vous appartenez point à vous-mêmes… vous avez été rachetés à un grand prix » (1 Corinthiens 6:20). L'apôtre Pierre précise pour sa part : « Vous savez que ce n'est pas par des choses périssables, par de l'argent ou de l'or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ, comme d'un agneau sans défaut et sans tache » (1 Pierre 1:18-19).
Jésus était sans le moindre péché. Il est mort pour nos fautes. Il les a portées. « Christ… s'est offert une seule fois pour porter les péchés de beaucoup » (Hébreux 9:28).
Notre Sauveur « est venu… pour donner Sa vie comme la rançon de beaucoup » (Marc 10:45). Et, comme l'a précisé Paul, en Lui « nous avons la rédemption, le pardon des péchés » (Colossiens 1:14).
L'obtention de la rédemption éternelle
Dans l'Épître aux Hébreux, il est écrit que le Christ « est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint… avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle » (Hébreux 9:12). Ce verset parle de rédemption éternelle. En d'autres termes, ses effets se prolongent jusque dans l'avenir, comprenant la vie éternelle dans la Famille et dans le Royaume de Dieu.
Bien que nos péchés passés soient pardonnés grâce au sang de Christ, un aspect important de notre rédemption s'applique à l'avenir. Tout compte fait, même la cérémonie de la Pâque sera « accomplie dans le Royaume de Dieu » (Luc 22:16).
Le témoignage de l'apôtre Jean vient s'ajouter aux autres dans le dernier livre de la Bible. Jean y décrit 24 vieillards (des êtres angéliques puissants se trouvant au ciel) entonnant un cantique au sujet du Christ et de son Église : « … tu as été immolé, et tu as racheté pour Dieu par ton sang des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation ; tu as fait d'eux un royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre » (Apocalypse 5:9-10).
Ce passage allie notre rédemption par le sang de Christ à notre rôle futur de co-dirigeants dans Son règne millénaire (Apocalypse 20:1-4).
Jésus Lui-même a parlé de ces événements futurs dans une prophétie qu'Il donna à Ses disciples sur le Mont des Oliviers, peu avant Sa mort. « Alors on verra le Fils de l'homme venant sur une nuée avec puissance et une grande gloire. Quand ces choses commenceront à arriver, redressez-vous et levez vos têtes, parce que votre délivrance [votre rédemption] approche » (Luc 21:27-28).
C'est aussi à cet avenir que Paul fait allusion quand il déclare : « N'attristez pas le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption » (Éph. 4:30). Ce jour de rédemption aura lieu au Second Avènement du Christ, quand les prémices de Dieu, ceux qui l'ont servi fidèlement au fil des siècles seront ressuscités à la vie éternelle (1 Corinthiens 15:22-23 ; 1 Thessaloniciens 4:16-17).
En l'ère présente, le monde s'enlise de plus en plus dans le chaos moral et politique et court un grave péril. Paul l'a reconnu lorsqu'il a écrit : « Nous savons que, jusqu'à ce jour, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l'enfantement. Et ce n'est pas elle seulement ; mais nous aussi, qui avons les prémices de l'Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l'adoption, la rédemption de notre corps » (Romains 8:22-23).
En somme…
La rédemption annule nos péchés grâce au sang du Christ, et anticipe le jour où nos corps physiques seront transformés de chair en esprit (1 Corinthiens 15:50-54). Ses effets sont éternels. Elle représente la vie éternelle dans le Royaume de Dieu. Mais n'oublions surtout pas ce qu'a dit le roi David : « Heureux celui à qui la transgression est remise » (Psaumes 32:1).
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