Jérusalem en quête de paix
La déclaration de Balfour de 1917, un document britannique relatif à l'émigration juive vers la Palestine, stipulait que rien ne devait être fait, en faveur d'une patrie juive, de nature à nuire aux autres communautés ethniques de la région.
Bien que souvent meurtris par la violence et des effusions de sang, des paroles de paix y ont été proférées à plusieurs reprises pendant le XXe siècle. L'historien britannique Sir Martin Gilbert a résumé les idées en présence :
« Dans le fond, les sionistes se battent depuis cent ans pour être reconnus par les Palestiniens. Les nombreux conflits, avant et après 1948... ne sauraient dissimuler l'impératif de base selon lequel une solution devait être trouvée pour que les Juifs et les Arabes de cette petite bande de terre située entre la Méditerranée et le Jourdain acceptent réciproquement leurs droits de vivre et de prospérer » (Israel: A History, 1998, p 560). Peu avant de succomber à la balle d'un assassin, en octobre 1995, l'ancien Premier ministre israélien Yitzhak Rabin lança un appel aux Palestiniens : « Nous sommes faits pour vivre ensemble, sur la même terre, dans le même pays... Nous n'éprouvons aucune haine à votre égard. Nous n'avons aucune envie de nous venger. Nous sommes des gens qui, comme vous, veulent bâtir une maison, planter un arbre, aimer, vivre, à vos côtés, dans la dignité, l'empathie, comme des êtres humains, des hommes libres... Prions pour qu'un jour nous puissions tous dire Jetons nos armes » !
Cette prière implorant la paix pour Jérusalem et pour Israël ne sera exaucée que par l'instauration du Royaume de Dieu ici-bas (voir Michée 4:3-4). Mais auparavant, des armées gigantesques se rassembleront près de Jérusalem pour accomplir la prophétie d'Harmaguédon (Apocalypse 16:16) aboutissant à la délivrance divine par le Second Avènement de Jésus-Christ.