Les justes montent-ils au ciel à leur décès ?
Guillaume n'était qu'un adolescent à la disparition de son père. Il était déchiré ; il aimait profondément ce dernier. Il se souvenait des fois où il l'avait suivi, agrippant ses petites mains aux siennes, qui lui paraissaient énormes.
Il ne pouvait pas s'empêcher de s'interroger sur ce « Dieu d'amour » - si toutefois Il existait - qui avait laissé son père mourir prématurément. Que c'était insensé ! Sa colère l'empêchait de s'approcher de cet être suprême et tout puissant dont on parlait à l'Église, le dimanche. « Si Dieu agit de la sorte, se désolait-il, je ne veux pas en entendre parler ! »
Il avait demandé conseil à son pasteur, qui avait avoué ne pas comprendre non plus. « Les voies du Tout-Puissant sont insondables ! », lui avait-il répondu. Une déclaration de nature à guère apaiser la colère de notre jeune Guillaume. Au fil des années, en dépit de sa frustration, notre ami avait néanmoins cessé de chercher à comprendre, d'avis qu'il était impossible de déterminer le sort que l'Éternel avait bien pu réserver à Papa.
Guillaume, croyant sentir que son aîné était au ciel, croyant même l'entendre, parfois, il lui parlait. Simples monologues. Il n'obtenait aucune réponse. Si seulement il avait pu se douter que la Bible non seulement révèle où se trouve son père, mais aussi son avenir, et l'énorme différence séparant la réalité des ouïes dires !!!
Dieu a-t-Il promis le ciel aux justes ?
Quand les justes meurent, montent-ils au ciel, comme on le prétend si souvent ? La vie étant si courte, et l'éternité si longue, ne nous incombe-t-il pas de savoir de quoi il en retourne en ce domaine ?
Pour comprendre ce que déclare l'Écriture à ce propos, il nous importe de distinguer entre les divers cieux auxquels elle fait allusion. Il y est en effet fait mention de plusieurs - trois, pour être précis.
Le premier ciel se compose de l'atmosphère terrestre contenant l'air que nous respirons. Les oiseaux y volent et les nuages s'y amoncellent, nous donnant la pluie et la neige (2 Samuel 21:10 ; Job 35:11).
Le deuxième ciel dont parle la Bible est le domaine se situant au-delà de l'atmosphère terrestre, et communément appelé espace interstellaire. C'est là que se trouvent les étoiles du ciel -- les planètes, les astres, les constellations et les galaxies de ce titanesque univers physique (Genèse 22:17 ; Genèse 26:4 ; Deutéronome 1:10 ; Ésaïe 13:10).
Le troisième ciel se situe à part. C'est là que se trouve le trône majestueux de l'Éternel (2 Corinthiens 12:2).
Il va sans dire que les défunts - chrétiens ou non -- ne flottent pas quelque part dans les deux premiers cieux. Nul ne prétend qu'il serait possible d'apercevoir ces êtres disparus, dérivant dans l'atmosphère ou l'espace interstellaire. Par conséquent, les morts devraient se trouver au troisième ciel, n'estce pas ?
C'est là la croyance quasi générale. Or, l'argument en faveur de ce ciel, comme étant la récompense des justes, se heurte à un mur de briques à la mention d'écrits se trouvant dans le premier sermon de l'Apôtre Pierre : « Hommes frères, qu'il me soit permis de vous dire librement, au sujet du patriarche David, qu'il est mort, qu'il a été enseveli, et que son sépulcre existe encore aujourd'hui parmi nous… Car David n'est point monté au ciel… » (Actes 2:29, Actes 2:34).
Dans l'Écriture, Dieu qualifie ce dernier d' « homme selon mon coeur, qui accomplira toutes mes volontés » (Actes 13:22). Si quelqu'un a « mérité son ciel », ne serait-ce pas lui, précisément ? Or, Pierre déclare que Dieu n'a pas fait monter David au ciel. Le Seul à être monté au ciel, selon l'apôtre Pierre, c'est le Christ (Actes 2:29-35).
Pierre se méprenait-il ? On pourrait le supposer, mais notez la déclaration contenue dans l'Évangile de Jean : « Personne n'est monté au ciel, si ce n'est celui qui est descendu du ciel, le Fils de l'homme qui est dans le ciel [Jésus-Christ] » (Jean 3:13).
Jésus n'a jamais promis le ciel aux chrétiens lorsqu'ils meurent. Le Nouveau Testament déclare clairement au sujet des hommes et des femmes justes d'antan - des géants spirituels comme Noé, Abraham, Sarah, Isaac, Jacob, Joseph et Moïse, pour n'en citer que quelques-uns, énumérés dans Hébreux 11 - qu'aucun d'eux n'est monté au ciel. En fait, comme l'indique Hébreux 11:30, « Tous ceux-là, à la foi desquels il a été rendu témoignage, n'ont pas obtenu ce qui leur était promis ».
S'ils ne se trouvent pas au ciel, où sont-ils donc ? De quelle promesse s'agit-il ici ? Si ce n'est le ciel, de quoi s'agit-il ?
Les morts ne savent rien
Bien des gens sont stupéfaits lorsqu'ils découvrent ce que déclare la Bible à propos du sort des défunts. Débarrassons-nous de nos idées préconçues ; la vérité se fait jour à la lecture des Écritures, et ce que nous y découvrons est fascinant et immensément encourageant !
La clef du mystère d'une vie après la mort est révélée dans la résurrection de Jésus. C'est parce que Christ est ressuscité que nous pouvons l'être, nous aussi.
Notez ce que Dieu inspira au roi Salomon au sujet de l'état des morts : « Les vivants, en effet, savent qu'ils mourront ; mais les morts ne savent rien, et il n'y a pour eux plus de salaire, puisque leur mémoire est oubliée » (Ecclésiaste 9:5)
La Bible indique clairement qu'à la mort nous cessons d'être conscients de quoi que ce soit. Les morts sont inconscients et ne se rendent compte de rien. Toutes nos émotions, toutes nos pensées, nos connaissances et nos sentiments nous accompagnent dans notre sépulture. Nous ne continuons pas d'être conscients ailleurs ou dans un état différent. Nous n'avons pas une âme immortelle continuant à vivre ailleurs. Dans Ézéchiel 18:4 et Ézéchiel 18:20, Dieu déclare que « l'âme qui pèche, c'est celle qui mourra » -- elle ne continue pas à vivre séparément du corps.
Le patriarche Job fait écho aux paroles de Salomon lorsqu'il déclare : « Mais l'homme meurt, et il perd sa force ; l'homme expire, et où est-il ? Les eaux des lacs s'évanouissent, les fleuves tarissent et se dessèchent ; ainsi l'homme se couche et ne se relèvera plus, il ne se réveillera pas tant que les cieux subsisteront, il ne sortira pas de son sommeil » (Job 14:10-12).
Job pose ensuite la question cruciale au sujet de l'au-delà : « Si un homme meurt, revivra-t-il ? » (Job 14:14, version Darby) (dans le grec, la question est au futur et non au conditionnel). La réponse à sa question se trouve dans les paroles de Jésus.
La solution au mystère de la mort
La clef du mystère d'une vie après la mort est révélée dans la résurrection de Jésus. En effet, Il a déclaré : « Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s'il meurt ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais » (Jean 11:25-26).
C'est parce que Christ est ressuscité que nous pouvons l'être, nous aussi (1 Corinthiens 15:12-21). Dans le 15e chapitre de 1 Corinthiens, l'Apôtre Paul insiste abondamment sur ce point - Jésus étant ressuscité des morts, Il ressuscitera tous ceux qui Lui auront été fidèles.
Job, comme nous l'avons vu plus haut, souleva la question de la vie après la mort. Et notez quelle fut sa réponse : « Que je souhaiterais que tu me cachasses dans le sépulcre, que tu m'y misses à couvert jusqu'à ce que ta colère fût passée, que tu me donnasses un terme [la résurrection] après lequel tu te souvinsses de moi ! Si l'homme meurt, revivra-t-il ? Attendrai-je tous les jours de mon combat, jusqu'à ce qu'il m'arrive quelque changement ? Tu m'appelleras, et je te répondrai… » (Job 14:13-15, version Ostervald) (Plusieurs versions françaises utilisent le conditionnel au lieu du futur de l'original)
Job comprenait que seule la puissance divine peut nous faire revivre une fois mort. Faisant allusion à toute personne que le Père appelle à la compréhension de Sa vérité, Jésus expliqua : «…je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6:44).
La promesse d'une vie dans l'au-delà dépend de la résurrection de Christ (1 Corinthiens 15). Le fait que notre Seigneur fut ressuscité pour devenir « le premier-né d'entre les morts » (Colossiens 1:18 ; Apocalypse 1:5) signifie qu'Il a ouvert la voie pour que d'autres, devant être ressuscités puissent, sortir de leurs sépulcres. La résurrection des morts représente une phase magistrale et merveilleuse du Plan divin. Par elle, l'humanité a la possibilité de revivre, comme le fidèle Job le savait et le confirma.
La doctrine de la résurrection est énumérée parmi les doctrines fondamentales de la Bible (Hébreux 6:1-2). C'est l'espérance de tous les vrais chrétiens, car elle détruit la mort à jamais (1 Corinthiens 15:54).
La résurrection élimine la mort
Paul confirme le fait qu'un grand nombre de personnes furent témoins de la résurrection de Jésus : «Je vous ai enseigné avant tout, comme je l'avais aussi reçu, que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; il a été enseveli, et il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures ; et il est apparu à Céphas [Pierre], puis aux douze [Apôtres]. Ensuite, il est apparu à plus de cinq cents frères à la fois, dont la plupart sont encore vivants, et dont quelques-uns sont morts. Ensuite, il est apparu à Jacques, puis à tous les apôtres. Après eux tous, il m'est aussi apparu à moi, comme à l'avorton » (1 Corinthiens 15:3-8).
Trop de témoins dignes de confiance virent Christ et s'entretinrent avec Lui après qu'Il fut ressuscité des morts, pour que Sa résurrection ne puisse être niée.
Paul propose en outre un argument logique et incontestable à propos de notre résurrection et de celle de Jésus : « Or, si l'on prêche que Christ est ressuscité des morts, pourquoi quelques-uns parmi vous disent-ils qu'il n'y a point de résurrection des morts ? S'il n'y a point de résurrection des morts, Christ non plus n'est pas ressuscité. Et si Christ n'est pas ressuscité, notre prédication est donc vaine, et votre foi aussi est vaine.
« Il se trouve même que nous sommes de faux témoins à l'égard de Dieu, puisque nous avons témoigné contre Dieu qu'il a ressuscité Christ, tandis qu'il ne l'aurait pas ressuscité, si les morts ne ressuscitent point. Car si les morts ne ressuscitent point, Christ non plus n'est pas ressuscité. Et si Christ n'est pas ressuscité, votre foi est vaine, vous êtes encore dans vos péchés, et par conséquent aussi ceux qui sont morts en Christ sont perdus. Si c'est dans cette vie seulement que nous espérons en Christ, nous sommes les plus malheureux de tous les hommes.
« Mais maintenant, Christ est ressuscité des morts, il est les prémices de ceux qui sont morts. Car, puisque la mort est venue par un homme, c'est aussi par un homme qu'est venue la résurrection des morts. Et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ » (1 Corinthiens 15:12-21).
Le mystère du sort des êtres humains outre tombe est irrémédiablement résolu par la vie glorieuse du Christ ressuscité. Notre vie future est directement liée au Christ ressuscité et au fait qu'Il nous ressuscitera des morts. D'après la Bible, quand la résurrection aura lieu, ce ne sera pas pour que nous allions vivre au ciel pour l'éternité.
Les morts en Christ ressusciteront à la vie éternelle lors du retour de Christ ici-bas, et Ses serviteurs fidèles, qui seront encore en vie à ce moment-là, seront changés de mortels en immortels.
La mort est comparée à un sommeil
Lorsque les êtres humains meurent, ils ne vont pas directement au ciel ou dans un endroit de ce genre. Leurs corps se décomposent dans leurs sépulcres, et ils retournent à la poussière dont ils ont été créés (Genèse 3:19).
Salomon confirma le fait que les morts sont inconscients, qu'ils ne savent rien. Il illustra la supériorité de la vie sur la mort par une analogie intéressante : « Pour tous ceux qui vivent, il y a de l'espérance ; et même un chien vivant vaut mieux qu'un lion mort. Les vivants, en effet, savent qu'ils mourront ; mais les morts ne savent rien… » (Ecclésiaste 9:4-5).
Les rédacteurs de la Bible décrivent notre expérience outre tombe non pas comme s'il s'agissait d'un séjour au ciel ou en enfer mais comme d'un simple sommeil. Daniel, par exemple, fait allusion à l'état des défunts dans la prophétie suivante sur la résurrection : « Plusieurs [beaucoup] de ceux qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, et les autres pour l'opprobre, pour la honte éternelle » (Daniel 12:2). Lorsqu'un individu est profondément endormi, il n'a aucune idée du temps qui s'écoule ni des événements qui se déroulent pendant son sommeil.
Paul à de nombreuses reprises, a comparé la mort à un sommeil (1 Corinthiens 11:30 ; 1 Corinthiens 15:6, 1 Corinthiens 15:18, 1 Corinthiens 15:20, 1 Corinthiens 15:51 ; 1 Thessaloniciens 4:13-15, si la plupart des traductions françaises ont morts ou décédés, dans l'original grec, il est question de ceux qui dorment. Même remarque pour 2 Pierre 3:4).
Jésus Lui-même compara la mort au sommeil. En parlant d'une jeune fille défunte qu'Il avait l'intention de ressusciter des morts, Il dit à ceux qui se lamentaient : « Ne pleurez pas ; elle n'est pas morte, mais elle dort » (Luc 8:52, à comparer avec Matthieu 9:24).
Avant de ressusciter Lazare, Jésus dit à Ses disciples : « Lazare, notre ami, dort ; mais je vais le réveiller ». Les disciples crurent que leur ami dormait parce qu'il était malade. Toutefois, « Jésus avait parlé de sa mort, mais ils crurent qu'il parlait de l'assoupissement du sommeil. Alors Jésus leur dit ouvertement : Lazare est mort » (Jean 11:11-14).
Quand les morts ressusciteront-ils ?
D'après la Bible, il est clair que les justes ne vont pas au ciel lorsqu'ils meurent. Ils dorment dans leurs sépulcres, en attendant la résurrection des morts. Tous les défunts - les justes comme les méchants - revivront éventuellement, chacun en son temps (1 Corinthiens 15:20-23).
Les morts en Christ ressusciteront à la vie éternelle lors du retour de Christ ici-bas, et Ses serviteurs fidèles, qui seront encore en vie à ce moment-là, seront changés de mortels en immortels. Cela se produira « au son de la trompette de Dieu » (1 Thessaloniciens 4:15-17), appelée « la dernière trompette » dans 1 Corinthiens 15:52 et correspondant à la septième trompette d'Apocalypse 11:15.
Cet événement correspond à la « première résurrection » d'Apocalypse 20:5. Dans la vision de l'Apôtre Jean, ceux qui font partie de cette résurrection reviennent à la vie et règnent avec Christ pendant 1000 ans (Apocalypse 20:4), pendant la période appelée communément le Millenium. Notez bien que ces individus ne vont pas au ciel - ils vivent et règnent avec Christ sur la terre, où Il est revenu pour y établir Son Royaume !
Le Apocalypse 20:6 précise : « Heureux et saints ceux qui ont part à la première résurrection ! La seconde mort n'a point de pouvoir sur eux [puisqu'ils auront été ressuscités en tant qu'enfants immortels de Dieu] ; Mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et ils régneront avec lui pendant mille ans ». Le cinquième chapitre de l'Apocalypse confirme qu'ils seront « un royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre » (Apocalypse 20:10). (Pour de plus amples détails, voir à la page 5 « Le rôle formidable attribué par Dieu à ceux qui auront part à la première résurrection »).
Étant donné que Christ va revenir sur terre (Zacharie 14:3-4), il s'ensuit que c'est là où nous nous trouverons. Jésus n'a-t-Il pas dit, en effet, que nous serions avec Lui ? « Et, lorsque je m'en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi » (Jean 14:3, à comparer avec Ésaïe 11:1-9). Il ne fait donc aucun doute que Jésus va revenir icibas et que nous régnerons avec Lui ici, et non au ciel.
Une autre résurrection
S'il est question d'une première résurrection - lors de laquelle les fidèles serviteurs de Dieu ressusciteront à l'immortalité pour régner avec Christ - cela ne sous-entend-il pas la présence d'autres résurrections ? Qu'adviendra-t-il, en effet, de ceux qui sont morts sans avoir jamais entendu parler de Jésus, Le seul qui puisse nous sauver (Actes 4:12) ?
Ceux qui sont morts sans connaître le Christ seront ressuscités à une vie physique 1000 ans plus tard et se verront offrir une occasion de se repentir et d'être sauvés (Apocalypse 20:11-13). En effet, le Apocalypse 20:5 précise que « Les autres morts ne revinrent point à la vie jusqu'à ce que les mille ans soient accomplis ».
Ézéchiel 37 décrit de façon imagée une seconde résurrection à une autre existence physique temporaire lors de laquelle les êtres humains n'ayant jamais compris la vérité divine de leur vivant surgiront une seconde fois de la poussière de la terre pour apprendre la voie divine. Dieu « use de patience… ne voulant pas qu'aucun périsse mais … que tous arrivent à la repentance » et « veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité » (2 Pierre 3:9 ; 1 Timothée 2:4). Il ne condamnera pas injustement ceux qui n'ont jamais eu la possibilité d'accéder à cette connaissance, de se repentir, et de recevoir le don de la vie éternelle.
Toute personne reprenant vie lors de cette résurrection colossale disposera de suffisamment de temps pour apprendre la manière divine de vivre (voir Ézéchiel 37:12-14, Ézéchiel 37:23-24) et sera jugée et évaluée selon ses oeuvres, en fonction des critères et des valeurs morales « d'après ce qui était écrit dans ces livres » (Apocalypse 20:12).
Ces « livres » (en grec : biblion - dont est tiré notre mot Bible) : les Saintes Écritures - sont la seule source de la connaissance de la vie éternelle et des critères de base en fonction desquels chacun est, en fin de compte, jugé.
Sans doute l'immense majorité recevra-t-elle la vie éternelle car la Bible nous dit que « tout Israël sera sauvé » (Romains 11:26) - et il est à prévoir que la majorité des païens le sera aussi.
Hélas, certains individus entêtés refuseront cette merveilleuse occasion d'accéder à la vie éternelle. Ceux-là, plutôt que d'être en proie à des tourments éternels en enfer (ce que la Bible n'enseigne pas, bien qu'un nombre important de gens le croient, à tort) seront consumés dans l'étang de feu - « la seconde mort ». Comme le déclare Malachie 4:3, ils seront réduits en cendres et cesseront tout bonnement d'exister.
Ce que vous pouvez emporter avec vous
Les peuples de nombreuses cultures anciennes, comme les Égyptiens, enterraient de précieux articles avec les défunts. Ils croyaient que ces derniers pourraient s'en servir dans l'au-delà. Or, le patriarche Job s'opposait à cette idée : « Je suis sorti nu du sein de ma mère, et nu je retournerai dans le sein de la terre » (Job 1:21), d'où le dicton : « Vous ne l'emporterez pas au paradis ».
Ce vieux cliché n'est pas tout à fait juste. Dans un sens, Dieu vous permettra d'emporter quelque chose avec vous, lorsque vous mourrez : un caractère juste. Le vrai chrétien édifie en lui le caractère de Dieu pendant sa vie chrétienne (1 Corinthiens 3:9-15). Lorsque nous serons ressuscités, nous aurons ce caractère dans notre nouvelle vie. Pour tout vrai chrétien, ce caractère saint sera le sien pour toujours (1 Jean 2:15-17).
Les Égyptiens, et bien d'autres, ne savaient pas ces choses, sinon, ils n'auraient pas enseveli tous ces précieux objets avec leurs morts. Un jeune adolescent apprit cette vérité en lisant la Parole divine - la Bible.
Un adolescent apprend la vérité
Revenons à Guillaume, dont le père mourut prématurément alors qu'il était adolescent. Ce jeune homme, c'était moi, l'auteur de cet article. J'ai fini par découvrir pourquoi nous sommes nés ; que les défunts ne sont pas perdus dans leurs sépulcres ! Que tous les êtres humains - hommes, femmes, enfants et bébés ayant jamais vécu - ressusciteront, chacun en son temps. Tous auront un jour la possibilité de connaître la vérité divine.
Un jour, j'ai compris que le commun dénominateur à tous les décès est la mort et la résurrection de Jésus-Christ à la vie éternelle, et le fait que Sa résurrection garantit la nôtre également. La mort, certes, est une ennemie de tous les êtres humains, et elle m'a profondément affligé à trois reprises. Toutefois, nous devons nous réjouir de la vérité divine. Comme Paul l'explique dans 1 Corinthiens 15:54-58, la résurrection des morts anéantit cette ennemie et son aiguillon !
Dieu le Père, tout compte fait, reviendra ici-bas (Apocalypse 21:1-3, Apocalypse 21:10). Prenez note de la description faite par Christ de cet événement : « Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus ; il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu » (Apocalypse 21:4).
Connaître le Plan magistral que Dieu a pour l'humanité - et selon lequel la mort n'est pas une négation définitive - nous procure un précieux réconfort et nous affranchit du mythe d'une éternité passive, au ciel, ou de tourments éternels en enfer. Pour conclure, l'Apôtre Paul nous exhorte, dans I Thessaloniciens 4:18, à partager cette sainte vérité avec d'autres : « Consolez-vous donc les uns les autres par ces paroles ».