De sérieuses lacunes dans les méthodes de datation
Pourquoi tant de géologues ne comprennent-ils pas que le Déluge de la Bible provoqua d'importantes formations géologiques ? Leur incrédulité est due, en grande partie, aux méthodes qu'ils emploient pour dater ces formations.
La théorie de l'Évolution est si omniprésente dans les sphères scientifiques actuelles qu'elle déforme même la manière dont les formations sont datées. De plus, ces méthodes de datation contiennent de sérieuses lacunes entraînant de graves erreurs d'interprétation.
L'une des méthodes les plus populaires de datation, celle du Carbone-14 (14C) est utilisée pour dater des vestiges animaux ou végétaux. L'ouvrage The Dynamic Earth explique sur quoi s'appuie cette méthode : « Le radiocarbone est continuellement formé dans l'atmosphère par le bombardement de l'azote-14 (14N), par des neutrons créés par les rayons cosmiques. 14C, avec une demi-vie de 5730 ans, se désintègre et redevient 14N… Tant que le rythme de production est stable, la radioactivité du carbone naturel se maintient à un niveau constant - le rythme de production et le rythme de désintégration s'équilibrant.
« Quand un organisme est vivant, et capte du carbone dans l'atmosphère, il possède cette proportion équilibrée de 14C. Par contre, lorsque cet organisme meurt, l'équilibre est rompu - l'accumulation opérée par les processus vitaux tels que l'alimentation, la respiration et la photosynthèse cessent. Le 14C présent dans les tissus morts ne cesse de diminuer par désintégration radioactive » (Brian Skinner et Stephen Porter, 1989, p 138-139). En mesurant la quantité de Carbone-14 et en comparant ce montant à l'original, les savants peuvent déterminer la date de la mort d'un organisme.
Néanmoins, de nombreuses lacunes existent quand un organisme est daté avec cette méthode. Par exemple, la datation de mollusques vivants au carbone-14 donne souvent des résultats trompeurs car, d'après cette méthode de datation, ces mollusques ont jusqu'à 2300 ans (Radiocarbon Dating : Fictitious Results With Mollusk Shells, Science, Vol. 141, p 634). Il s'avère donc que les méthodes de datation par le carbone-14 sont influencées par l'environnement.
L'archéologue John McRay fait remarquer : « Malheureusement, plusieurs découvertes récentes tendent à confirmer que le carbone 14 n'est pas aussi utile qu'on l'avait espéré. 1) Il est possible qu'il n'y ait pas eu d'atomes de carbone radioactif dans l'atmosphère terrestre avant 2000 avant notre ère ; 2) La concentration naturelle de carbone-14 dans l'atmosphère a fluctué à certaines périodes, et 3) Il est fort probable que les échantillons aient été contaminés » (Archeology and the New Testament, 1991, p 34).
Récemment, une nouvelle méthode - par spectrométrie de la masse sous accélérateur - a été employée pour dater d'anciens artefacts. Cette méthode a indiqué une date différente de celle jusqu'ici acceptée pour l'âge de la première civilisation maya.
« On a découvert que le Maya primitif était moins ancien que les archéologues l'avaient cru au départ. On pensait que les restes d'une femme, découverts sous une plate-forme composée de plusieurs couches, à un site appelé Cuello dans le nord de Belize, dataient de plus de 4000 ans… Grâce à de nouvelles méthodes, la chronologie a été amputée de près de 1000 ans. Norman Hammond, de Boston University, qui a débuté les fouilles à Cuello dans les années 70, pense à présent que ces restes datent de 1200, environ, avant notre ère, soit une date plus reculée que les autres colonies mayas connues.
« La spectrométrie de la masse par accélérateur permet aux savants d'analyser des os d'anciens Mayas sans les endommager sérieusement. La nouvelle technique peut dater des échantillons de carbone ne pesant que quelques milligrammes ; un spécimen de la taille de la boule de soufre d'une allumette suffit » (Oldest Known Maya : Not Quite So Old, National Geographic, novembre 1990). Voila une nouvelle méthode de datation qui a modifié de 1000 ans la date la plus ancienne acceptée pour la civilisation Maya.
Songez-y. Les méthodes de datation radiométriques (celles mesurant l'ancienneté des roches par le rythme de désintégration de la radioactivité) ont été utilisées pour classifier des formations qui pourraient dater du temps du Déluge. Ces dates sont supposées prouver que ces formations ont des millions d'années, plutôt que des milliers. Or, on s'aperçoit que des méthodes différentes donnent des résultats radicalement différents.
Comme l'explique La science de l'évolution, « plusieurs méthodes ont été élaborées pour calculer l'âge de la terre et de ses strates rocheuses. Ces méthodes se fient beaucoup sur la supposition selon laquelle les processus naturels se sont déroulés à un rythme relativement constant au fil des siècles… Il s'avère que les techniques de datation radio métriques risquent de ne pas être aussi absolues qu'on le prétend. Les estimations de l'âge de certaines couches géologiques au moyen ces diverses méthodes varient souvent considérablement (parfois, de plusieurs millions d'années). À long terme, il n'existe aucune "horloge" radiologique à 100% fiable » (William Stansfield, 1977, p 80, 84).
La méthode de datation au potassium-argon [K-Ar] utilisée pour dater les coulées de lave, comporte, elle aussi, des lacunes, comme l'ont prouvé des études effectuées au Mt St Helen. « La méthode de datation conventionnelle au K-Ar fut appliquée à la coulée de dacite de 1986 à partir du nouveau dôme au Mt St Helen, dans l'État de Washington. La dacite porphyrique qui se solidifia sur le dôme de lave, en 1986, donne à la roche un âge de 0,5 millions d'années. Les concentrés minéraux de cette dacite indiquent des âges allant de 0,35 millions d'années ou de 2,8 millions d'années. Ces âges, bien entendu, sont ridicules [puisque ces roches ont été formées récemment]. L'hypothèse de base en matière de datation (il n'y avait pas d'argon radio génique lorsque la roche se forma) est mise en cause par ces données.
« Or, d'après certaines données sur cette dacite du Mt St Helen, 'un excédent significatif d'argon " aurait été présent lors de la solidification de la lave, en 1986… Cette étude de la dacite du Mt St Helen nous oblige à nous demander sérieusement si le degré d'exactitude de la datation au K-Ar, des nombreuses autres coulées volcaniques du globe contenant du phénocristal, est réellement élevé ? » (Stephen Austin, Excess Argon within Mineral Concentrates from the New Dacite Lava Dome at Mt St Helens Volcano, Creation Ex Nihilo Technical Journal, Vol. 10, No 3, 1996, p 335-344).
Bref, nous avons attribué " scientifiquement " entre 290 000 ans et 3,4 millions d'années à ces roches volcaniques qui, nous le savons, ont été formées en 1986 - il y a moins de 20 ans. Ces exemples servent à illustrer à quel point ces méthodes de datation, auxquelles beaucoup de savants modernes se fient, sont faillibles.