L’immortalité grâce au voyage dans l’espace ?
Certains futuristes et entrepreneurs industriels font l’éloge d’une mission sur Mars pour les premiers pas vers la préservation de la race humaine. Elon Musk s’est effectivement référé à la colonisation de Mars comme une « sauvegarde de la civilisation » (« Elon Musk : nous devons quitter la Terre le plus tôt possible », Business Insider, 10 octobre 2015).
Quels sont les défis posés par un voyage d’environ neuf mois vers Mars et d’égale durée pour revenir vers la Terre ?
Beaucoup de leçons ont été apprises au sujet des obstacles aux longs voyages spatiaux des astronautes qui passent de longues heures en orbite terrestre. Voici quelques-uns des défis détaillés par la NASA :
• Déficiences visuelles, et risque de cécité. De nombreux astronautes masculins de la Station Spatiale Internationale (ISS) souffrent de graves problèmes de vue qui commencèrent lors d’un vol spatial. La NASA affirme que le fait de contrecarrer les déficiences visuelles, certaines étant permanentes, chez les astronautes masculins est sa « priorité absolue » en médecine spatiale pour les vols spatiaux à long terme, y compris ceux d’une mission habitée vers Mars. Les problèmes comprennent l’aplatissement de l’arrière du globe oculaire, des plis dans le tissu vasculaire à l’arrière de la rétine, l’excès de liquide autour de celle-ci et un gonflement présumé du nerf optique.
• Problèmes au niveau du système immunitaire. Pendant un vol spatial prolongé, les astronautes développent un affaiblissement sérieux de leur système immunitaire. Les lymphocytes T, composante essentielle des globules blancs, ne se reproduisent pas correctement dans l’espace. De plus, les recherches ont montré que les microbes s’adaptent à l’environnement spatial et peuvent devenir plus virulents et résistants aux antibiotiques qu’ils ne le sont sur la Terre.
• Risque de rayonnement cosmique. La NASA considère le risque radiologique comme sa principale préoccupation pour les voyages interplanétaires. À moins qu’un vaisseau spatial ne soit correctement protégé, les astronautes en voyage interplanétaire peuvent subir des dommages sur l’ADN, contracter un cancer potentiellement agressif et souffrir de cataractes induites par les radiations (y compris des déficiences visuelles sévères) résultant d’une exposition au rayonnement cosmique.
Un épisode de météo solaire extrême (comme une éjection de masse coronale) pourrait s’avérer fatal pour les astronautes voyageant en dehors du champ magnétique terrestre (celui-ci protège la surface de la planète contre les radiations cosmiques mortelles), même si les vaisseaux spatiaux étaient protégés. On pense également que l’exposition aux radiations cosmiques comporte des risques neurologiques graves pour la santé incluant des lésions cérébrales.
• Densité osseuse et problèmes de perte musculaire. Selon la NASA, la perte osseuse associée au temps passé dans l’espace, appelée ostéopénie du vol spatial, fait son apparition après qu’un astronaute soit resté dans l’espace pendant trois à quatre mois. Certains astronautes mettent jusqu’à quatre ans pour se remettre de la perte osseuse après leur retour sur Terre. Il a été confirmé qu’une perte musculaire se produit chez les astronautes de l’ISS, ce qui pourrait être une source de grave préoccupation pour ceux effectuant un long voyage aller-retour vers Mars.
• Problèmes de santé mentale. Être confiné dans un petit espace pendant des mois peut entraîner de graves conflits interpersonnels et éventuellement de santé mentale. Des connexions immédiates avec des amis et des membres de la famille vivant sur Terre deviendraient impossibles à mesure qu’un vaisseau spatial s’éloignerait, produisant une véritable source de stress. Le rayonnement cosmique peut produire des hallucinations visuelles et olfactives mineures.
• Problèmes cardiaques. Un environnement de microgravité contribue à la fibrillation auriculaire et à d’autres perturbations du rythme cardiaque chez les astronautes de l’ISS.
• Maladie de décompression et barotraumatisme. Les astronautes travaillant à l’extérieur de l’ISS dans des combinaisons spatiales, travaillent généralement dans une atmosphère contenant 100% d’oxygène à moins d’un tiers de la pression atmosphérique normale au niveau de la mer. Cela permet une amplitude de mouvement plus élevée et plus facile. Une maladie de décompression peut survenir si des précautions considérables ne sont pas prises à mesure que les astronautes réintègrent la pressurisation de la Station Spatiale Internationale qui se rapproche le plus de celle de la Terre.
• Les rayons X ne sont pas autorisés. Les tomodensitogrammes (scanner ou IRM) de diagnostic et les rayons X ne sont pas autorisés sur l’ISS. Les techniques d’échographie les remplacent pour le moment, mais les images doivent être retransmises vers la Terre pour une interprétation et une recommandation médicale. Pendant un long vol spatial, les retards de transmission pourraient être problématiques, voire mortels.
Tout cela équivaut-il à une sorte d’interdiction divine pour le voyage humain interplanétaire ? L’humanité a surmonté de nombreux défis dans le passé concernant l’aviation, la plongée sous-marine et d’autres obstacles apparemment insurmontables.
Avec l’existence de cet énorme obstacle au voyage spatial humain, nous pouvons nous demander si Dieu a déjà pris soin de cela à court terme.
Mais remarquablement, Dieu offre beaucoup plus à l’humanité. Il désire que nous héritions l’Univers entier ! Assurez-vous de lire notre brochure gratuite « Quelle est votre destinée ? »