Fêtes d’espoir
Initialement, Dieu avait associé ces fêtes à certaines récoltes durant l’année — et cela, pour une très bonne raison. Les rédacteurs de la Bible comparaient souvent la récolte spirituelle de vies humaines, aux récoltes agricoles qui assurent notre subsistance physique. C’est pourquoi, afin de nous décrire Son plan pour amener l’humanité à la repentance, Dieu se sert d’analogies et de paraboles issues de la vie agricole, notamment les récoltes. L’intention de Dieu est de récolter des vies humaines — vous et moi — pour Son Royaume. Une des paraboles les plus célèbres du Christ, et qui illustre bien ce point, c’est la parabole du semeur (Matthieu 13:3).
Jésus compare l’œuvre que Dieu a commencée par Lui à une récolte. Le Christ disait à Ses disciples : « Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé, et d’accomplir son œuvre. Ne dites-vous pas qu’il y a encore quatre mois jusqu’à la moisson ? Voici, je vous le dis, levez les yeux, et regardez les champs qui déjà blanchissent pour la moisson. Celui qui moissonne reçoit un salaire, et amasse des fruits pour la vie éternelle, afin que celui qui sème et celui qui moissonne se réjouissent ensemble » (Jean 4:34-36).
Ici, Jésus associe le concept d’une récolte à l’œuvre qu’Il accomplissait en vue d’apporter la vie éternelle (le Salut) à l’humanité. « Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12).
Le mot grec qui est traduit par « Jésus » en anglais, signifie « Sauveur ». Son équivalent en hébreu, qu’on traduit par « Josué », signifie « Dieu, notre Salut ».
Le rôle de Jésus dans notre accession au salut est au cœur même du plan divin. Écrivant au jeune évangéliste Timothée, Paul dit : « … il [Dieu] nous a sauvés, et nous a adressé une sainte vocation, non à cause de nos œuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous donnée en Jésus-Christ, avant les temps éternels et qui a été manifestée maintenant par la venue de notre Sauveur Jésus Christ, qui a réduit la mort à l’impuissance et a mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile » (2 Timothée 1:9-10).
Depuis le début, Dieu avait planifié de créer et de sauver l’humanité par Jésus-Christ. En décrivant le rôle de Jésus, Paul disait : « Il est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création. Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui. Il est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin d’être en tout le premier » (Colossiens 1:15-18).
Le rôle du Christ, dans le plan magistral de Dieu, n’a pas été un ajout de dernière minute. Tout dans ce plan fait état de la mission et de l’œuvre de Jésus-Christ en tant que notre Sauveur.
L’apôtre Jean, quant à lui, réfère à Jésus en tant que « l’agneau qui a été immolé dès la fondation du monde » (Apocalypse 13:8).
Jésus, faisant allusion à l’importance particulière de Sa crucifixion au regard du salut de l’humanité, confiait à Ses disciples : « Et moi, quand j’aurai été élevé de la terre, j’attirerai tous les hommes à moi » (Jean 12:32).
Ainsi, la tâche du Christ n’est pas uniquement de rendre le salut possible, mais aussi d’amener « tous les peuples » à nouer une relation durable avec Lui et avec le Père.
Le rôle du Christ, en ce qui a trait au salut de l’humanité, est crucial. Son rôle est aussi le thème central dans les Fêtes sacrées de Dieu, lesquelles révèlent la séquence des évènements dans Son plan. Ces fêtes ont toutes lieu durant les saisons de récolte en Terre sainte, où Jésus grandit et vécut Sa vie dans la chair.
Sept Fêtes annuelles sont mentionnées dans les Écritures : (1) la Pâque (2) la Fête des Pains sans levain (3) la Fête des Prémices (la Pentecôte) (4) la Fête des Trompettes (5) le Jour des Expiations (6) la Fête des Tabernacles et (7) le Huitième Jour. Chacune se concentre sur un aspect particulier du plan divin.
Dans Exode 23:14-16, Dieu nous révèle l’époque où il convient de les célébrer : « Trois fois par année, tu célébreras des fêtes en mon honneur. Tu observeras la fête des pains sans levain ; pendant sept jours, au temps fixé dans le mois des épis, tu mangeras des pains sans levain, comme je t’en ai donné l’ordre, car c’est dans ce mois que tu es sorti d’Égypte ; et l’on ne se présentera point à vide devant ma face. Tu observeras la fête de la moisson (la Pentecôte), des prémices de ton travail, de ce que tu auras semé dans les champs ; et la fête de la récolte (des Tabernacles), à la fin de l’année, quand tu recueilleras des champs le fruit de ton travail ».
À chacune de ces trois périodes de l’année où nous devons les célébrer — au printemps, au début de l’été et à l’automne — Dieu nous commande de tenir « une sainte convocation » (Exode 12:16), « une assemblée solennelle » et cela, à l’occasion de chaque Sabbat annuel ou « Grand Jour » particulier (Jean 19:31). Lors de ces jours, on ne doit pas se livrer à des tâches routinières ou à des œuvres serviles (Nombres 28:18 ; Nombres 28:25 ; Nombres 28:26 ; Nombres 29:1 ; Nombres 29:7 ; Nombres 29:12 ; Nombres 29:35).
Ces Fêtes de Dieu, qui ont lieu à l’époque des récoltes physiques au cours desquelles sont recueillies des denrées qui entretiennent la vie, pointent toutes vers une époque future, époque à laquelle aura lieu la grande moisson spirituelle de l’humanité pour la vie éternelle. Comme cela arrive souvent dans les Écritures, Dieu se sert de choses physiques pour nous aider à mieux saisir des vérités spirituelles. Jésus Lui-même faisait souvent appel à des analogies physiques pour enseigner des principes spirituels.
Voyons à présent les vérités spirituelles que Dieu nous enseigne par ces sept fêtes annuelles.