D’autres appellations du royaume
Bien que la plupart du temps le royaume soit appelé le « royaume de Dieu », occasionnellement d’autres termes sont utilisés pour le décrire. Trois des auteurs des Évangiles — Marc, Luc et Jean — utilisent le terme « royaume de Dieu ».
L’expression « le royaume des cieux » est utilisée exclusivement par Matthieu, et cela 32 fois dans son compte rendu sur Jésus-Christ. Toutefois, il utilise les expressions « le royaume de Dieu » et « le royaume des cieux » de façon interchangeable. Dans Matthieu 19:23-24, il utilise ces expressions dans deux versets consécutifs, impliquant clairement qu’elles sont synonymes. Souvent il l’appelle simplement « le royaume ».
Pourquoi Matthieu l’appelle-t-il « le royaume des cieux » ? Parce que c’est dans les cieux que Dieu se trouve, comme Jésus-Christ l’a nettement déclaré (Matthieu 5:34 ; Matthieu 5:45 ; Matthieu 5:48). Matthieu rend évident le fait que le royaume n’était pas, en ce temps-là, une monarchie terrestre comme tous les royaumes d’alors. Toutefois, il comprenait que c’était un royaume à venir, pour lequel les disciples de Christ doivent prier (Matthieu 6:10).
L’apôtre Paul utilise en général le terme « le royaume de Dieu ». Cependant, comme il reconnaît le rôle de Jésus-Christ qui est le Roi de ce royaume et la voie par laquelle nous entrons dans ce royaume, il l’appelle aussi « le royaume de Christ et de Dieu » (Éphésiens 5:5). Il exprime également la profonde relation d’amour entre Dieu le Père et Jésus-Christ en l’appelant « le royaume de son Fils bien-aimé » (Colossiens 1:13).
L’apôtre Pierre, reconnaissant également le rôle central de Christ dans le royaume, le mentionne comme « le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ » (2 Pierre 1:11). Jésus-Christ est notre Seigneur et Maître maintenant, et il régnera suprêmement dans le royaume à venir (Apocalypse 17:14 ; Apocalypse 19:16). Étant le Sauveur de l’humanité, il est « la porte » et « le chemin » par lesquels nous avons accès à Dieu le Père et au salut dans le royaume de Dieu (Jean 10:9 ; Jean 14:6).