Concurrence ou coopération : Comment la symbiose défie Darwin

Vous êtes ici

Concurrence ou coopération : Comment la symbiose défie Darwin

Un obstacle sérieux qui se dresse devant la théorie de l’évolution concerne les relations d’interdépendance entre les êtres vivants, appelée symbiose, par lesquelles les différentes formes de vie dépendent les unes des autres pour exister.

La théorie de Darwin sur le changement biologique était basée sur la compétition, ou la survie du plus fort, parmi les individus composant une espèce. Il admit ceci : « S’il pouvait être prouvé qu’une partie de la structure d’une espèce quelconque avait été formée pour le bien exclusif d’une autre espèce, cela annihilerait ma théorie, car cela n’aurait pas pu se produire par la sélection naturelle. » (The Origin of Species [l’Origine des espèces], 1859, Masterpieces of Science edition, 1958, p. 164).

Les relations symbiotiques posent un vrai défi à la théorie de Darwin, puisqu’il y existe des animaux et des plantes de différentes espèces qui coopèrent au profit des deux. Les évolutionnistes appellent ceci, la coadaptation, mais ils doivent encore trouver une explication plausible pour savoir comment de telles relations auraient pu évoluer par étape.

Comment ces plantes, qui ont besoin de certains animaux pour survivre, ont-elles pu exister avant que ceux-ci soient présents en premier lieu ? Comment les animaux, qui ont besoin d’autres congénères pour survivre, en sont-ils arrivés à exister sans que leurs partenaires soient présents exactement au même moment ?

La symbiose entre les formes inférieures de vie

Un exemple de symbiose bénéfique (appelée mutualisme) est celui qui se trouve entre les algues et le champignon des lichens. Alors que les champignons fournissent des protections et l’humidité aux algues, celles-ci nourrissent les champignons avec des nutriments photosynthétiques qui les maintiennent en vie. Un manuel de biologie l’affirme : « Aucune des deux populations ne pourrait exister sans l’autre, d’où la taille de chacune est déterminée par celle de l’autre » (Mary Clark, Contemporary Biology [Biologie contemporaine], 1973, p. 519).

Donc, qui est arrivé en premier, l’algue ou le champignon ?  Selon l’évolution aucun des deux ne pouvait exister sans l’autre, aussi pour que les deux puissent survivre, ils doivent avoir évolué indépendamment ! Et pourtant, ils apparaissent exactement au même moment et avec précisément les bonnes fonctions.

Comment deux espèces complètement différentes pourraient-elles évoluer séparément de leurs ancêtres distincts, et dépendre les unes des autres pour exister ? Franchement, l’idée que cette relation ait évolué est tout-à-fait impensable.

Symbiose entre les plantes et les animaux

Examinons maintenant la relation entre les abeilles et les plantes.

Tout en recueillant le précieux nectar qui alimente leurs ruches, les abeilles pollinisent des dizaines d’espèces de fleurs et de cultures agricoles. Sans cette pollinisation vitale, les vergers pourraient produire très peu ou pas de fruits du tout et les arbres fruitiers ne survivraient pas longtemps. Comment ces plantes auraient pu exister sans avoir été pollinisées au préalable par des abeilles ? D’autre part, comment les abeilles pourraient-elles exister sans avoir reçu au préalable le nectar nécessaire à leur nourriture ?

En outre, l’abeille doit procéder à la pollinisation d’une manière précise et spécifique pour que le processus s’enclenche. Si l’abeille visite d’autres espèces de fleurs au hasard, la pollinisation ne peut se faire, puisque le pollen d’une espèce de fleur ne peut fertiliser une autre espèce. D’une manière ou d’une autre, l’abeille sait qu’elle doit visiter une seule espèce de plante à la fois et à la bonne saison.

L’un des exemples les plus étonnants de symbiose est celui qui existe entre le yucca et la teigne du yucca. La plante du yucca est incapable de se polliniser pour faire pousser plus de graines et se perpétuer. La teigne du yucca (Tegeticula, anciennement Pronuba) pollinise le yucca tout en pondant ses œufs à l’intérieur de la plante.

Après l’éclosion, les larves de papillon se nourrissent de graines du yucca. Fait remarquable, la teigne calibre soigneusement le nombre de ses larves qui se développent à l’intérieur de chaque fleur afin qu’elles ne consomment pas toutes les graines du yucca. Si toutes les graines du yucca disparaissaient, le yucca cesseraient de se reproduire, ce qui, à terme, condamnerait également les teignes !

En pollinisant la plante, la teigne se développe grâce aux graines de yucca qui servent de nourriture à ses larves, et s’assure en même temps que la plante pourra perpétuer sa propre espèce également.

Mais ce n’est pas tout. Le cycle de vie du yucca est chronométré pour que les teignes adultes émergent au début de l’été – exactement au moment où les yuccas sont en fleur.

Comment cette remarquable relation a-t-elle pu se développer par des changements mineurs aléatoires tant chez les plantes que chez les insectes pendant des milliers d’années ? Il est évident qu’elle est apparue brusquement ou elle n’aurait jamais pu se développer.

Symbiose entre les animaux

Toute vie animale est équipée d’une sorte d’instinct de survie. Chacune sait quel type de nourriture lui est nécessaire et par quel moyen elle doit éviter ses prédateurs ou se défendre contre eux. Pourtant, certaines créatures permettent à d’autres espèces, qu’elles mangeraient normalement, d’accomplir des tâches de nettoyage et d’hygiène sans menace et aucun préjudice. Les scientifiques appellent ce phénomène « nettoyage symbiotique ».

Ceci est courant chez les gros poissons comme les requins. Après avoir consommé des poissons plus petits, des résidus de nourriture et des parasites sont encore incrustés autour de leurs dents. Ces particules peuvent éventuellement engendrer des maladies ou une accumulation dangereuse de matière pouvant entraver leur alimentation. Mais il existe certains types de petits poissons qui fonctionnent comme des brosses à dents biologiques. Ils nettoient en toute sécurité les dents des grands prédateurs.

Les poissons nettoyeurs s’engouffrent sans crainte à l’intérieur de la gueule ouverte des plus gros poissons et ingèrent avec précaution les débris et les parasites de leurs dents. Comment un poisson prédateur peut-il réguler son instinct pour engloutir un repas gratuit en fermant tout simplement sa gueule pour mâcher, ou bien éviter de devenir violent à cause du processus de l’irritant nettoyage buccal ? Ces actions sont directement en contradiction avec les instincts d’auto-préservation des deux animaux, mais ils continuent méthodiquement cette procédure de nettoyage. Il y a même certaines espèces qui instaurent l’équivalence de stations de nettoyage, où les plus gros poissons attendent patiemment leur tour pendant que d’autres sont en train de se faire nettoyer.

Cette symbiose de nettoyage se retrouve également parmi une espèce d’oiseau et de reptile. En Égypte, le pluvier égyptien saute dans la bouche du crocodile du Nil pour éliminer les parasites. Une fois le travail terminé, que le crocodile ait faim ou non, l’oiseau repart toujours sain et sauf.

Comment des animaux aussi divers, qui normalement ont une relation prédateur-proie, deviennent-ils partenaires le temps d’une séance de nettoyage ? Si ces procédures ont évolué, comme le prétendent les évolutionnistes, combien d’oiseaux ont été avalés vivants avant que le crocodile ne décide s’il était dans son intérêt de les laisser nettoyer sa gueule, pour finalement les laisser s’échapper ? Au contraire, combien d’oiseaux auraient continué à nettoyer des dents de crocodile s’ils avaient vu leurs congénères à plumes se faire avaler vivants par les crocodiles ? Instinctivement, ils sont certainement conscients que de meilleurs et plus sûrs moyens d’obtenir un repas sont à leur disposition.

Des relations aussi sophistiquées entre les diverses créatures montrent une intelligence sous-jacente dans la conception et l’ardeur au travail. La symbiose des relations représente clairement un grand défi au darwinisme, et fournit une preuve solide de l’existence d’un Concepteur Créateur.