CHAPITRE 3 : La naissance de l’Univers
L’Univers a-t-il toujours existé, ou est-il apparu, à un moment donné dans le temps ? C’est sur cette question que repose, en grande partie, l’argument en faveur d’un Dieu Créateur. Si l’Univers a toujours existé, le besoin d’un Être ou d’une Intelligence capable de le concevoir et de le créer ne se fait pas réellement sentir. Par contre, si l’Univers est apparu à un moment précis, quelque chose a dû provoquer sa naissance.
Les savants sont en désaccord pour dire que l’Univers a eu un commencement. Quelques-uns croient encore qu’il est possible qu’il ait toujours existé.
La découverte d’un commencement
Au début des années 1900, des astronomes découvrirent un phénomène appelé le décalage vers le rouge — la lumière des galaxies lointaines se déplace vers le rouge dans le spectre des couleurs.
L’astronome Edwin Hubble considéra ceci comme la preuve que l’Univers s’agrandit. Il découvrit que les galaxies et les amas de galaxies s’écartent les uns des autres allant dans toutes les directions. Pour visualiser cette découverte révolutionnaire, imaginez des taches d’encre à la surface d’un ballon que vous gonflez. À mesure que vous gonflez ce dernier, les taches s’éloignent les unes des autres, dans toutes les directions. Hubble et plusieurs autres astronomes en conclurent qu’à travers l’Univers, les galaxies s’éloignent rapidement les unes des autres de la même manière. Ils découvrirent aussi que plus une galaxie est lointaine, plus sa vitesse d’éloignement augmente.
Comme Hubble venait de le constater, l’Univers est en pleine expansion et dans toutes les directions. Cette découverte était révolutionnaire car, jusqu’à lors, la plupart des astronomes supposaient que tout mouvement des galaxies était seulement une dérive due au hasard. D’autres astronomes et physiciens confirmèrent par la suite les observations et les conclusions de Hubble. Qu’est-ce que cela pouvait-il bien signifier ?
Dans son livre « The Origin of the Universe » [L’origine de l’Univers], John Barrow, professeur d’astronomie à l’université de Sussex, en Angleterre, explore la question fascinante relative à la manière dont l’espace, la matière, et même le temps ont débuté. À propos de l’expansion de l’Univers, Barrow écrit : « Ce fut la plus grande découverte scientifique du XXe siècle, et elle confirmait ce que la théorie générale d’Einstein sur la relativité avait prédit au sujet de l’Univers, à savoir que ce dernier ne peut être statique. L’attraction gravitationnelle entre les galaxies provoquerait la collision de ces dernières si elles ne s’éloignaient pas rapidement les unes des autres. L’Univers ne peut pas rester immobile. « Si l’Univers s’agrandit, lorsque nous inversons le sens de l’Histoire et regardons dans le passé, nous devrions trouver des preuves que celui-ci a émergé d’un état moindre, plus dense ; d’un état qui semble avoir été, à un moment donné, de taille zéro. C’est ce commencement apparent qui a fini par être connu sous le terme “Big Bang”. » (1994, p. 3-5)
En d’autres termes, ce que les astronomes ont conclu avoir vu était le produit d’un événement d’une puissance inimaginable qui projeta de la matière et de l’énergie dans toutes les directions, pour former l’Univers que nous connaissons — d’où le terme « big bang », expression anglaise qui signifie tout simplement « le gros boum ». Ceci signifierait donc que l’Univers doit en effet avoir eu un commencement.
Un Univers d’un âge limité
Cette découverte ébranla la communauté scientifique. Robert Jastrow, fondateur de l’institut d’études spatiales Goddard de la NASA, et ancien professeur d’astronomie à l’université Columbia de New York, écrit : « Peu d’astronomes auraient pu prévoir que cet événement — la naissance soudaine de l’Univers — deviendrait un fait scientifique prouvé, mais les observations des cieux à travers des télescopes les ont obligés à tirer cette conclusion. » (The Enchanted Loom: Mind in the Universe [Le métier à tisser enchanté : Intelligence de l’Univers], 1981, p. 15, c’est nous qui mettons en italique)
Il s’exclame : « La semence de tout ce qui s’est produit depuis dans l’Univers a été plantée au premier instant […] C’était littéralement le moment de la Création. » (Journey to the Stars: Space Exploration — Tomorrow and Beyond [Voyage vers les étoiles : Exploration spatiale — demain et au-delà], 1989, p. 47)
Les scientifiques en sont venus à une conclusion dont le récit avait déjà été consigné dans la Bible il y a quelque 3500 ans : L’Univers n’est pas éternel ; il a eu un commencement.
En fait, ils auraient déjà dû reconnaître cela. Même sans le Big Bang, les lois scientifiques de la thermodynamique exigent toujours que l’Univers ait eu un début. La première loi stipule que la quantité d’énergie de masse dans l’Univers est constante. La deuxième loi stipule que la quantité d’énergie disponible pour fonctionner expire. Ensemble, elles exigent que l’Univers ait débuté avec beaucoup d’énergie utilisable — une réserve qu’il épuise peu à peu. Dans tous les cas, la vaste majorité des scientifiques ont finalement accepté que l’Univers ait un âge limité.
Tant que les savants supposaient que l’Univers avait toujours existé — qu’il n’avait pas de commencement et, de ce fait, n’avait nul besoin d’un Créateur pour exister — ils pouvaient aisément ignorer Dieu. Aujourd’hui, seulement quelques scientifiques s’obstinent encore à croire en une Terre et en un Univers infiniment vieux. Mais il y a trop de preuves en faveur du contraire. La grande majorité d’entre eux sont obligés de reconnaître que l’Univers dans lequel nous vivons a eu un commencement.
Un tel aveu soulève des questions déconcertantes pour bien des savants. Quelle force, quel pouvoir ou quelles lois existaient avant la naissance de l’Univers, responsables de son existence ? Quelle fut la cause de son existence ? Nos esprits rationnels nous disent que l’Univers n’aurait pas pu provenir du néant. Cela défie non seulement la logique, mais aussi les lois de la physique. Qu’est-ce — ou qui — est responsable de l’Univers ? Pourquoi a-t-il été conçu ?
Là où la science s’enlise
C’est à ce stade que la science s’enlise. Comme l’explique le professeur Jastrow : « Il est possible qu’il existe une explication logique de la naissance explosive de notre Univers ; mais si cela est le cas, la science ne peut pas la trouver. La quête du savant sur le passé s’arrête au moment de la création […] Nous voudrions poursuivre cette recherche plus loin dans le temps, mais l’obstacle à des progrès plus poussés semble insurmontable. Il n’est pas question d’une autre année, d’une autre décennie de travaux, d’une autre prise de mesures ou d’une autre théorie ; au stade actuel, il semble que la science ne sera jamais en mesure de lever le voile du mystère de la création. » (God and the Astronomers [Dieu et les Astronomes], 1978, p. 114-116)
Nous avons fait des progrès remarquables dans la découverte des lois régissant l’Univers. Pourtant, les scientifiques ignorent comment ces lois ou l’Univers lui-même sont apparus.
Le professeur Jastrow reconnaît que toutes les connaissances des savants s’effondrent au moment de la création. Les lois connues de l’Univers cessent tout simplement d’être applicables lorsque celui-ci surgit à partir de rien. La science ne peut offrir aucune explication rationnelle, aucune méthode d’enregistrement, aucun moyen de mesurer ou de reconstituer un événement qui défie toute compréhension scientifique. Certains savants tirent des conclusions erronées à partir de ces faits, supposant que, puisque la science ne peut pas découvrir ce qui se passait avant que l’Univers soit formé, rien n’aurait pu se produire avant sa formation.
Ceci ne nous dit rien au sujet de l’existence, ou de l’absence de Dieu, mais nous en dit long sur les limitations de la façon de penser scientifique traditionnelle.
Nous devons nous tourner vers une source autre que la science pour comprendre ce qui existait avant l’origine de l’Univers. Il n’existe qu’une source offrant une explication fiable et rationnelle — la Bible.
Il n’y a qu’une seule alternative à la revendication biblique d’une création surnaturelle par une Intelligence suprême.
Les athées doivent prouver que l’Univers entier provient du néant, et n’a aucune raison d’être. Ils doivent insister sur cette affirmation infondée et indéfendable car il n’existe aucun autre moyen d’éviter l’existence d’une Cause Première.
Leurs affirmations les plus fondamentales sont défectueuses. Il a été prouvé que la naissance de l’Univers fut un événement précis. Nous savons tous, après des années et des années d’expérience, que l’une des vérités les plus fondamentales est que les événements ont des causes. Cette vérité fondamentale sert de base aux lois gouvernant l’énergie et la matière. Rien ne se produit sans cause. La naissance de l’Univers est un événement qui eut une cause précise.
Les révélations bibliques
« Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre », déclare la Bible (Genèse 1:1) Ceci est une déclaration très simple, mais elle élucide la plus fondamentale et la plus scientifique de toutes les questions : D’où venons-nous ?
Ce verset décrit la naissance de l’Univers. Son commencement fut causé par une force intemporelle et immuable, extérieure à cet Univers physique. Lorsque la matière apparut, ce fut le début du temps tel que nous le mesurons. Au sujet de l’origine de l’Univers, ce verset élucide les questions suivantes : qui, quoi et quand. La réponse au pourquoi viendra un peu plus tard.
Hébreux 11:3 ajoute un autre détail : « C’est par la foi [en croyant ce que Dieu a révélé] que nous reconnaissons que l’univers a été formé par la parole de Dieu, en sorte que ce qu’on voit n’a pas été fait de choses visibles. »
Deux remarques s’imposent dans cette explication : premièrement, l’Univers a eu une cause ; il provient de quelque chose. Cette provenance n’était pas visible ; en d’autres termes, il n’était pas une matière préexistante. L’Écriture nous dit que notre Univers a une cause — une déclaration véritablement scientifique.
Deuxièmement, il est écrit que, par la foi, nous comprenons que l’Univers a été créé par la Parole de Dieu. Il ne s’agit pas d’une foi aveugle. Il ne nous est pas demandé de croire que le cosmos a surgi sans cause et sans raison valable — un dogme de la foi des athées. Il nous est demandé de croire que la naissance de l’Univers est l’acte d’un Être intemporel et suffisamment puissant pour l’avoir créé.
Comprendre Genèse 1:1-2
Pendant les quelque 150 dernières années, aucune partie de la Bible ne fut le sujet d’attaques plus rigoureuses que le récit de la Création dans Genèse 1. Les Darwinistes ont beaucoup exploité certaines indications selon lesquelles la Terre pourrait être âgée de 4 à 5 milliards d’années, et l’Univers de 15 milliards d’années.
Ceci contredit les croyances de beaucoup de personnes qui croient en la Bible, qui prétendent que la Terre n’existe que depuis environ 6000 ans selon une étude basée sur une généalogie rigoureuse du récit biblique combiné à l’Histoire. Dans cette discussion, les deux premiers versets de la Bible sont d’une importance essentielle.
Cette controverse mène à une question clef. Si la Terre est âgée de plusieurs milliards d’années et si les affirmations bibliques concernant la Création sont erronées, comment pourrions-nous croire les autres révélations faites dans la Bible ? Cette question est légitime, et la controverse s’y rattachant a préparé le terrain de l’optique de la science contre celui de la religion répandue dans nos systèmes éducatifs. Les revendications de la science sont impressionnantes. Mais comment le récit biblique se différencie-t-il ? Que déclare réellement la Bible ?
Quand nous comprenons correctement le récit de la création biblique, nous ne voyons aucun conflit entre celui-ci et les découvertes scientifiques.
Plusieurs versions de la Bible, ainsi que des Bibles d’étude telles que la Bible française avec les commentaires Scofield (en anglais, la New International Version et The Companion Bible) font remarquer que la phrase « La terre était informe et vide » (Genèse 1:2) pourrait être traduite par « La terre devint informe et vide ». Le mot hébreu hayah traduit par était, signifie ici « devenir, avoir lieu, s’accomplir, être. » (Vine's Complete Expository Dictionary of Old and New Testament Words [Dictionnaire complet de Vine, sur les mots de l’Ancien et du Nouveau Testament], 1985, rubrique « to be » [être])
En d’autres termes, Dieu créa la Terre, mais l’original hébreu peut tout aussi bien indiquer que, par la suite, elle devint « informe et vide ». Cela peut laisser entendre que quelque chose eut lieu qui changea la nature de la création originelle décrite au verset 1, et qu’à cause de cela, Dieu dut rétablir l’ordre causé par ce chaos — ce qui aurait eu lieu pendant les six jours de restauration, suivis d’un jour de repos sabbatique.
Il faut savoir que Dieu n’est pas l’auteur de la confusion et du chaos (voir 1 Corinthiens 14:33). Dieu est un être empli de perfection, d’ordre et de beauté. Rejeter Dieu et se rebeller contre Lui provoque le chaos et le désordre.
Dieu dit au puissant être angélique Lucifer : « Tu as été intègre dans tes voies, depuis le jour où tu fus créé jusqu’à celui où l’iniquité [l’anarchie] a été trouvée chez toi. » (Ézéchiel 28:15)
D’autres passages des Écritures indiquent qu’une création antérieure, originelle (Genèse 1:1) eut lieu avant que la Terre ne devienne « informe et vide » (en hébreu : tohu et bohu, décrivent une condition indiquant le chaos, le désordre, la confusion). Ésaïe 45:18 précise que Dieu « l’a créée [la Terre] pour qu’elle ne soit pas déserte [tohu] ». L’état chaotique décrit dans Genèse 1:2 s’installa donc ultérieurement.
Apparemment, ce chaos fut le résultat d’une rébellion contre Dieu, fomentée par Lucifer, désormais appelé Satan (nom qui signifie Adversaire) et un tiers des anges, maintenant appelés démons (Ésaïe 14:12-15 ; Ézéchiel 28:12-17 ; Apocalypse 12:4). Par la suite, après un intervalle dont la durée n’est pas précisée, pendant les six jours qui précédèrent le sabbat du septième jour, Dieu restaura la Terre et elle devint un lieu d’habitation magnifique pour Sa nouvelle création, celle des êtres humains (Genèse 1 ; Exode 20:11).
En d’autres termes, un laps de temps semble être indiqué entre la création originelle décrite dans Genèse 1:1 et la restauration de la Terre décrite au verset 3 (Genèse 1:3). Cette période non précisée aurait pu s’étaler sur des milliards d’années, ce qui expliquerait le « temps profond » que les géologues et autres savants semblent avoir découvert au cours des deux derniers siècles.
Par conséquent, la Bible elle-même, lorsqu’elle est correctement comprise, offre une solution logique à cette supposée énigme de la Création, et n’entretient aucun conflit inhérent avec la possibilité que notre Univers puisse être âgé de 15 milliards d’années. La Bible ne précise tout simplement pas l’âge de l’Univers ou de la Terre. Mais elle déclare clairement : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre ».
Un Univers régi par des lois
Qu’ont découvert les scientifiques à propos des lois fondamentales qui existaient à l’origine de notre Univers ? Loin d’avoir une structure chaotique ou hasardeuse — comme l’on pourrait le supposer si aucune Intelligence n’était impliquée — la conclusion générale des scientifiques, à présent, explique que l’Univers s’agrandit d’une manière ordonnée depuis sa formation. Par contre, nul ne devrait se méprendre en croyant à la simplicité ou au hasard d’une telle expansion.
Keith Ward, professeur d’Histoire, et professeur de philosophie religieuse au King’s College, à l’université de Londres, écrivit : « L’Univers commença à s’agrandir de manière très précise et ordonnée, conformément à un ensemble de constantes et de lois mathématiques de base régissant son développement subséquent en un Univers sous la forme de celui que nous voyons aujourd’hui. Il existait déjà un éventail très complexe de lois quantiques décrivant les interactions possibles de particules élémentaires, et l’Univers — selon une théorie principale — prit naissance par l’opération de fluctuations dans un champ quantique en fonction de ces lois » (God, Chance and Necessity [Dieu, hasard et nécessité], 1996, p. 17, c’est nous qui mettons en italique).
De telles découvertes et conclusions scientifiques nous ramènent aux questions fondamentales : Qui a créé les lois originelles qui gouvernent la matière et l’énergie ? Ont-elles surgi par hasard, ou par accident ? Ou bien, furent-elles mises en mouvement par un divin Créateur ?
Des lois sans un Législateur
Les scientifiques reconnaissent que notre incroyable Univers est régi par des lois précises et exactes. Le professeur Davies résume les découvertes de ces lois en ces termes : « Chaque progrès [scientifique] apporte de nouvelles découvertes inattendues, et lance des défis à notre esprit avec des idées inhabituelles et parfois difficiles. Mais à travers tout cela, court le filigrane familier de la rationalité et de l’ordre […] Cet ordre cosmique est étayé par des lois mathématiques précises qui s’entrelacent entre elles pour former une unité subtile et harmonieuse. Les lois possèdent une élégante simplicité, et impressionnent souvent les savants par leur beauté » (The Mind of God, p. 21).
Comme le dit Einstein : « Quiconque est sérieusement impliqué dans la science, devient convaincu qu’un esprit se manifeste dans les lois de l’Univers : Un esprit infiniment supérieur à celui de l’Homme […] » (The Quotable Einstein, p. 152).
La préexistence du système complexe de lois naturelles dans l’Univers sous-entend-elle l’existence d’un Législateur ? La science peut-elle démontrer que l’Univers est seulement le résultat de causes naturelles ?
Le biochimiste Michael Behe écrit : « Il est courant, presque banal, de dire que la science a fait de grands pas dans la compréhension de la nature. Les lois de la physique sont dorénavant si bien comprises que des sondes spatiales volent sans s’égarer et photographient des mondes à des milliards d’années de la Terre. Les ordinateurs, les téléphones, les lumières électriques et une foule d’autres exemples attestent de la maîtrise de la science et de la technologie sur les forces de la nature […] Par contre, comprendre comment quelque chose fonctionne ne revient pas à en comprendre l’origine. Par exemple, les mouvements des planètes du système solaire peuvent être prédits avec une exactitude extraordinaire ; néanmoins, l’origine du système solaire (à savoir comment le Soleil, les planètes et leurs lunes se sont formés au départ) est toujours controversée. Peut-être, la science finira-t-elle par résoudre cette énigme. Malgré tout, il n’en demeure pas moins que comprendre l’origine d’une chose est différent que d’en comprendre le fonctionnement quotidien. » (Darwin’s Black Box)
Beaucoup de gens intelligents et éduqués croient — d’une foi quasi religieuse — que les lois complexes régissant l’Univers se sont installées tout à fait par hasard, ou de façon accidentelle. Or, une telle optique est-elle crédible ?
Nous savons avec certitude que cela n’est pas étayé par des preuves concrètes. Voilà donc la vraie question : est-il logique de croire qu’un Univers gouverné par un système précis de lois bien ordonnées se soit formé de lui-même ?
L’optique biblique
Là encore, il importe que nous prêtions nettement plus attention à ce que les Écritures déclarent. Elles présentent un point de vue entièrement différent. « Car il a donné ses ordres et ils […] ont été créés. Il les a tous établis pour toujours, Il leur a fixé des lois immuables. » (Psaumes 148:5-6, version du Semeur)
Les Écritures expliquent que Dieu a créé des lois dans « les cieux » afin de les diriger à perpétuité. « Ma main a fondé la terre, Et ma droite a étendu les cieux : Je les appelle, et aussitôt ils se présentent » (Ésaïe 48:13). De précieuses vérités sont exprimées dans ces versets. Comparée à toutes les autres, cette optique a du sens. C’est le seul point de vue qui réconcilie toutes les difficultés.
Notez la réaction de l’astronome Hugh Ross lorsqu’il lut pour la première fois le récit biblique de la Création : « Les descriptions [du récit de la Genèse] me frappèrent immédiatement. C’était simple, direct et précis. Je fus stupéfait de la quantité de références historiques et scientifiques et des détails qu’elles contiennent […] Il me fallut une soirée entière pour étudier le premier chapitre. Au lieu d’un mythe de création parmi tant d’autres, il s’agissait d’un registre des conditions initiales sur la Terre (décrites correctement du point de vue de l’astrophysique et de la géophysique), suivi d’un résumé des transformations successives par lesquelles la Terre se peupla d’êtres vivants, puis finalement d’humains. Le récit était simple, habile et scientifiquement correct […] La description et la chronologie des événements de la création étaient en harmonie parfaite avec les faits établis de la nature. Je restai sidéré. » (The Creator and the Cosmos, 1993, p. 15)
Les preuves que la Terre eut un commencement, avec des lois préexistantes gouvernant toutes ses fonctions, constituent une preuve puissante qu’un Dieu Créateur est à l’origine de Son existence et de Son maintien. Ce point est souvent précisé dans les Écritures.
Beaucoup de livres modernes, écrits par des scientifiques, sont chargés de théories évolutionnistes. La majeure partie de l’éducation moderne est basée sur elles. Mais ce n’est pas la seule opinion, même parmi les universitaires. Prenons en considération cet aveu sincère, tiré de The Columbia History of the World [L’Histoire du monde par l’université Columbia] : « Assurément, nos meilleures connaissances actuelles, manquant de la magie poétique des Écritures, semblent, dans un sens, moins crédibles que le récit de la Bible […] » (John Garraty et Peter Gay, éditeurs, 1972, p. 3).
L’écrivain scientifique Fred Heeren fait remarquer que « la tendance actuelle, dans la cosmologie du XXe siècle […] fut de se détourner d’une solution qui ne s’accordait pas avec le récit de la Création de la Genèse, pour se tourner vers un récit qui suit de très près le vieux scénario. En fait […] la révélation hébraïque est la seule source religieuse — nous ayant été transmise des temps anciens — qui s’accorde avec le tableau moderne cosmologique. Dans bien des cas, les experts de mythes et l’archéologie du XXe siècle furent aussi obligés de se détourner des anciennes opinions qui considéraient la Bible comme un mythe, et d’adopter celles qui la voyaient comme de l’histoire. » (Show Me God, What the Message From Space Is Telling Us About God, 1997 [Montre-moi Dieu : ce que le message venu de l’espace nous révèle concernant Dieu], 1997, préface)
Il est grand temps que nous accordions au livre de la Genèse la même crédibilité.