CHAPITRE 5 : L’Auteur de la vie

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CHAPITRE 5 : L’Auteur de la vie

Comment la vie est-elle apparue ? Les innombrables formes de vie existant sur Terre ont-elles évolué à partir de rien ? Comment une matière inerte, sans vie, est-elle devenue un tissu vivant ? Quels processus chimiques transforment des substances non vivantes en organismes vivants ? Ces processus peuvent-ils avoir débuté spontanément ou ont-ils exigé une intervention miraculeuse ? La vie peut-elle, avec certitude, être attribuée à une cause surnaturelle — à un Être Auteur de la vie ?

Ce sont là des questions essentielles qui exigent des réponses crédibles. Ce domaine est sensible pour ceux qui rejoignent avec enthousiasme l’explication évolutionniste de la vie. Richard Dawkins lui-même, évolutionniste invétéré, admet que « l’essence de la vie réside dans l’improbabilité statistique à une échelle inouïe. De ce fait, la raison de la vie, quelle qu’elle soit, ne peut être un hasard. La raison réelle de l’existence de la vie doit incarner l’antithèse même du hasard. » (The Blind Watchmaker, [L’Horloger aveugle] p. 317, c’est nous qui mettons en italique)

La science est à court d’explications lorsqu’il s’agit de fournir des preuves convaincantes en faveur de la théorie de l’Évolution et de la vie issue d’une matière non vivante. En dépit d’années de tentatives concertées, de solides preuves en faveur de la génération spontanée de la vie n’existent tout simplement pas.

Il n’en demeure pas moins qu’aucune preuve scientifique ne montre que la vie provienne de matières non vivantes. Les tentatives visant à démontrer que la vie peut surgir spontanément, à partir de l’absence de vie, ont en fait démontré le contraire. En dépit du battage médiatique le prétendant, lorsque les savants essayèrent de créer les conditions les plus favorables en expériences de laboratoire sous haute surveillance, ils furent loin de s’en approcher !

La seule chose qu’ils ont réussi à faire fut de confirmer les chances astronomiques contre l’apparition spontanée de la vie. Ce qu'ils recherchaient ne s’est pas produit, et ne se produira jamais. La vie ne peut provenir que d’une vie déjà existante. C’est une loi prouvée par la science.

Après la question de l’origine de l’Univers proprement dit et la prédisposition de notre planète pour la vie, voici la question importante que nous devons nous poser : Comment la vie est-elle apparue ici ? Une fois que vous avez prouvé que l’Univers a eu un commencement, et qu’il n’a pas surgi de lui-même de nulle part, il devrait être évident que cela est aussi le cas pour la vie.

Pourtant, les évolutionnistes persistent dans l’idée que la vie tire son origine d’un heureux accident, et a évolué au cours de processus de mutations purement physiques et de sélection naturelle sans l’aide d’un Créateur intelligent.

Leur supposée progression de formes de vie simples, évoluant pour devenir des formes de vie complexes sur des milliards d’années, semble ne pas tenir compte de la première question : comment la vie a-t-elle surgi à partir de l’absence de vie ?

La théorie de la soupe prébiotique

Beaucoup ont essayé de dépeindre les débuts de la vie en décrivant un passé hypothétique lointain. La scène se passe sur une Terre nouvellement formée, se refroidissant peu à peu, enveloppée de simples gaz comme l’hydrogène, l’azote, l’ammoniaque, et le gaz carbonique, et avec peu ou pas d’oxygène.

Ce type d’atmosphère, selon eux, était sujet à des formes d’énergie comme des décharges électriques venues d’éclairs, réagissant pour former des acides aminés élémentaires, éléments de base des protéines.

Ils supposent que des composants ont dû s’accumuler jusqu’à ce que les océans primitifs atteignent la consistance d’une soupe chaude diluée.

Au bout d’un certain temps, ils se transformèrent en maillons d’ADN et finalement en cellules. D’une manière ou d’une autre, la vie surgit de cette « soupe prébiotique ».

Des chercheurs ont produit une variété d’acides aminés et d’autres composants complexes en provoquant un arc électrique sur un mélange de gaz. En revanche, bien qu’ayant essayé, ils n’ont jamais réussi à créer la vie. Tout ce qu’ils ont démontré, est que les composants chimiques avaient pu exister sur Terre. Ils sont loin d’avoir démontré que la vie peut apparaître à partir de substances chimiques mélangées sur une période indéterminée dans des conditions prédéterminées.

L’Homme intelligent, à l’aide d’une technologie avancée, n’a produit seulement qu’une fraction des composants nécessaires à la vie des organismes. Mais nous n’avons jamais été en mesure de créer un organisme, et encore moins un organisme vivant.

Même le clonage, réalisation scientifique remarquable qui fait souvent la une des actualités, utilise des organismes déjà existants. Aucune forme de vie, pas même une simple cellule vivante, encore moins quelque chose d’aussi infiniment compliqué qu’une bactérie, n’a jamais été créée à la suite d’expériences humaines concertées.

L’approche scientifique se fait à l’envers. Ils savent que la vie existe, mais ils supposent qu’aucun Créateur ou aucune Intelligence extérieure n’ait été impliqué dans sa formation. Ils ont essayé de recréer le scénario le plus probable dans lequel la vie, selon eux, aurait pu surgir spontanément. Jusqu’à présent, la seule chose qu’ils aient réussi à faire fut de réarranger de la matière inerte non vivante et d’en faire une autre matière inerte non vivante.

Cela n’a pas empêché certains au sein de la communauté scientifique, de conclure que la vie a soudain surgi d’une soupe prébiotique. Néanmoins, ils n’ont pas encore produit — et ne peuvent pas le faire — de la matière vivante à partir d’une matière non vivante.

Y a-t-il une vie ailleurs dans l’espace ?

Les savants ne s’accordent pas tous lorsqu’il s’agit de baser l’origine de la vie sur de simples suppositions. Bon nombre d’entre eux sont profondément troublés par la théorie de la soupe prébiotique pour expliquer la vie. Certains parmi eux admettent qu’elle ne représente rien d’autre qu’un désir fantaisiste.

Le biophysicien Francis Crick, éminent savant lauréat du Prix Nobel pour avoir aidé à déterminer la structure moléculaire de l’ADN, rejeta ce scénario.

Il écrivit : « Tout homme honnête, doté de l’ensemble du savoir auquel nous avons accès aujourd’hui, ne peut pas vraiment faire plus qu’admettre que l’origine de la vie semble, pour le moment, être une sorte de miracle, étant donné le nombre incroyable de conditions qui doivent être satisfaites pour que cette vie apparaisse. » (Life Itself: Its Origin and Nature [La vie même : son origine et sa nature] 1981, p. 88)

Francis Crick et d’autres éminents scientifiques admettent que les chances pour que la vie soit survenue sur Terre par hasard sont pratiquement impossibles. Ils adoptèrent une croyance, la panspermie — l’idée que la vie n’a pas pu surgir spontanément sur Terre, mais qu’elle aurait germée lorsque des micro-organismes ou des spores dérivèrent ou furent portés sur notre planète par une civilisation extraterrestre.

Feu Sir Fred Hoyle, était l’un des physiciens les plus connus en Angleterre. Lui et son collègue Chandra Wickramasinghe, professeur de mathématiques appliquées et d’astronomie à l’University College de Cardiff, au pays de Galles, ont calculé les probabilités pour que les protéines nécessaires à la formation de la vie soient toutes présentes, par hasard, en un endroit précis — comme le supposent les scientifiques. Les chances que cela se produise sont, selon eux, de l’ordre d’une chance sur 1040 000 — soit 1, suivi de 40 000 zéros (assez de zéros pour remplir environ 15 pages de cette publication).

Certains scientifiques admettent que les chances de vie surgissant spontanément sur Terre sont si infinitésimales qu’elles en sont impossibles. Ils se tournent vers d’autres théories comme celles émettant l’hypothèse d’une vie échouée sur Terre ou transplantée par une source inconnue venue d’ailleurs dans l’Univers.

Pour replacer les chiffres dans leur contexte, il y a seulement (environ) 10 à la puissance 80 de particules subatomiques dans tout l’Univers visible. Une probabilité de moins de 1 sur 10 puissance 50 est considérée par les mathématiciens comme une impossibilité totale. La possibilité que la vie surgisse conformément au scénario scientifique traditionnel, conclurent-ils, est « une possibilité tellement minime qu’elle ne pourrait pas être prise en compte, même si l’Univers entier était formé d’une soupe organique. » (Evolution from Space [L’Évolution depuis l’espace], 1981, p. 24)

Le professeur Hoyle fut obligé de conclure que « la vie n’aurait pas pu avoir son origine sur la Terre. Pas plus qu’une évolution biologique puisse s’expliquer par une théorie de vie terrestre […] Ceci doit être solidement établi par des moyens strictement scientifiques, par des expériences, des observations et des calculs. » (The Intelligent Universe, [L’Univers Intelligent] 1983, p. 242)

Hoyle et Wickramasinghe ont admis que l’explication scientifique traditionnelle sur l’origine de la vie était impossible, ils écrivirent ceci : « Il n’y a jamais eu de soupe primitive, ni sur cette planète ni sur une quelconque autre. Et si les débuts de la vie n’étaient pas dus au hasard, ils sont donc certainement le produit voulu d’une intelligence. » (Evolution From Space, [L’Évolution depuis l’espace], p. 148)

N’étant pas disposés à accepter l’idée d’un Dieu Créateur, Auteur de la vie, ils accréditent une super intelligence inférieure et se sont aussi tournés vers la panspermie, comme étant l’explication la plus acceptable pour l’origine de la vie sur Terre. Bien entendu, cette notion elle-même n’explique pas comment la vie a surgi au départ ; elle se contente d’écarter la question de l’ultime origine de la vie comme si elle venait d’un autre endroit éloigné de l’Univers.

Hoyle et Wickramasinghe attribuent la vie à des super intelligences inférieures. Mais quel pouvoir intelligent inférieur à Dieu pourrait concevoir la vie avec toutes ses complexités, ses interrelations et façonner l’Univers pour qu’il convienne au développement de la vie ?

Le fait que des savants aussi respectés et honorés — y compris un lauréat du Prix Nobel — aient adopté des spéculations quasi inimaginables fait ressortir l’impossibilité que des milliers d’éléments complexes de la vie puissent être apparus à la suite de processus désordonnés, comme le prétend l’optique évolutionniste traditionnelle.

L’explication darwinienne des nouvelles espèces

Si la science ne peut expliquer l’origine de la vie, comment pourrait-elle expliquer l’origine des nouvelles formes de vie ? Charles Darwin éluda simplement la question de l’origine de la vie en adoptant l’attitude qu’« il est insensé de penser, à présent, à l’origine de la vie ; pourquoi ne pas penser à l’origine de la matière, tant qu’on y est ! » (Encyclopaedia Britannica, 15e édition, Macropaedia Vol. 10, p. 900, rubrique « Life » [Vie]).

On parle beaucoup de la théorie de l’Évolution comme s’il s’agissait d’un fait acquis — un « fait » basé sur deux suppositions précédentes : La première établit que l’Univers provient du néant et la deuxième, que la vie a été engendrée spontanément à partir de composants chimiques sans vie. Partant du principe que ces deux suppositions sont correctes, l’Évolution présente alors comme certain que des formes de vies complexes et variées se seraient développées à partir d’une cellule ayant surgi d’une supposée soupe prébiotique.

C’est ici que Charles Darwin entre en scène. Il suggéra l’idée d’une évolution en proposant que les espèces se transforment elles-mêmes continuellement avec de petits changements au moyen du mécanisme de la sélection naturelle des organismes individuels.

Ces petites variations, selon lui, se sont produites par hasard, et se sont répandues par hasard. Ces petits changements auraient fini par influencer les succès reproductifs, et la sélection naturelle aurait alors été en mesure de transmettre les avantages nouvellement conçus aux descendants.

Il est évident que ce scénario présente plusieurs problèmes. En s’accrochant à l’idée de « la loi du plus fort » étayée par l’Évolution, une certaine pression a dû s’exercer pour permettre à ces avantages de se développer. Si le changement en question (par exemple, une jambe, pour aider une créature à mieux se déplacer sur terre, ou une aile pour l’aider à ne pas se briser le cou en tombant) était nécessaire à la survie, il aurait fallu qu’il se produise plutôt rapidement, sinon, cette créature ne bénéficierait pas de ce changement en question. Dans la plupart des situations, une jambe à moitié développée sur un amphibien, ou la moitié d’une aile sur un dinosaure, placerait l’animal dans une situation nettement désavantageuse dans sa lutte pour survivre. Ainsi, cette créature et sa fonctionnalité partiellement développée aurait été éliminée par le principe darwinien de la sélection naturelle et de la survie du plus fort, incapable de transmettre cette caractéristique aux générations futures.

Le plus grand défi de Darwin

Le registre des fossiles que l’on trouve dans les manuels de classes dépeint une variété de formes de vies ayant existé à travers l’Histoire, dont bon nombre ont disparu.

L’interprétation courante du registre des fossiles est essentiellement une interprétation humaine servant à étayer la théorie de Darwin selon laquelle la vie s’est développée, à partir de formes de vies simples, en formes de vies complexes, sans la participation d’une cause surnaturelle. L’on peut trouver des illustrations dans pratiquement tous les manuels de biologie, décrivant une transition progressive d’une espèce à une autre : les poissons devenant amphibies, les amphibies se changeant en reptiles, les reptiles en oiseaux et mammifères, et ainsi de suite.

Ces illustrations décrivent un modèle logique de formes de fossiles, de simples à complexes, dans les couches terrestres. Or, dans la vie biologique réelle, ce modèle n’est pas logique. L’incohérence entre les illustrations et ce que l’on trouve réellement dans les strates, est rarement reconnue dans les manuels et les articles sur l’Évolution. Les évolutionnistes sont tellement convaincus que toute vie s’est développée de ces formes les plus simples en ces créatures les plus complexes qu’ils ont tendance à exclure les preuves qui contredisent leurs conclusions.

Si l’Évolution expliquait l’abondante variété de formes de vies présentes sur notre planète, nous trouverions d’abondantes preuves du nombre incalculable de variétés intermédiaires ayant dû exister. Charles Darwin lui-même s’est heurté au fait que le registre des fossiles n’étayait pas ses conclusions.

« Pourquoi », dit-il, « si les espèces descendent d’autres espèces par voie d’infimes gradations, ne trouvons-nous pas partout d’innombrables formes transitoires ? […] Pourquoi ne les trouvons-nous pas ensevelies en grand nombre dans la croûte terrestre ? » (The Origin of Species [L’Origine des espèces], édition Masterpieces of Science, p. 136-137).

« […] Mais, comme d’innombrables formes transitoires ont dû exister suivant cette théorie », écrivit-il, « pourquoi toutes les formations géologiques et les strates ne regorgent-elles pas de tels chaînons intermédiaires ? Assurément, la géologie ne révèle pas une telle chaîne organique finement graduée. Il s’agit peut-être bien là de l’objection la plus évidente et la plus sérieuse qui puisse être opposée à ma théorie. L’explication se trouve, à mon avis, dans l’imperfection extrême du registre géologique » (Ibid., p. 260-26, c’est nous qui mettons en italique).

Darwin savait que sa théorie comportait un énorme problème. Mais il était convaincu que des explorations et des découvertes ultérieures combleraient les nombreux intervalles où les espèces intermédiaires sur lesquelles était basée sa théorie, manquaient. Or, à présent, quelque 150 ans plus tard, la grande majorité de notre globe ayant été explorée, que nous indique le registre des fossiles ?

Ce que le registre des fossiles révèle

Niles Eldredge, conservateur au département des invertébrés du Musée Américain d’Histoire Naturelle, et professeur adjoint à City University of New York, est un ardent défenseur de l’Évolution, mais il admet que le registre des fossiles ne parvient pas à étayer l’optique évolutionniste traditionnelle.

« Il n’est pas étonnant que les paléontologistes se soient détournés de [la théorie de] l’Évolution depuis si longtemps », écrit-il. « Elle semble n’avoir jamais eu lieu. Des collectes assidues mènent à des zigzags, a des oscillations mineures et quelquefois à l’accumulation minime, occasionnelle de changements s’opérant sur des millions d’années, à une vitesse trop lente pour réellement expliquer tous les changements prodigieux qui se sont produits au cours de l’histoire évolutionnaire.

Si la théorie de Darwin est vraie, pourquoi le registre des fossiles est-il si manifestement déficient en formes intermédiaires et transitionnelles entre les espèces ?

« Lorsque nous voyons l’introduction de nouveauté évolutionniste, cela se produit généralement avec une détonation ; souvent sans preuves solides que les organismes n’ont pas évolué ailleurs ! L’Évolution ne peut pas continuellement avoir lieu ailleurs. Pourtant, c’est de cette manière que le registre des fossiles a conduit plus d’un paléontologiste malheureux vers une impasse lorsqu’ils cherchaient à en savoir plus sur l’Évolution » (Reinventing Darwin: The Great Debate at the High Table of Evolutionary Theory 1995, p. 95).

Feu Stephen Jay Gould, paléontologue de l’université de Harvard, est probablement l’auteur populaire contemporain le plus connu sur le sujet de l’Évolution. Évolutionniste convaincu, il collabora avec le professeur Eldredge en proposant des alternatives aux points de vue traditionnels du darwinisme. Tout comme Eldredge, il reconnut que le registre des fossiles contredisait fondamentalement l’idée darwiniste du gradualisme.

« L’histoire de la plupart des espèces fossiles », écrit-il, « comporte deux caractéristiques particulièrement incompatibles avec le gradualisme :

[1] Phases de stabilité, les stases. La plupart des espèces n’indique aucun changement pendant leur existence sur Terre. Elles apparaissent dans le registre des fossiles, ayant la même apparence que lorsqu’elles ont disparu ; le changement morphologique est habituellement limité et sans direction particulière.

[2] L’apparition soudaine. Dans n’importe quelle région, une espèce n’apparaît pas graduellement par la transformation de ses ancêtres : elle apparaît soudainement, et « pleinement formée » (Gould, « Evolution’s Erratic Pace » [Le rythme imprévisible de l’Évolution] Natural History, Mai 1977, p. 13-14).

Des fossiles absents dans des sites essentiels

Francis Hitching, membre de la Prehistoric Society et de la Society for Physical Research reconnaît aussi que le fait de se servir des registres de fossiles pour étayer le darwinisme rencontre des inconvénients.

« Il existe environ 250 000 espèces différentes de fossiles de plantes et d’animaux dans les musées du monde », écrit-il. « Ceci est à comparer aux quelque 1,5 million d’espèces vivantes connues sur Terre aujourd’hui.

Compte tenu des taux connus de renouvellement évolutionnistes, il a été estimé que le nombre d’espèces qui a vécu est au moins 100 fois plus important que celui des fossiles découvertes jusqu’à ce jour […] Mais ce qui est curieux, c’est qu’il y a une cohérence dans les intervalles des fossiles : ces derniers sont simplement absents dans tous les endroits où cela importe.

« Quand vous recherchez des liens entre les principaux groupes d’animaux, ils sont tout simplement absents ; tout au moins, pas en assez grand nombre pour établir leur statut sans le moindre doute. Ou bien ils n’existent pas du tout, ou bien ils sont si rares qu’ils soulèvent des arguments pour ce qui est de savoir si tel ou tel fossile est ou n’est pas, ou pourrait être un intermédiaire entre tel ou tel groupe.

« Il devrait y avoir des armoires remplies d’intermédiaires — assurément, l’on pourrait s’attendre à ce que les fossiles se mélangent si graduellement les uns aux autres qu’il serait difficile de préciser où les invertébrés ont pris fin et où les vertébrés sont apparus. Or, ce n’est pas le cas. Contrairement à cela, des groupes de poissons bien particuliers et faciles à classer sautent dans le registre des fossiles, comme venus de nulle part : mystérieusement, subitement, entièrement formés, et d’une manière des plus non-darwiniennes. Et avant eux, on constate des lacunes exaspérantes, illogiques, là où leurs ancêtres devraient se trouver. » (The Neck of the Giraffe: Darwin, Evolution and the New Biology [Le cou de la girafe, Darwin, l’Évolution et la nouvelle biologie], 1982, p. 9-10, c’est nous qui soulignons)

Le secret bien gardé de la paléontologie

Que signifie tout ceci ? En langage clair, si l’Évolution signifie le changement progressif d’un type d’organisme en un autre type d’organisme, le trait distinctif du registre des fossiles est l’absence de preuves en faveur de l’Évolution et l’abondance de preuves en faveur du contraire. Le seul endroit logique pour prouver cette théorie se trouve dans le registre des fossiles.

Or, au lieu de prouver qu’un lent changement progressif a eu lieu sur de très longues périodes, les fossiles indiquent le contraire.

Le professeur Eldredge a évoqué l’ampleur du problème lorsqu’il a admis que Darwin a « pour ainsi dire inventé un nouveau champ de recherche scientifique — que l’on appelle aujourd’hui « taphonomie » — pour expliquer pourquoi le registre des fossiles est si déficient et contient autant de lacunes, que les modèles prévus de changements progressifs n’émergent tout simplement pas. » (p. 95-96, c’est nous qui mettons en italique)

Le professeur Gould admet pareillement que l’extrême rareté des preuves en faveur de l’Évolution des registres de fossiles est « le secret interne de la paléontologie ». Il reconnaît ensuite que « les arbres évolutionnistes qui décorent nos manuels scolaires ne contiennent que des informations sur les extrémités et les nœuds de leurs branches ; le reste est déduction, raisonnable ou non — et non la preuve des fossiles » (Evolution’s Erratic Pace [Le rythme imprévisible de l’Évolution], mai 1977 de Natural History, p. 14, c’est nous qui mettons en italique).

La théorie de l’Évolution de Darwin ne peut pas expliquer la variété étonnante et les relations complexes parmi les innombrables espèces vivantes de la Terre.

Mais les paléontologues partagent-ils ce secret interne avec d’autres ? Rarement ! « En lisant les introductions des ouvrages populaires, et même des manuels scolaires sur l’Évolution, […] vous pouvez à peine deviner qu’elles [les intervalles ou les lacunes dans les fossiles] existent, tant les auteurs évitent le sujet avec confiance et désinvolture. En l’absence de preuves des fossiles, ils écrivent ce que l’on appelle des histoires « d’évidence même ». Une mutation adéquate se trouve d’avoir lieu au moment crucial, et hop ! voici qu’une nouvelle étape de l’Évolution a été atteinte » (Hitching, p. 12-13).

Le professeur de droit à l’Université de Californie, Phillip Johnson traite les preuves de l’Évolution à charge et à décharge comme il le ferait lors de poursuites judiciaires. Au sujet de la fausse interprétation de ces preuves, il écrit : « L’on a poussé pratiquement tous ceux qui ont pris un cours de biologie au lycée au cours des quelque 60 dernières années à croire que le registre des fossiles constituait un rempart soutenant la thèse darwinienne classique, et non un handicap qu’il fallait expliquer […] Le registre des fossiles offre un modèle conséquent d’apparition subite suivie par une stagnation. Il révèle que l’histoire de la vie est davantage celle de variations entourant un jeu de conceptions fondamentales qu’une accumulation d’améliorations. Elles indiquent que la disparition est surtout due à des catastrophes plutôt qu’à cause de l’obsolescence progressive, et que l’interprétation orthodoxe du registre des fossiles tient plus souvent de l’opinion préconçue darwiniste que de preuves proprement dites. Les paléontologues semblent avoir pensé qu’il est de leur devoir de nous protéger des conclusions erronées que nous aurions pu tirer si nous avions connu l’état réel des preuves » (Darwin on Trial [Le procès contre Darwin], 1993, p. 58-59).

Le secret que les évolutionnistes ne veulent pas révéler est que, même selon leurs propres interprétations, le registre des fossiles affiche des espèces entièrement formées, apparaissant pour un temps, puis disparaissant sans avoir changé entre-temps. D’autres espèces sont apparues à d’autres époques, avant de disparaître elles aussi, s’étant peu ou pas du tout, modifiées.

Le registre des fossiles ne confirme pas la thèse centrale du darwinisme selon laquelle les espèces se sont progressivement modifiées, d’une forme à l'autre.

Faits ou observations intéressantes ?

Le professeur Johnson fait remarquer que « les darwinistes considèrent que l’Évolution est un fait, et non une simple théorie, parce qu’elle fournit une explication satisfaisante du modèle de rapports liant toutes les créatures vivantes — un modèle tellement identifié dans leur esprit par ce qu’ils considèrent être la cause nécessaire du modèle — descendance par modification — que, pour eux, rapport biologique signifie rapport évolutionniste » (Johnson, p. 63, les mots en italique le sont dans l’original).

Le langage trompeur, l’écran de fumée de l’Évolution s’applique surtout à la classification des espèces vivantes. Les darwinistes tentent d’expliquer les rapports qu’ils observent dans le monde animal et le monde végétal en classant par catégorie la faune et la flore en fonction de leurs similitudes physiques.

On pourrait dire que la théorie de Darwin n’est rien d’autre qu’une observation théorisée de ce qui est évident : la conclusion que la plupart des animaux semblent être apparentés les uns aux autres, puisqu’ils ont un ou plusieurs traits en commun.

Par exemple, vous pouvez avoir une classification superficielle de baleines, de pingouins et de requins dans un même groupe, en tant qu’animaux aquatiques. Vous pouvez aussi avoir des oiseaux, des chauves-souris et des abeilles regroupés classés comme créatures volantes. Il ne s’agit pas là de classifications définitives, car il existe bien d’autres différences évidentes. Toutefois, la manière darwinienne de procéder consiste à utiliser les similitudes générales pour montrer, non pas que les animaux se ressemblent sous bien des aspects, mais qu’ils étaient apparentés les uns aux autres par des ancêtres communs.

Le professeur Johnson l’explique de la manière suivante : « Darwin proposait une explication naturaliste des traits essentialistes du monde vivant qui était si stupéfiante dans son attrait logique qu’elle conquit le monde scientifique, bien que des doutes aient subsisté envers certains points importants de cette théorie. Il émit la théorie que des groupes sans continuité du monde vivant étaient les descendants d’ancêtres communs disparus depuis longtemps. »

Des groupes relativement apparentés (comme les reptiles, les oiseaux et les mammifères) partageaient un ancêtre commun relativement récent ; tous les vertébrés partageaient un ancêtre commun bien plus ancien dans le temps ; et tous les animaux partageaient un ancêtre commun encore plus ancien. Il proposa ensuite que les ancêtres avaient dû être liés à leurs descendants par de longues chaînes d’intermédiaires de transition, ayant elles aussi disparu » (Johnson, p. 64).

Les évolutionnistes décidèrent de se concentrer sur les similitudes plutôt que sur les différences. Ce faisant, ils écartent les gens de la vérité en question : les similitudes prouvent la présence d’un Créateur commun dans la structure et la fonction des formes de vies. Chaque espèce animale a été conçue pour exister et se développer d’une manière particulière.

Darwin et ses partisans se concentrèrent sur les similitudes au sein des principales classifications d’animaux et en supposèrent que ces similitudes prouvent que tous les animaux sont apparentés les uns aux autres par l’intermédiaire d’ancêtres communs.

Cependant, nous voyons des différences claires et majeures dans les formes de vie sur Terre. Si, comme l’Évolution le suppose, toutes les formes de vie avaient des ancêtres communs et des chaînes d’intermédiaires reliant ces ancêtres, les registres fossiles devraient contenir une foule de formes intermédiaires entre les espèces. Mais comme nous l’avons déjà vu, les paléontologues eux-mêmes reconnaissent que ces formes intermédiaires n’existent pas.

L’épopée biblique de la Création

Comme nous l’avons fait remarquer plus tôt, la vie exige un Créateur. Les scientifiques appellent ce raisonnement, la loi de la biogenèse car il est scientifiquement prouvé que la vie ne peut provenir que de la vie.

L’Évolution prétend que nous et notre monde sommes le résultat d’un processus aléatoire, d’une chance aveugle, et le point d’orgue d’une série d’accidents hasardeux. La Bible décrit un autre tableau : une Source de vie a créé la vie sur Terre d’une manière et dans un dessein totalement différent du scénario épousé par les évolutionnistes. Quelle est cette Source de vie ? Quel est Son dessein ?

Dans la présente brochure, nous accordons une place toute particulière à la version biblique du récit, dans ces sujets majeurs. Pour découvrir la réponse, les scientifiques ne rencontrent aucun problème. Mais pour la plupart d’entre eux, la difficulté réside dans le fait qu’ils ne soient pas disposés à considérer sérieusement la possibilité que la Bible puisse être un fondement fiable pour les connaissances humaines de base, et une source digne de confiance pour la réponse aux questions essentielles de la vie.

Commençons par le début du livre de la Genèse. Le chapitre 1 décrit brièvement la création des cieux et de la Terre, ainsi que l’apparition de la lumière et de la terre ferme.

La Bible décrit ensuite la création de la vie biologique sur notre planète. Dès le commencement, les créatures vivantes sont divisées en classifications sommaires, chacune selon son type (d’une manière générale, selon son espèce) et n’ont la possibilité de se reproduire qu’au sein de leur espèce.

Nous avons ici un fait scientifique reconnu par la science : Les animaux ne se reproduisent que selon leur propre espèce ou famille. En fait, ces dernières sont définies en fonction de la capacité qu’ils ont de se reproduire entre eux. D’après la Bible, les principales espèces ont toutes été créées selon leur propre catégorie. Une espèce n’évolue pas pour en devenir une autre. (Cependant, il se peut qu’une « race » particulière soit représentée par plus d’une espèce selon la classification moderne, de sorte que toutes les espèces d’un type particulier ou même d’un regroupement de famille pourraient éventuellement constituer la même « espèce » bibliquement parlant.)

Dieu a indéniablement permis un vaste potentiel génétique au sein des espèces définies dans la Bible, comme tout un chacun peut le constater aisément à la vue des diverses tailles, formes, couleurs et autres caractéristiques des chiens, des chats, du bétail, des poules, et même de nos semblables. Pendant des siècles, les peuples ont utilisé la diversité génétique des espèces pour élever des animaux qui produisent plus de viande, de lait ou de laine et des variétés de blé, de maïs et de riz plus productifs. Mais, le potentiel génétique de toutes ces variétés fut intégré au sein des espèces originales de la Genèse.

Verset 11 : « Puis Dieu dit : Que la terre produise de la verdure, de l’herbe portant de la semence, des arbres fruitiers donnant du fruit selon leur espèce et ayant en eux leur semence sur la terre. Et cela fut ainsi. » (Genèse 1:11) Il est clair que selon l’optique biblique, Dieu est le Créateur de la vie. Il mit en œuvre un processus par lequel la vie produit encore plus de vie.

Le verset 21 indique clairement que « Dieu créa les grands poissons et tous les animaux vivants qui se meuvent » dans les eaux des mers (Genèse 1:21). Au verset 24, le Créateur déclare : « Que la terre produise des animaux vivants selon leur espèce » (Genèse 1:24). Puis les versets 26 et 27 nous parlent de l’origine de la vie humaine (Genèse 1:26-27).

Nous devrions prêter une attention toute particulière à la création du premier homme.

Genèse 2:7 déclare : « L’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre [à partir d’une matière non vivante], il souffla dans ses narines un souffle de vie et l’homme devint une âme vivante ». L’explication biblique est donc que la vie humaine provient directement de Dieu. Genèse 1 explique que Dieu est, en fait, la Source de toute vie.

La vie de Dieu

La Bible nous révèle bien d’autres informations sur l’Auteur de la vie. Elle atteste qu’Il « possède l’immortalité » et qu’Il « habite une lumière inaccessible, que nul homme n’a vu ni ne peut voir » (1 Timothée 6:16).

Jésus-Christ nous dit que : « comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné au Fils d’avoir la vie en lui-même » (Jean 5:26).

Ici, comme dans le livre de la Genèse, nous trouvons vérifiée la loi la plus fondamentale de la biogenèse : la vie ne peut provenir que d’une vie préexistante. La vie ne provient que d’une chose ayant déjà la vie, et non d’une matière morte et inerte. Dieu, ayant en Lui la vie éternelle, est la Source originale de la vie.

La Bible révèle aussi que Dieu a toujours existé. Sa « demeure est éternelle » (Ésaïe 57:15). Humainement parlant, il est difficile de comprendre ce concept. Il nous semble naturel que tout ait un commencement et une fin. Certaines choses nous dépassent. C’est un point sur lequel l’Éternel désire que nous fassions confiance à Sa parole, afin d’accepter le fait que nous sommes incroyablement limités par rapport à Lui (Ésaïe 40:25-26 ; Ésaïe 40:28 ; Ésaïe 46:9-10 ; Ésaïe 55:8-9).

Les Écritures nous disent : « C’est par la foi que nous reconnaissons que l’univers a été formé par la parole de Dieu, en sorte que ce qu’on voit n’a pas été fait de choses visibles » (Hébreux 11:3). Les matériaux de base pris comme acquis dans la théorie de l’Évolution n’étaient tout simplement pas présents au début. Dieu n’explique pas comment Il a créé les cieux et la terre, Il se contente de dire qu’Il l’a fait. Il nous fournit d’abondantes preuves, dans d’autres domaines, que ce qui est dit dans Sa Parole — la Bible — est vrai. Il veut que nous Le prenions au mot.

La vie spirituelle communiquée aux humains

Encore une fois, Dieu seul ayant la vie éternelle, peut créer de nouvelles formes de vie, qu’il s’agisse de vies physiques ou de quelque chose de bien supérieur. Il est la Source de la vie.

Aux yeux de Dieu, ce qu’Il considère bien plus important que la création d’une vie biologique est le processus de création d’une nouvelle vie spirituelle parmi Ses serviteurs humains qu’Il a choisis et appelés.

L’apôtre Jean écrivit que « Celui qui a le Fils a la vie [éternelle] ; celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie [éternelle]. » (1 Jean 5:12)

L’apôtre Paul rappela à un jeune évangéliste que Jésus-Christ a « réduit la mort à l’impuissance et a mis en évidence la vie [éternelle] et l’immortalité par l’Évangile » (2 Timothée 1:10). Les êtres humains, dont la vie physique est d’une durée d’environ 70 ans (Psaumes 90:10), ont la possibilité de vivre éternellement. Paul parla de « l’espérance de la vie éternelle, promise avant tous les siècles par le Dieu qui ne ment point » (Tite 1:2). Il enseigna que les fidèles disciples du Christ deviendront « héritiers dans l’espérance de la vie éternelle » (Tite 3:7).

L’Auteur de la vie donna premièrement la vie physique aux hommes, comme nous le lisons dans les deux premiers chapitres de la Genèse.

Tout comme les animaux, l’Homme est mortel (Hébreux 9:27). Toutefois, contrairement aux animaux, il fut créé avec la potentialité d’accéder à la vie éternelle. Lorsque nous comprenons que Dieu est la Source de vie qui créa l’Homme conformément à Son dessein particulier, avec la possibilité d’accéder à l’immortalité, la vie revêt une signification bien plus magistrale que l’absence de dessein futile et inhérent à la foi en l’Évolution.